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Boost Films Production présente
La Ruée vers la mort

1848 – Comté de l’Eldorado (El Camino)  

 

La nouvelle s’était propagée comme un feu de broussaille : de l’or fut officiellement trouvé près de l’American River et dès lors, les « Fourty-Eighters » débarquèrent de toutes parts pour prendre d’assaut la terre dorée et qui sait … Paul Watson, vacher de son état auprès d’un ranch comptant pas moins de 3 000 bêtes, comptait sur cette chienne de vie pour lui rendre l’appareil. Le propriétaire du ranch était un enfoiré de première et le ranch situé au Texas avait eu des commandes de viandes de plus en plus importantes à destination de la Californie : Pour sûr, l’Eldorado faisait de l’œil à Paul Watson et il fut de la partie un beau jour de juin. De l’expérience il en avait suffisamment pour que le trajet s’opère en toute quiétude, et avec l’aide des derniers vaqueros, les bêtes arriveraient à Placerville à bon port. Il avait usé de moyens fallacieux pour prendre tout son paquetage d’orpaillage dans les chariots, et arrivé à destination il prendrait la fuite avec sa monture afin de s’installer dès que possible près de l’American River.  

Muni de son attirail relativement lourd, il releva son stetson et sourit à la vue du cours d’eau. En ce mois de juin 1848, les « Fourty-Eighters » affluaient certes, mais principalement près de l’axe principal de la rivière … Or à El Camino, il avait de quoi s’installer calmement et prendre son temps pour en tirer un maximum de bénéfices puisqu’aucune présence humaine n’avait souillé l’endroit où Paul Watson venait de s’arrêter. Cela l’étonnait grandement d’ailleurs, il descendit de sa monture et se gratta le crâne tout en tâtant son colt. Une rampe de lavage était pourtant installée mais il n’y avait absolument personne à cet endroit. Etrange … puis au bout d’une dizaine de minute, ayant fait abstraction d’une éventuelle menace, il se mit immédiatement à la recherche du précieux métal. L’œil avide d’une envie irrépressible de faire fortune, il prit sa battée, remonta son pantalon puis enleva toutes ses frusques sur la rive, à proximité de son cheval. Le soleil torride tapait furieusement, mais Paul, à genou, était tellement concentré sur sa tâche … il avait réussi à manier avec habileté sa battée et il fit tournoyer l’eau parmi les débris et le sable qu’il recueillait dans la rivière qui s’écoulait. Obnubilé par ses recherches, il ne vit pas les heures passer ni ne sentit les quelques contractures se réveiller au niveau de ses cuisses … Les yeux rivés sur l’eau et sur ses mouvements amples, il lui tardait de voir les première paillettes d’or et … Voilà !!! Bon sang ! Une fine lueur dorée émergea du sable au fond de la battée tandis que Paul fit abstraction des soubresauts soudains et apeurés de sa monture près de la rive … le cliquetis singulier d’éperons dans l’eau se fit entendre alors que Paul fixait toujours sa précieuse découverte mais plus intriguant encore fut ce qu’il avait trouvé dans le fond de la battée. Au-delà du fait que des paillettes dorées étaient bel et bien présentes, il surgit du fond une balle de fusil si particulière que Paul en resta complètement pantois … il en releva son stetson et se prit tout en pleine face … les hennissements de son cheval non loin de lui, le son si rapproché des bottes et le cliquetis des éperons, la masse imposante d’un homme mais surtout le sifflement rapide et vif d’une arme qui scinda sèchement la tête de Paul Watson de son corps qui tomba dans la rivière.  

 

L’homme en haillons, dans son élan, coupa d’un coup sec avec ces incisives le bout de son cigarillo qu’il avait entre les lèvres et celui-ci tomba dans le cours d’eau. Il abaissa doucement la faux ensanglantée pour la plonger dans la rivière tout en regardant le corps de l’homme cisaillée par l’arme blanche. L’eau s’était colorée en un rouge cramoisi … Roy Fletcher dit le Faucheur s’agenouilla et prit soin que son arme soit étincelante et quand il fut certain d’être satisfait de l’entretien de celle-ci, il enleva ses gants pour former une coupole avec ses mains et but l’eau qu’il recueillit. Du coin de l’œil, il vit la balle dans la battée … il la reconnaissait cette balle, son fuselage était en or et Roy connaissait encore plus son possesseur … Carlhinos Black, et Roy l’avait eut ce fils de pute, à l’instant. Il s’était fait avoir comme un bleu …  

Sur cette pensée, un sourire narquois apparut sur le visage du Faucheur, il allait avoir l’occasion de revenir à El Camino et assouvir sa vengeance toute personnelle quelques années après avoir été banni proprement par Carlhinos Black, le pistolero d’El Camino.  

Le Faucheur se retourna et prit la tête du cadavre par les cheveux, tourna celle-ci pour mieux toucher de ses doigts son visage, doucement … Son sang ne fit qu’un tour ! « Puta Madre ! » lâcha-t-il tout en serrant les cheveux fortement. Enragé, il jeta la tête dans l’eau et se retourna face au cheval se cabrant comme un fou, Le faucheur dégaina son revolver et le vida sur l’animal qui s’écroula immédiatement dans une mare de sang. Cela calma le faucheur quelque peu, il se releva tout en rengainant son colt ainsi que sa faux dans un fourreau de fortune. Enfin, dans un silence mortel, il prit la direction d’El Camino, la balle dorée jonglant entre ses phalanges … « Tout vient à point à qui sait attendre » …  

 

- Quelques heures plus tard -  

… Le seul et unique saloon d’El Camino où siégeait Carlhinos Black était littéralement bondé car ici, tout passait par le saloon … ragots et autres infos croustillantes, et la recrudescence des étrangers en ce moment amenaient de quoi être rassasié. Mais malgré tout, des échos singuliers arrivèrent au bar via les proches du shérif Loyd qui habitaient à la sortie de la ville.  

Attablé avec son verre de scotch, Carlhinos mordillait son cigarillo tout en laissant traîner ses oreilles et bien vite, une conversion retint vivement son attention, il serra son verre instinctivement … « Paraîtrait que le Sherif a été appelé en urgence près du cours d’eau à la sortie … » « On m’a dit qu’un corps a été retrouvé coupé en deux, la tête d’un côté et le corps de l’autre … » « Bon sang … le faucheur est de retour ? »  

« Qui ça ? » « Le faucheur, c’est le dernier shérif de cette ville … certains disent qu’il serait allé lui-même en enfer pour ramener l’arme qui tuerai l’homme qui lui a pris la vue »  

 

Un verre se brisa dans la salle … « Arrêtez vos palabres, bande de chiens assoiffés de sang » lança Carlhinos au groupe de personnes les plus proches du bar. Les visages se tournèrent vers le pistolero, la jeune femme située en face de Carlhinos sur la même table caressa sa main pleine de sang. « Calme-toi Carl’, ce n’est sûrement que des ragots, comme toujours ». Nerveusement, il sortit ses 2 colts et fit tourner les barillets … les balles fuselées en or brillaient d’un éclat étincelant et le silence fit place dans le groupe situé en face de la table.  

« Désolé Carlhinos mais c’est bien la vérité, le shérif vient de rentrer et c’est ce qu’il m’a dit » fit l’adjoint que Carlhino reconnut maintenant. Le pistolero regarda sa comparse en face de lui, puis en se levant lui demanda « Francesca, je veux en avoir le cœur net. Peux-tu faire fonctionner de nouveau l’armurerie ? »  

« Cela va me demander du temps Carl’ mais je tiens comme toi à ce que cette ordure ne revienne pas ici, je vais faire ce que je peux. Je dois demander à mon père de redescendre en ville rapidement pour m’amener ce qu’il faut »  

 

Alors que Francesca demanda à un des employés de l’armurerie appartenant à son père de bien vouloir monter près de l’American River afin de l’avertir du retour de Roy Fletcher. William Baker, le père de Francesca, était une des plus grosses richesses de la ville et fut un des pionniers dans la découverte de l’or en Californie. Le bougre avait maintenant investi dans la recherche intensive du métal jaune et trouva un gisement non loin d’El Camino. Francesca était celle par qui Carlhinos était devenu un pistolero ni plus ni moins. Cela remontait 5 ans en arrière, le 2 novembre plus exactement, le jour de « Dia de Los Muertos » autrement dit la fête des morts car la Californie était toujours une province mexicaine à cette époque. Un nombre assez conséquent de chicanos vivait à El Camino et beaucoup d’entre eux allèrent déposer quelques offrandes sur les tombes de leurs proches sous l’œil malveillant du shérif Roy Fletcher. Du pain fabriqué pour l’occasion, des fleurs et autres friandises colorées étaient déposées sur les tombes. Carlhinos Black était l’adjoint du shérif et en ce jour singulier, il lui fut expressément demandé de contrôler un maximum de chicanos venus en nombre à la sortie de la ville, près de la rivière … L’adjoint se méfiait du shérif comme de la peste car il le connaissait pour avoir été son salarié dans la scierie. L’homme était un exploitant pourri jusqu’à la moelle et son rôle de Maire lui avait donné une assurance scandaleuse vis-à-vis de la communauté mexicaine. Les chicanos étaient de bons travailleurs, bien plus courageux que les blancs et Roy avait abusé d’eux à tous les niveaux. Eloigné malgré lui du centre d’El Camino, Carlhinos revînt finalement bien plus tôt que prévu par mesure de sécurité…  

 

… Ce fut Francesca qui arriva en larme dans les bras de Carlhinos « Le maire a organisé une expédition punitive ! Il est en train de faire un massacre au cimetière ! » Carlhinos entendit effectivement pleuvoir des coups de fusil, il courut aussi vite qu’il le put et dégaina son arme.  

Lorsqu’il arriva, un spectacle d’une cruauté absolue s’offrit à lui : Roy avait enrôlé ses propres salariés mexicains pour exécuter les leurs sous le commandement du Maire, planqué derrière une pierre tombale. Enfants et adultes étaient tous dans le cimetière en rang d’oignons devant la tombe de leurs proches et attendaient. Au moment où Carlhinos tira en l’air plusieurs fois, un corps de plus tomba sous la déflagration du coup de revolver à bout portant dans la nuque. « Roy ! Arrêtez-moi ça ! » éructa Carlhinos en arrivant. Il sentit dans son épaule une balle se loger et avant de s’écrouler à terre, il vit le canon fumant du Maire … « C’est ma ville Carlhinos, et c’est donc moi qui fait la loi, qui SUIS la loi »  

« Tous ces mexicains ici feraient mieux de rentrer chez eux ou de travailler tiens … Toi ! » fit Roy en pointant un chicanos. « Tu es bien bâti, tu travailleras pour moi à partir de maintenant … que tu le veuilles ou non »  

« Raclure ! Vous n’avez pas le droit ! » fit Carlhinos, il entendit derrière lui Francesca revenir de l’armurerie.  

A ce moment précis, Roy se mit à rire, à tel point qu’il se fit entendre de tout le cimetière puis éructa en espagnol : « No se puede negociar con la muerte, pero sí se puede hacer negocio con ella. (On ne peut négocier avec la mort, mais on peut faire des affaires avec elle) C’était le dicton traditionnel utilisé pour ce jour singulier pour la fête des morts.  

Et le spectacle reprit de plus belle, exécution après exécution si les otages du Maire osaient répondre négativement à ses propos. Francesca avait vu la situation mais avait ramené la seule balle prototype coulée en or. Elle l’a donna à Carlhinos, toujours à terre. Il ouvrit le barillet, y logea la balle puis enclencha le chien. Il prit son temps puis un vacarme assourdissant eut lieu !!! La balle explosa le coin de la pierre tombale en marbre à proximité des yeux de Roy !!! Le Maire hurla à en perdre les cordes vocales tout en se cachant les yeux alors que toutes les personnes partirent sur le champ dans une hystérie totale ...  

 

Mais pour l’heure, 5 années après l’éviction du Maire sous l’autorité de Carlhinos Black, l’ex-adjoint de Roy Fletcher devra de nouveau se mesurer à lui.  

 

--- Sam Thomson, Directeur du genre Action ---  

 

Voici le studio Boost Films Production dans un genre dans lequel il débute : le « Western » ! Il s'agit de notre premier effort du genre, merci de votre indulgence ^^  

 

Un projet qui nous l’espérons vous plaira, nous retrouvons à la réalisation une artiste en qui nous avons toute confiance : Judy Ireland (Alien_ation, Frères d’Armes), la réalisatrice est en excellente forme dans ce projet.  

 

Casting :  

 

- Will Wenders (Snake, Il était une fois un village) dans le rôle de Carlhinos Black, qui poursuit ses excellentes prestations en ce moment  

- Alisa Hewson vu récemment dans Les Slimes et The Clones dans le rôle de Francesca  

- Billy Taufen (dans celui de Roy Fletcher dit « Le Faucheur »  

- Jenny Buchanan dans le rôle d’une chicana  

 

Guest-Star :  

- Bernd Wryn apparaît dans le rôle du Maire Loyd  

- Max Kordic dans celui du Vaqueros Paul Watson  

 

La musique est composée par la talentueuse Elaine Hancock (Alors je suis parti !, Vengeance de Plaidoierie)  

 

Un immense remerciement pour la conception de l’affiche signée GCP San-Francisco, le maître ès Western ^^  

Scénario :
une série A d'action (Western) de Judy Ireland

Will Wenders

Alisa Hewson

Billy Taufen

Jenny Buchanan
Avec la participation exceptionnelle de Bernd Wryn, Max Kordic
Musique par Elaine Hancock
Sorti le 28 janvier 2045 (Semaine 2091)
Entrées : 22 207 828
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