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Gérard Cousin Prod présente
Airplane Inferno

Il est un peu plus de onze heures au large d’Oahu. Des hélicoptères survolent les eaux territoriales de l’état d’Hawai. Une fumée noire puis blanche semble être le point de convergence. Aux infos, on annonce que le vol JA458 a disparu des écrans de contrôle…  

 

***  

Quelques heures plus tot…  

 

« Alohaaaaa Oahu ! Il est huit heures, il fait beau, l’océan est à une température annoncée de 20°, les touristes affluent et nous sommes toujours ensemble sur votre radio préférée, la première radio de notre belle île. Tout de suite le programme musical de ce matin avant les infos traffic… »  

 

Une journée normale débute sur l’île d’Oahu. Edward Reeves (Anton Freeman), Ed pour les intimes, vient de garer sa voiture dans le parking de l’aéroport international d’Honolulu. Il éteint sa radio, coupe le contact et attrape son gilet jaune fluo tout en ajustant sa carte d’accès aux espaces restreints de l’aéroport. Aiguilleur du ciel de son état, il vient de prendre son service, un café encore fumant en main. La tour de contrôle de l’aéroport international d’Honolulu est son lieu de travail depuis maintenant une quinzaine d’années. Ce quadragénaire, chevronné et zélé, ne se sentait jamais aussi bien que devant sa console, équipé de son casque et de son micro à guider les petits points verts représentant des avions qui jouaient un ballet quotidien sur les pistes ensoleillées.  

 

L’Aéroport International d’Honolulu est déjà en pleine effervescence à huit heures du matin. Les salles d’embarquement bruissent du murmure des voix qui y mélangent en un exotique brouhaha nombre de langues à peine représentatives de la variété de nationalités qui se côtoient ainsi de manière éphémère.  

 

De ses doigts fins sur l’écran de sa tablette tactile, Lola (Lola Azul) termine de rédiger le dernier billet de son blog de voyages. Journaliste d’investigations, la jeune femme n’en est pourtant pas moins une amoureuse des voyages et trouve toujours à ménager une partie de son temps pour exprimer ses pensées et partager ses photos. Un appel sur son téléphone portable arrive pourtant à la distraire. Alors qu’elle prête attention à son interlocuteur, son visage change d’expression et son regard se fait interrogateur alors qu’elle scanne du regard les autres voyageurs. Son regard se fige sur un vieil homme asiatique accompagné d’un jeune couple tout aussi asiatique se dirigeant vers l’espace Lounge VIP . Shinji Ikamura (Kenji Hattori) n’est autre que le propriétaire de la compagnie « Japan Airlines » qui a inauguré quelques jours plus tôt sa nouvelle desserte Tokyo-Los Angeles via Honolulu.  

 

La jeune femme hoche la tête répondant virtuellement à son interlocuteur au téléphone, tout en continuant de scruter l’assistance. Ce voyage n’était pas un simple voyage de tourisme. Lola écrivait un papier sur Nolan Fazberger (Mr Rammstein) un paramilitaire en cavale depuis quelques années, au cœur d’un scandale militaro-politique qui commençait à poser un sérieux problème en hautes sphères et menacer l’intégrité diplomatique et l’inviolable sécurité du gouvernement américain. Selon les informations qu’elle avait en sa possession par une de ses sources des services fédéraux, son transfert sur le continent après son interpellation devait avait lieu ce jour même sur le vol Japan Airlines pour Los Angeles. Ce qu’elle ignorait en revanche c’est que le propriétaire de la compagnie serait sur ce même vol en compagnie de sa fille et son gendre. Le sourire de gratte-papier s’étira. Cela promettait d’être intéressant à l’arrivée, et elle serait la première à couvrir l’événement. Lola raccrocha son téléphone, sa journée s’annonçait vraiment sous de bons hospices.  

 

Le commandant Alexander Taylor (Alec Lederman) et son équipage passaient les derniers contrôles. Petit, il adorait regarder passer les membres d’équipage. Toujours vêtus de leurs uniformes galonnés et accompagnés de superbes demoiselles, ces gens avaient fait naître en lui le désir brûlant de devenir pilote de ligne et c’est lui aujourd’hui qui adressait des sourires éclatants aux jeunes enfants qui le regardaient avec admiration. Il échangea quelques mots avec son second Charles Fitz (Karl Fitzgerald) et se détachant du groupe les deux hommes, suivis de Suzanne Billies (Sue Williams) la chef de cabine, dirigèrent leurs pas vers l’espace Lounge VIP, présenter leurs respects à leur passager de marque, M. Ikamura, qui était pour ainsi dire leur grand patron et il était normal pour le commandant de bord de les saluer et leur assurer le meilleur vol possible.  

 

Alors que l’asiatique et sa famille discutent avec ses collègues, l’attention du commandant est attirée par le directeur d’escale qui lui fait signe. Avenant, le commandant hoche la tête et s’excuse auprès de M. Ikamura, cependant, son visage change d’expression lorsqu’il aperçoit ce qu’il reconnait comme étant des agents fédéraux.  

 

Ken Lee (Kenneth Spike) et Elizabeth Spike (Lisa Edwards) sont les agents spéciaux du FBI chargés d’escorter Nolan Fazberger. Taylor ne peut cacher son agacement. Il pensait pourtant avoir été très clair. Il ne voulait pas d’un criminel dans son avion. Avec un grand sourire persuasif, Elizabeth Spike lui tend une assignation du pentagone. Il est de fait obligé de se plier aux désidératas de l’administration qui ne juge pas nécessaire d’affréter un appareil militaire qui pourrait attirer l’attention d’éventuels complices de Nolan. Taylor n’aime pas ça, ancien membre de l’air Force, il a un instinct très fort et celui-ci lui dit que cette histoire ne sent pas bon. Son regard se porte à la salle attenante. Nolan Fazberger y est assis, menotté et enchainé des chevilles son regard froid et marqué fixant la vitre d’où il pouvait voir sans être vu, un sourire mauvais aux lèvres.  

 

Dans un soupir Taylor se voit obligé d’abdiquer. « Pas de menottes, ni de chaines ! Je ne veux pas effrayer mes passagers ! Sedatez le si vous voulez mais je ne veux aucun incident ! » lance Taylor, sans adresser plus qu’un sec salut aux agents qui viennent de lui forcer la main, il retourne auprès de ses collègues et prend congé pour se mettre enfin aux commandes de son appareil.  

 

L’imposant Boeing 747 prend position sur le terminal. Les passagers sont invités à embarquer. Seuls quelques-uns trainent les pieds. Lola est de ceux-là. Elle sait que Nolan sera le dernier passager à embarquer, et elle veut pouvoir le prendre en photo très discrètement sur son smartphone. En attendant elle laisse son regard vagabonder, pour se fixer sur un grand mec chevelu et plutôt beau gosse qui mâche un chewing gum qui la surprend d’un clin d’œil avant de saisir son sac à dos et disparaitre dans le quai d’embarquement. Quelque peu distraite Lola détourne le regard afin de se concentrer sur sa mission.  

 

***  

Dans l’avion, les hôtesses de l’air aident les passagers à se placer. Dans la cabine de pilotage, Taylor, Fitz et Matthiews (Enzo Vitali) au poste radio échangent quelques vannes d’usage. L’ambiance est bon enfant, même s’ils sont rappelés à l’ordre par Reeves de la tour de contrôle. L’avion est prêt à décoller et de sa cabine de pilotage, Taylor adresse son message d’usage aux passagers et enclenche la procédure de décollage.  

 

Alors que l’avion s’élance sur la piste de décollage, à pleins gaz, cet instant critique de tous les possibles, les papillons au ventre et les bourdons aux oreilles, les passagers font un étrange silence comme si les existences étaient suspendues le temps de cet ultime moment. Dans la pénombre de la cabine, à l’arrière, entouré de ses deux accompagnateurs, Nolan Fazberger, le regard fixé droit devant lui se gratte le poignet enfin libéré des menottes, de son ongle craquelé et jauni. Il se dégage de l’homme une effrayante sérénité que Lee et Spike avaient ressentie comme un malaise. Du renfort additionnel avait été demandé à l’arrivée. Il fallait à tout prix se méfier de l’homme. Rien ne pouvait se passer entre temps à plusieurs mètres d’altitude, dans les 700 m2 de l’imposant avion.  

 

Le vol se déroule bien. Les jeunes hôtesses sur les directives de leur chef de cabine s’apprêtent à servir les premiers rafraichissements. Rita Matthews (Cristina Rasmuson-Elias) couvre sa collègue nouvellement embauchée de conseils, tandis que cette dernière ne l’écoute que d’une oreille. Le chariot commence son lent voyage dans les couloirs de l’avion. Rita adresse aux passagers des sourires charmeurs. Cette jeune trentenaire est toujours persuadée qu’elle trouvera son prince charmant à bord d’un de ces avions. Pourtant c’est avec un sourire dépité qu’elle se retrouve à servir une jeune femme plus préoccupée par sa tablette tactile que par autre chose, tandis que la bleue de l’équipe avait le privilège de pencher son décolleté plongeant sous le nez d’un bel homme aux allures de rock star, les cheveux longs et le style ténébreux. La vie n’était vraiment pas juste pensa t’elle pile au moment où levant le nez, elle aperçut une arme braquée sur elle, le sourire malveillant de sa collègue qui lui faisait signe de ne pas crier…  

 

Ce sont les cris des passagers qui attirèrent l’attention de Taylor coincé avec Suzann dans les toilettes exigües de la cabine de pilotage. Quelques minutes auparavant le commandant bénissait le créateur du pilotage automatique. Tous deux se hâtèrent de remettre de l’ordre dans leur tenue avant de sortir faire un point avec ses collègues. La caméra de bord lui donnait une idée de la situation. Il pouvait voir sur l’écran les deux agents du FBI braquant leur arme sur deux individus tout aussi armés se disputant visiblement le prisonnier du jour, Nolan Fazberger.  

 

La situation était délicate pour les responsables de l’avion. Par contre on pouvait lire au regard enjoué de Spleen (Blaze), le grand passager aux allures de rock star qui tenait une mitrailleuse de ses deux mains, qu’il tirait un amusement certain de l’opération évasion. Faut dire, ce n’est pas tous les jours que l’on fait s’évader un copain d’un avion de ligne en plein vol. Le plan était ficelé. Stella (Alona Cannon) et l’équipe au sol avaient fait la moitié du travail en faisant entrer les armes. Lui avait dans son sac le parachute de Nolan. Il ne restait plus aux deux agents du FBI qu’à leur livrer Nolan. Afin d’accélérer la chose il attrapa la première brunette qu’il trouva et lui braqua l’arme sur la tête, histoire de dramatiser un peu plus la situation.  

 

Nolan et Spleen avaient le même sourire, c’était là, deux hommes de la même trempe, deux frères, qui mourraient volontiers l’un pour l’autre. Il lui lança un hochement de tête franc tout en s’équipant de son parachute. Stella venait d’en faire autant en se dirigeant vers la tête de l’appareil d’où elle prendrait le contrôle de l’appareil. En business classe un de leurs complices tenait en main les passagers de luxe tandis qu’une seconde jeune femme rejoignait Spleen en économique.  

Il était un commando de 4. L’équipe de choc dont Nolan Fazberger était le chef et qui venaient le récupérer. Le plan était simple. Faire perdre à l’avion assez d’altitude pour pouvoir débloquer les issues et s’extraire . L’équipe au sol devait déjà être en place, prête à suivre l’avion et les récupérer au large. L’avion en détresse, le sauvetage des passagers, la situation d’urgence, tout était en place pour leur permettre de se faire la malle et fissa. C’était facile, trop facile.  

 

Lorsqu’il se retrouva braqué par l’arme de Stella, le commandant Taylor faisait mille calculs dans sa tête pour évaluer la situation. Dans un premier temps, il fallait se plier aux ordres des pirates et éviter autant que possible de mettre ses passagers en danger. Au moindre faux pas, ils étaient tous condamnés. Alors qu’il obtempère, Stella dans le cockpit avec lui, évitant les questions de la tour de contrôle qui s’interroge sur le passage au pilotage manuel et la baisse d’altitude, il essaie de gagner le maximum de temps.  

 

Soudain une rafale de mitraillette se fait entendre, c’est la panique sur la console de pilotage dont les voyants se mettent à clignoter. C’est la dépressurisation. L’avion est secoué de turbulences.  

 

En classe eco c’est le drame. L’agent Lee a voulu jouer les héros, ça a dégénéré. La carlingue est parsemée de trous qui commencent à s’élargir sous l’effet de l’air glacé qui s’engouffre. Les masques à oxygène sont tombés. Ça gueule, l’avion s’agite. L’agent Lee est neutralisé par un Spleen excité par la situation, tandis que Nolan se dégage de l’agent Spike.  

 

Nolan, Spleen et leurs complices se déplacent vers l’avant de l’appareil. Plus le temps de s’extraire, il faut accuser le coup, s’accrocher, au risque de se retrouver aspiré.  

Le Boss de la Japan Airlines hurle des jurons en japonais, tandis que sa fille (Rumiko Golan) serre très fort la main de son jeune époux (Toshio Okumura). Ce n'était pas censé se passer comme ça.  

Lola adresse une prière sourde à un Dieu auquel elle ne croit pourtant pas. La course au scoop l'avait menée la. Si elle s'en sortait, pourtant elle serait sous les feux des projecteurs, la première journaliste sur place.  

 

Tout va très vite. Les hôtesses affolées communiquent autant qu’elles peuvent les consignes de sécurité avant de s’accrocher à leurs sièges. Dans le cockpit le commandant Taylor tente de redresser son avion qui pique du nez. L’amerrissage est sans espoir avec le trou qu’il a dans sa coque. Son seul espoir, une île couverte d’une fine végétation qui l’espère t’il pourra soutenir le choc du crash. Putain de journée, putains de pirates, putain de FBI pense-t-il avant de précipiter le nez de l’appareil qui rase déjà la cime des palmiers.  

Le choc est violent, l’appareil se disloque. C’est le flou total, le blackout.  

 

***  

C’est moche. L’ex militaire accuse le coup. Il se redresse, le front en sang sur sa console. Ses copilotes sont inconscients. Lui a le devoir d’évaluer la situation. L’avion est foutu c’est sûr. La radio fonctionne encore mais capte mal. Il tente un contact avec la tour de contrôle, en vain.  

Le commandant Taylor s’extirpe de son cockpit et devant lui c’est le cauchemar de tout pilote. Son appareil est éventré. Les arbres ont amorti la chute empêchant une dislocation fatale, mais Il a perdu une bonne partie de ses passagers c’est sûr. Le silence laisse peu à peu place à des gémissements. Il y a encore beaucoup de survivants, blessés, qui paniquent, encore accrochés à leurs sièges et qu’il faut pourtant évacuer en urgence. Quel Bordel ! Ce qui l’inquiète, ce sont les tonnes de kérosène qui n’ont pas encore pris feu…  

 

Spleen est le premier à reprendre conscience. Nolan suit. Ces colosses sont des forces de la nature qui s’affichent que quelques égratignures. Les regards se croisent s’interrogent, il faut vite se barrer de là. Des deux complices en cabine un seul reprend conscience et Stella affiche quant à elle une entorse et quelques blessures. S’il y a bien une chose qui compte pour ce commando c’est de se serrer les coudes. Spleen empoigne Stella soutenue par leur second, dans le même temps Nolan semble scruter les passagers. L’homme sait d’expérience, qu’au cas où ça tourne mal, il leur faudra une monnaie d’échange.  

 

L’avantage d’être prisonnier c’est qu’on peut avoir l’oreille qui traine. Il sait que le boss de Japan Airlines est là, et qu’il est surtout bourré de fric. Un sourire mauvais étire ses lèvres alors que déjà Spleen lui crie de se magner.  

 

Suzanne et Rita les hôtesses, légèrement secouées, reprennent leurs esprits. Elles se figent en regardant sortir de la carlingue les pirates responsables de l’accident. Que faire ? Rien, les laisser partir et tenter de sauver les meubles, elle sait que c’est la meilleure chose à faire. Mais déjà derrière elle l’agent Elizabeth Spike crie aux pirates de ne pas bouger. Elle est secouée, son coéquipier a trouvé la mort, et elle ne peut pas regarder filer Nolan.  

Pourtant alors qu’elle s’engage par l’issue d’où viennent de fuir les criminels, elle est arrêtée par Taylor. Il est un ancien soldat. Il sait qu’ils ont atterri au milieu de nulle part. Et il y avait bien plus urgent. L’agent Spike se laisse convaincre, d’autant qu’elle est mal en point, une coté cassée.  

 

Doucement l’évacuation s’organise. Beaucoup de passagers sont indemnes. Les consignes ont été respectées, les hôtesses savent qu’elles ont bien fait leur travail. Alors que le rang s’organise, Taylor organise une reconnaissance, accompagné de son second, Fitz, et de l’agent Spike.  

 

L’avion repose sur une plaque terrestre dure, mais a glissé sur plusieurs mètres écrasant la fine végétation qui recouvre cette île que Taylor ne trouve pas sur la carte. Il fait une chaleur lourde, presque étouffante. Une drôle d’odeur plane dans l’air. Le commandant Taylor estime qu’ils sont à peu près à un kilomètre de l’océan. Ce qui ne lui échappe pas en revanche, c’est le panache qui semble s’échapper du mont au pied de la pente duquel la tête de l’avion repose. Trop concentré pour éviter un crash fatal il ne l’avait pas remarqué avant. C’est une explosion sourde qui va le renseigner sur la nature de ce panache. « Oh Putain, c'est une blague… » Ce sont les seuls mots qui franchissent le seuil des lèvres du pilote avant qu’il ne puisse expliquer à ses compagnons qu’ils se trouvent de toute évidence sur une île volcanique en pleine éruption.  

 

Dans le cockpit, Taylor observe la carte, il est important de pouvoir se localiser et vite. Fitz et Matthews tentent de reconnecter la radio afin de faire appel à des secours.  

La situation est grave. L’avion est en cours d’évacuation. Aucune consigne claire n’a encore été donnée. Après plusieurs efforts, la radio répond enfin. Reeves depuis sa tour de contrôle comprend la situation et prévient les équipes d’intervention d’urgence. Cependant il ne faut pas s’attendre à les voir arriver avant une ou deux heures. S’éloigner de l’avion est aussi risqué que d’y rester.  

 

Jonathan Bullet (Charles L. Brown) est un ancien pompier. Il s’apprêtait à rejoindre sa fille à Los Angeles pour le mariage de celle-ci. Comme tous les passagers il est inquiet, mais c’est le panache qu’il aperçoit à l’extérieur qui l’inquiète le plus. Il connait bien les volcans, c’est le b-a-ba des pompiers d’Hawai. Il sort du rang, retenu par les hôtesses qui protestent avant de le laisser accéder au poste de commandement de fortune installé dans le cockpit.  

 

Une feuille et un stylo en main, il leur explique le type d’éruption auquel ils ont affaire. Très peu d’explosion, aucune coulée de lave dans les premiers temps de l’éruption, l’essentiel de la lave se regroupe en un dangereux lac au cœur du cratère, des tonnes de lave brulante, prête à se déverser lentement mais surement droit sur l’appareil bourré de Kérosène. Il ne leur restait que peu de temps. La meilleure solution était d’évacuer les passagers et de les conduire au bord de l’océan au plus vite.  

 

Alors qu’ils se concertent sur un plan, des cris attirent leur attention. Cette fois c’est un autre passager qui s’agite et ce n’est autre que le propriétaire de la compagnie, M. Ikamura. Taylor intervient, l’homme, accompagné de son gendre est paniqué. Non seulement il vient de vivre un vrai cauchemar avec ce crash qui va certainement précipiter le cours de ses actions dans un trou noir, mais sa fille est portée disparue. Taylor se passe une main fatiguée sur le visage. Tout allait décidément de mieux en mieux et tout en tentant de calmer le japonais il appelle l’agent Spike.  

« Vous vouliez transporter un criminel international à bord d’un avion de ligne, de SON putain d’avion de ligne, comme si le FBI n’avait pas les moyens de se payer un putain d’avion militaire retrouvez sa fille maintenant ! »  

 

Dans le poste radio, une nouvelle voix se fait entendre. C’est celle d’Andrew Patroni (Nolan Andrews), un officier de l’US Navy qui dirige la mission de sauvetage. Il prévoit d’arriver au bout d’une heure, à grands renforts d’hélicoptères et de vedettes de gardes côtes. La machine d’intervention américaine dans sa flamboyance est mise en route.  

 

Nolan, Spleen et leur commando viennent d’arriver sur la plage. A l’aide de la radio d’appoint dans le sac de Stella, ils comptent contacter leurs complices qui ne doivent pas être bien loin, afin de quitter cet enfer au plus vite. Stella fait la gueule, elle est contre l’enlèvement de la petite japonaise, ils ne pouvaient pas se permettre de trainer un boulet, d’autant qu’elle n’arrête pas de crier et pleurnicher depuis qu’elle a repris conscience. De sa radio elle essaie de capter la fréquence de ses complices. La voix familière dans l’appareil leur tire à tous un cri de joie, cependant, a peine ont-ils donné la moindre information, la radio lâche. Impossible pour leurs amis de savoir avec exactitude ou ils se trouvent.  

 

Spleen s’énerve, Nolan lui demande de se calmer en l’accusant d’être à l’origine de la situation avec son tempérament fougueux, hors de contrôle, tirer dans un avion, fallait ne pas être bien futé pour faire cela. En effet, Spleen est plutôt du genre à tirer d’abord et à réfléchir ensuite. Une dispute éclate entre les deux hommes malgré les protestations de Stella qui tente de calmer ses compères même si elle est totalement d’accord avec Nolan. Ils n’ont plus le choix. Il faut retourner à l’avion avant de se faire pincer et surtout pour pouvoir contacter leurs amis et se barrer en toute vitesse. Nolan et Spleen se réconcilient et munis de leurs armes, reprennent la direction de l’avion.  

 

L’évacuation vers la plage est en cours. Les hôtesses et le capitaine Fitz conduisent les passagers sur la base d’un itinéraire déterminé en accord avec les secours afin de savoir à tout moment ou ils se trouvent. Taylor est resté avec Matthews et les passagers blessés sur l’épave ou ils font un point permanent à la tour de contrôle et au Lieutenant Smith.  

Lola s’en est sortie indemne. Elle suit à contrecœur la colonne de passagers qui se dirige vers la plage. Ses doigts s’agitent nerveusement, elle a les mots de son article en tête. Elle est partagée entre jubilation et désespoir. Elle pourrait réaliser quelques interviews sur la plage pour agrémenter le billet sensationnel qu’elle prévoit déjà de publier. C’est à cette pensée qu’elle se rend compte que dans l’évacuation elle a oublié de récupérer son matériel et surtout ses précieux disques durs contenant tous ses travaux. Ignorant toutes les consignes de sécurité, l’intrépide (ou inconsciente) journaliste décide de retourner à l’appareil.  

 

L’agent Spike avance quant à elle en direction de la plage accompagnée du mari de la jeune japonaise enlevée. Son arme de service en main, elle tente de repérer les pirates et leur otage. Elle sait qu’en cas de confrontation elle ne fera pas le poids. Mais quitte à être tous bloqués sur cette île autant garder un œil sur les méchants et se tenir prête à intervenir à tout moment. C’est bien la moindre chose qu’elle puisse faire.  

 

A bord des restes de l’avion, Taylor lâche un profond soupir, il a besoin d’une pause au milieu de tout ce stress. Il se dirige vers le comptoir de la cuisine de bord et extirpe d’un chariot plusieurs mignonnettes. Il s’envoie coup sur coup trois doses de Scotch. Ça fait du bien, il n’avait pas prévu de gérer toute cette merde. La situation est plus que tendue, la lave commence à s’écouler sur les parois rocheuses. Ils vont tous devoir évacuer l’avion. Avec un peu de chance, les secours arriveront à temps.  

 

En attendant, ce qui arrive, ce sont deux paramilitaires armés jusqu’aux dents qui viennent de le braquer de leurs armes. De mieux en mieux pensa Taylor qui se résigna à les conduire au poste de pilotage ignorant comment finirait toute cette histoire.  

 

L’horloge tourne et la lave coule toujours d’un rythme sûr, le long du mont au pied duquel l’avion encore habité git.  

 

C’était l’enfer...  

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Film catastrophe dans la grande tradition du genre, "Airplane Inferno" est le nouveau film écrit par Daresha Mandown et réalisé par Maurizio Gira!  

Au générique, une pléiade de stars parmis lesquelles on trouve Alec Lederman, Charles L. Brown, Sue Williams, Lola Azul, Karl Fiztgerald, Enzo Vitali, Lisa Edwards, Mr Rammstein, Blaze, Alona Cannon, Cristina Rasmuson-Elias, Nolan Andrews, Kenji Hattori et bien d'autres encore! La musique est l'oeuvre de Wayne Kirkhope! "Airplane Inferno", le nouveau film catastrophe de Gérard Cousin Prod et de DMD Tristana Prod!

Scénario : (2 commentaires)
une superproduction thriller (Catastrophe) de Maurizio Gira

Alec Lederman

Sue Williams

Charles L. Brown

Lola Azul
Avec la participation exceptionnelle de Karl Fitzgerald, Harvey Winter, Kenji Hattori, Kyle Seven, Cristina Rasmuson, Alona Cannon, Rafael Calvet, Nolan Andrews, Lisa Edwards, Mickael Glau, Mark Bancou, Dick Revolutionnary, Mr.Rammstein, Lorna Hayek, Alexandra Kumar, Enzo Vitali, Cassandra James, Emo Bill, Miranda Seyfried, Nigel Hawkins, Johnny Arzanavelegger, Ellen Harper, Lou Franke, Jean-Philippe HERBIEN, Stjepan Boksic, Nina Korkivich, Kenneth Spike, Blaze, Kyle Arroyo, Toshio Okumura, Rumiko Golan, Nolween Bartek, Marcus Burroughs, Tabira Baulman-Romkins, Anton Freeman, Courteney Campbell, Kara Milovy, Marine Levay, Vyacheslav Grinkoz, Gemma Rosen, Ashley Brewster, Geena Gregson, Matt Ador, Nathan Paulton, Mickey Gunstone
Musique par Wayne Kirkhope
Sorti le 08 janvier 2033 (Semaine 1462)
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