Toute l’année, Scipion a rêvé d’échapper à l’humeur acariâtre de son patron. Décompresser loin de sa banlieue et des brimades de son patron pour enfin se reposer, tel est son programme pour les jours à venir. Pour parvenir à ses fins, il n’a pas lésiné sur les moyens : une semaine de location, par l’intermédiaire d’une agence de voyages, sur une île paradisiaque en Afrique dans la case de bambou d'un village de vacances idéal...  

Pour l’heure, il est accueilli par une hôtesse de rêve, Valérie, dont il savoure la plastique. Puis il prend peu à peu possession des lieux et installe ses nombreux effets personnels, dont deux incontournables insecticides.  

A peine a-t-il le temps de se mettre au lit pour cette première nuit tropicale qu’un intrus, et non des moindres, surgit dans sa chambre. En face de lui, dans une chemise haïtienne, Francky Parrachou en personne, son patron. Un problème de surbooking l’oblige à partager le bungalow jusqu’au lendemain. Le village est plein, des réservations en surnombre ont été acceptées !  

Il ajoute, imprudent, qu’il est venu rejoindre sa “fleur de papaye”, Valérie, en cachette de son épouse.  

Scipion se voit contraint de dormir dans sa valise : "vaut mieux un petit chez soi qu'un grand chez les autres".  

C’est alors que survient un deuxième visiteur, une sorte de rugbyman au crane rasé, nommé Bart, qui lui confie à la suite d'un quiproquo étui à raquettes de tennis rempli de billets pour un total de 10 millions de francs !  

A ce stade avancé de la confusion, la femme du patron débarque, poussée par une jalousie terrifiante. Scripion est contraint par son patron de lui mentir sur les vraies raisons du voyage de son mari.