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Between Us with Words

Adrian (Will Wenders) venait de trouver un job et pas n’importe lequel puisque c’était le premier qu’il décrochait après plusieurs mois de chômage donc autant dire qu’il était sacrément motivé ce matin. D’autant plus qu’il avait dû surmonter sa timidité, sa foutue timidité mais bon pour cela, il tenait de sa mère. Ainsi, à 35 ans c’est du bon pied qu’il partait ce matin-là en direction de son lieu de travail : la société Heaven-Heaven à San-francisco.  

Adrian était informaticien … ok vous avez raison cela n’aide pas pour rencontrer du monde ou bavarder d’autant qu’il se complaisait dans sa passion mais il faisait preuve de courage et il avait prit les devants. Il faut dire que son père commençait à en avoir ras-le-bol du troglodyte qu’il gardait à la maison.  

 

Fringuant et tout sourire, il s’arrêta devant l’édifice technologique qu’était Heaven-Heaven et leva la tête pour admirer sa hauteur. C’était grand, immense et il serait dorénavant des leurs.  

Il inspira un bon coup, expira et pénétra via l’immense tourniquet qui servait d’entrée.  

A l’intérieur grouillaient les salariés de la société. Inconsciemment, Adrian regarda ses pieds … l’intimidation sans doute lorsqu’une personne l’interpella -"Bonjour Monsieur !»  

Retrouvant ses esprits, il vit la secrétaire et s’approcha. Il se présenta et prit l’ascenseur en direction de son service soit le 35ème étage. Il n’avait jamais pris d’ascenseur de verre et cela le fit sourire. Monsieur Adrian grandissait enfin, se dit-il.  

Enfin la porte coulissa et il se dirigea vers le bureau du boss qu’il reconnaissait de vue puisque c’était dans son bureau que le recrutement avait eu lieu.  

Bon, voilà, il se racla la gorge et frappa à la porte … lorsqu’une main se posa sur son épaule et Adrian fut surpris de voir son boss –« Ah, Monsieur Brumberg bonjour je viens d’arriver … »  

-« Monsieur Frumberg je te prie mais ce n’est pas bien grave. Bienvenue, viens je vais te présenter ». L’entrée en matière fut immédiate et Adrian fit donc le tour du service et enfin, on lui indiqua son bureau, SON bureau ! Indéniablement, c’était un petit bureau mais son bureau … -« ce bureau, on l’appelle le placard » fit son collègue d’à côté, Franck (Rene Henriksen), un putain de bout-en-train. –« Nan je déconne camarade, bienvenue ! ».  

Adrian lui rendit la pareille et sourit. Tout le monde le mit à l’aise et il commença à s’installer.  

Tour le matos informatique était là mais bizarrement ce qui le frappait le plus dans ce bureau, c’était la vue … une fenêtre, une seule donnant sur l’immeuble d’affaire d’en face, c’était la société Fig s’il se rappelait bien. Adrian fit le tour de la petite pièce, il était complètement satisfait et il n’en demandait pas temps. Il jeta donc distraitement un œil au dehors et sur l’immeuble d’en face … hé ! mais il voyait sacrément bien les bureaux dis-donc.  

Les étages du dessus étaient visiblement habités par les salles de réunions pleines à cette heure-ci et travaillaient dans les étages du dessous les comptables, secrétaires, commerciaux et informaticiens … C’est alors qu’Adrian fut attiré par une fenêtre de bureau en face, à un étage ou deux tout au plus. C’était d’ailleurs la seule ouverte à cette heure-ci et il vit d’un air amusé que ce bureau était ou avait été réaménagé car une personne venait également d’arriver, enfin comme le supposait. Adrian se rapprocha de la fenêtre encore quelques minutes et vit la jeune femme plutôt mignonne d’ailleurs, et … -« Mince ! elle m’a vu … » Adrian, les joues en feu se retourna aussi sec et se mit à bosser sérieusement, il ne s’agissait pas de se faire repérer.  

Tous les collègues dans l’ensemble étaient très accueillants et lui expliquèrent le fonctionnement du service et Adrian, tenta, une nouvelle fois de discuter avec Franck, celui qu’il trouvait un peu lourd au premier abord.  

Ensuite, il retourna dans son bureau et vit en passant, une pancarte scotchée à la fenêtre du bureau de la jeune femme de tout à l’heure. Il était indiqué ceci : « Nouveau également ? » . Cela fit sourire Adrian et il vit le visage de la jeune femme se pencher doucement pour jeter un œil en même temps dans sa direction.  

Cela le surprit mais finalement il se contenait et fit un signe affirmatif de la tête tout en souriant … elle était vraiment jolie cette jeune femme.  

Ce petit jeu continua pour le plus grand plaisir d’Adrian toujours via les messages posés sur chacun de leur fenêtre de bureau à travers les 2 immeubles.  

A la fin de la semaine il sut son prénom : Layla (Natalie Chatwood) et son âge 32 ans et sans se l’avouer, il commençait sérieusement à craquer tout en se disant que c’était complètement idiot.  

Ils ne s’étaient jamais parlés mais au fond de lui-même cela l’arrangeait, il n’était franchement pas prêt à se lancer comme ça et cette façon marrante de faire connaissance était géniale.  

 

Les 2 jeunes gens entretinrent des relations de cette manière à l’insu de leurs collègues et il vit rapidement que cette Layla était une casse-cou, ce qu’il lui donnait du charme indéniablement.  

L’autre jour, Adrian faillit exploser de rire mais ce ne fut qu’un éclat de voix étouffé lorsqu’il vit les jambes de Layla sur son bureau tout en se baissant brusquement lorsque son néon tomba. Elle le vit à ce moment-là et de là où il était, il vit son rire également.  

Franck vînt à toute vitesse ce jour-là lui demander ce qui se passait. Impassible, Adrian était à son bureau, faisant semblant de travailler.  

 

Les mots continuèrent et les semaines défilèrent. Au bout de 3 semaines, Adrian et Layla se connaissaient maintenant plutôt bien jusqu’à ce fameux jour où Adrian débarqua comme tous les matins dans son bureau afin de lui présenter d’office son panneau « Bonjour Layla ! » et là … le bureau était vide, plus aucun meubles et matériels n’étaient présents et encore moins de Layla.  

Surpris, Adrian l’était mais la consternation encore plus. Il ressentait même une certaine tristesse, et dut se rendre à l’évidence qu’elle l’avait vraiment scotché et qu’Adrian l’aimait vraiment.  

Le visage sombre, il prit place dans son fauteuil et passa la journée à travailler normalement mais le cœur gros et dépité.  

Il s’en voulait à mort. Pourquoi n’avait-il pas, à un moment, proposé qu’ils se voient réellement ? Il se maudissait et il retourna bosser malgré tout. La journée fut longue et chargée comme à son habitude et il n’avait absolument plus aucune trace de son contact d’en face pendant 2 jours.  

C’est au 3ème jour, qu’Adrian, en fin de journée, bossant sur un dossier chaud et concentré sur son écran, fut gêné par une lueur sur son écran. Agacé, il tourna son moniteur … et celle-ci revînt de plus bel le gêner. Une autre lueur vînt à ce moment-là dans son esprit et il se tourna vivement avec son siège roulant et se leva, piétinant au passage une des roulettes et il se ramassa lamentablement par terre. Si c’était ce qu’il croyait … il se leva rapidement et vit la lueur provenant d’un étage du dessus, toujours en face avec Layla au bout d’un miroir…  

Adrian, la joie dans le cœur, se retourna rapidement et écrivit sur un papier à toute vitesse puis le posa sur sa vitre : « Problème ? Virée ? ».  

A la lecture du message, elle rit et écrivit également son message : « Changement de service donc … changement de bureau désolée ».  

Adrian souriait béatement, il avait enfin retrouvé son amie, son contact.  

 

Et les petites scènes recommencèrent, Adrian alla même jusqu’à changer l’aménagement de son bureau pour avoir Layla plus facilement à sa vue tout en travaillant. D’ailleurs, ses collègues n’avaient rien compris ce jour-là mais il s’en fichait.  

 

Le temps filait maintenant et cela faisait 3 mois qu’Adrian était chez Heaven-Heaven et aimait son job mais plus que tout encore Layla. Il adorait toujours leur relation spéciale mais voyait que bien Layla se sentait maintenant lassée, fatiguée sans le laisser paraître bien entendu car elle était souriante vis-à-vis de lui… Cela faisait un moment qu’il cogitait et un beau jour, sur le coup de midi il se lança.  

Le cœur battant à tout rompre, il écrivait son message tout en se disant –« et si elle refuse ? Tout sera terminé … et si je ne lui plait pas ? » .  

Enfin, il inspira un bon coup et expira puis se tourna pour brandir le panneau…  

Interloqué, il vit en face un autre message, clair et conçis : « Stop les panneaux, rendez-vous dans la vraie vie » .  

Il baissa en même temps le sien tout en lisant le message … il sourit lorsqu’il entendit derrière lui quelqu’un frapper à la porte.  

 

 

Scénario :
une série B sentimentale de Christopher Avery

Will Wenders

Natalie Chatwood

Rene Henriksen

Adria Hopkins
Musique par Adrienne Frith
Sorti le 18 août 2040 (Semaine 1859)
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