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Boost Films Production présente
Alien_ation

L’homme vêtu d’une simple tunique blanche était assis de tout son poids sur les côtes de l’agent de sécurité. La matraque de ce dernier le serrait à la gorge mais il était hors de question pour le fuyard de lâcher « l’affaire » et il appuya fortement sur ses pieds contre les deux extrémités de la matraque. Les coups pleuvaient sans s’arrêter, l’agent qui subissait le martèlement du malade de la chambre 516 changeait de couleur de peau tout en se désintégrant physiquement : il était à sa merci. Les gencives défonçées, l’arcade sourcilière droite explosée … Andrew s’acharnait sur ce corps maintenant pratiquement inerte et ce fut lorsqu’il entendit un craquement au niveau de la trachée qu’il arrêta le massacre. Andrew était essoufflé et il avait les poings endoloris. L’enflure n’avait pas craché le morceau … mais il ne fallait pas traîner. Il prit la matraque ensanglantée ainsi que la montre de l’agent de sécurité raide mort et y jeta un œil … 4h38 … cela faisait des mois, peut-être même plus qu’il n’avait pas vu de montres, d’horloges, d’heure tout simplement … le temps s’écoulait indéfiniment depuis qu’on l’avait enfermé de force dans ce centre psychiatrique. On le forçait à prendre ces médicaments sensés le stabiliser alors il avait vécu jusqu’à présent dans un brouillard permanent sans chercher à comprendre pourquoi on l’avait foutu ici. Néanmoins, Andrew avait quelques réminiscences de souvenirs, des indices mais surtout ce signal si distinctif … « Ils » le rappelaient à l’ordre après des mois d’absences, enfin. Andrew tendit l’oreille et lorsqu’il fut certain de n’entendre aucun bruit provenant du couloir annexe, il leva aisément le corps de l’agent pour le déposer dans un de ces grands bacs à linges sales et le recouvrit de draps. Il ouvrit la porte puis partit sans se faire repérer, Andrew devait absolument partir de cet endroit, « Ils » n’allaient pas l’attendre éternellement.  

 

- 1 heure plus tard –  

 

William Hornet, le Directeur du centre fut réveillé de manière fort désagréable. Son logement jouxtait le centre étant donné l’importance des malades qu’il gardait sous contrôle. La récente ouverture des archives ufologiques sur le net avait eu pour effet la multiplication de nouveaux témoignages et le gouvernement américain avait vu juste dans ses plans malgré le désintéressement général de la population sur ce sujet. La désinformation des ovnis ne servait plus à grand chose de nos jours bien que le nombre de cas sérieux avaient indéniablement augmenté malgré les tentatives de manipulations et de canulars de la part des personnes « septiques ». Il fallait croire que nous arrivions à une période de changements profonds et l’apparition de plus en plus fréquentes et crédibles d’entités extra-terrestres changeaient maintenant considérablement la donne. Se voiler la face était maintenant inutile bien que l’ouverture des archives de l’organisme chargé du suivi et du rapatriement des témoignages fut synonyme pour le gouvernement d’une dernière tentative de désintéressement. Les gens ne percutaient pas mais leurs présences, maintes fois discutées, était bel et bien une réalité. William Hornet était le dirigeant de cet organisme chargé du suivi des affaires ufologiques et il fut contacté pour un poste bien plus intéressant : la mise en quarantaine de ces témoins gênants, ayant subis une ou plusieurs abductions ou simplement la personne lambda supposée être folle par son entourage (autrement dit de nouvelles mesures de placement d’office prises en charge par le gouvernement). William Hornet vociféra dans la chambre à coucher ! Sa femme faillit tomber du lit dans un cri de peur strident. En l’espace de quelques secondes, il se leva, claqua la porte pour enfiler rapidement des fringues et toujours au téléphone sur son portable « Mais bon dieu, pourquoi ne m’avertissez-vous que maintenant ?!!!! » Nerveux, il écouta la réponse puis du geste à la parole il coupa net l’interlocuteur « Non non et non ! Arrêtez vos jérémiades ! qu’y avez-vous retrouvé ? » … « Mais merde ! J’arrive tout de suite et d’ici là vous avez tout intérêt à me donner la localisation du fuyard. Verrouillez toutes les chambres des malades sans exception ainsi que le sous-sol. Foutez-moi 5 agents devant chaque escalier et commencez immédiatement la recherche, vous m’entendez ?!!! »  

 

Veronika Hampton raccrocha puis apposa ses mains sur ses hanches, leva les yeux au plafond et expira un bon coup. « Putain de métier … et un enfoiré de patron, tiens » fit-elle, seule à elle-même. Elle se retourna enfin puis sortit du bureau sans ménagement. « Les caméras de surveillance ont chopé quelques chose ? » … Un des subordonnés fit une mine déconfite tout en tapant du poing sur le bureau « Qu’est ce que c’est ça bon sang … on a effectivement une trace du fuyard mais il n’est pas reconnaissable … »  

« Quoi ? » fit Veronika tout en s’approchant d’un écran de contrôle  

« Regardez par vous-même … ce con a probablement repéré l’endroit exact de chaque emplacement, pas possible autrement »  

Sur les différents écrans, on distinguait un homme effectivement mais enveloppé d’un drap blanc et sur d’autres où l’homme avait clairement passé dans des angles morts. Veronika visionna la dernière vidéo et fronça les sourcils « Etant donné l’endroit il s’agit du couloir annexe 3-A amenant à proximité de l’escalier … » « Il veut descendre … j’en suis certaine »  

Le subordonné regarda sa supérieure Véronika Hampton, serra les poings « Il cherche Mike Flanagan ? Comment est-ce possible ? Personne n’est au courant que … »  

« Montrez-moi la chambre de Mike, tout de suite » fit Veronika. Quelqu’un frappa à la porte puis entra « Nous l’avons, la chambre 516 est vide il s’agit de … »  

« Andrew Hartner, c’est lui le témoin de l’abduction de 4ème type autrement dit il ne doit absolument pas approcher Mike Flanagan » fit William Hornet arrivant en trombe derrière le subordonné.  

 

William Hornet indiqua ses ordres sans ménagement. Lui partit par l’ascenseur privé au niveau n-4 où se trouvait l’individu RR4 Mike Flanagan, tandis que la majorité des agents en service reçurent l’ordre d’effectuer des recherches approfondies avec autorisation de tirer, l’homme était dangereux.  

 

Andrew se tenait prêt, les oreilles aux aguets … l’alerte fut relayée rapidement à en juger par les bruits de pas dans les couloirs. Le temps était compté et il ne pouvait se permettre d’attendre bien qu’il craignait d’arriver trop tard … Décevoir serait synonyme d’échec mais en aucun cas, il ne devait obtenir de pardon de leurs parts … après tout Andrew n’était qu’un faire valoir, il le savait. Il avait une vue relativement bonne de la porte d’escalier amenant au sous-sol, fermée. Devant les bruits de pas incessants et se rapprochant, il décida de prendre les devants par tous les moyens. Il courut courbé et à pas feutrés, fit face à la chambre qui se situait elle-même en face de l’escalier puis recula pour s’apprêter à défoncer la porte. Il s’élança, épaule en avant puis se jeta violemment contre celle-ci dans un bruit sourd !!! La porte valsa sur ses gonds pour claquer contre le mur intérieur de la chambre. Un râlement de surprise fit émerger le malade encore à moitié endormi et visiblement shooté à mort, suivi par des geints de peurs. Andrew referma immédiatement la porte qui ne fermait plus d’ailleurs puis se jeta sur le malade qui se mit à gueuler !!! Dans un brouhaha infernal, « Ferme-là bordel ! » et il décocha une droite qui lui brisa la mâchoire, le mec tomba dans les pommes. Andrew fit marche arrière pour s’installer silencieusement derrière la porte tout en jetant un œil par le hublot de celle-ci. Dans une obscurité relative, il attendit silencieusement alors que le couloir était toujours vide, redevenu calme bizarrement … Nerveux, Andrew observait et vit la lumière d’une lampe torche s’approchée vers la porte de l’escalier. Sur ses gardes, les pas se firent entendre et les yeux écarquillés par l’adrénaline, Andrew voyait un agent se poster devant la porte, sortit une paire de clé dans la serrure de celle-ci. D’un geste vif, Andrew ouvrit la porte à la volée pour se jeter vers l’agent qui plongea soudainement vers la droite !!! Un coup de feu retentit et une douleur vive se propagea dans l’épaule droite d’Andrew Hartner. Il s’écroula au sol, se tordit de douleur dans un silence total avant de se relever tout de même pour tourner la clé restée dans la serrure.  

 

Veronika était en joue depuis le départ, prête à en découdre et à tirer. On lui avait enfin rapporté le massacre commis sur un de ses collègues, l’enfoiré allait payer … pour cela elle ne lâcherait pas « l’affaire ». Le coup tiré fit mouche de suite mais le bougre avait de l’énergie à revendre !!! Elle hoqueta de surprise lorsqu’elle vit la détermination d’Andrew Hartner puis se reprit immédiatement avant de tirer sur sa main. La déflagration se fit entendre dans tout l’étage, réveillant les malades instantanément. 3 des 5 doigts partirent sur le champ rejoindre le sol du centre psychiatrique 3 mètres derrière Andrew Hartner, une mare de sang se fit quasi-immédiatement sous le corps de l’individu, qui ne bougeait plus à terre, enfin … dans un silence toujours assourdissant. « Faites attention ! » éructa Véronika tout en avançant prudemment. En se rapprochant, elle entendait tout de même l’homme qui murmurait … elle fronça les sourcils, tint en joue Andrew Hartner et allongea le pas pour mieux entendre « Ne m’en veuillez pas ………… », elle s’approcha davantage, arme au poing … « Ne m’en veuillez pas je suis arr……. » Finalement la totalité des agents visèrent l’homme à terre qui ne bougeait plus et Véronika lâcha son arme pour écouter de bouche à oreille cette confidence tragique « Ne m’en veuillez pas je suis arrivé trop tard … » fit Andrew, les yeux grands ouverts alors qu’au même moment, des pas saccadés montèrent l’escalier en trombe.  

Véronika jeta un œil sur son intercepteur mit en silencieux, William Hornet l’appelait, elle activa la communication « … On a un gros problème ici ! Mike Flanagan n’a plus rien d’hum… » et un bruit monumental se fit entendre !!! L’écouteur de l’appareil lâcha un éternel larsen alors qu’une énorme masse frappa contre la porte de l’escalier et par le hublot donnant dans l’escalier était collé le visage défiguré de William Hornet, en sang.  

Les agents reculèrent derechef, pris de panique et Andrew lâcha « Pardonnez-moi je suis arrivé trop tard pour le libérer, mais je comprends sa colère, « il » vous rejoint, ne vous inquiétez pas … »  

 

--- > Baker Stoecklin, Directeur du genre Fantastique < ---  

 

Après plusieurs mois d’inactivité pour le studio, nous retrouvons avec grand plaisir Judy Ireland à la réalisation pour ce film intriguant.  

 

Casting :  

 

- Max Kordic (Andrew Hartner)  

- Heather Charest (Véronika Hampton)  

- Joshua Hamilton (William Hornet)  

- Rose Merzi (Agent de sécurité)  

 

Guest-Star  

- Jenny Buchanan (Femme de William Hampton)  

- Jackson Cox (Mike Flanagan)  

 

 

 

 

Scénario :
une série A fantastique (Thriller) de Judy Ireland

Max Kordic

Heather Charest

Joshua Hamilton

Rose Merzi
Avec la participation exceptionnelle de Jenny Buchanan, Jackson Cox
Musique par Brittani Kirkhope
Sorti le 12 novembre 2044 (Semaine 2080)
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