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Boost Films Production présente
Puzzle 3

Précédemment dans Puzzle 2 :  

Les choses avaient bougé, et pas qu’un peu. Alors que Stateford était parti chercher la dernière pièce du puzzle dans un sex-shop appelé « Ripe » tout en essayant d’obtenir des renseignements complémentaires sur ce phénomène des flashmob, mobiles des meurtres d’un tueur insaissisable depuis plusieurs années ; Philip Coleman découvrit par le plus grand hasard que la texture du puzzle réagissait à la chaleur et c’est ainsi, après avoir vécu quelques péripéties, que le secret fut enfin révélé : le puzzle au complet venait de faire apparaître ce nombre « 39 » ainsi que la carte géographique simplifiée de la ville de San-Francisco.  

Cela dit, le tueur avait toujours un coup d’avance et il restait à connaître son prochain forfait.  

 

Alors qu’Amanda Plumming tentait manifestement de me réveiller à coups de coude, j’ouvris enfin des yeux sableux. 4 heures plus tôt, nous étions encore dans la salle de réunion sous le commandement de Stateford, plus enervés que jamais. Nous avions remonté notre retard vis-à-vis du tueur à un train d’enfer et le secret révélé par le puzzle avait sérieusement fait remuer ce qui était resté depuis des lustres un dossier sans explication.  

Je revoyais encore le tableau blanc avec l’agrandissement de la carte de San-Francisco et ce nombre 39. Toutes les pièces de ce dossier étaient maintenant étalées sur cette table et nous cherchions un dernier indice qui nous permettrait de devancer la prochaine flashmob.  

Pire que tout, le puzzle était terminé avec cette dernière pièce ; ce qui signifierait que le prochain acte serait significatif à tout point de vue. Que souhaitait-il nous montrer ? nous faire chercher ?  

Stateford se démenait comme un diable et il avait approfondi la question concernant les éventuelles pistes pour la prochaine manifestation collective.  

Aidé de la technicienne informatique Eillen, ils découvrirent qu’une boîte de nuit reputée de San-Francisco semblait être un des endroits fréquentés par les personnes adeptes de ce genre de manifestations. Pour connaître les tenants et les aboutissants, il fallait s’y coller et StateFord me mit sur le coup.  

Rodney Stateford était pourtant passé à côté de quelque chose puisque tous les indices étaient maintenant présents pour arriver à un acte final. Les équipes scientifiques, dont Amanda Plumming, restèrent pour identifier les indices et StateFord, sur un coup de tête, reprit les meurtres un par un (48 au total soit 48 pièces) et intima aux divers agents présents de retourner sur les lieux de chaque crime pour notifier tous les détails environnementaux. Il devait forcément y avoir un point commun à tous ces meurtres et les 6 équipes prirent chacune leurs routes, tout comme moi.  

 

Direction le « Black Night », où j’allais devoir la jouer discrète et tenter de faire connaissance.  

Je pris un 5ème expresso, histoire de raviver un peu l’homme que j’étais. L’activité nocturne était toujours présente à 4 heures du mat’ et la ville semblait prise d’assaut par une autre population, léthargique et éméchée pour la plupart des personnes.  

Les lumières de la ville se reflétaient sur le capot de ma voiture alors que je me dirigeais vers ce lieu mythique qu’était le « Black Night », boîte de nuit où tout ou presque s’y passait. Un véritable bouillon de grandeur et de décadence.  

Il était hors de question de porter quoi que ce soit en relation avec la crim’ et c’était le civil Philip Coleman qui devait intervenir.  

J’avais suivi simplement les lueurs des rayons projetés dans le ciel pour arriver sur la place où se tenait l’entrée de la boîte, archi bondée et menée par les vigiles. Le son du night club me parvenait de l’intérieur de la voiture, c’était parti pour une recherche intensive…  

 

Stateford, sur le terrain, où avait eu lieu la perquisition pour entrer dans le commercial Macy’s et se trouvait à l’endroit même où avait été tuée Jennifer Sparks, la dernière victime de « l’égorgeur de Frisco ». Les informations s’amoncelaient au fur et à mesure par les agents disséminés sur chaque lieu et StateFord se dirigeait vers ce qui semblait être le seul endroit commun à tous ces lieux macabres : un sex-shop.  

D’un pas nonchalant, il regardait la devanture du sex-shop « Ripe », l’endroit même où la dernière pièce fut trouvée. « Qu’est-ce que tu veux me montrer ? » se dit Stateford.  

Il n’avait jamais connu une telle affaire, et il demanda aux agents de photographier l’endroit sous toute les coutures ainsi que d’amener les propriétaires au poste de Police pour un interrogatoire. Cela ne mènerait à rien il le savait mais il irait jusqu’au bout, il y tenait plus que tout.  

De retour au bureau, il se pencherait sur les nouvelles pièces pour voir s’il était passé à côté de quelque chose. Stateford cogitait sérieusement.  

Il étala les photographies actuelles des emplacements à côté de celles prises à l’époque des faits pour chacun des meurtres… Il fixait chacune d’entre elles intensément comme s’il s’imaginait pouvoir les faire parler ; en vain … Il était autrement plus difficile d’extirper des informations d’images ou d’articles de journaux anciens. Cela dit, Stateford fut soudainement piqué au vif et fit un rapide tri des photos … pour n’en garder au total qu’une vingtaine.  

Une idée venait de germer et avec un peu de chance … Stateford se mit à sourire.  

« Eillen, pouvez-vous vérifier dans la base de donnée si ce nom: « Ripe » était le seul et même nom pour tous ces Sex-shops ? Je vous ficherai mon billet que c’était le cas … »  

 

L’alcool aidant, les langues se déliaient malgré tout, même si je sentais que le sujet était chaud, terriblement chaud. Dans le brouhaha du monde présent, sous un déluge infernal de sons et de lumières, je m’immisçais et grappillais des informations. Et il n’avait pas fallu beaucoup de temps pour que cela parvienne à mes oreilles : la prochaine flashmob aurait lieu le lendemain mais le lieu restait encore secret … fait chier … et qui plus est, elle semblait réservée à une certaine catégorie de personnes mais il n’y avait pas plus de détails. Je restais donc dans l’expectative pour l’instant.  

Je me dirigeai vers le bar pour prendre commande d’une boisson. J’interpellai le barman quand je reçus une tape sur l’épaule : « Hé cela fait un moment que l’on t’observe, tu vas me suivre immédiatement » Je me retournai derechef et m’aperçus des caméras de surveillance me fixant également tout comme l’individu en face de moi ainsi que son flingue planté contre mon abdomen. Les curieux ne passaient pas inaperçu ici visiblement … mais jusqu’à quel point ?  

Sans arme ni téléphone j’étais coincé et je m’aventurais en terrain dangereux …  

Le gars me fit faire le tour du bar pour entrer par une porte dérobée. J’étais entré dans la salle de contrôle des vidéos, et 4 vigiles m’obstruaient la vue. La pièce en elle-même était proprement hallucinante car parsemée d’affiches et de photos et vidéos en tous genres … Une voie venue de derrière les gorilles monta soudainement « Monsieur Coleman … stagiaire en criminologie et venu pour fouiner dans une affaire qui ne le regarde pas … Monsieur Coleman cette histoire vous dépasse alors laissez tomber »  

J’écarquillai les yeux, j’avais été découvert de je ne sais quelle manière … « Qui êtes-vous ? » fis-je  

En jetant un rapide coup d’œil, je vis des plans affichés sur un mur notamment sur les diverses manifestations passées et le nom des victimes. Et ce que je vis juste avant de recevoir le coup de crosse en pleine tête fut une révélation horrible : il était clairement indiqué sur le mur que la prochaine et dernière flashmob serait ni plus ni moins qu’un suicide collectif en plein jour …  

 

10h30 – Poste de police  

Stateford frappa du poing sur la table ! Bordel ! Il n’avait plus de nouvelles de Philip Coleman, son stagiaire, et plus que tout l’inspecteur s’en mordait les doigts car ils avaient atteint le but ultime : devancer la prochaine manifestation pour arrêter ce manège qui n’avait que trop duré.  

Effectivement, Eillen avait confirmé ce que Stateford lui avait demandé : « Ripe » était bien le nom de chaque sexshop présent à proximité de chaque meurtre.  

Il avait fallu chercher la corrélation entre toutes ces infos et c’est Amanda qui eut de nouveau, la lucidité de voir clair dans ce qui s’était passé lors du dernier meurtre : un puzzle avec une pièce manquante. Cette pièce manquante correspondait à un emplacement sur la carte de San-Francisco révélée par le puzzle : une des côtes au Nord-Est de la ville près la Mer.  

Et Stateford finit le travail en beauté car tout lui revint d’un coup : « 39 » le chiffre apparut également sur le puzzle avec la carte et ce nom « Ripe » … en cherchant un peu on obtenait « Pier » en anglais signifiant « Ponton » …  

 

Stateford et son équipe en était donc là et en déduisit que la prochaine manifestation collective, la prochaine et dernière flashmob, quelle qu’elle soit, aurait lieu au Nord-Est de San-francisco, près de la Marina et sur le ponton 39 … mais ils ne savaient pas à quel point Philip Coleman y jouerait un rôle important…  

 

 

--- > Stan Olinger, directeur du genre Policier < ---  

 

Nous espérons grandement vous ravir avec le 3ème volet de la saga Puzzle ayant débuté il y a 2 ans (27 janvier 2040) et récompensé par un SF Award lors de la dernière cérémonie pour Puzzle 2.  

On ne change une équipe qui gagne et nous rétrouvons à la réalisation Alexandrer Chasen .  

 

Casting :  

 

Duckas Calvitie : Philip Colemant  

Emmannuelle Quinlan : Amanda Plumming  

Jack Landers : Rodney Stateford (vieilli pour l’occasion pour interpréter le rôle du Lieutenant)  

Heather Charest : Eillen la technicienne informatique de la Crim’  

Basil Duval : Voix mystérieuse dans la boîte de nuit  

 

Le score du film est orchestré par la compositrice en vogue du moment : Joan Gabriel  

 

 

 

 

Scénario :
une série A policier (Thriller) de Alexander Chasen

Duckas Calvitie

Emmannuelle Quinlan

Jack Landers

Heather Charest
Avec la participation exceptionnelle de Basil Duval
Musique par Joan Gabriel
Sorti le 01 mars 2042 (Semaine 1939)
Entrées : 16 320 475
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