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Boost Films Production présente
6 - Sloth (La Paresse)

Maria White-Hopkins (Tia Starcks) ouvrit les paupières et comprit difficilement qu’elle se trouvait à la Clinique Erwing Goffman. Les personnes qui l’entouraient étaient au nombre de deux : Scott son fils aîné, qui semblait perdu et Jason O’Sullivan. Et c’est alors que les premiers souvenirs revinrent comme une claque : le séminaire et les confidences de Jason à propos de Bill sur sa famille, le retour en avion et pire que tout le cadavre du journaliste sur le porche de sa maison.  

Et c’était maintenant limpide dans son esprit, elle revoyait Scott, prostré devant la dépouille et en état de choc. A leur arrivée, Jason s’était jeté sur Glen, le journaliste et hurlait comme un diable en pleine rue tandis que Maria se ruait à la rencontre de Scott, lui intimant de rentrer à la maison.  

Nouveau choc et drame au sein de la famille Hopkins après les 2 décès ayant à jamais changé la vie de Maria et de Scott.  

 

Laissant Maria gérer seule la situation, Jason s’était occupé de son acolyte en l’accompagnant à l’hôpital, en espérant qu’il saurait ce qui s’était passé avec l’épouse de Patrick Mayers (Rene Henriksen) , en vain. Bien qu’ayant un pouls faible mais bel et bien présent, il décéda à la Clinique et il ne put s’exprimer sur les événements passés. Jason entreprit immédiatement de se rendre au Pub irlandais Fiddler’s green, le patron saurait ce qui s’était passé lors de l’entrevue. Abasourdi par la nouvelle, le patron du pub révéla à Jason ce qu’il avait pu voir et/ou entendre de la discussion entre Sue Mayers et Glen Gallaghan. Il lui dit qu’il avait eu le signal du journaliste indiquant que tout se passait à merveille et que « c’était dans la poche » . Dès lors, il avait prêté moins d’attention sur ces 2 personnes. Il informa également Jason du départ des 2 personnes ensemble, d’après lui l’échange se ferait dans le parking mais il n’en était pas absolument certain. Dans le parking … Jason sortit du pub et se mit à fouiller les places de parking, les bouts de verre retrouvés dans le crâne de Glen provenaient sans doute d’une bouteille. Une bouteille qui explose, cela se verrait forcément. Qui plus est, cette odeur de vodka, Jason la connaissait, lui qui était amateur de ce breuvage.  

 

Pour la première fois de sa vie, la succession d’événements dramatiques que vivait Scott le fit redescendre sur Terre par la force des choses et il en subissait maintenant les dommages collatéraux. Outre le fait qu’il avait découvert le corps inerte du journaliste devant chez lui, il devait gérer la dépression maladive de sa mère. Il ne la reconnaissait plus. Comme son frère, il savait pertinemment la relation qu’elle entretenait avec son amant Patrick Mayers, un mec infâme qu’il détestait par-dessus-tout. Qu’avait-il fait subir à sa mère ? Maria était maintenant au fond du gouffre. C’en était trop et Jason l’avait lâché pour enquêter sur ce journaliste qu’elle ne connaissait pas mais elle savait que Jason manigançait quelque chose pour arrêter Patrick Mayers. C’était complètement confus dans son esprit et elle ne savait plus que penser. Elle qui pensait tout de même avoir fait le bon choix en étant avec Patrick, elle s’étonnait de ne pas avoir reçu d’appel de sa part depuis son retour du séminaire. D’un côté, elle espérait des nouvelles car elle souhaitait s’accrocher à lui malgré les propos tenus par Jason. Bill était un bon mari mais Patrick la satisfaisait complètement malgré son caractère égocentrique et malfaisant. Et d’un autre côté, elle le craignait. Elle le craignait car elle avait osé l’abandonner, lui, Patrick Mayers, au séminaire. Il aurait eu besoin d’elle, c’était certain et elle s’en voulait à mort.  

Maria fit donc ce que Patrick lui avait conseillé de faire pour oublier : boire.  

Boire jusqu’à oublier. Sa déchéance commençait et était loin de se terminer.  

 

Patrick Mayers, le séminaire terminé, se réfugia dans sa chambre et constata comme il le soupçonnait, l’absence de Maria White-Hopkins. La bonne nouvelle pour lui fut l’absence de Jason O’Sullivan. Il l’avait pourtant guetté pendant toute la durée de son temps de parole et il était sorti précipitamment de la scène lorsqu’il avait passé le relais au Directeur de la « NationsBank » . Il prétexta une urgence et il put à loisir chercher dans la salle remplie d’une horde d’agents de sécurité. Mais il n’y avait plus personne. Dans la chambre, Patrick prit le temps de ranger ses affaires tout en repensant à la scène que lui avait fait sa femme, hystérique. En jetant un œil à sa montre, il se dit qu’il ne tarderait pas à la rappeler pour savoir ce qu’elle avait pu improviser. De cela, il ne s’en inquiétait pas, bien que la situation soit grave à son encontre mais Sue était une femme machiavélique, ça, il le savait. La sonnerie de son portable coupa net le fil de ses pensées et Patrick eut un brusque mouvement de peur, il porta la main à son cœur … Sue l’avait devancé c’était certain mais il s’agissait de Maria, Patrick reconnut son numéro de téléphone et il se calma tout en se préparant à ce qu’il allait lui dire.  

Calmement il décrocha et un rictus lui vint immédiatement aux lèvres, Maria avait manifestement bu et cela allait grandement faciliter les choses. Parfait.  

 

Jason avait retrouvé la place de parking. Du verre était éparpillé un peu partout et il avait même retrouvé du sang. Sans tarder, il appela la police qui s’occuperait de relever des indices. L’échantillon de sang prouverait que c’était celui de Glen, enfin il l’espérait. Inconsciemment, cela le fit tout de même sourire, « Inspecteur O’Sullivan au rapport » . Il ne se savait pas enquêteur. Il retourna dans le Pub pour annoncer ce qu’il avait trouvé et le patron se souvint, après réflexion, d’une chose plutôt intriguante maintenant que Jason lui annonçait sa découverte. Il avait vu une femme, une black, sortir du pub pas longtemps après Glen et Sue Mayers. Et ce dont il se souvint et qu’elle était complètement éméchée et qu’il n’avait pu retrouver la bouteille de vodka. Tout cela commençait à se reconstituer et Jason lui demanda de le suivre au poste de police pour donner une identification de la jeune femme. Dans le véhicule de Police, Jason se prit la tête entre les mains et s’effondra dans les bras de son ami, le patron du pub. Il repensait à Glen et à tous ses efforts pour coincer Patrick Mayers, cette histoire commençait par une mort, celle de son collègue Bill Hopkins et n’avait engendré que désolation et colère ensuite. Il espérait en terminer au plus vite, à commencer par l’arrestation express de Sue Mayers. Les faits allaient à son encontre, le témoignage du patron du pub, la surveillance de la Police via la perquisition de la consultation du compte bancaire des Mayers mais surtout le prélèvement ADN. Il connaissait Glen depuis un certain nombre d’année, il avait averti Jason qu’il aurait le Beurre et l’argent du beurre s’il le pouvait et il rendrait la monnaie de sa pièce à Patrick Mayers et plutôt deux fois qu’une.  

 

Finalement, en l’espace de quelques semaines, Maria White-Hopkins était passé d’une mère de famille avec un job sérieux qui lui prenait du temps, 3 enfants qu’elle voyait moins qu’elle n’aurait voulu et un mari aimant, travaillant dans le même secteur qu’elle à une femme manifestement alcoolique, délaissant ses enfants, seule et ayant une vie de famille exécrable. Elle avait finalement cédé à l’envie d’appeler Patrick Mayers, elle voulait l’entendre dire qu’il la voulait ici et maintenant. Elle avait envoyé chier Scott, son fils, il n’était bon qu’à s’occuper de lui-même de toute manière. Inconsciemment, Scott se démenait pour la ramener à la raison mais Maria était incontrôlable sous l’emprise de l’alcool. Le tout, sous les pleurs de Brian, le petit dernier, qui, lui, ne comprenait rien à la situation. Lorsque Patrick décrocha, Maria prit des tournures de phrases révélant son état d’ébriété avancé et Patrick l’avait deviné. Elle s’excusa maladroitement et le pria de comprendre son état d’esprit en ce moment.  

 

Patrick la coupa net, lui demandant de se taire immédiatement et il prit son temps avant de révéler simplement qu’il l’avait depuis le départ manipulée aussi bien professionnellement que sexuellement parlant. Qu’elle n’était qu’une femme soumise et incapable de s’occuper d’elle-même et de sa famille. Au même moment, Scott, dans la cuisine était également à l’écoute de toutes ces horreurs confiés à sa mère. Il serrait les poings si forts qu’il se blessa aux paumes, le sang coula le long de ses bras. Patrick conclut par le summum de ses accusations : Maria n’était purement et simplement que la responsable de la mort de Bill et de son fils Eric, en se laissant s’apitoyer sur son sort et de n’avoir pas su voir les problèmes que ses proches rencontraient.  

 

-« Espèce d’enflure ! » siffla Scott à l’autre bout du fil. –« Scott ! » répondit Maria en pleurs et au fond du gouffre. Instinctivement, elle cassa son verre de whisky sur le bord de la table et s’entailla les veines sans réfléchir. Scott, courut aussi vite qu’il le put. Son premier réflexe fut d’appeler Jason.  

 

A l’autre bout du fil, Patrick raccrocha.  

 

Patrick raccrocha, satisfait, avec l’immense conviction d’avoir fini le travail qu’il avait commencé depuis le départ avec Maria White-Hopkins. – « Une bien belle conclusion … » et Patrick prit ses affaires pour prendre la Direction de l’aéroport. Sue l’avait appelé et réconforté, tout s’était arrangé. Elle n’avait pas détaillé ses actes bien entendu mais aussi surprenant que cela puisse paraître, il reçut l’ordre de se rendre à la Banque of America dès son arrivée à San-Francisco. Il prit l’avion tout en ne sachant pas ce qui l’attendait.  

 

Jason demanda expressément aux agents de police de faire demi-tour et d’aller à l’adresse de Maria White-Hopkins. Les secours arrivèrent à temps et ils allèrent à la clinique. Maria et Scott dans l’ambulance et Jason dans la voiture de police. Le patron du pub était dirigé vers le poste de police.  

 

Quelques instants plus tard dans l’ambulance, Scott, à proximité de sa mère inconsciente, reçut à ce moment un sms qu’il le laissa de glace. Le numéro de portable provenait de celui de son père …  

 

 

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Le Studio Boost Films Production et Paul Birdnam présentent le 6ème et avant dernier volet de la Collection Frisco : 7 péchés capitaux. La paresse à l’honneur cette fois-ci et c’est bel et bien Maria White-Hopkins qui en fait les frais aux dépens de son entourage.  

La réalisation revient à Sly To , jeune réalisateur ayant un film à son actif (L’art de la vie).  

Nous retrouvons les mêmes protagonistes que les premiers volets soit Tia Starcks dans le rôle de Maria White-Hopkins ainsi que Rene Henriksen dans celui de Patrick Mayers .  

Le score du film revient Alice Julyan , entendue récemment dans un des films de la société Bad Production (Prédation innée).  

 

« La tension monte et la fin s’annonce inquiétante … »  

 

Soyez au rendez-vous pour le dernier des péchés capitaux : 7 – Wrath (La Colère) prochainement sur les écrans de Cinéma pour une conclusion qui s’annonce des plus palpitantes !  

Scénario :
une série Z thriller de Sly To

Rene Henriksen

Tia Starcks
Musique par Alice Julyan
Sorti le 13 octobre 2040 (Semaine 1867)
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