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Les Films du Corbeau présente
La Vengeance de Fantômas

NB : Ce film fait suite à Fantômas - le Fléau de Paris  

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L’inspecteur Juve (Richard Parker) monte les escaliers de la Préfecture et répond aux saluts respectueux qui lui sont adressés. Dans de nombreux regards, il décèle un soupçon d’admiration. Il faut dire que Paris ne jure plus que par Juve ces jours-ci : il a réussi à déjouer les plans diaboliques de Fantômas en délivrant le prince du royaume de Siam, Vajiravudh, qui était sous son emprise. Tout Paris est terrorisé par Fantômas, l’homme de l’ombre qui semble réussir les méfaits les plus atroces avec des moyens indescriptibles. Pour beaucoup d’entre eux, il n’est sans doute pas humain et tient plus du démon que du criminel. Juve fait partie de ceux qui ont les pieds sur terre : Fantômas est tout ce qu’il y a de plus humain, même s’il est le criminel le plus intelligent et le plus implacable qu’il lui ait été donné de combattre.  

Mais pour l’heure, seuls Juve et le jeune journaliste Antoine Fandor ont réussi à lui damer le pion ! L’opinion publique les porte donc en héros, comme seuls remparts contre les méfaits du démon…  

Juve se fait annoncer auprès du préfet Gransard (Kiefer Wesley). Il n’est pas attendu, mais cela ne devrait pas poser de problème. Effectivement, le magistrat le reçoit quelques minutes plus tard. Il s’avance pour lui serrer la main.  

- Le héros de Paris, quel honneur !  

Juve prend le compliment sans hausser de sourcil.  

- Je me joins évidemment aux félicitations, même si tous les canards de la capitale s’en sont bien assez chargé à ma place.  

Le ton qu’il emploie semble contredire la bonne humeur du propos.  

- Estimez-vous heureux qu’ils s’attachent à votre succès, et pas à votre échec ! Car il faut tout de même le rappeler : Fantômas courre toujours, et il semble que le royaume de Siam doive faire une croix sur son Dragon de Jade !  

Gransard fixe Juve avec contrariété. L’inspecteur se contente de lui renvoyer un regard effrontément neutre.  

- Vous avez raison, je suis injuste. Nous faisons face à un personnage dont la degré d’ingéniosité est à la mesure de sa démence. Vous buvez quelque chose ?  

Sans attendre sa réponse, le préfet se dirige vers une carafe de whisky. Alors qu’il serre un verre à l’inspecteur :  

- Mais il ne faudrait pas vous reposer sur vos lauriers. Que comptez-vous faire pour le retrouver ?  

Juve ne répond pas.  

- Eh bien mon vieux, vous êtes aphone aujourd’hui ?  

- Je ne voudrais pas que ma voix trahisse mon émotion…  

Gransard fronce les sourcils : cette voix n’est pas celle de Juve ! Il se retourne, mais trop tard : l’inspecteur plonge un regard souriant et diabolique dans les yeux du préfet, qui s’agrandissent de surprise alors que s’enfonce le long poignard dans son sternum. Il s’agrippe à son meurtrier, mais déjà ses forces le quittent et il s’effondre sur le sol. Juve se penche pour essuyer sa lame ensanglantée sur le rebord de la veste du mort, puis sort tranquillement de son bureau. Alors qu’il passe près d’une secrétaire :  

- Le préfet téléphone à son épouse, il ne veut pas être dérangé.  

Puis il redescend joyeusement le grand escalier.  

 

 

*  

 

 

Le tic-tac de l’horloge normande rythme ses pas alors qu’elle tourne et retourne sur son tapis vénitien. L’angoisse d’Agathe de Fromentières (Suri Pendragon) aurait été palpable si elle n’avait pas été seule dans son salon. Autour d’elle, des meubles luxueux tiennent compagnie à quelques toiles de maîtres. Le soleil est radieux aujourd’hui, mais elle ne le laisse presque pas filtrer à travers les rideaux fermés. Elle se sait observée, surveillée. La décision qu’elle doit prendre est presque au-dessus de ses forces. Elle ignore quelle porte elle ouvre si elle accepte, mais sait bien mieux ce qui se produirait si elle refusait.  

Elle prend soudain sa décision et s’assoit à son bureau. Elle décroche le téléphone.  

- Mademoiselle, donnez-moi le service des télégrammes.  

Sa voix tremble, mais c’est trop tard, sa décision est prise. Lui a-t-il donné le choix ?  

 

 

*  

 

 

Le temps est très clément pour ce début de printemps, et Juve se félicite de pouvoir en profiter. Il se sent tellement plus léger depuis que le prince de Siam a retrouvé les siens. Si seulement il avait pu pousser sa réussite plus loin… Quand Fantômas sera derrière les barreaux, alors il sera tellement léger qu’il pourra s’envoler dans les airs et danser la Carmagnole sur les toits de Paris ! Il s’approche de son immeuble, quand il sent soudain une présence menaçante derrière lui. Il s’apprête à se retourner, le poing levé, mais déjà des mains lui agrippent les bras. Bientôt, il est ceinturé et plaqué au sol par une demi-douzaine de policiers.  

- Mais qu’est-ce qui vous prend ?  

Un collègue inspecteur, dont il connaît le visage mais pas le nom, se penche vers lui.  

- Je n’arrive pas à croire que vous ayez eu la bêtise de nous faciliter la tâche à ce point. Vous pensiez vraiment vous en tirer comme ça ?  

- Mais que diable racontez-vous ?  

- Emmenez-le !  

Juve est tracté, plus qu’accompagné, à l’intérieur d’un fourgon de police. Alors que les portes se referment sur lui, il reconnaît le visage de nombreux voisins qui se sont attroupés sur le trottoir pour observer la scène, le visage ahuri.  

 

Alors qu’ils pénètrent dans l’enceinte de la prison de la Santé, les policiers persistent à se taire devant les plaintes scandalisées de l’inspecteur. Les portes de sa cellule se ferment bientôt sur lui, et il continue de fulminer avec véhémence. Il s’accroche aux barreaux de sa lucarne.  

- Me direz-vous enfin à quoi rime ce manège ?  

L’inspecteur, qui n’a pas daigné lui donner son nom, s’avance vers lui et le regarde avec dédain.  

- Le héros de Paris n’aura pas tardé à se prendre les pieds… Assassiner le préfet au nez de tous… Que cherchiez-vous vraiment à faire ?  

Les yeux de Juve s’arrondissent de stupeur.  

- Gransard ? Assassiné ?  

- Ne jouez pas à ça avec moi. Plus de vingt témoins vous ont regardé les yeux dans les yeux ce matin, alors que vous alliez faire la peau à ce pauvre Gransard, sans une once de regret. Mais que vous avait-il fait, ce pauvre vieux ?  

Il n’attend pas la réponse et ferme le volet de la lucarne au nez de Juve. Celui-ci se retourne et observe sa cellule étroite. Ses méninges fonctionnent à toute vitesse.  

- Bon sang mais c’est bien sûr… C’est un nouveau coup de Fantômas !  

 

 

*  

 

 

La concierge sort la tête de sa loge alors que la demoiselle s’apprête à monter l’escalier.  

- Mais c’est la petite Mademoiselle Hélène ! Vous n’avez pas de chance, votre bon ami n’est pas là.  

Hélène (Angela Ford) sourit et s’approche.  

- Bonjour Mme Chabot. Vous a-t-il dit vers quelle heure il serait de retour ?  

- Peux pas vous dire. M’est avis qu’il avait une rude journée qui l’attendait ce matin, parce que quand je lui ai monté un télégramme tout à l’heure, j’ai pas pu m’empêcher de remarquer qu’il n’avait pas prit le temps de ranger grand-chose !  

Hélène hésite.  

- Vous pouvez l’attendre chez lui, si vous voulez ! Je vais vous ouvrir.  

La jeune femme monte derrière elle et pénètre dans l’appartement d’Antoine Fandor. La concierge a dit vrai, son fiancé n’est pas très soigneux ces jours-ci : des chemises salles sur les rebords de chaise, des mégots de cigarette qui débordent du cendrier, et des livres ouverts parsemant le plancher... Elle se demande si, une fois mariée au journaliste, elle tiendra vraiment à corriger ces vilains défauts…  

Son attention est attirée par le meuble de l’entrée. Un télégramme attend son destinataire. Elle ne devrait pas, elle le sait, mais elle le lit tout de même.  

« Je vous supplie de venir ce soir Foire du Trône, Kiosque des Amoureux, 20h. Question de vie ou de mort. Révélations sur Fantômas. Mon nom ne vous dirait rien. »  

Hélène ne sait pas quoi faire. La nuit ne va pas tarder à tomber. Et si Fandor ne revient pas bientôt chez lui, il ne pourra jamais être à l’heure au rendez-vous. Elle redescend les escaliers et frappe à la loge de la concierge. Celle-ci accepte de lui prêter son téléphone. Hélène demande le numéro de la rédaction de La Capitale. Mais son fiancé ne s’y trouve pas.  

- Il était en reportage toute la journée. Mais quand il est rentré au journal, il a apprit pour l’inspecteur Juve, et il s’est précipité à la Santé.  

- Monsieur Juve ? De quoi parlez-vous ?  

- N’avez pas lu l’édition du soir ? L’inspecteur a assassiné le préfet Gransard !  

Hélène est complètement ahurie. Juve, un assassin ? Elle ne le connaît pas depuis très longtemps, mais l’idée lui paraît tout à fait inconcevable. Juve est la justice faite homme !  

Néanmoins cette nouvelle dramatique ne résout pas le problème du télégramme. Elle se décide rapidement : c’est elle qui ira au rendez-vous et elle rapportera le message de l’inconnu à Fandor. Elle n’a pas une minute à perdre.  

- Mme Chabot, quand Fandor reviendra, dites-lui de me rejoindre immédiatement à la Foire du Trône, je l’attendrai au Kiosque des Amoureux.  

- Oh comme c’est romanti…  

Mais Hélène a déjà disparu.  

 

 

*  

 

 

La jeune femme est surprise en arrivant à la grille de la Foire du Trône : tout est fermé, tout est éteint. C’est jour de relâche. Pourquoi l’inconnu a-t-il donc donné rendez-vous dans cet endroit ? Comment va-t-elle y entrer ? La réponse vient à elle toute seule : une des grilles s’ouvre sans difficulté lorsqu’elle tente de la pousser. Sans perdre un instant, elle sillonne les ruelles obscures de la fête foraine. Elle n’est pas rassurée dans cette ville morte, au milieu de ces maisonnettes closes et de ces manèges aux chevaux de bois qui la fixent en silence. Elle repère bientôt l’étang et les barques qui sont alignées près de la berge. Le Kiosque des Amoureux se tient au milieu d’une pelouse, et elle y distingue une faible lueur. Elle s’avance avec méfiance et aperçoit bientôt la silhouette d’une femme distinguée, dont le visage est masqué par un chapeau voilé. Elle dégage son visage lorsqu’Hélène pénètre dans le kiosque et découvre un visage harmonieux, mais tendu par une surprise désagréable.  

- Qui êtes-vous ?  

- Je m’appelle Hélène, je suis la fiancée de M. Fandor. Il n’a pas pu avoir votre télégramme à temps et…  

- Mais c’est une catastrophe ! C’est M. Fandor que j’attendais !  

Sa voix reflète un désarroi indicible. Une voix masculine s’élève soudain dans la pénombre, calme et claire comme l’eau pure.  

- Ce n’est pas une catastrophe, mais c’est effectivement fâcheux.  

Un homme pénètre à son tour dans le kiosque. Il porte un chapeau haut de forme et une grande cape noire, qui ne camoufle toutefois pas assez vite le poignard que l’homme range dans une poche intérieure. D’une seule voix terrifiée, les deux femmes s’écrient :  

- Fantômas !  

Car toutes deux comptent parmi les rares êtres humains à avoir eu l’occasion de connaître son visage par le passé. Un passé très proche.  

Hélène est la première à reprendre ses esprits et s’adresse à lui avec colère.  

- Immonde crapule, j’aurais du me douter que c’était un piège.  

- Qui ne t’était pas destiné, ma tendre Hélène. Mais le hasard fait bien les choses, car je suis très heureux de te revoir.  

La jeune femme ne se démonte pas, malgré le fait que Fantômas s’avance lentement vers elle.  

- Ce n’est pas mon cas. Je sais ce que vous avez derrière la tête : vous voulez assassiner Antoine.  

L’autre femme, restée à l’écart, s’avance vers Fantômas en tremblant.  

- J’ai fait ce que vous aviez demandé ! Je ne pouvais pas savoir que cette jeune fille…  

- Oh ce n’est pas n’importe quelle jeune fille ! Figurez-vous qu’elle est MA fille, Agathe.  

Agathe de Fromentières regarde Hélène avec surprise. Celle-ci soutient le regard de son père avec véhémence. La voix de Fantômas se fait plus menaçante.  

- Une fille qui n’a pas été sage, puisqu’apparemment, elle appelle les jeunes hommes par leur prénom.  

- Antoine et moi allons nous marier. Et arrêtez de m’appeler ainsi, je ne vous reconnais pas pour mon père.  

Une lueur de colère traverse le regard de Fantômas.  

- Que tu le veuilles ou non, la nature est ainsi faite. Et que tu me crois ou non, ton avenir m’importe beaucoup. Et cet avenir ne comprend pas M. Fandor.  

- Il n’y a rien que vous puissiez faire…  

- Oh que si.  

Soudain, Fantômas frappe le visage de sa fille avec une telle violence qu’elle tombe à la renverse, inconsciente. Il se penche sur elle et la soulève dans ses bras. Il se tourne vers Agathe.  

- Il faut parfois être un peu brutal quand on veut le bien de ses enfants malgré eux. Vous devez savoir ce que c’est…  

Agathe est pétrifiée, mais alors que Fantômas s’apprête à s’enfoncer dans l’ombre, sa fille dans les bras, elle s’écrie, au bord de la crise de nerfs :  

- Je vous ai obéi ! J’ai rempli ma part du contrat ! Vous m’avez promis…  

Fantômas se retourne et pose sur elle un regard de glace.  

- M. Fandor est-il étendu, mort, à mes pieds ?  

- Non… mais ce n’est pas de ma…  

- Alors je ne pense pas que nous soyons quittes. Je vous donnerai bientôt de mes nouvelles.  

Sur ce, Fantômas disparaît dans la nuit. Agathe de Fromentières s’effondre contre la balustrade du kiosque et crie :  

- Nooon ! J’ai fait ce que vous aviez demandé ! Revenez !...  

 

 

*  

 

 

Il fait nuit noire lorsque Fandor aborde enfin son immeuble. Il se sent vidé. Il vient de passer plusieurs heures avec son ami Juve, toujours emprisonné. La police ne l’a pas encore entendu. Ensemble, ils ont réfléchi à tous les moyens de s’extirper du piège que leur a tendu Fantômas. Car Fandor est aussi convaincu que l’inspecteur que seul le criminel peut être derrière cette machination. Mais ils n’ont aboutis à rien. C’est la mort dans l’âme que Fandor s’est laissé convaincre de quitter son ami pour la nuit. L’inspecteur Juve, en prison… Depuis que Fantômas est apparu dans la capitale, l’impensable devient possible…  

Mme Chabot l’intercepte alors qu’il passe devant sa loge. Elle lui fait part du message de sa fiancée, un sourire coquin sur le coin des lèvres. Fandor s’étonne.  

- Etes-vous sûr d’avoir bien compris ? La Foire du Trône fait relâche, aujourd’hui…  

La concierge paraît moins sûre d’elle.  

- Ben pourtant, c’est bien ce qu’elle a dit… Remarquez, ça a peut-être rapport au télégramme.  

- Quel télégramme ?  

- Vous avez reçu un télégramme tantôt, je vous l’ai posé dans l’entrée.  

Fandor a un mauvais pressentiment. Il se précipite dans son appartement et prend connaissance du message. Ses craintes se confirment.  

- Hélène, Hélène, qu’as-tu fait ?...  

 

Lorsqu’il arrive à la Foire du Trône, il trouve la grille grande ouverte. Il est essoufflé, mais se précipite dans les allées sombres. Au détour d’un manège, il se cogne contre une femme, qui hurle de frayeur. Elle manque de s’effondrer sur le sol, mais Fandor la rattrape entre ses bras. Elle hurle et se débat.  

- Mais calmez-vous enfin !  

- Qui êtes-vous ! Que me voulez-vous !  

- Je ne vous veux rien de mal ! Je m’appelle Antoine Fandor, je suis journaliste…  

- Fandor !  

Agathe se calme, mais son visage exprime toujours le désarroi. Elle semble épuisée.  

- Hélas, vous arrivez trop tard. Fantômas a emmené votre amie, ils sont loin à présent.  

- Fantômas ? Hélène ? Malheur…  

Tous deux s’assoient sur les marches d’un manège. Ils sont désespérés.  

- Où la chercher ?…  

- Je suis désolée, tout est de ma faute. C’est moi qui vous ai écrit le télégramme…  

Alors Agathe lui raconte qui elle est, et comment Fantômas est entré en contact avec elle. Un beau soir, alors qu’elle était seule chez elle, il a mystérieusement réussi à pénétrer dans sa chambre. Il lui a annoncé qu’il détenait des preuves formelles qui accusaient son époux d’avoir détourné de l’argent à son profit personnel, et à maintes reprises. Il menaçait de dévoiler la vérité au journal de Fandor. Son époux étant Donatien de Fromentières, le directeur général de la Banque de France, le scandale aurait été sans nom. Aussi déçue qu’elle puisse être des méfaits de son mari, elle ne voulait pas voir leur réputation ruinée, et elle avait accepté de faire ce que Fantômas lui avait ordonné…  

 

 

*  

 

 

Au lieu de dormir, Juve broie du noir dans sa cellule en fixant le plafond. Des pas résonnent dans le couloir et s’arrêtent près de sa porte. Une voix étouffée s’élève.  

- Vous dormez, inspecteur ?  

Juve rumine plus qu’il ne répond.  

- Vous savez, moi je vous crois…  

L’inspecteur se lève, interloqué. La porte de sa lucarne s’ouvre et laisse apparaître le visage d’un jeune gardien de nuit.  

- Vous vous en souvenez sans doute pas, mais j’ai travaillé pour vous à mes débuts. Etre flic, ça m’allait pas. Mais j’ai bien vu qui vous étiez. Vous êtes réglo, vous auriez pas fait un truc pareil. Peu importe ce qu’ils en disent, les autres.  

Juve lui sourit, il est touché.  

- Aurais-tu une cigarette, petit gars ?  

Le jeune gardien lui en tend une. Juve se rassoit sur son lit et l’allume.  

- Tu ne m’accompagnes pas ?  

- C’est que… j’ai pas bien le droit ! Oh, et puis après tout…  

Il ouvre la porte de la cellule et vient s’asseoir auprès de l’inspecteur. Juve n’est pas fier de ce qu’il s’apprête à faire au jeune homme. Mais ses options ne sont pas si nombreuses…  

Quelques minutes plus tard, il prend la sortie de la prison, la casquette enfoncée sur ses yeux, engoncé dans l’uniforme trop étroit du jeune gardien. Il est libre…  

- A nous deux, Fantômas…  

Dans quelques heures, tout Paris sera à sa poursuite. Il faut qu’il rejoigne Fandor. Ensemble, ils trouveront une solution…  

 

 

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Un film de Paul BIRDNAM  

Sur un scénario original du Corbeau, librement adapté des romans de Pierre SOUVESTRE & Marcel ALLAIN  

 

Avec  

Richard PARKER - l’inspecteur Juve  

Raphael LILLARD - Antoine Fandor  

Leonard BRUMEL - Fantômas  

Angela FORD - Hélène  

Suri PENDRAGON - Agathe de Fromentières  

Kiefer WESLEY - le préfet Gransard  

 

Sur une musique de Peter FALTERMEYER  

Scénario : (2 commentaires)
une série A thriller de Paul Birdnam

Richard Parker

Angela Ford

Raphael Lillard

Suri Pendragon
Avec la participation exceptionnelle de Leonard Brumel, Kiefer Wesley
Musique par Peter Faltermeyer
Sorti le 16 avril 2033 (Semaine 1476)
Entrées : 21 140 958
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