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Gérard Cousin Prod présente
Desolation Jane Until The End

-1892, Tulsa, Oklahoma- La poussière soulevée par le vent forme un véritable nuage vers "Boot Hill", la colline des bottes, autrement dit le cimetière...  

En regardant les tombes, Desolation Jane (Karen Harp) se dit que ce putain de monde est un endroit où mourrir est plus facile que vivre. Depuis des années, elle essaye, parcourt les villes, affrontant aussi bien des desperados de toutes sortes, des criminels, des vagabonds de l'Ouest, des agents de la Pinkerton, des chasseurs de primes mais au final elle n'a rien changé, le monde est toujours aussi pourri, sous la menace de types qui un jour seront plus malins ou simplement plus rapides qu'elle...  

Et elle rejoindra ses compagnons disparus ici, à "Boot Hill", seul lieu calme de cette ville... Alors qu'elle remonte sur son cheval pour se diriger vers Tulsa, Jane se demande pourquoi elle fait ce qu'elle fait, pourquoi elle est attachée à cette ville de merde, pourquoi elle risque sa peau constamment, pourquoi elle reste ici...  

En se vengeant de James Masterson, son grand-père et meurtrier de ses parents, Jane croyait trouver la paix, être apaisée mais passé le moment de satisfaction, rien n'a changé: Ce mal-être est toujours présent, cette envie de voir la mort en face, espérant secretement qu'elle la prenne dans ses bras cadavériques pour l'emmener loin de tout ça...  

Bien souvent elle se demande ce qu'aurait été sa vie si elle avait été la petite fille choyée du richissime James Masterson: Elle serait probablement mariée, aurait eu des enfants, une famille, une vie "normale" pour son rang et certainement idylique par rapport à celle qu'elle vit chaque jour...  

Mais le destin en a choisi autrement, elle n'est qu'une criminelle recherchée et ça, personne n'y changera rien...  

EIle donne des coups d'éperons à son cheval et s'élance vers la ville.  

 

-"Ne te tracasse pas: Je reste près de toi!"  

Dans la grange délabrée de cette ferme, une jeune femme Mexicaine essaye de trouver le sommeil, blottie dans les bras d'un colosse noir, une Winchester datant certainement de la guerre civile à portée de main. Depuis des semaines, ils essayent de fuir et de mettre le plus de distance possible entre eux et leurs poursuivants, Vasco Marquez et ses hommes. Clay (Bradley Howarth) avait un lopin de terre qu'il travaillait jusqu'au jour où ce pistolero est arrivé chez lui: Un homme aux belles manières, aux vétements impéccables, au visage souriant...  

Mais tout ça n'était qu'une façade et Clay s'en est vite rendu compte: La violence et la barbarie se déchainèrent sur lui et sa famille... Il en fut le seul survivant...  

Croyant aux lois, Clay a dénoncé cet homme au shérif et le cauchemar continua pour lui: Le shérif fut abattu, Vasco et ses hommes se mirent à le traquer sans répis, faisant de lui l'homme à abattre...  

Cette vie de fugitif lui fit rencontrer Maria (Geena Gregson), une jeune Mexicaine faisant le tapin dans un saloon minable d'El Paso. Il l'a "libérée" de là-bas mais ne pensait pas qu'elle le suivrait...  

Lui qui est né esclave connait la difficulté de se retrouver "libre", sans repère ni nulle part où aller...  

Ils voyagent depuis ensemble et Clay a encore plus peur: Il a sans cesse en tête ce que Vasco à fait à sa femme et à sa petite fille...  

Mais il ne peut se résoudre à laisser Maria seule, sans protection dans un monde comme celui-là...  

Et une part de lui est contente aussi de ne plus être seul dans ce périple qui finira par une mort quasi-certaine...  

 

Un léger cri provient du lit où Jane vient de se réveiller: Comme c'est le cas depuis des semaines, la jeune femme est assaillie par des cauchemars dès qu'elle ferme les yeux...  

Des cauchemars où elle revoit le passé, le visage des hommes qu'elle a tués, des corps ensanglantés des Cheyennes qui l'ont élevée...  

Désormais seule dans ce monde, sans attache ni famille, elle se demande pourquoi la mort ne l'a pas déjà emportée...  

Dans sa courte vie, elle a déjà vu beaucoup de choses, n'a plus beaucoup d'illusions sur le monde qui l'entoure...  

Froide, distante avec tout le monde, elle passe presque plus de temps au cimetiere qu'en ville, s'enfermant dans le passé, un passé idéalisé par ses souvenirs bien sur...  

 

En cette journée ensoleillée, les mineurs vont au travail, les gens font leurs achats dans les échopes de la ville, certaines personnes se font "plumer" au poker par des types sans scrupule. Le gros shérif Conors voit arriver le vieux Ben avec son chariot en triste état: A l'arrière, ficelés, un Noir et une Mexicaine.  

-"Shérif! J'ai trouvé ces enfants de salauds dans ma grange! Sur qu'ils voulaient me piquer des chevaux!"  

Cette affirmation amusa quelque peu Conors tant les chevaux du vieux Ben sont malades et faméliques: Se rendre voleur pour "ça" est stupide. Clay dit qu'ils n'ont rien fait de mal. Le shérif s'approche du colosse, le regarde et sort son Colt et l'appuie contre le ventre de Clay:  

-"Je suis la loi ici! Et si j'estime qu'il est de mon devoir de te mettre derrière les barreaux, je le ferais même si c'est un putain de cadavre que j'y mets! A toi de choisir, négro..."  

Contrairement à ce qu'aurait penser le shérif, Clay lui répond  

-"Vaudrait peut-être mieux m'abattre..."  

Alors que Conors entraine sans ménagement le Noir et la Mexicaine vers son bureau, le regard de Clay croise celui d'un homme sortant du saloon, un homme dont il connait le visage et qui connait le sien...  

"Tex" Willer (Blaze), l'un des hommes de Vasco, un fils de pute comme l'Ouest en a peu vu... Clay revoit les images dans sa tête, entend les hurlements de sa femme et de sa fille, couverts par les rires de "Tex" et d'un autre type de la bande...  

Un sourire édenté illumine le visage crasseux de "Tex" qui monte sur son cheval et quitte Tulsa. Jane, assise devant le saloon, a assisté à toute la scène entre le shérif et ce noir, la rage s'est emparé d'elle: Toujours les mêmes méthodes, le même discours et la main prompte à sortir son Colt face à un type pas dangereux...  

Le courage selon le shérif Conors! Cela fait des semaines qu'elle vit dans une chambre du saloon, elle a plusieurs fois croisé le gros shérif mais la seule action qu'il a faite c'est de baisser les yeux...  

Evidémment, s'en prendre à des "voleurs de poules", c'est plus simple que contre quelqu'un comme elle, recherchée pour différents meurtres qui n'hésiterait pas à tirer pour se défendre...  

Tirer pour tuer...  

Un homme ne s'intéresse pas à ce "negre" et au shérif: Non, lui porte toute son attention sur "elle", cette pute de Desolation Jane...  

Il a passé ces cinq dernières années à la chercher, à prier le ciel de lui accorder vengeance...  

Et il n'y a qu'une rue entre elle et lui, elle est à distance de tir...  

Mais il ne veut pas en finir comme ça, ce serait trop simple!  

Enfermés dans la prison dans le bureau du shérif, Clay essaye de rassurer Maria mais n'y arrive pas tant il est lui même terrifié à l'idée que Vasco et ses hommes ne viennent ici, que ce shérif les "vende" Maria et lui contre quelques dollars...  

 

En pleine nuit, Jane s'est enfin endormie, avec l'aide d'un bon vieux "tord boyau" du Kentucky lorsqu'un homme entre sans bruit dans la chambre, sortant son Colt, le pointant en direction de la tête blonde de Jane.  

-"Debout, salope!" dit-il en donnant un coup de pieds dans le lit. Jane ouvre doucement les yeux, voit ce type vétu comme un agent de la Pinkerton pointant un Colt dans sa direction. Elle n'esquisse même pas un mouvement vers son ceinturon où se trouve son arme: Alors c'est comme ça que ça va se finir?  

-"Alors tu ne sais pas pourquoi tu va mourir cette nuit?"  

Jane a beau le regarder, elle ne connait pas ce type.  

-"Mon nom te dira peut-être quelque chose: Charles Jones! Le fils de Dakota!"  

Là, Jane se réveille complétement: Elle revoit dans sa tête les événements, comment elle a massacrer Dakota Jones, le "chasseur d'indiens", l'homme qui avec sa bande a massacré la tribu Cheyenne qui l'avait élevée...  

C'était il y a des années et ce soir, elle va payer, mourir de la main du fils de Dakota...  

Juste retour des choses en somme: Elle a tué son père par vengeance, elle va être tuer par son fils par vengeance aussi...  

-"Vas-y!"  

Le ton de Jane trouble Charles (Mark Owens): Il avait espéré qu'elle se défendrait, qu'elle lui demanderait pardon, qu'elle la supplierait de l'épargner mais non, elle lui dit juste "Vas-y!". Il est devenu un agent de la Pinkerton pour avoir la loi de son coté, pour avoir des infos de première main pour la retrouver, c'était devenu le but de sa vie et elle, tout ce qu'elle lui dit c'est "Vas-y!"...  

Un coup de feu retentit dans la chambre, la balle allant se ficher au dessus de la tête de Jane et Charles range son Colt et se dirige vers la porte en lançant  

-"Pas comme ça: Je ne vais pas te tuer comme ça... T'a laissé aucune chance à mon père mais je ne suis pas comme toi..."  

Jane le regarde partir, se demandant ce qui l'a fait "hésiter". Cet ordure de Dakota lui n'aurait pas hésité: Il n'hésitait pas à massacrer comme à violer des femmes et des enfants mais ça Charles doit l'ignorer...  

 

Clay est contre les barreaux de sa cellule, réveillé par le coup de feu, croyant à l'arrivée de Vasco. Et il n'a pas tort: Alors que le jour vient à peine de se lever, le bureau de Conors est envahi par plusieurs types dont "Tex" mais surtout d'un vétu de manière distingués et impéccable, tout comme ses manières. Vasco (David Reyes) vient faire une proposition au gros Conors: Il lui donne le "negre et la pute" contre 1000$...  

Somme d'un shérif de seconde zone comme Conors se fait en trois ou quatre ans.  

-"Qu'en pensez-vous shérif?"  

Le gros type est mal à l'aise: L'offre est tentante surtout que ces pistoleros ont l'air d'être plutot dangereux... Mieux vaut protéger sa vie et gagner autant que s'il avait attrapper Desolation Jane!  

-"D'accord, je vous les laisses!"  

Vasco a un léger sourire, jette les dollars sur le bureau, attrape les clés et les tend à "Tex"...  

C'est à ce moment-là que Charles Jones arrive dans le bureau: Comprenant que quelque chose ne va pas, l'agent de la Pinkerton empeche "Tex" d'aller vers les cellules, lui arrache les clés des mains...  

-"Vous n'avez rien à foutre ici! Barrez-vous..."  

Les esprits s'échauffent dans le bureau mais Charles sort son Colt et se met devant la porte menant vers les cellules.  

-"Tu prend tes dollars, tes hommes de mains et tu quittes la ville avant que je crible de balles tes luxueux vétements!"  

Le visage de Vasco change lui aussi: Il n'a plus rien d'avenant ou de sympathique, c'est le visage d'un simple desperado, un criminel sans manière. Il range ses billets et fait signe à ses hommes de quitter les lieux  

-"Nous allons revenir! Et j'aurais ce que je veux, même si je dois mettre cette putain de ville à feu et à sang! Je peux t'assurer que tu seras le premier sur la liste!"  

Jones, Colt toujours à la main, regarde Vasco et ses hommes partir. Conors est furieux: Outre le fait que ce jeune "blanc-bec" lui ait fait perdre bon nombre de dollars, il vient de mettre en danger la ville! Mais les agents de la Pinkerton ont pleins pouvoirs: Mandatée par la compagnie du chemin de fer, cette police "privée" fait ce qu'elle veut, où elle veut... Sachant que les types comme Vasco ne balancent pas des paroles en l'air, le gros Conors balance l'étoile qui ornait sa veste et quitte les lieux, laissant ce petit con de la Pinkerton se démerder quand ils arriveront...  

 

Charles va voir les prisonniers. Il demande s'ils le connaissent et Clay lui raconte toute l'histoire.  

-"Vous voyez, ils vont revenir en nombre et là, même vous ne pourrez rien faire..."  

L'agent de la Pinkerton ouvre la porte de la cellule et retourne dans le bureau, se verser le fond de "Tord Boyaux" qui reste dans une bouteille laissée-là par Conors. Il est venu ici pour se venger de Desolation Jane et il n'a pas osé tirer: Il s'est imaginé le faire des centaines de fois...  

Mais là, il n'a pas pu l'abattre...  

Et maintenant, il défend un "nègre" et une pute Mexicaine contre une groupe de pistoleros...  

Le hasard ou bien l'art de se mettre dans les emmerdes, il ne sait pas vraiment...  

Il indique à Clay de prendre un fusil dans le ratelier.  

-"Tu sais t'en servir?"  

Hochement de tête affirmatif du Noir.  

 

Charles sort sur le pérron: Le soleil est déjà haut. Il voit Jane assise devant le saloon, l'air on ne peut plus calme. Jane croise le regard de Charles: Il est plein de haine à son encontre. Elle se demande encore pourquoi il n'a pas tiré cette nuit, pourquoi l'a-t-il épargnée? Plutot que de voir cette criminelle, Charles préfére rentrer dans le bureau du shérif.  

Ayant rejoint Clay, qui vient de regarder ce qu'ils ont comme armes et munitions, Charles se rend compte que cela ne pousse pas à l'optimisme.  

-"Vasco est à la tête d'une véritable "horde"! Deux hommes contre eux, ça risque de faire léger..."  

La porte du bureau claque et Jane rentre à son tour:  

-"J'ai tout entendu et j'ai envie de me dégourdir le Colt..."  

Clay voit le visage de la jeune femme déssiné sur l'un des avis de recherche placardés dans le bureau: Ce serait elle la fameuse et au combien dangereuse Desolation Jane? Celle que les Cheyennes appellent "Eheovo Me'ko"? L'avoir à leurs cotés serait un plus dans la situation actuelle...  

Si Jane se propose de les aider à repoussés Vasco et ses hommes, c'est pour se mettre en danger: Affronter une nouvelle fois la mort en face et cette fois peut-être, elle la prendra dans ses bras cadavériques pour l'emmener loin de tout ça, une bonne fois pour toute...  

Charles ne dit rien, observant la meurtrière de son père:  

-"Mais une fois ces types repoussés, on reglera nos compte, à la loyale!"  

Jane hoche la tête:  

-"Je resterais là, jusqu'à la fin, quelles qu'en soient les conséquences..."  

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Dernier volet de la trilogie débutée en 2015, "Desolation Jane Until The End" est réalisée par le génial et talentueux Michael C. Hunter, le scénario l'oeuvre de Maurizio Gira et Gérard Cousin! Reprenant le rôle pour la troisième fois, Karen Harp donne la réplique à Bradley Howarth, Mark Owens, Geena Gregson, Blaze et David Reyes dans le rôle de Vasco! La musique est l'oeuvre de Jackson Calvet. Epilogue d'une trilogie épique, cet ultime film donnera son lot de fusillades, de moments de bravoure, de larmes et de violence jusqu'à un final dantesque! Suivez la franchise "Desolation Jane" jusqu'à la fin...

Scénario : (1 commentaire)
une série A d'action (Western) de Michael C. Hunter

Bradley Howarth

Karen Harp

Mark Owens

Geena Gregson
Avec la participation exceptionnelle de Blaze, David Reyes
Musique par Jackson Calvet
Sorti le 03 juillet 2021 (Semaine 861)
Entrées : 24 462 079
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