Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Boost Films Production présente
Dark Stories : Snow Trap

Hiver 2041 – Village de Greensburg, près de San-Francisco  

 

Greensburg était une petite bourgade au demeurant sympathique, située à une dizaine de kilomètres de San-Francisco et entourée d’une forêt domaniale dense excentrant le village mais ce qui faisait tout le charme de celui-ci tout comme de la ferme de Mark Flag ( Duckas Calvitie ), sa propriété d’une dizaine d’hectares qui se trouvait non loin du village, de l’autre côté du bois. Généralement, le fermier accédait facilement au village via un sentier mais c’était sérieusement compliqué cet hiver. Mark n’a rien vu venir et le pire dans tout cela, était que ces bêtes commençaient à manquer sérieusement de vivres.  

C’était un hiver rude et de mémoire d’homme, il n’avait jamais autant neigé et le vent glacial était à décorner un bœuf.  

Mark se forçait pour sortir voir et nourrir son bétail, et ce soir en sortant il jeta un œil sur le baromètre qui atteignait les – 20° Celsius. Emmitouflé, il se mit à courir jusqu’à l’entrepôt abritant ces vaches et c’était une hécatombe : elles étaient toutes rassemblées dans un coin, certaines gisaient à terre, gelées et visiblement mortes.  

Il maudissait cet hiver horrible et il regarda le peu de stock de foin, tout cela s’amenuisait affreusement.  

Tout en revenant chez lui à petites foulées dans la neige, il se dit qu’elles ne tiendraient jamais toute cette nuit bien qu’il ait tout donné à ses bêtes. C’était certain, la température allait encore descendre mais que faire ? C’était la fin des haricots sinon. Mais le pire était à venir puisque arrivé chez lui, la terreur s’empara de lui : il se rendit compte que l’électricité l’avait lâché. Cela allait de mal en pis, il entra chez lui et réfléchit pour ne pas paniquer : il fallait agir par ordre de priorité. Il fit un rapide bilan de la situation et celui-ci était bien terne.  

Il vivait seul et le village se trouvait à quelques kilomètres de son domicile. La neige rendait impossible le fait de se déplacer et sans électricité il était dans de beaux draps.  

Il sortit les bougies et les alluma comme la radio qui elle, fonctionnait avec des piles, merci mon dieu.  

Les ondes radiophoniques passaient mal et il entendit difficilement la confirmation du climat désastreux et qu’il s’agissait là de conditions météorologiques exceptionnelles.  

 

Mark avait faim et après réflexion, il se força à manger froid. C’était un homme peu prévoyant ce qui n’arrangeait rien malheureusement, lui qui ne pensait que par sa passion, son travail. Tout, en temps normal, passait avant lui mais il dût se rendre à l’évidence qu’il en était à devoir tenter de rester en vie chez lui, à grelotter sous ses couvertures dans son salon et à écouter attentivement les informations à la radio.  

Ironiquement, il souriait car il avait l’impression de revenir en temps de guerre, à devoir attendre via la radio une éventuelle bonne nouvelle qui lui réchaufferait le cœur.  

 

Les heures passèrent et cela empirait, Mark ne tentait même pas de penser à ses bêtes. La situation était catastrophique et bien qu’il fut couvert par des couvertures, il sentait le froid à l’intérieur de sa maison, envahie par cette entité froide qui s’insinuait partout. La radio fonctionnait de plus en plus mal … Le confinement était recommandé d’après le dernier avis officiel du bulletin météorologique, et depuis plus aucun message n’était parvenu via la radio depuis 1 heure, ce qui rendait Mark passablement nerveux car il était maintenant bien seul …  

 

Mark cogitait, il n’allait pas tenir de cette manière et commençait à flipper sérieusement pour sa vie. C’était lui le centre du problème maintenant : comment réussir à se maintenir en vie ? Sortir pour trouver de l’aide serait du suicide mais comment faire autrement ? Il resta ainsi à peser le pour et le contre et finalement il prit la décision de sortir, ce serait quitte ou double mais il prit le maximum de vivres avec lui tout en s’habillant de plusieurs épaisseurs. Il avait le secret espoir qu’en se dépêchant, il se réchaufferait et il gagnerait le village pour enfin sortir de ce cauchemar. Il prit donc sa lampe torche et ses « moon-boots » ;-) pour sortir au péril de sa vie. Sa vie était en jeu justement et il ne voulait surtout pas la perdre … Il ouvrit la porte d’entrée, le vent s’immisça immédiatement à l’intérieur de la maisonnée. Dehors, c’était un spectacle de désolation : le paysage était maculé de blanc, il y avait au moins 20 centimètres de poudreuse et le vent soufflait par rafales et cisaillait littéralement le visage de Mark.  

 

Hors de question de retourner à l’entrepôt, de là où il était ; Mark entendait le râle plaintif de ses bêtes à l’agonie pour certaines. Effectivement, il ne vit pas le massacre à l’intérieur et il ne valait mieux pas pour lui. Mark écrasa une larme, prit son courage à deux mains pour partir dans le noir sous un climat de terreur glacial en direction de la civilisation.  

Il n’y avait bien entendu plus aucune trace de ce qui devait être le sentier, il marchait bien et la tête dirigée vers le sol pour ne pas subir de plein fouet ce vent d’enfer car finalement il se dit qu’il aurait été mieux là-bas, au moins il y faisait chaud. Comme il l’avait prévu, son corps se réchauffait par l’effort et cela lui remontait le moral un temps soit peu.  

Point de vue visibilité, il n’y voyait pas à 2 mètres mais il connaissait le coin comme sa poche et il se dirigeait vers les bois avec un peu de chance, il pourrait y voir aux travers les lueurs des maisons habitées et … son ventre gargouillait de faim.  

 

A vu de nez, il lui restait environ 50 mètres pour arriver au bois mais il n’avait aucune notion de temps. Il continua de marcher la tête dans le guidon, prêt à lutter contre les éléments et au bout d’environ 15 minutes il aperçut les premiers arbres et leurs branches croulant sous la neige mais également le passage indiquant clairement le sentier et au-delà comme il le pensait, il voyait plus ou clairement les lumières du village, bien réelles, signe de vie, d’aide et de nourriture.. Machinalement, il s’était mis à sourire, l’espoir et le courage revînrent brusquement comme ses traces dans la neige qu’il venait de remarquer en braquant la lampe torche sur le sol. Il fronça brusquement les sourcils et s’aperçut que les traces allaient dans le sens inverse, vers sa propriété.  

Selon lui, cela ressemblait à des empreintes de chiens, errants sans doute … Mark leva brusquement la tête et se prit le vent de plein fouet, contraignant Mark à n’entendre que ses grognements qui semblaient venir de part et d’autres, autour de lui.  

Piégé, il se sentait entouré et observé et ces grognements terribles de rage, de faim ?  

Mark tournait autour de lui, manifestant de grands gestes pour écarter un danger invisible mais audible. La panique s’emparait de lui et en piétinant sur ses pas, il vit du sang sur la neige fraiche d’où il venait … et là, mark se souvînt des cris d’agonie de ces bêtes … visiblement il n’y avait pas que Mark Flag qui mourrait de faim, les loups également …  

 

---  

 

Boost Films Production et Paul Birdnam lançent en cette année 2041, le nouveau concept de films indépendants. Faisant la part belle au genre Thriller, le studio tente l’aventure en sortant une série de films dont la noirceur n’aura d’égale que l’intitulé dont seront issus ces derniers : « Dark Stories ». Paul Birndam signe de nouveau un film avec le réalisateur Sly To (6ème volet de la collection Frisco), et deux artistes talentueux : Duckas Calvitie dont le rôle de Mark Flag et Tia Starcks qui prête sa voix à l’animatrice radio.  

 

Le score lourd et oppressant est orchestré par Steven Francke (Human Gun, Collection Frisco)  

 

Bienvenue chez Dark Stories mais faites-attention car vous ne serez pas prêt d’en ressortir …  

Scénario :
une série Z thriller (Drame) de Sly To

Duckas Calvitie

Tia Starcks
Musique par Steven Franke
Sorti le 09 février 2041 (Semaine 1884)
Entrées : 4 792 324
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=52&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=16532