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Boost Films Production présente
Betrayal

 

Joey ( Ivan Elias ) n’avait pas pour habitude d’accepter facilement ce qu’on lui proposait. Mais les affaires ne fonctionnaient pas comme il le voulait, il faut dire qu’être tueur à gage en ce moment était compliqué. Pas ou peu de contrats intéressants, il s’était même cantonné à faire quelques filatures d’hommes à priori infidèles … la misère. C’était pourtant un homme d’expérience, ancien agent du FBI et réputé remarquable dans les affaires de contre-espionnage dans lesquels il était assigné. Jeune retraité, il avait fondé sa propre boîte qui avait démarrait sur les chapeaux de roues mais les années filaient et financièrement il n’avait pas une grosse retraite. Et pourtant, quelle fut sa surprise quand il reçut « une commande », comme il le disait lui-même, émanant de Mickey Torsini ( Basil Duval ), parrain de la pègre San-Franciscaine. Il accepta le contrat sans vergogne, tout était finalement bon à prendre dans ce métier. Son contrat ? Un des dealers de drogue d’un des clans ennemis de Mickey marchait sur ses plats de bande et cela commençait sérieusement à le gonfler. Le dealer se prénommait Antonio Bradley et avait court-circuité une des livraisons de cocaïne de Mickey à un acheteur brésilien. Joey était donc chargé de réceptionner la contre partie, le fric qui devait revenir à Antonio Bradley ce jour, via un avion.  

 

Mais visiblement cet enfoiré d’Antonio avait prit ses précautions car Mickey n’avait aucune idée de l’heure exacte d’arrivée de l’avion et encore moins de quelle manière l’argent rentrerait dans l’aéroport. Enfin une affaire qui lui rappelait le bon temps bon sang ! Joey fit appel à son indic’ qui lui refila qu’il y avait ce jour un avion en provenance du Brésil.  

Et pour Mickey, les conditions de paiement étaient claires : 20 % du magot s’il arrivait à le récupérer et les 30 % restants lorsque Mickey aurait l’argent en main propre.  

 

 

- 2041, Aéroport de San-Francisco -  

En professionnel, Joey était donc planté dans l’aéroport, assis en face du terminal le plus important. Attablé dans un café, il jetait un œil régulier sur les vols d’arrivée, guettant celui en provenance du brésil. Pour la peine, il prit commande d’un café arabica brésilien, histoire d’être dans le bain. De sa main gauche, il tâta sa veste du côté gauche, il sentait la forme singulière du silencieux, prêt. Le petit servirait certainement aujourd’hui. Aux aguets, il s’aperçut que le premier vol arrivait dans 15 minutes au terminal B, à 30 mètres de là où Joey se trouvait. Sans paniquer, il se leva et alla régler son café puis se dirigea vers la plateforme du 1er étage, endroit idéal pour analyser les personnes suspectes. Joey était un fin limier dans le genre, son intuition était une de ses armes privilégiées. Du coin de l’œil, le tableau d’affichage indiquait que l’avion était à l’heure et ce fut le cas, il le regarda se poser doucement. Joey se préparait … hors de question de foirer cette affaire et ce n’était pas dans ses habitudes malgré le manque d’activité ces temps-ci. Il s’accouda sur la rambarde du premier étage à l’affut de la personne susceptible d’être sa cible. Au loin, les voyageurs descendaient par petits groupes, les bagages situés dans la soute étaient arrimés ensemble sur un véhicule. Inconsciemment, Joey sentit son cœur s’emballer … l’excitation sans doute, et il se mit à souffler pour se concentrer, il ne s’agissait pas de déconner là.  

La bonne nouvelle fut que les voyageurs débarquaient dans l’aéroport au compte-goutte via un minibus se chargeant de faire les allers-retours entre chaque débarquement de voyageurs.  

 

Le premier groupe arriva à bon port et les personnes débarquèrent dans un brouhaha indescriptible, Joey mit son acuité visuelle en action sur un jeune homme suspect, look débraillé et ne prêtant guère attention à Joey le dévisageant de là ou il était. La minute qui suivit, Joey était à ses trousses et il intervint subrepticement lorsque le gaillard se dirigea vers les toilettes. Il resta quelques instants devant la porte avant d’entrer. Il prit silencieusement son arme et se pencha sous une des portes des toilettes, révélant les pieds du gaillard. Il se lava les mains le temps que l’individu sorte et d’un geste vif, il tira précisément en pleine tête envoyant valser le mec en arrière, retour à la case départ, dans la cuvette des chiottes … le canon de l’arme était chaud et Joey se chargea de fouiller minutieusement le sac … manifestement sans l’ombre de la présence de fric dedans. Il n’avait pas fait dans la dentelle mais il se dit que ce serait le prix à payer pour cette affaire aujourd’hui, pas besoin de tergiverser. Il planqua donc le mec dans les toilettes et s’appliqua pour fermer la porte de l’extérieur. Et de un … Le deuxième groupe arriva quelques minutes plus tard et sur ce coup-là, Joey resta près de la porte des toilettes. Là aussi, manifestement, un homme dans la quarantaine … le regard inquisiteur, mal à l’aise et la démarche rapide. Joey le suivit, et le gars se dirigea vers le café et prit un siège. –« Merde ! » se dit Joey, il comptait rester là combien de temps ? Tant pis, il attendrait le 3ème groupe tout en jetant un œil sur ce type louche. Cette fois-ci, ce fut une femme ( Emmannuelle Quinlan ) , sûre d’elle, avec un sac … cette fois-ci c’était la bonne, son sac avait un double fond et à la vue de celui-ci Joey s’en félicita et le plus fort fut qu’elle alla également aux toilettes … pour se refaire une beauté sans doute.  

Là également, il se posta à proximité de la porte des toilettes des femmes et patienta le temps d’être sûr qu’il y ait peu de personne dedans. C’était bon, à vu de nez, il ne devait y avoir que 2 personnes tout au plus. Lorsqu’il se précipita pour ouvrir la porte, il eut juste le temps de se baisser … le sifflement significatif d’une balle traversa l’air d’une traite pour se loger dans la porte. A terre, Joey reprit son souffle quasi-immédiatement pour se lever et se planquer convenablement dans les toilettes des femmes … Complètement décontenancé, il tentait de rester concentré mais visiblement quelqu’un avait découvert le plan. Il n’avait aucune idée de l’endroit exact d’où le coup avait pu être tiré … Pris au piège, il se tenait là sans rien pouvoir faire.  

La jeune femme qu’il avait repérée commençait à s’insurger derrière lui, de bien vouloir sortir de là tout de suite et il la fit taire immédiatement … sans tirer. Il avait déjà commis une boulette, cela suffisait et il avait du mal à croire qu’il avait commis une bourde aussi énorme en tuant le gars avant.  

La bonne femme derrière lui l’agaçait furieusement et il n’arrivait pas à réfléchir. Il se devait de bouger de là mais il n’y avait aucune issue à moins … qu’il ne serve d’elle pour sortir.  

 

Joey réussit à négocier une sortie avec la jeune femme sans qu’elle ne pose trop de questions … elle servirait de bouclier après tout et en jetant un œil, il vit que la totalité des voyageurs avaient débarqués et la plupart était partie depuis déjà quelques minutes. Il se maudissait, l’affaire avait échoué c’était clair maintenant. Joey quitta la jeune femme près des guichets, se planquant immédiatement dans une librairie. Dans celle-ci se trouvait un groupe de 7 personnes composés d’hôtesses et de stewarts en grande discussion, l’un d’eux venait de ranger son portable.  

Leurs regards se tournèrent vers Joey et derrière lui, des douaniers firent leurs apparitions et tous sourirent en même temps. Un des douaniers s’exprima alors à Joey : « C’est Antonio qui va être content d’apprendre qu’on a récupéré l’enfoiré qui a tenté de le court circuité dans l’échange non ? » Un des hôtesses brandit à ce moment précis, un sac, sans doute plein de fric … « On va pouvoir remercier financièrement Mickey Torsini de nous avoir balancé le tuyau héhé… Ce vieux roublard de Torsini t’a utilisé mon pote, allez viens on s’occuper un peu de toi » fit un des douaniers.  

 

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Paul Birdnam signe ce nouveau thriller avec Donovan Gorman (Human Gun) à la réalisation.  

Nous retrouvons Texte Ivan Elias, un habitué du studio – Emmannuelle Quinlan , Basil Duval dans le rôle du mafieux Mickey Torsini et Ines Clements .  

 

Steven Francke signe également le score du film.  

 

Scénario :
une série B thriller (Action) de Donovan Gorman

Ivan Elias

Emmannuelle Quinlan

Basil Duval

Ines Clements
Musique par Steven Franke
Sorti le 23 février 2041 (Semaine 1886)
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