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Gérard Cousin Prod présente
Café des Délices

Ahmed (Karl Fitzgerald) décide d’aller voir son grand-père à l’hôpital. Ce jeune homme de 18 ans ne sait presque rien de la vie de ce dernier, car ses parents ne l’ont jamais permis de le voir. C’est contre toutes les interdictions qu’il va voir, sur son lit de mort, ce vieillard inconnu à ses yeux. Il se présente devant la porte de la chambre 12, les mains tremblantes, le cœur battant à la chamade. Le vieil homme (Cyril Fahey) est allongé, presque inconscient. Il se retourne et aperçoit le jeune homme. Ses yeux s’ouvrent en grand. Il reconnait les traits de cette fille qu’il n’a plus vue depuis près de 20 ans. Le jeune homme s’avance timidement, effrayé. Que peut bien lui vouloir ce jeune homme ? Clairement, Ahmed pose carte sur table.  

- Vous êtes mon grand-père ?  

- Tes traits me sont si familier… On dirait ceux de ma fille Anissa…  

- C’est ma mère. Pourquoi je n’ai pas eu le droit de vous connaître ?  

- C’est une longue histoire que je peux te raconter, mon fils…  

 

Tout commence il y a 22 ans. Ta mère (Bayja Jezek) n’était qu’une jeune adolescente. Je n’étais pas souvent là pour des raisons professionnelles mais ta grand-mère, morte depuis, prenait bien soin d’elle. Ta mère adorait lire les belles œuvres. Elle aimait aussi beaucoup écrire. Je me rappelle d’elle encore en train d’écrire ses poésies sur nos origines. Il y a un endroit qui l’inspirait par-dessus tout : le Café des Délices. Il était près du port de Tunis. Cet endroit offrait des odeurs de jasmin, sentait la sérénité avec ses vieux hommes qui jouaient aux cartes, ses femmes qui passaient avec leurs enfants. C’était l’endroit par excellence. Au fil du temps, tout le monde connaissait Anissa et son talent. Chaque semaine, elle faisait une lecture de ses poèmes. Mais un jour…  

 

Le vieil homme tousse.  

 

Un jour, ta mère était dans au Café des Délices. Elle regardait les voiles des bateaux qui oscillaient avec la brise. Elle était sereine, innocente. Un homme venait depuis quelques jours au Café des Délices et admirait ta mère. Cet homme (Alec Lederman) venait du continent. Il était là pour affaire. Le temps passait lentement et l’homme franchit le pas avec Anissa. Ils se parlaient au début, imaginant le monde sous une autre facette. Le bruit des vagues guidait leurs pensées, le son du vent leur rythme. Mais je n’avais pas confiance en cet homme venu de l’autre côté de la mer. Je sentais ses prétentions mauvaises et contraires à nos règles. C’est alors que j’ai interdit à Anissa de le revoir et de retourner pendant un petit moment au Café des Délices. Elle était furieuse contre moi et je décidais de l’enfermer pour ne pas qu’elle aille contre mon ordre. Mais ta mère était très douée et elle a réussi à fuguer sans que l’on s’en aperçoive. Elle partit sur le port El Kantaoui pour retrouver cet homme. Alors que je me promenais, je les ai vus échanger ce baiser, celui qui me fit du mal, qui fit du mal à toute notre famille. Je décidais d’aller l’arracher des griffes du diable. L’homme me repoussa, allant jusqu’à vouloir me frapper. Je le jetai à la mer et emmena Anissa loin de cet endroit, de ce pays, de ce charlatan…  

 

Le vieil homme tousse. Il boit un peu d’eau.  

 

C’est alors que nous avons quitté Tunis pour la France et l’enfer parisien. Anissa m’en voulait. Un jour, elle prit ses affaires et quitta la maison. Depuis ce jour, je ne l’ai plus jamais revu.  

 

Qu’est donc devenue sa mère après cet incident ? Ahmed se pose la question.  

 

Ta grand-mère (Mandy Constantinescu) me racontait tout, presque pour me faire prendre conscience de mon erreur. Anissa a pris le premier vol pour Tunis pour retrouver cet homme. Elle arriva au Café des Délices, ce lieu d’où tout est parti mais il était trop tard pour elle, l’homme n’était plus là, il était retourné en France. Anissa repartit alors à Paris dans l’espoir de retrouver l’homme en question. Elle se rappelait dans l’une de leurs discussions d’un nom de rue, la rue de Belleville. Elle ne se souvenait plus à quoi cette rue correspondait réellement mais elle s’empressa d’y aller dans l’espoir de le revoir. Elle le revit, effectivement, au bras d’une autre femme. Anissa avait le cœur brisé d’autant qu’elle portait dans son ventre le fruit de leur péché…  

 

L’homme se tourne alors vers la fenêtre. Ahmed réagit et comprend alors que cet homme n’est autre que… son père !  

 

Je sais que tu n’as jamais connu ton père. Anissa s’est mise avec un homme (Weston Gold) qui n’était qu’un leurre pour toi, un père de substitution. Parfois, les secrets sont durs à porter mais il faut que tu pardonnes à ta mère, celui-là était le seul qu’elle pouvait garder dans son cœur pour ne pas te perdre…  

 

L’homme se retourne et voit derrière la vitre le visage de sa fille. Ahmed tourne la tête et voit sa mère, les yeux remplis de larmes. Le jeune homme sort de la chambre et tombe dans les bras de sa mère. Soudainement, il décide de partir pour une rue dont personne ne connait la signification : la rue de Belleville…  

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GCP vous propose un drame écrit par le talentueux Mickael Guillaume! "Café des Délices" est réalisé par Rick Flannery et lors trouve au générique Bayja Jezek, Cyril Fahey, Karl Fitzgerald, Mandy Constantinescu, Weston Gold et Alec Lederman entre autres! La musique aux sonoritées Orientales est l'oeuvre de Eileen Constantinescu! "Café des Délices", le nouveau Drame de Gérard Cousin Prod!

Scénario : (2 commentaires)
une série A dramatique de Rick Flannery

Cyril Fahey

Bayja Jezek

Karl Fitzgerald

Mandy Constantinescu
Avec la participation exceptionnelle de Weston Gold, Alec Lederman
Musique par Eileen Constantinescu
Sorti le 29 avril 2028 (Semaine 1217)
Entrées : 18 829 803
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