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Dans l'ombre

Il y a quelques années de cela, le quartier plutôt miteux de Rockfield fut l’objet d’une histoire des plus abominables de San-Francisco, révélant à cette chère ville que l’horreur et la perversité des hommes étaient bien plus proches que les citoyens ne le pensaient. Et au travers des médias, les familles rivées devant leurs postes de télévision avaient suivi à distance, et dans une sécurité relative, l’évolution de l’enquête ainsi que les actes de cet homme que la police recherchait en vain. On ne savait que très peu de choses sur cet individu, si ce n’est qu’il exerçait ces actes, semblait-il, sans véritable but. Des rapts d’enfants. L’homme recherché assouvissait ses pulsions dans l’ombre et sans être véritablement inquiété, ne laissant aucune ou très peu de faille.  

 

Cette histoire passionnait les familles, effrayait les esprits bien entendu mais dans des proportions finalement que peu de personnes admettaient et ce, pour une simple et bonne raison : personne n’avait jamais vu le visage de ce type mais ce qui était sûr, c’était que cet individu fou vivait à l’heure actuelle en liberté. La frustration des médias était telle qu’elle se chargeait elle-même de diffuser la peur au sein de la ville sans prendre part à la recherche de cet homme. Cela s’appelait une psychose tout simplement, et au-delà de la peur éventuelle que son enfant pouvait être enlevé à tout moment, les personnes du quartier de Rockfield, étaient loin d’imaginer que cet homme ayant dispensé des actes innommables, avait délibérément commis une bourde monumentale afin d’attiser cette peur insidieuse, jusqu’à présent recluse dans l’esprit des gens.  

 

Tout le monde s’était rappelé de ce flash spécial à la télévision en ce soir du mois de mai 2043, les chaines généralistes avaient toutes relayé l’info et à 20 heures, bon nombre de téléspectateurs étaient redescendu sur Terre, en vivant, en direct, l’intrusion des enquêteurs dans l’antre de l’individu, toujours recherché, en liberté et visiblement dans un quartier maintenant bien déterminé. Caméra au poing, le « spectacle » offrait de quoi faire le plein d’adrénaline.  

Jack Winter ( Rene Henriksen ) était de ceux-là, et avec sa femme ( Joy Anderson ), le couple venait d’emménager dans le quartier de Rockfield et dans un frisson, il ferma à double tour les portes de son habitation avant de se ruer devant le poste de télévision afin de suivre l’arrestation, il l’espérait fortement, de cet individu ou tout du moins d’en savoir un peu plus. En direct, l’équipe d’intervention des forces de police, des commandos pour la plupart cagoulés, se situait visiblement dans une ruelle (Jack la reconnaissait d’ailleurs et se dit que le taré n’était fichtrement pas loin … un frisson le parcourut, certain qu’on l’épiait maintenant et tenta de se concentrer sur l’écran). Alors que les troupes se mettaient en place pour rentrer, les commentaires indiquaient que pour la première fois l’homme avait laissé un message, laissant le soin d’être à découvert pour la première fois.  

C’était le moment … d’un geste bref, celui qui semblait être le meneur des opérations ouvrit la porte de la résidence à coup de pied, sous couverts des agents armés avec lui et enfin … tout fut découvert, libéré au grand jour.  

 

Ce soir-là, la peur devint réelle, bien présente. Car il fut question d’une cinquantaine de cadavres d’enfants, effectivement disparus et retrouvés dans un hangar, toujours en direct et les images parlèrent d’elles-mêmes, renvoyant aux parents en pleine face l’horrible vérité, abjectes.  

Les jointures des mains de Jack saignaient abondamment, comme les larmes abondaient également sur son visage, le couple était maintenant et comme beaucoup de monde au courant de la folie perpétrée par un homme, un aliéné sans aucun doute capable d’enlever des enfants sans regret, de les séquestrer et de les torturer. Jack Winter était de ceux-là, il se leva de son siège et prit le cadre au dessus de la télévision et vit son enfant ( Quentin Ellman ), enlevé il y a 4 ans de cela, sans nouvelles et sans explications …  

 

Et du jour au lendemain, le quartier de Rockfield fut ratissé, à la recherche de celui qui avait pris la peine de rappeler que tout acte est la conséquence d’une vie menée sans doute par la colère, l’envie de faire mal. La tension était palpable dans le coin et une haine refoulée animait chacune des personnes ayant vu l’intervention. Les journaux annonçaient « L’homme de l’ombre au grand jour ! et toujours recherché activement »  

Les personnes étaient ce qu’elles étaient mais lorsque qu’une telle nouvelle survenait, tout le monde suspectait tout le monde et très rapidement il régna un climat de terreur. Les actes commis avaient au moins remis sur le même pied d’égalité tous les esprits, distants jusqu’à présent sans vraiment trop croire les faits mais il était clair que certaines personnes en ce bas monde étaient de véritables monstres.  

 

Jack Winter était de ceux-là, sans vraiment trop y croire d’ailleurs, refusant dans un coin de son esprit de se rappeler ses actes qui l’avaient tant fait jouir.  

Il participa aux recherches, quitte à y passer toute la nuit, mais une part de lui-même se marrer … quand il y repensait, tout cela avait commencé avec le sien, son enfant.  

Le plus pénible dans tout cela était la torture en elle-même car cela lui faisait mal également, mais un acte est un acte et la mort d’une personne était l’apothéose pour lui de l’accomplissement de son délire morbide. Alors oui il cousait la bouche des enfants, alors endormis pour ne pas entendre leurs souffrances. Mais pour lui, ce qui l’excitait le plus, c’était d’engendrer la peur. Quel pied …  

Et bizarrement il était aussi le spectateur de ses propres faits, relayés par les journaux tv, diffusées en permanence, ressassant les mêmes informations. Il avait usé et abusé d’enfants mais également des médias, sans y perdre une seule goutte … la peur oui, il adorait cela comme la provoquer ou la subir, les deux lui provoquaient des montées d’adrénaline.  

Et le pire dans tout cela était de contempler tous ces efforts actuels à rechercher, dans le vide … pour cela Jack était très fort, trop peut-être.  

 

Il avait pris le soin de laisser venir à lui maintenant les autorités, afin de ressentir ce qu’était la peur. Celle de simuler la vérité sur ces actes commis, horribles via les révélations qu’il avait dû faire en laissant ce message et l’idée de se dire qu’on le recherchait …  

Mais une chose était sûre : la peur était un sentiment si simple à faire partager, nous n’y prêtions pas suffisamment attention lorsqu’elle ne nous touchait pas mais lorsqu’elle se rapprochait, il en était tout autrement … n’est-ce pas ?  

 

 

--- > Paul Birdnam, Directeur du Genre Thriller < ---  

 

L’idée de ce film m’est venue une nuit, autant vous dire que je ne me suis rendormie de si tôt … Bref Polly Ireland réalise ce film, avec une distribution des plus convaincantes :  

 

- Rene Henriksen : James Winter  

- Joy Anderson : Epouse de James Winter  

- Quentin Ellman : Enfant du couple Winter  

- Lucy Burwell : Amie enfant  

- Bradley Willhyams : Inspecteur  

 

Le score du film est confié à Joan Gabriel  

Scénario :
une série A thriller de Polly Ireland

Rene Henriksen

Joy Anderson

Quentin Ellman

Lucy Burwell
Avec la participation exceptionnelle de Bradley Willhyams
Musique par Joan Gabriel
Sorti le 20 décembre 2042 (Semaine 1981)
Entrées : 7 661 626
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