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Les Menhirs d'Outre-tombe présente
Dollhouse

 

Brody en est persuadé, elle va venir. Respirant par le ventre, l’imaginant face à lui, il se remémore la scène qu’il a répété tout à l’heure dans le métro. Aujourd’hui c’est le grand jour, celui qu’il attend depuis qu’il a croisé son regard sur les bancs de la faculté, ce jour magique où il fera sa demande à sa chère et tendre June.  

Comme à son habitude elle arrive en retard, la tête basse, semblant marcher à reculons en direction de Brody. C’est lorsqu’elle arriva face à lui que ce dernier commence à prendre conscience de la situation et les mots de la jeune femme allait lui briser le cœur à jamais.  

Certaines personnes à Metropolis ne se séparent jamais, certains le font par amour tandis que d’autres sont des victimes volontaires de la vie de couple. Je ne veux pas faire partis de cette seconde catégorie. Je suis navré Brody, mais c’est finie…  

June embrasse une dernière fois le jeune homme avant de repartir, le laissant avec sa solitude et son désarroi…  

 

 

******* DOLLHOUSE*******  

 

UN FILM DE JESSICA BARTON  

AVEC  

HUGO VETENSSEN – ELLEN MADISON  

 

https://www.youtube.com/watch?v=6ZnIDwnWJtA  

 

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En ces temps modernes, l’ère robotique est à son apogée.  

Elle est arrivée sur le marché du jour au lendemain accompagnée d’une publicité hors du commun. Spot TV, messages radio, grand panneaux publicitaires, il était impossible de passer à côté de ce nouveau bijou technologique. Immédiatement les féministes sont montés au créneau, défendant l’image de la femme mais en vain. La compagnie Colombstyle était bien trop puissante et tout laissé entendre que la Dolly allait marquer une véritable révolution sur le marché.  

Aux allures de femme parfaite, pouvant être réalisée sur mesure, la Dolly nourrira les fantasmes et les besoins affectifs de nombreux utilisateurs. Bijou technologique, symbole de la performance de l’ingénierie actuelle, cette femme robotique marque à elle seule le début d’une nouvelle ère.  

Tout d’abord conçu pour aide une aide dans les tâches ménagères et artificielles, la compagnie a rapidement compris qu’un plus grand marché s’offrait à elle: le marché affectif et surtout sexuel. De nombreux clients se trouvant dans une situation sentimentale précaire font appel à ces nouvelles escortes tandis que d’autres l’utilisent simplement pour combler leur appétit sexuel débordant.  

Les premiers tests ont été plus que concluant, il est presque impossible de différencier une Dolly d’une femme faite en chair et en os. Capable de tenir une conversation et ressentir les émotions humaines en vue d’interagir avec eux en conséquence, ce sextoy ambulant prouve que l’Homme approche de la perfection robotique, à la limite de créer la vie.  

 

Brody est un de ses hommes dont la vie sentimentale est compliquée. Jeune homme de 25ans, il a le cœur détruit, anéantis, en mille morceaux depuis une semaine et se ressasse à tout bout de champ de doux et paisibles souvenirs à travers de multiples verres de scotch, le noyant toujours plus dans son malaitre.  

June était belle, distinguée, classe tout en étant accessible. Il aimait sa longue chevelure brune qui retombait sur ses épaules, son sourire malicieux et sa petite tâche de naissance qui dessinait un cœur au-dessus de son sein droit. C’était la femme parfaite, son âme sœur, celle qu’il a toujours désiré et qu’il désirera jusqu’à la fin de sa vie.  

Il a bien tenté de la reconquérir mais en vains. June l’ignore à tel point que Brody se pose la question si il a déjà comptait pour elle. Ses amis lui conseille d’aller voir quelqu’un, mais selon lui il n’en a pas besoin, il n’est pas en dépression.  

Encore ce soir, Brody est agroupé au pub du coin, à gouter cette nouvelle boisson alcoolisée crée à base de lait de chèvre. Seul, il compte bien se souler pour ensuite s’effondrer dans son lit sans être capable de rêver de sa June. Eviter de penser à elle est désormais son quotidien mais pour cela il devrait supprimer les photos d’elle sur son téléphone ou celles les réunissant situées sur les murs de son appartement.  

Alors qu’il s’apprête à se commander une nouvelle tournée, un spot TV retient son attention. Tout le monde en parlait mais jamais il n’avait pris le temps de prendre connaissance de cette nouvelle invention imaginée par Colombstyle. L’idée d’avoir un objet sexuel à disposition ne lui plaisait pas plus que cela mais au fond de lui il savait qu’il avait besoin d’une présence pour retrouver gout à la vie, la présence de June.  

 

Pour rentrer chez lui, Brody est dans l’obligation de traverser le quartier de Kartel, un lieu illuminé par de multiples enseignes ou tous les plaisirs peuvent être satisfaits pour quelques billets.  

Il aurait pu s’arrêter se taper un petit billard pour terminer sa soirée mais il trouve les cybercâbles tellement prévisibles. Quoiqu’il arrive, si vous y mettez le prix, vous arriverez à rentrer la boule noire avant lui pour frimer et épater les filles. A sa gauche, Brody regarde du coin de l’œil l'avenue rouge du Kartel ou les fantasmes les plus fous sont comblés dans les moindres détails. Caucasiennes, asiatiques, déesses à trois seins, cyber machines… Il est même possible d’y trouver des femmes et hommes en chair et en os qui tentent tant bien que mal de rivaliser avec ces machines qui envahissent les rues. Mais soyons clair, qui voudrait passer la nuit avec une personne réelle alors que la perfection robotique s’offre à vous pour le même prix.  

Alors qu’il s’arrête à un feu, Brody remarque plusieurs femmes similaires autours de lui. Toute accompagnent un homme qui fièrement, le sourire aux lèvres, la tient par la taille et l’exhibe aux différents passants qu’il croise. Le jeune homme reconnaît immédiatement ces femmes, il les a vu dans ce spot TV de Colombstyle, des modèles d’expo ou déjà usagés, les Dolly à moindre prix. En effet, pour personnaliser sa Dolly, il faut y mettre le prix et beaucoup se contentent du modèle standard dont seul sa programmation est personnalisée, l’enveloppe corporelle quant à elle reste identique. C’est en voyant l’un de ses hommes, regardant sa Dolly amoureusement que Brody commence à penser qu’un de ces objets pourrait l’aider à passer outre ce petit problème qui hante son quotidien. Et si une Dolly pouvait lui permettre d’oublier June? Il n’est pas cinglé, il ne va espérer de cette machine ce qu’il ne peut obtenir d’elle. Elle ne sera jamais June mais une écoute à son égard, une aide de vie, une simple présence à qui se confier.  

 

Brody arrive à un centre d’accueil de Colombstyle ou il est accueillie par un agent robotique, qui d’une voix suave, lui demande de se rendre dans la zone de test ou une plateforme lui posera des questions afin de créer la Dolly parfaite à ses yeux, celle qui comblera ses attentes. Brody est assez mal à l’aise et traine des pieds jusqu’à ce petit isoloir rouge vif ou il se retrouve seul face à lui-même afin d’être mit en relation avec le système d’exploitation qui établis et créer la conscience de la Dolly tout en établissant un profil physique.  

La question que nous allons vous posez est simple. Qui êtes-vous? Que voulez-vous? La Dolly répond à tous vos critères. Le premier robot doté d’une intelligence artificiel. Quelqu’un qui vous écoute, qui vous connais et qui interagis avec vous en tenant compte de votre humeur. Bien plus qu’une simple compagnie, c’est une conscience avec qui vous parcourrez le chemin de la vie.  

Perplexe, Brody répond aux différentes questions tout en passant sous scan une photo de June. La Dolly aura son apparence, les défauts en moins, des seins plus fermes, des yeux verts, des doigts plus fins pour faire ressortir toute sa féminité. Le résultat est à la hauteur de ses espérances, sa Dolly est le double parfait de June, à tel point qu’il décide de lui conférer le même nom que son ex fiancé. Seul la voix, plus douce et le rire, plus enfantin, de la Dolly étaient différents mais ce n’était pas pour lui déplaire. Sans s’en rendre compte, Brody était tombé sous le charme de cette machine. A travers elle, il s’imaginait de nouveau être en compagnie de June, main dans la main pour faire renaître leur histoire passée. Elle allait lui redonner l’envie de parcourir la vie, de reprendre gout à l’amour mais une question restait ancrée dans son esprit, cette enveloppe corporelle avait-elle une âme?  

 

Scénario : (3 commentaires)
une série Z de science-fiction de Jessica Barton

Hugo Vetenssen

Ellen Madison
Sorti le 20 mai 2034 (Semaine 1533)
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