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Boost Films Production présente
Bad Species (Part 1)

2060 - USA  

Il fallait s’y attendre. Le surpeuplement nous guettait et nous avions réagi bien trop tard, laissant le monde où nous vivions dans un état proche d’une guerre civile mondiale jamais connue jusque-là et prônant l’émergence d’un nouvel ordre mondial. Les populations de tous pays se consolidaient autour de plusieurs noyaux durs de groupuscules obscurs équivalents à des sectes. Ces sectes mondiales régulaient un nouveau pouvoir aux mains d’illustres inconnus se promulguant Leader d’un nouvel ordre mondial. Les hautes autorités n’eurent de solutions que de déterrer les anciens projets prétendument trop risqués pour les lancer sans essais réussis et contrôlés.  

Mais l’urgence fut telle que les médias furent débordés et désormais sous contrôle d’une des hordes mondiales résistantes appelée les « Néo Résistants », un des groupuscules les plus radicaux, n’hésitant pas à tuer pour se faire entendre. Les divers dirigeants encore au pouvoir dans leurs pays à l’époque furent réunis afin de décider du projet le plus concret et le plus plausible vis-à-vis des populations.  

3 projets furent donc remis aux dirigeants pour avis et après une long et difficile journée de négociations intenses, débats entre les politiciens, scientifiques, responsables démographiques entre autres, tous furent conviés pour choisir et valider le projet initiateur d’une nouvelle ère pour la planète où nous vivions. Avec ou sans le consentement des forces résistantes.  

 

Le projet n°1 était sans conteste le plus ambitieux mais il prêtait déjà à polémique puisqu’il consistait à développer la colonisation déjà existante sur la planète Mars. Celle-ci avait déjà commencé depuis quelques années mais était seulement réservé aux plus hautes personnalité. Hors de question que la population ait accès à une massive colonisation, l’espace était aux mains des plus grosses bourses de ce monde terrien. Accès privilégié donc projet refusé.  

 

Le projet n°2 était de remettre au goût du jour l’hibernation par cryogénie. Projet approuvé par les scientifiques présents mais grandement contestés : cela relançait le problème du stockage des corps inanimés et de la maîtrise du temps de cryogénisation sans parler des premiers essais non concluants ayant engendrés des conséquences affreuses pour ceux qui se sont sacrifiés : perte totale ou en grande partie de la mémoire et surtout dégénérescence mentale.  

Les spécimens étaient devenus de vraies bêtes sans aucune émotion. Le projet s’était éteint de lui-même sans répercussion : les 90 tests humains soit 90 agents volontaires du gouvernement furent anéantis sans aucun scrupule. Point final, les arguments étaient clairs, ce projet n’était pas au point à tous niveaux et en terme de temps, trop long à mettre en place.  

 

Le projet n°3 fut celui le plus réalisable car déjà existant et les personnes porteuses du gène mutant dont il était question étaient également conviés lors de la réunion de crise.  

Geoffrey Winter ( Edward Bradford ), homme du gouvernement chargé du suivi de ce type de personnes se leva et tous les regards convergèrent vers lui.  

- « Devant l’Etat d’urgence actuelle, nous vous présentons le projet n°3 qui date maintenant d’environ 25 ans mais opérationnel depuis maintenant 3 ans. Il s’agissait à l’époque et il s’agit toujours de garantir et de préserver une certaine sécurité sanitaire dans les pays sensibles en ce monde mais également à une échelle globale, mondiale et à tous niveaux. J’entends par sécurité sanitaire une solution d’éradication pure et simple des cadavres ».  

Un brouhaha commença à s’élever dans la salle …  

- « Du calme, du calme mes chers compatriotes. Le monde a toujours fonctionné de cette manière, avec un respect profond de la mort en général, des traditions de mises en valeur de la mort d’une perte humaine proche ou non. Le rite sacré mortuaire qu’est celui de l’enterrement d’un être humain ainsi que tout autre sacrement de mort est éternel et le sera toujours. Mais sachez que nous ne pouvons plus nous permettre de garder ces morts indéfiniment. Le Ce projet détenu secret depuis quelques années et avec l’accord des chefs d’Etat de ce monde permet en parallèle de ne plus assumer les morts et de déléguer cette tâche à un nouveau type d’humain dénommés « Scavengers ».  

 

Sur ces mots, parmi l’assistance se levèrent 5 individus qui rejoignirent Geoffrey Winter en bout de table. Instinctivement, les personnes s’écartèrent au passage de celles-ci laissant apparaître 3 hommes et 2 femmes. Les 3 hommes au charisme impressionnant en imposaient de par leur stature et les 2 femmes, sexy, ne manifestaient aucunes réactions.  

Les 5 personnes portaient des lunettes de soleil, avaient le teint livide. Ils arrivèrent tous ensemble près de Geoffrey et se tournèrent devant l’assistance. Geoffrey reprit la parole en calmant les ardeurs de certaines personnes fustigeant ce projet puis enfin s’expliqua : « Mesdames, Messieurs, ne perdons pas de temps. Dans le détail, les Scavengers sont une nouvelle espèce d’humain ayant un génome nécrophage en eux leur permettant de se nourrir exclusivement de matière morte humaine ou animale »  

Les réactions furent vives et haineuses envers ce projet réalisé dans le secret le plus absolu et visiblement bien ancré dans notre société. Une partie des personnes présentes, piquées au vif, quittèrent l’assemblée de manière virulente et criant au scandale …  

-« Attendez ! » interpella un des individus surnommé Scavengers. «Que vous le vouliez ou non, notre présence au sein de la société est bel et bien réelle et au delà du problème du surpeuplement actuel, le souci majeur réside dans la propagation des maladies via les morts que vous ne savez plus gérer. Effectivement, nous comprenons votre réaction mais nous pallions à un manque certain de contrôle des populations et cela est bel et bien de votre faute ».  

Geoffrey Winter ajouta que la population était sous contrôle et que les Scavengers ont tous été fécondés in vitro et qu’il y en avait suffisamment à l’heure actuelle en ce monde pour réguler l’éradication des cadavres selon l’urgence. Cette nouvelle race vivait dans l’ombre et avait réussi jusqu’à présent à ne pas faire entendre parler d’elle grâce à un système organisationnel complexe sous forme de hiérarchie comme dans les meutes. Les chefs de meute n’étaient autres que ces 5 individus pour 5 continents. Tous issus de la première génération de Scavengers, la plus ancienne :  

Algorra ( Erik Erotas ) – Continent Amérique  

Abertith – Contient Afrique  

Azorlys ( Jennifer Lauber ) – Continent Océanie  

Amü ( Aileen Curtin ) – Continent Europe  

Attenor – Continent Asie  

 

C’était entendu, et bien que l’idée mit mal à l’aise une majorité des personnalités présentes, l’accord fut donné pour créer de nouveaux Scavengers mais cela ne résolvait en aucun cas le problème initial : comment réguler les populations ?  

Et c’est là que Geoffrey Winter prit conscience qu’il ne pourrait en aucun cas dévoiler ce qu’il avait commencé à faire : lâcher dans la nature la 2ème génération des Scavengers, celle-ci était en marche sous le contrôle de la 1ère génération mais pour tout dire ce n’était plus simplement des charognards. Le gène nécrophage prépondérant dans la 1ère génération n’était pas le même : il s’agissait du gène carnassier. Pour faire simple : éradiquer les êtres humains selon des critères bien précis. Cette fois-ci, il s’agissait bien d’une nouvelle espèce d’humain apte à supprimer ses semblables.  

 

Finalement, le projet ne fit que dévier le problème initial mais c’était déjà une nouvelle qui allait changer le monde. Officialiser et révéler au grand jour un nouveau type d’humain, comment allaient réagir les populations ? Etaient-elles prêtes à entendre cette solution ?  

 

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Baker Stoecklin sort enfin le projet qu’il concoctait dans la Stoecklin’s Zone depuis quelques mois et signe la premier film d’une saga en 2 ou 3 parties. Vous plongerez au cœur d’une ville sous tension et détenue par les groupuscules sectaires ayant la main mise sur les médias, le pouvoir établi n’existe plus ou quasiment plus. Avec l’émergence d’une nouvelle race d’humain faisant déjà scandale au sein même des hautes autorités de ce monde, tout cela risque d’engendrer des situations irréversibles.  

Pour ce film, Baker a fait appel à une réalisatrice qui n’avait plus exercé depuis septembre 2038 ! Mais de nouveau sur le devant de la scène au mois de Mars 2040 avec Echappatoire funeste, il s’agit de Eileen Jankel . Le rôle de Geoffrey Winter est tenu par Edward Bradford issu de Boost Films Production, les Scavengers sont joués par Erik Erotas (Le Carrousel), Jennifer Lauber (Moi) et Aileen Curtin (Baby come back, L’autre).  

 

Nous retrouvons Joan Gabriel , compositrice pour la musique du film et artiste connue au Studio pour avoir travailler sur Dark Twist Of Fate, The Road Trip Sick …)  

Scénario :
une série B de science-fiction de Eileen Jankel

Erik Erotas

Jennifer Lauber

Edward Bradford

Aileen Curtin
Musique par Joan Gabriel
Sorti le 08 décembre 2040 (Semaine 1875)
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