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Les Films du Corbeau présente
La Métèque d'Athènes

 

* Glossaire antique :  

- métèque : celui qui n’appartient pas de naissance à la cité d’Athènes. Statut intermédiaire entre celui de citoyen et d’étranger.  

- isotélie : privilège accordé aux étrangers des cités grecques, les assimilant aux citoyens en matière d’impôt.  

- hétaïre : prostituée de haut rang.  

- pallaké : concubine.  

- épigamie : droit d’union entre des membres d’une cité différente.  

- agora : place publique qui servait pour les marchés et les actes civils et politiques.  

 

433 avant Jésus-Christ, à Athènes.  

 

Les tentures du Parthénon étaient ouvertes car le soleil irradiait. Depuis leur installation sur la colline de l’acropole, les membres du Sénat n’étaient plus contraints de siéger dans une étuve rendue irrespirable par la chaleur athénienne. Sur leur promontoire, ils bénéficiaient dorénavant d’une constante brise qui rendait les heures de siège plus soutenables. Sur les marches de la salle oratoire, une cinquantaine d’hommes étaient assis et portaient la toge blanche à liseré rouge, tunique officielle qui les démarquait dans la cité comme les hommes d’Etat qu’ils étaient. Ils faisaient face à l’un d’entre eux, debout seul au centre du chœur de parole. Depuis toutes ces années qu’il siégeait au sein de cette assemblée, il n’avait jamais réussi à se débarrasser de la tension qui l’habitait lorsqu’il devait leur faire face. Il ne l’aurait jamais admis, mais ils l’intimidaient encore. Pourtant, il était l’homme qui avait mené victorieusement Athènes au front de plusieurs guerres, il était celui qui avait donné ses lettres de noblesse à la démocratie et aux arts athéniens. Mais ce jour-là, et ce n’était pas le premier, il se sentait un homme aussi vulnérable que les autres. Cet homme, c’était Périclès (Malcom Emerson), meneur du parti démocratique et de facto, dirigeant de l’empire athénien.  

Il tentait à nouveau d’apaiser les esprits et convaincre l’assemblée de préserver la Paix de Callias, ce traité qu’il avait conçu lui-même une quinzaine d’années auparavant et qui avait mis fin aux hostilités entre leur empire et celui des Perses. Une paix bien fragile aujourd’hui. Mais son auditoire était réfractaire, et il n’en comprenait pas la cause. On ergotait sur tout, on lui tenait tête pour des riens et il ne pouvait s’empêcher de penser que la raison était ailleurs, et qu’on la lui cachait.  

Une phrase prononcée lui confirma ses doutes.  

- Vous connaissez la loi, et la loi d’Athènes prévaut dans ce cas.  

A ces mots prononcés par lui-même, il vit un homme se lever sur la marche de marbre qu’il occupait. Crimon était son principal opposant au sein du Sénat.  

- Tu as bien vite fait de le rappeler à nos esprits, Périclès, mais la loi est la même pour tous. Je ne saurai faire cas de l’opinion d’un homme qui se croit lui-même au-dessus des lois d’Athènes.  

Crimon se rassit sans un mot de plus. On en arrivait donc à la raison de cette inflexion contre laquelle il luttait sans le savoir depuis le début de la journée. Et elle n’avait rien à voir à la politique. Périclès savait ce qui allait être dit par la suite. Pourtant, il poursuivit :  

- Que veux-tu dire, Crimon ?  

Sans se lever, sans même le regarder, Crimon ajouta.  

- Que notre dirigeant veut nous faire croire qu’on doit faire ce qu’il dit sans juger ce qu’il fait. Cela n’est pas possible, et je ne veux plus te suivre dans ces conditions.  

- Précise ta pensée.  

Il semblait renâcler à dire ce qu’il avait derrière la tête. Périclès aperçut quelques visages qui se baissaient. Crimon se portait donc en porte-parole d’autres Sénateurs. Il se décida enfin, presque malgré lui.  

- Qu’avant de mener les affaires d’Etat, tu devrais régler les affaires de ta maison ! Tu partages ta couche avec une métèque *, et on dit que tu prévois de l’épouser. C’est inacceptable.  

C’était donc bien cela. Depuis qu’il avait prit Aspasie pour compagne, toute une partie de la cité s’était retournée contre lui. Alors que la guerre menaçait les rives de l’empire, ses opposants s’emparaient de telles futilités pour se retourner contre lui…  

- Ma compagne a rejoint Athènes alors qu’elle n’avait pas 10 ans. Cela en fait plus de 15 qu’elle bénéficie de l’isotélie *. Vous comparez ce qui n’est pas comparable.  

- Quand bien même serait-elle Athénienne depuis 80 ans, une métèque sera toujours une étrangère ! Et tu sais bien que ce n’est pas le principal problème. La vertu de ta compagne est mise en doute. Tu ne peux pas disposer de ton lit comme tu ne disposes pas à ta guise des affaires de l’Etat. Justement parce que ton statut n’est pas celui d’un autre.  

Périclès était furieux, mais il s’efforçait de ne pas le laisser paraître. Si Crimon avait été près de lui en cet instant, il aurait probablement collé son poing dans sa figure. Sans doute lancé par les mêmes détracteurs, un soupçon courrait sur Aspasie, qui aurait été (le serait toujours, selon les mêmes persiffleurs) une hétaïre *… Le reste des débats de l’après-midi fut ruiné. Périclès eut beau tenter de remettre les affaires d’Etat sur le devant des discussions, une trop grande partie de l’Oratoire lui tournait le dos.  

 

*  

 

Lorsqu’il fut de retour chez lui, le soleil disparaissait lentement derrière la colline de l’acropole et étendait sa lumière dorée jusque dans le patio. Aspasie (Suri Pendragon) se tenait assise à l’ombre d’une colonne de la terrasse qui dominait les hauteurs d’Athènes. Elle le vit entrer et se contenta de lui sourire discrètement. En face d’elle, une dizaine d’hommes étaient assis par terre pour les plus jeunes, ou sur des bancs de pierre pour les plus âgés, et l’écoutait avec attention. Parmi eux, Périclès reconnut Sophocle, l’un des auteurs tragiques les plus réputés de la cité. Chaque semaine, des hommes qu’il ne connaissait pas, et parfois quelques femmes, venaient se regrouper autour de sa compagne pour l’écouter s’exprimer sur l’art de la rhétorique, l’un de ses sujets de prédilection. Depuis qu’il la connaissait, Aspasie s’était toujours évertuée à transmettre ses connaissances à tous ceux qui en éprouvaient le besoin, d’où qu’ils viennent.  

Il la regardait s’exprimer avec ferveur et tempérance. Malgré ses détracteurs, la jeune femme avait acquis une réputation de grande sagesse et ses soliloques attiraient de plus en plus de monde, des hommes jeunes ou plus âgés, des esclaves ou des maîtres. En poursuivant sa descente, la lumière du soleil atteignit son visage et éclaira ses yeux d’une lueur dorée. En plus d’avoir une tête bien remplie, il la trouvait incroyablement belle. Périclès était éperdument amoureux de cette femme.  

Lorsque ses élèves s’en furent allés, Périclès et Aspasie se retrouvèrent autour d’un repas léger composé d’amandes, de faisan et de fruits.  

- Je n’aime pas voir ton front aussi soucieux, Périclès. Il ne faut pas que tu te laisses atteindre par les attaques du Sénat. J’ai la peau plus dure que tu ne le penses.  

- Ainsi tu sais ce qui s’est dit au Sénat ?  

- L’un de mes élèves, le jeune Agathonikos, est au service du sénateur Ektoras. Il l’a entendu parler au diner d’hier soir.  

- Alors ils avaient vraiment préparé leur coup…  

Aspasie contourna la table et se rapprocha de lui.  

- Ils n’ont pas tort, Périclès. Si tu m’épouses, ces remarques seront incessantes. Et ton autorité sur la cité pourrait en être ébranlée. C’est un fait que notre mariage contredirait certaines lois athéniennes.  

- Je m’en moque. C’est moi qui fais les lois. Je peux aussi les défaire.  

- Tu as tort de t’en moquer. Etre ta pallaké * est une chose, et je suis la plus heureuse des femmes. Mais il y a d’autres choses que tu ne pourras jamais changer. Je suis née dans une cité qui n’a pas reçu le droit d’épigamie * de la part d’Athènes. Je ne suis que tolérée dans cette ville. Je crains que la provocation de notre union ait trop de répercussions.  

Périclès se leva et s’approcha du bord de la terrasse. Il plongea son regard dans les lumières de la nuit d’Athènes et soupira. Elle avait raison évidemment. Athènes avait toujours été pour lui la plus merveilleuse des cités. Nulle part ailleurs dans le monde connu il n’aurait pu trouver un endroit qui lui paraissait plus juste. On louait aux quatre coins de la Méditerranée l’essor de ses politiques, de ses arts, de ses têtes pensantes. Pourtant, pour la première fois de sa vie, il prenait conscience qu’elle pouvait être meilleure encore, car l’injustice y était toujours possible.  

- Depuis mes plus jeunes années, j’ai dû combattre des mentalités fortes pour acquérir une place dans cette cité. Il ne s’agit que d’un combat de plus. Je vaincrai.  

- Si tu le penses, Périclès.  

Elle était manifestement dubitative. Il vint se rasseoir contre elle.  

- Si on t’a rapporté les propos du Sénat, alors tu sais ce qu’on a dit sur toi.  

- Oui. Ce n’est pas la première fois !  

- Me diras-tu enfin ce qu’il y a de vrai dans tout cela ?  

Aspasie le regarda en souriant, mais se tût. Elle refusait systématiquement d’aborder ce sujet.  

- Tu sais que cela n’a pas d’importance pour moi. Cela ne changera rien sur l’estime que je te porte.  

- Alors quelle importance ? Tu te doutes qu’Athènes n’accueille pas à bras ouverts les métèques comme moi. Le passé est le passé. Laissons-le là où il est. C’est l’avenir qui nous importe.  

 

*  

 

Derrière les stores de bambous qui les protégeaient de la chaleur accablante, Xanthippe (Matthias Evans) admirait le corps jeune et nu qui s’alanguissait près de lui. Leurs ébats les avaient laissés moites de sueur. Lorsqu’il venait dans la maison d’Eutropia, l’une des plus réputées de la ville, le jeune homme insistait pour obtenir le temps de Séléné (Earinn Stone), car en plus d’être la plus belle, elle était l’une des rares Athéniennes. Il n’avait rien contre une touche d’exotisme, mais dans les bras de cette jeune femme, il avait l’illusion d’oublier qu’elle était une prostituée, et qu’elle aurait pu être une jeune fille comme les autres qu’il aurait courtisé sur l’agora *.  

Il promenait sa main sur la courbure de ses reins.  

- As-tu réfléchi à la question que je t’ai posée la dernière fois ?  

La jeune femme se tourna vers lui et garda le silence un instant.  

- Il n’y a pas à réfléchir. Ma réponse est la même qu’alors. Je n’ai jamais croisé cette Aspasie.  

- Mes sources sont sûres. En plus d’être courtisane, elle aurait aussi été proxénète. Peut-être l’est-elle encore. Si tu ne peux pas me le confirmer, peut-être connais-tu des filles qui le pourraient ?  

Séléné soupira.  

- Je n’aime pas que tu me le demandes. Cette Aspasie ne m’a rien fait.  

Xanthippe soupira à son tour. La jeune femme se redressa et posa son bras autour de son cou.  

- Pourquoi lui cherches-tu des ennuis ? Tu as déjà tout. Cela ne t’apportera rien de plus.  

- Tu ne peux pas comprendre.  

- Tu as tort, je comprends plus de choses que tu ne le penses. Je sais qu’Aspasie partage le lit de Périclès. Et que Périclès est ton père.  

Il se cabra légèrement. Elle en savait effectivement plus qu’il ne l’imaginait.  

- Il parait qu’ils sont très heureux ensemble. N’est-ce pas ce que l’on souhaite dans ton monde, le bonheur d’un père ?  

Il se leva en la repoussant. C’était justement le bonheur de son père qu’il souhaitait, ce qu’il n’obtiendrait pas tant qu’il se fourvoierait avec cette putain venue d’ailleurs.  

- Ne te crois pas plus intelligente que tu ne l’es. La politique te dépasse, tu n’es qu’une catin. Que comprends-tu à ces choses-là ?  

Elle se serait vexée si l’humiliation ne faisait pas partie de son quotidien. Mais elle fut légèrement déçue tout de même. Xanthippe n’était finalement qu’un homme comme les autres. Il sembla néanmoins regretter ses paroles, car il revint contre elle.  

- Tu m’as dit que tu m’aimais plus que les autres. Si c’est vrai, ne peux-tu pas faire cela pour moi ? Peu importe que tu la connaisses. Si tu dis ce que je veux, je te promets qu’on te croira. Tu peux y gagner de l’or. Et des droits que tes congénères n’ont pas.  

- Laisse-moi y réfléchir encore…  

 

*  

 

L’agora était noire de monde. Périclès tenait Aspasie par le bras et, ensemble, ils s’approchèrent de la place du débat public. Ils y furent reconnus, car plusieurs têtes saluèrent avec estime le Sénateur. Sur la tribune, un homme s’exprimait devant des visages attentifs. Oracle, il haranguait la foule pour leur livrer les dernières oraisons divines. Un homme jeune, barbu, s’exprima à son tour, depuis le parterre des auditeurs, pour mettre sa parole en doute. Aspasie le reconnut, car il venait souvent la voir pour converser avec elle autour de thèmes philosophiques : il se nommait Socrate.  

Périclès voulu rejoindre quelques visages connus attablés à une taverne voisine. Aussi laissa-t-il Aspasie, qui voulait suivre la tournure du débat. Seule, elle se rapprocha de Socrate. Son intervention avait envenimé le débat. L’Oracle le traitait d’impie, et des visages méfiants commençaient à se tourner vers le jeune homme. Elle voulait prendre sa défense. Elle connaissait ses idées, et savait que, même si elles lui semblaient justes, elles pouvaient heurter la plupart des Athéniens. Elle connaissait également cet Oracle, qu’elle avait toujours trouvé imbu de sa personne.  

- Xénophon, il est de notoriété que toute contradiction envers toi passe pour de l’impiété. Es-tu donc vraiment le seul à détenir la sagesse des Dieux ?  

Le silence se fit suite à son intervention. Des visages étonnés se tournèrent vers elle. C’est alors seulement qu’elle prit conscience d’être la seule femme dans ce parterre d’hommes. Le visage de l’Oracle s’assombrit dans une grimace menaçante.  

- Penses-tu vraiment que les propos de la putain de Périclès intéressent quiconque ? Tu n’as rien à faire ici. Les Dieux m’ont aussi parlé à ton sujet, et crois-moi, tu préfères ne pas savoir ce qu’ils me disent…  

Les visages qui se tournaient vers elle n’étaient pas amicaux. Aspasie chercha du regard la taverne où se trouvait Périclès, mais elle était bien trop éloignée pour qu’il puisse lui venir en aide. Elle prit peur. Alors, le jeune Socrate posa ses mains sur ses épaules et l’entraina à l’extérieur de l’assemblée. Une femme, qui avait suivi l’altercation, se mit sur son passage. Elle portait un panier d’aubergines. Son visage était dur et sec, et elle dévisageait Aspasie avec mépris.  

- Pour qui te prends-tu, femme ? Qui s’occupe de ta gynécée pendant que tu cherches à parler comme un homme ? Tu nous fais honte.  

Elle cracha sur sa tunique.  

 

*  

 

Séléné n’avait pas livré le fond de sa pensée à Xanthippe. Elle lui avait même menti : elle avait croisé Aspasie à plusieurs reprises. Cette femme avait assurément été l’une des leurs, cela ne faisait aucun doute. Elle s’était élevée dans la société, mais n’avait jamais tourné le dos à son ancienne vie. Elle ne se donnait probablement plus aux hommes pour de l’argent, mais elle fréquentait toujours les maisons closes, comme celle d’Eutropia. Elle secourait les prostituées malades, offrait des étoffes à celles qui étaient en bonne santé, tentait parfois de converser avec elles pour les initier à l’esprit politique. Aspasie avait une très bonne réputation parmi elles. Aussi Séléné n’avait pas tenu à s’exprimer contre elle.  

Mais les propos de Xanthippe ne cessaient de lui troubler l’esprit. Si elle refusait de lui donner ce qu’il attendait, cela ne se retournerait-il pas contre elle ? Et les promesses de richesse et de droits civiques dont il lui avait parlé ne la laissaient pas insensible. La vie de prostituée à Athènes n’avait rien d’enviable, tout juste vivait-elle mieux qu’une esclave. Fallait-il qu’elle renonce à ses ambitions pour protéger cette femme ? Peut-être même pouvait-elle espérer se faire épouser par Xanthippe, le fils de l’homme le plus important d’Athènes ?  

Elle avait entendu parler de la maison d’Aspasie, réputée ouverte à tous ceux qui étaient en soif de connaissance. Aussi se décida-t-elle à approcher cette femme. La côtoyer davantage l’aiderait probablement à prendre une décision.  

Lorsqu’elle pénétra dans le patio, Aspasie se tenait en face à une quinzaine de personnes, tous des hommes exceptée une vieille femme. Elle s’assit discrètement sur les marches de l’entrée et écouta. Aspasie discourait de choses qu’elle eut d’abord du mal à comprendre, car elles ne s’attachaient à rien de concret. C’étaient des idées, des réflexions, des pensées. Sans doute était-ce cela que l’on appelait « la philosophie ». Séléné ne discourait jamais rien d’autre que des joies et peines très concrètes du quotidien. Peu à peu, elle réussit néanmoins à relier les choses qu’elle entendait entre elles, et les paroles d’Aspasie réveillèrent ses propres réflexions. Elle se prenait à comprendre ce qu’elle entendait, et à réfléchir sur ce qu’elle en pensait. Rapidement, elle se rendit compte que cela ne différait pas tant que cela des discussions qu’elle avait au quotidien. Sauf qu’Aspasie se questionnait sur des sujets auxquels Séléné n’avait jamais réfléchi.  

- L’être humain, par essence, est soumis à des besoins et des envies. Dès lors, il se retrouve confronté à sa place au sein de la société. Une société qui ne répond pas toujours aux besoins et aux envies de la nature humaine, mais à une assemblée d’êtres humains qui définissent leurs codes pour vivre ensemble. Des codes qui se construisent sur des règles immuables pour qu’une collectivité soit possible. Mais l’être humain est-il par nature collectif ou indépendant ? Ne peut-il pas nourrir des besoins contraires aux règles de la collectivité ? Est-ce à l’être humain de se concilier aux règles de la société ou à la société de se construire en réponse aux évolutions de l’être humain ? L’être humain est-il autant de marbre que les règles de la société ? Un seul être humain peut-il amener une société à évoluer ? Un roi peut-il se rêver lépreux ? Une prostituée peut-elle se rêver Sénatrice ? Comment se contenter de la place que la société nous a choisi quand elle entre en conflit avec nos rêves et nos espérances ?  

 

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Un film de Gabor CZINKA  

Sur un scénario original du Corbeau, librement inspiré de faits historiques réels  

 

Avec  

Suri PENDRAGON - Aspasie  

Malcom EMERSON - Périclès  

Earinn STONE - Séléné  

Matthias EVANS - Xanthippe  

 

Sur une musique de Peter FALTERMEYER  

Scénario : (4 commentaires)
une série B historique de Gabor Czinka

Malcom Emerson

Suri Pendragon

Matthias Evans

Earinn Stone
Musique par Peter Faltermeyer
Sorti le 04 novembre 2034 (Semaine 1557)
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