Louise ( Elza Foster) est une psychiatre spécialisée dans le traitement des chocs et traumas aigus. Considérée durant longtemps comme l’une des rares expertes de l’hypnose médicale, elle a souvent collaboré avec la police pour permettre à des éléments du subconscient des victimes à ressortir en vue de distinguer un quelconque indice.  

Louise était folle de son travail qu’elle trouvait enrichissant et elle adorait venir en aide à des personnes en proie à des difficultés psychologiques.  

Cependant après plus d’une dizaine d’années de pratique, Louise décide d’abandonner son travail. Elle suivait un patient depuis plusieurs années afin de pénétrer son subconscient et trouver un choc psychologique antérieur. Malheureusement, tous deux ont réussis à trouver ce mystère mais le patient n’a pas su gérer la chose et a décidé de mettre fin à ses jours. Louise s’est toujours considérée comme responsable et suppose qu’elle n’a pas su ‘aider comme il se doit et refuse désormais de revivre une expérience similaire.  

- Trois ans plus tard -  

La police arrive sur les lieux du crime. L’horreur de la scène ne les laisse pas indifférents. Gisent sur le sol les corps d’un homme et d’une femme d’une quarantaine d’année baignant encore dans le sang.  

- Apparemment l’homme s’est introduit chez eux armé d’un sabre alors que toute la famille regardait paisiblement la télévision…  

- C’est un véritable massacre…  

- On a retrouvé le garçon cloîtré dans son armoire. Il est en état de choc et a été amené d’urgence à l’hôpital. Pour ce qui est de sa sœur, elle est toujours introuvable…  

- Aucun indice sur celui qui a pu faire ça ?  

- Les experts sont sur le coup et passent les lieux au peigne fin mais pour ce qui en ressort actuellement rien ne semble ressortir et ce taré est toujours en liberté… en espérant qu’il n’ait pas la grande sœur avec lui, Dieu seul sait ce qu’il serait capable de lui faire…  

La police se rend à l’hôpital avec la lourde tâche d’interroger ce tout nouveau jeune orphelin afin d’en savoir un peu plus sur le meurtrier, simplement avoir une piste. Selon les médecins, le jeune Henri a été lardé de coups de couteaux et semble bien avoir vu son agresseur mais il refuse de parler. En état de choc, le jeune garçon refuse de faire ressurgir ce passé douloureux…  

Louise arrive à tour à l’hôpital pour prendre soin de son neveu. Après un entretien court et intense avec la police et les médecins, elle est enfin autorisée à entrer dans la chambre d’Henri (Wayne Charest).  

Elle tente de rassurer son neveu qui fuit son regard et reste blotti dans un coin du lit. Le garçon est apeuré et semble être incapable de se souvenait d’un quelconque évènement. Pour se protéger, il a enfermé ce souvenir douloureux au plus profond de lui et refuse de revivre cette nuit tragique.  

Outre le comportement de son neveu, Louise ne peut s’empêcher de penser à Lisa(Tracy Lauber) qui est toujours porté disparue. Elle panique à l’idée qu’elle se trouve entre les mains de ce meurtrier et refuse cette idée. Louise prend rapidement conscience que seul Henri peut aider sa sœur, seul lui a vu ce monstre, seul lui serait capable d’offrir un indice à la police, seul lui peux faire avancer l’enquête avant de retrouver le cadavre inerte de Lisa. Pour elle il n’y a qu’une façon d’obtenir un quelconque indice sur l’identité du meurtrier : pénétrer le subconscient d’Henri et de revoir le carnage à travers ses yeux.  

Louise sort de la chambre. Immédiatement la police s’approche d’elle pour savoir si elle a réussi à tirer quelque chose du jeune garçon.  

Il n’a rien dit et ne dira rien. Cet événement tragique est cloîtré au plus profond de son subconscient… Je pense pouvoir vous aider…  

- Que voulez-vous dire ?  

- Je n’ai pas pratique depuis de nombreuses années mais je suis persuadé que si j’hypnotisais Henri je pourrai tirer un indice de son subconscient. Je pourrai déceler l’identité du meurtrier.  

Sans véritablement y croire, le policier regarde son supérieur, mais face à la maigreur des indices en leur possession, ils savent pertinemment qu’ils n’ont rien à perdre…