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Boost Films Production présente
The Troop

Année 2043 - San-Francisco  

 

Encore grimé de son maquillage de la dernière représentation, Ron Fielding ( Kenneth Blanchard ) allongea le pas pour arriver à la carriole de Franck Barnett ( Duckas Calvitie ), le Boss et propriétaire du cirque Barnett.  

Au loin, Ron vit entrer ses 4 autres acolytes … Cela inaugurait un beau bordel. Les sourcils froncés et dans ses pensées, Ron envisagea le pire comme il y avait un peu plus d’un an maintenant … il ne salua même pas les quelques badauds du coin venant féliciter un des artistes du cirque et en arrivant à quelques mètres de la carriole, des éclats de voix montèrent soudainement.  

« Monsieur Loyal » était affiché sur la façade du local ambulant faisant office de bureau de fortune pour le boss du cirque ; Ron alluma sa clope, frappa à la porte et entra … « Ah tiens Ron amène-toi … » se fit entendre de l’intérieur et la porte claqua.  

C’était un spectacle singulier, sur les 4 personnages se situant devant Ron, 3 étaient camarades et amis de Ron et donc artistes de métier : Nell ( Virginia Horn ), petite bonne femme au caractère bien trempée, Harry et Joe ( Edward Bradford ), un grand black musculeux.  

 

Tous les regards convergèrent vers le bout rouge incandescent de la cigarette dans le noir, « Franck, tu veux donc remettre ça sur le tapis ? » fit Ron tout en s’approchant du bureau.  

Les quatre autres individus, Nell, Harry, et Joe le laissèrent passer.  

« Calme-toi Ron » fit Joe. « Je ne me calmerai pas ! » laissa éclater Ron tout en s’appuyant contre le bureau, d’un geste il éjecta à terre la bouteille de whisky posée sur le bureau, elle éclata en morceaux et Ron fixa Franck Barnett.  

Nell et Harry reculèrent instinctivement … Reclu au fond de son siège, Franck soutenait le regard de Ron, il savait que ce gars était maintenant une tête brulée mais la situation était telle que Franck n’avait d’autres choix que de ressortir ce foutu plan, qu’il avait mis au point avec ces 4 là entre autres.  

« Il en va de l’avenir mon vieux Ron, et les finances sont à secs, on doit se refaire … maintenant ! » s’exclama Franck à l’assistance.  

« Et tu proposes quoi exactement ? » fit Nell, les bras croisés. « Je te rappelle qu’on a failli y laisser notre peau l’année dernière » renchérit Harry.  

« Je sais, je ne sais que trop … mais la situation est catastrophique ». Franck Barnett, le boss him-self, personnage inébranlable et incontesté du cirque auprès de tous semblait véritablement laminé comme cela avait été le cas la première fois un an plus tôt.  

 

…  

 

Année 2042 - San-Francisco  

 

La situation était identique à maintenant, l’activité du cirque déclinait aussi sûre que le public s’en désintéressait depuis un bon moment maintenant et il n’était pas rare de voir les artistes cumuler un deuxième job en parallèle.  

Financièrement, faire face était quasi impossible ne serait-ce que pour l’entretien de la ménagerie.  

Cela faisait un bail qu’une idée germait dans la tête de Franck sans véritablement se confier, mais les pressions internes avaient fait qu’il n’avait pas au d’autre choix que d’exposer son plan pour subvenir aux besoins de tous ici. Le cirque Barnett était un spectacle ambulant, mais depuis un an se développait une manne financière des plus surprenantes : le braquage de banque itinérant. Dans l’intérêt du bon fonctionnement du cirque, seul 4 artistes relativement ouverts au sein de la troupe et proche de Franck furent conviés pour écouter. D’emblée, Ron Fielding s’opposa fermement à cette décision, claqua la porte, laissant le reste de la troupe à leurs opinions personnelles et malsaines. Nell, Harry et Joe furent contre également et Franck Barnett ne réussit pas à les convaincre, bien que conscients de la situation d’alors. Tous rejetèrent donc finalement en bloc la proposition de Franck Barnett, au bout du rouleau, définitivement.  

Aucune solution sensée n’était pourtant envisageable et après une dizaine de verres de whisky il alla finalement voir Anton Roy ( Will Wenders). C’était quitte ou double avec lui, mais il l’écouterait et s’il était de la partie, les autres suivraient. C’était cela ou l’arrêt pur et simple du cirque.  

Anton Roy était un ancien associé et repris de justice, libéré pour bonne conduite, tombé pour une affaire de braquage de banque 5 ans auparavant. A sa sortie de prison, il avait rejoins sa famille, composée de frères qui étaient sur le coup également et qui, eux, s’en étaient sortis.  

Tous ses frangins avaient fait parti d’un cirque itinérant également, le Cirque Roy et Barnett, qui avait fait faillite.  

Selon certaines sources, Anton se faisait discret et créchait en famille, dans un terrain vague. Franck Barnett arriva sur place et vit le terrain situé à proximité d’une déchetterie à la sortie de la ville, et où étaient regroupées une bonne cinquantaine de caravanes et autres abri de fortune. Anton Roy était donc dans ce foutoir …  

 

Les gamins, la plupart débrayés, couraient dans les allées jonchés de détritus et entre les caravanes. Interpeller les personnes ne servait visiblement à rien et pourtant l’endroit grouillait de monde. Il se fit entendre à plusieurs reprises en criant le nom d’Anton Roy sans obtenir de réponse, et en faisant fi des rires fugaces à son encontre. « Cela vous fait marrer de me voir chercher dans le vide ?! Hein ?!! » Lança-t-il sans retour. Et dans les méandres des habitations, il méprisa également les menaces qui lui étaient lancées en continuant son chemin. Et c’est sans crier gare, au coin d’un chemin boueux, qu’il sentit la pointe d’un cran d’arrêt dans son dos, légèrement enfoncée. Franck se retourna vivement et sortit le flingue qu’il avait dissimulé dans sa veste et tira deux fois en l’air !!! Il se forma immédiatement un cercle autour de lui et vint à sa rencontre, un jeune homme d’une vingtaine d’année. Il lui expliqua à distance respectable qu’il l’amènerait à Anton, son frère aîné.  

Sans plus d’explication, Franck Barnett se dit qu’il était déjà allé bien loin et qu’il tentait le tout pour le tout. Il suivit le jeune homme tout en le braquant de son flingue dans des chemins de traverses pour arriver à un mobil-home délabré, aux fenêtres fermées. Le jeune homme s’approcha de la porte pour frapper … « Non écarte-toi ! et dégage, c’est à moi de prendre les devants ». Il était clair que Franck ne faisait pas dans la dentelle et que clairement, il était forcément épié de part et d’autre ici. S’il arrivait malheur à Anton, il ne sortirait pas vivant d’ici. Devant la porte, il serra son flingue puis repensa à son objectif … puis il ouvrit d’un geste et rentra « Anton Roy, plus un g ….. Nom de D…. » fit Franck en reculant, les yeux écarquillés.  

« Et Merdeeeuhhhhh … arrête cela pouffiasse » fit Anton d’une voie étranglée. Les yeux injectés de sang, il fixait éperdument Franck sans ne rien pouvoir faire ; ce dernier était d’un bleu livide, pendu au plafond et le froc baissé. Une jeune femme, trop jeune selon Franck au premier abord, était agenouillée à hauteur du sexe d’Anton. La surprise fit visiblement jouir le pendu dans un râle tandis que la jeune femme s’écarta précipitamment … Franck se reprit et d’un coup de feu, fit tomber Anton à terre, dans un fracas tonitruant… « Belle entrée en matière » se dit Franck et il prit les choses en main avec Anton.  

 

La négociation fut ferme et Anton se révélait être intéressé par l’opération mais Franck n’avait qu’une seule condition : qu’il soit lui aussi de la partie. Pour le reste, Anton se chargerait des armes et il avait carte blanche pour rallier à sa cause Ron Fielding, Nell, Harry et Joe. « Mais pour cela, il va falloir en payer le prix Monsieur Franck Barnett … » Anton prit l’arme de Franck puis tira dans l’épaule de celui-ci. La déflagration du coup résonna dans le mobil-home alors que Franck s’écroula à terre, hurlant à tout va. « Cela m’embêterait de vous laisser repartir sans un léger souvenir de notre rencontre »  

 

Les dernières représentations furent assurées avec peine à San-Francisco et la destination suivante était Gerardmerveille avant une pause officielle annoncée par la Direction.  

Le lendemain, Franck Barnett, écharpe autour d’un bras, prit l’initiative de revoir Ron Fielding, seul. L’artiste était dans sa loge enfumée, accoudé le long du bar séparant la cuisine du salon et s’enquillait des verres de scotch à n’en plus finir. Ron était à point pour qu’il puisse tenter une dernière fois son plan de sauvetage. L’effet Anton avec la balle dans l’épaule finit par faire céder Ron pour le feu vert. Franck laissant entendre qu’il avait pensé se suicider mais que par détresse il avait simplement réussi à se faire du mal. Frank lui parla d’Anton et son implication dans l’opération. Cela fit grincer les 3 compères Nell, Harry et Joe mais ils étaient finalement prêts à sortir le cirque de cette situation désespérée.  

Ainsi, Anton Roy prit les devants et une rivalité sous jacente naquit entre Ron et lui.  

 

« Gerardmerveille … ok dernière étape de la tournée et premier braquage … putain » souffla Ron dans un soupir. La fumée emplissait la misérable pièce de vie d’Anton, dans le mobil-home »  

« Ferme-là Ron et écoutez moi » fit Anton « il s’agit d’un hold up pacifiste, vite fait bien fait, on prend le fric et on se barre » le coupa Franck Barnett, plans en main.  

« La seule et unique représentation dans cette ville débutera à 14h, heure à laquelle vous entrerez dans la banque … sous le commandement d’Anton ». Ron, la tête baissée recula au fond de son siège puis expiré la fumée de sa clope et jeta un œil autour de la table. Il se méfiait de ce type …  

 

Année 2042 – Gerardmerveille – 14h00  

 

D’un pas lourd, Franck Barnett alias Monsieur Royal arriva sous les applaudissements et, d’un geste ample, sourire aux lèvres « Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bonjour ! et bienvenue au cirque Barnett … » Sur ces paroles, il eut une pensée pour la troupe d’intervention qui agissait au même moment …  

 

Le van arriva près de la banque, Nell mit les warnings et s’arrêta devant l’établissement bancaire. A l’arrière du le van, Anton se retourna vers l’équipe composée de Ron et Joe « Prêts les gars ? ». Tous étaient maquillés en clown bien évidemment, Ron fixa Joe et se retourna vers Anton, dans un rictus il lui lança « C’est ça, on est fin prêts ».  

Nell « Je vous attends dans 20 minutes dans l’impasse derrière le bâtiment comme convenu … Go ! »  

Anton ouvrit la porte coulissante, sortit du van suivi de Ron et Joe, ils traversèrent le trottoir … Anton en tête, entouré de Ron à sa gauche et Joe à sa droite. Tous enlevèrent la sécurité de leurs armes puis Ron lança contre toute attente lança « Souriez les gars, on nous filme ! » les visages se tournèrent vers la caméra et Joe fit un doigt d’honneur et Anton entra tout en tirant une balle en l’air… 5 ans plus tard, Anton Roy retournait dans la banque qu’il n’avait réussit à braquer alors qu’il était associé de Franck Barnett dans le cirque Roy et Barnett mais pour lui il n’était plus question de faire dans la dentelle …  

 

 

Année 2043 - San Francisco  

 

« Un braquage à la GM Bank tourne à un règlement de compte … » indiquait l’article du journal qui tournait entre les mains de Ron, puis de Nell, puis Harry et Joe. Dans le bureau enfumé de Franck Barnett, Ron Fielding se remémorait les faits dans la banque avant que la situation ait pu dégénérer.  

 

 

 

2042 – Gerardmerveille – GM Bank  

 

Anton mena de main de maître le braquage, ordonnant les faits et gestes de chacun des braqueurs. Ron, Joe et Harry en civil dans la banque suivirent les ordres sans rechigner et rapidement le fric fut saisi. « J’ai un compte à régler » fit Anton à Ron en sortant de la salle du coffre puis se dirigea vers le bureau du Directeur de la banque. Il tira sur la bombonne d’eau posée sur le distributeur, celle-ci explosa.  

Des cris retentirent dans toute l’agence, « Qu’est ce qui se passe bon sang ?! » fit Joe au loin et tentant de calmer les clients, à terre. Anton mit ses mains en forme de coupelle, s’aspergea le visage d’eau et se dirigea vers celui le Directeur de la banque.  

 

Il était allongé derrière un des comptoirs, face contre terre et mains sur la tête.  

 

« Monsieur Broughton, Edward Broughton plus exactement , Directeur de la GM Bank depuis un peu plus d’une vingtaine d’années et responsable de mes névroses obsessionnelles depuis un peu plus de 5 ans … » éructa Anton dans la banque, le maquillage dégoulinant.  

Ron Fielding claqua des doigts, Joe et Harry comprirent le message …  

 

Anton prit le Directeur, mort de trouille, le retourna et fourra le canon de son flingue dans la bouche du pauvre mort. Ron, derrière lui, n’en croyait pas ses yeux, il entendait le cliquetis du contact du métal contre les dents du Directeur, les yeux exorbités.  

« Edward, mon cher Edward, vous me situez maintenant ? hein ? Vous me situez maintenant ??!!! » Entre 4 yeux, le maquillage coulait sur le visage d’Edward Broughton, il déglutit, une tâche brunâtre apparut sur son pantalon … Il acquiesça vivement.  

« Comme il y a cinq ans … tu te rappelles d’où tu as tiré ? Ici, exactement à la même place … dans mon épaule et tu m’as fait croupir en prison … enfoiré ». S’ensuivit un rire tonitruant qui fit écho, laissant pétrifiées toutes les personnes présentes, mortes de trouille.  

 

« Anton ? » fit Ron en s’approchant. « Ta gueule ou je le bute ! » éructa Anton.  

« J’entends les sirènes de la police, les flics arrivent » fit Ron. Dans son for intérieur et depuis le début des opérations, une grande partie de son attention était rivé sur Anton et il se doutait de quelque chose…  

Anton tendit l’oreille et passa la tête au dessus du comptoir et vit droit devant lui Harry et c’est à ce moment là qu’il appliqua ce pourquoi il avait été embauché au cirque Barnett : le lancer de couteau. « Souris Anton, on te vise » fit Ron en visant de son flingue le poignet d’Anton et tira. Lui, Harry, lança avec professionnalisme malgré le stress le couteau qui atterrit net et sans bavure entre les 2 yeux d’Anton, figé.  

Alors que des cris d’horreur fustigèrent dans toute la salle, Anton bascula en arrière et lâcha prise.  

 

Par delà les cris, les 3 braqueurs entendirent le klaxon du van au dehors. « On dégage ! » fit Ron alors que les sirènes approchaient rapidement. Le van partit en trombe, Ron referma la porte et tous s’assirent avec le pognon. « C’est quoi ce bordel ! et Anton ? » fit Nell, paniquée. « Fonce ! » ordonna Ron. Nell conduisait droit devant elle, et sentait un silence de mort derrière elle … les secondes s’égrenèrent longuement avant que les trois hurlèrent en même temps « Quel pied !!! ». Le van fit une sérieuse embardée puis continua sa route.  

 

 

 

2043 - San Francisco -  

 

Franck Barnett avait sorti une nouvelle bouteille de whisky et quelques verres mais à la vue des visages des 4 apprentis braqueurs, il rangea tout cela, dépité. Tous les 4 finirent de lire l’article … « ok j’ai compris » lança Franck Barnett « Laissez tomber »  

« Attends » fit Ron tout relevant les yeux comme ceux de Nell, Harry et Joe. Tous sourirent … en même temps « On remet ça ».  

 

 

--- > Sam Thomson, Directeur du genre Action < ---  

 

 

Nous sommes fier de vous présenter ce film, réalisé par Judy Ireland qui n’avait pas travaillé pour nous depuis avril 2041.  

 

Casting :  

 

- Will Wenders (Anton Roy)  

- Virginia Horn (Nell)  

- Kenneth Blanchard (Ron Fielding)  

- Stefanie Immel (banquière)  

Guest-Stars :  

- Edward Bradford : Joe  

- Duckas Calvitie : Franck Barnett  

 

Musique confiée à Jordan Ellis  

Scénario :
une série A d'action (Thriller) de Judy Ireland

Will Wenders

Virginia Horn

Kenneth Blanchard

Stefanie Immel
Avec la participation exceptionnelle de Edward Bradford, Duckas Calvitie
Musique par Jordan Ellis
Sorti le 13 décembre 2042 (Semaine 1980)
Entrées : 10 897 419
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