Léa (Abella Batt) est une grande solitaire. Un homme dans sa vie? Jamais plus longtemps qu'un soir et encore, cela ne peut être que pour quelques heures. Pourquoi être comme ça? Tout simplement parce que Léa estime qu'avec son travail de serveuse, il ne lui est pas possible d'avoir un homme à temps complet, alors elle préfère se contenter de PQR et ne pas s'attacher. C'est même une spécialiste dans la matière selon son meilleur ami John (Marcus Gordon) qui espère quand même qu'un jour, elle retiendra un homme plus longtemps qu'une cuite.  

C'est une belle journée d'été. Léa travaille dans ce café au centre de la ville, populaire et très bien fréquenté. Elle voit défiler énormément de clients, la complimentant, sympathisant avec elle dans le but pour avoir son numéro et plus si affinités. Mais c'est une attention dont elle se souviendra à la fin de sa journée. Un simple regard, un simple œil à œil, une simple transmission de vue intense et pénétrante… Juste un regard lors du paiement d'une addition pour un simple café long à 2 dollars. Rien de bien important pour beaucoup mais pourtant un grand coup pour la demoiselle qui se retrouve, pour la première fois de sa vie, face à un homme (Adam Andrews) qui lui résiste, un homme qui lui donne un frisson tellement intense qu'elle n'en dorme pas de la nuit. Comment cela a pu lui arriver, à elle qui repousse les sentiments comme on repousse un verre d'eau en soirée? Elle n'en revient pas, elle n'y croit pas même, pensant qu'elle est en plein rêve. Mais le retour à la réalité est troublant.  

Le soir même, elle décide d'en parler à son meilleur ami. Son meilleur ami est aux anges de savoir qu'enfin, un homme pourrait entrer dans sa vie, lui faire vivre la passion puis l'amour et enfin la routine. Mais le problème, elle ne sait rien de cet homme, ni son nom, ni son prénom, ni sa profession. Elle ne sait qu'une chose, qu'il lit un journal sportif. Un indice encore plus pourri tu meurs!  

Les jours qui passèrent, Léa scruta chaque client dans l'espoir de le retrouver, de lui demander son prénom, son nom, sa profession, un rencard, une partie de… un rencard. Un jour, deux jours, cinq jours, dix jours, vingt jours, toujours rien. Léa se dit alors qu'elle a laissé passer la chance de sa vie d'être avec un homme. Puis, en vingt-et-unième jour, elle l'aperçoit. Il est sur la terrasse. Elle a le cœur qui bat à la chamade, elle est heureuse, on sent qu'elle a des ailes. Elle court pour aller le voir, son plus beau sourire sur les lèvres. Elle avance et s'arrête nette. La cause: la brune (Stefanie Cosmic) en face de lui qui lui fait les yeux doux et des sourires hébétés. Finalement, cet homme n'est autre qu'un inaccessible. Elle désespère. Elle rêvait de vivre un instant. Mais rien. Elle ne vivra rien de "spécial", de "puissant". Elle ne prend même pas la peine de le servir. Pourtant, lui, prendra la peine d'aller la voir et de lui glisser un bonjour avec un grand sourire. L'alchimie n'est plus là, n'est pas aussi intense que la première fois. L'homme se retrouve surpris. Il paye et s'en va. Léa s'effondre. Elle appelle John pour lui dire tout ce qu'elle a vu et vécu. Elle ne croit plus en rien!  

Mais le lendemain, alors qu'elle est encore sous le choc, l'homme mystérieux revient à la charge et seul. Léa ne se laisse pas déstabiliser extérieurement mais intérieurement, autant dire que c'est une usine à gaz qui est en place avec un schéma complexe. L'énigme principale est "qui est cette femme?" qui pourrait débloquer quelques 1482 questions. Mais elle n'arrive pas à lui parler, à en savoir plus sur lui. Et pourtant, c'est lui qui fera le premier pas, qui lui mettra son nom, son prénom et même son numéro de téléphone pour une rencontre à l'extérieur de ce café. Un pas de géant pour les deux qui pourrait faire avancer beaucoup de choses. Mais que décidera de faire Léa? L'appeler et lui faire payer l'addition de sa déception ou alors ne rien faire et attendre qu'il paye son crédit?