Angie Bricks (Gina Frankel) avait maintenant les cartes en mains et elle prit son temps. Ruisselante de sueur, les marques de coups qu’elle avait reçus de l’individu (Jack Landers) la faisaient souffrir mais pour l’heure elle tira une dernière fois sur sa clope tout en maudissant son boss Kate (Ines Clements) , elle lui ferait payer dès son retour au QG… Pensive, elle fixa maintenant le plafond de l’appartement, des traces de sang apparaissaient à divers endroits et elle s’amusa à les compter. Des gémissements étouffés s’élevèrent soudain dans la pièce, perturbant Angie dans ses comptes et, manifestement agacée, elle jeta nerveusement sa cigarette vers l’individu, à terre, à la merci d’Angie dit « La Mante religieuse ». Le pied d’Angie était littéralement appuyé contre le sexe de sa victime avec des talons aiguilles, le gars braillait toutes ses entrailles, prêt à vomir ses tripes dans l’espoir que sa tortionnaire ne puisse appuyer définitivement. L’homme hurla de douleur, le mégot cramait les poils de son torse mais c’était clair : pour lui c’était quitte ou double. – « Je te le répète, tu bouges c’est fini pour toi » fit Angie en le regardant de ses yeux noirs ébènes. Elle détourna son regard – « Bordel mais où j’en étais déjà ? » puis un signal provenant de son sac situé dans la pièce d’à côté la fit grimacer. – « Bon je dois y aller mon coco mais sache que j’y ai pris énormément de plaisir, reste comme tu es, ne bouge pas, tu es parfait ».  

L’appel téléphonique provenait de son boss, c’était garanti et vu l’insistance il était grand temps de déguerpir.  

Maître d’elle-même, elle prit en se tournant la grenade qui était posée sur la table, qui ne tenait plus que sur 3 pieds. Le coup de la grenade, un classique mais diablement efficace … elle avait pensé la prendre avant que cela ne dégénère justement. Elle garda son pied lourdement sur l’entrejambe et l’individu cria dans l’appartement à la vue de l’arme explosif. – « Ta gueule je t’ai dis ! » et elle écrasa vigoureusement les parties génitales, le gars s’arrêta net d’hurler.  

Lentement, elle dégoupilla la grenade … et relâcha doucement l’entrejambe Texte – « Maintenant, tu vas m’écouter attentivement sans bouger. Affirmatif ? » L’individu hocha la tête vigoureusement. Elle lui susurra le plan et les yeux de l’homme se remplirent de larmes … - « Non … non » fit-il.  

- « Allez mon grand, ouvre la bouche » fit avec un grand sourire Angie et lui installa la grenade dans la bouche. – « Un petit conseil de la Mante : ne claque pas du beignet sinon t’es cuit » . Le gars était complètement pétrifié, la bouche pleine. Angie prit son collant en lambeau qui se trouvait à terre et entreprit de lui serrer les poignets ainsi que les chevilles.  

Angie se leva douloureusement tout en observant sa victime, en pleures et en silence puis se dirigea vers le signal téléphonique, c’était effectivement Kate.  

- « Oui Kate je sais que je suis à la bourre ! Le timing est loin d’être bon »  

- « La Mante, tu as 5 minutes pour dégager de l’endroit, pas une de plus, les services de sécurité sont déjà à l’intérieur de l’hôtel »  

- « Merde ! » s’exclama Angie – « Putain Jeff, pourquoi moi sur cette mission ? Tu savais que c’était risqué et je risque vraiment gros »  

- « T’es la meilleure tu le sais bien et il fallait en finir avec ce scandale, allez reviens vite »  

- « Purée … ». Angie se prit la tête entre les mains. – « Réfléchis ma vieille, réfléchis … allez »  

Angie se trouvait donc dans la chambre d’hôtel et jeta un œil rapide par la fenêtre, c’était bien trop haut pour sauter. Elle était au 28ème étage. Comment sortir de cet enfer ?  

Elle claqua des mains, une idée de génie venait de surgir dans son esprit. Elle prit ses affaires, retourna dans le salon et vit en passant l’individu abject avec qui elle venait de faire l’amour « pour la bonne cause », cela faisait parti de son job et elle en avait vu d’autre à la CLRF (Comité de Lutte Radicale Féministe).  

Il s’était fait dessus visiblement et cela la fit sourire alors qu’elle allait en direction de la porte d’entrée. Vite, il fallait faire extrêmement vite.  

Elle ouvrit la porte de la suite 2806 et vit du coin de l’œil la trappe béante dédiée au linge sale dans le couloir – « Au revoir Monsieur le Ministre » dit-elle tout en dirigeant vers la trappe et au moment où la sécurité faisait irruption dans le couloir.  

Sur la poignée de la porte de la suite 2806 voletait le document « Do not Disturb » .  

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Le Directeur artistique du genre, Sam Thompson , signe ce film de série B librement inspiré d’un fait d’actualité récent et détourné de manière un peu plus « trash ».  

Toute ressemblance avec des personnages ou situations déjà existantes n’est absolument pas fortuite.  

Judy Ireland , la réalisatrice, n’est plus ni moins que la sœur de Polly Ireland.  

Au casting, le rôle de l’héroïne est tenu par Gina Frankel (Diamond Drop, Le sang de l’afrique), celui de l’homme d’affaire par Jack Landers (Le sang de l’Afrique, le couple) pour les 1ers rôles.  

Les rôles secondaires tels que le boss d’Angie est tenu par Texte Ines Clements, nous retrouvons Edward Bradford du studio Boost dans le rôle d’un des agents de la sécurité de l’hôtel.  

Le score du film revient à Herbert Darby qui nous avons déjà entendu dans les récents de La Flèche et la Flèche 2.