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Good Films production présente
Cobayes

Film participant au festival de l´effroi  

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Walter Dyan (Robert Jones) ouvrit les yeux. Il avait mal partout mais surtout à la main droite et au cou. En se réveillant, il vit des murs gris qui lui étaient inconnus. Commençant à s´inquiéter, il tenta de se lever mais n´arriva pas. Il était attaché à une chaise, comme celle que les dentistes possédaient, s´exclama-t´il. Ne sentant que des picotement au niveau de sa main droite, il décida de regarder. Il poussa un cri d´horreur. Sa main avait disparu, sûrement coupée, et des bandages recouvraient son poignet droit. Pendant qu´il criait, Walter ressentait une douleur, telle que des coupures, à sa joue gauche. Cependant, il lui était impossible de voir ce qu´il y a. Walter regarda autour de lui afin de voir un indice sur où il est. Il y avait une porte juste en face de lui. Un miroir, noir de crasses, se trouvait derrière lui mais ce qui revenait le plus c´était cette femme (Carrie Wryn). Il y avait surtout des diplômes, scientifiques si Walter voyait bien. Le palmarès était impressionnant : Doctorat de Biologie, de chimie et de physique quantique. Tous avaient la mention « excellente ». Pourtant, il était impossible à Walter de lire le nom du docteur car les caractères sont trop petits. A la gauche de Walter, il y avait, accroché au mur, un article de journal. On voyait, encore, la même femme dessus. Tout comme les diplômes, l´homme de 32 ans ne parvenait pas à déchiffrer l´écriture. « Bordel ! Mais c´est qui cette tarée ! » poussa Walter. Il ne comprenait pas pourquoi il était là. C´était un gars sans histoires, c´était juste un ingénieur normal, pas du tout extraordinaire. Il n´avait jamais vu cette femme, en plus. Sur son bras gauche, il découvrit une trace de piqûre. Il essaya de se souvenir de ce qu´il s´est passé avant mais sans résultats. C´était un trou noir.  

 

Soudain, Walter entendit des bruits de pas derrière la porte. Le bruit de talons haut qui devenait de plus en plus proche. Ce son était insupportable pour Walter. Ce martèlement sur le sol en pierre avait quelque chose de menaçant. Les pas s´approchaient de plus en plus, jusqu´à s´arrêter. Il semblerait qu´ils se stoppèrent juste en face de la porte de la pièce où se trouve Walter. La porte s´ouvrit et une femme rentra dans la pièce de torture. Walter la reconnut aussitôt. C´était la femme qu´il avait vu sur les photos. C´était la scientifique talentueuse. La femme s´avança vers Walter, le sourire au lèvre. Elle prit la parole, en riant :  

-« Bien dormi Walter ? »  

-« Qui êtes-vous ? », posa Walter.  

-« Vous le découvrirait assez vite . », répondit la femme.  

-« Où suis-je ? Qu´est ce qui m´est arrivé ? Pourquoi moi ? », questionna l´homme.  

-« Ceci devrait vous aider à vous rappeler certains moments intéressants. », dit, les yeux brillants et le sourire jusqu´au oreilles, la scientifique, tout en plantant une seringue dans le bras gauche de Walter. Le liquide injecté pénétra dans les veines du sujet. La douleur était surnaturelle. Walter avait l´impression qu´on le brûlait de l´intérieur. Il ne put s´empêcher de pousser un cri de douleur. Pendant qu´il tenta de résister à cette injection, il vit la femme sortir de la pièce et le même bruit ,précédant son arrivée, recommença. Les talons martelaient le sol en rythme. Walter se débattait pour essayer de sortir de cette chaise, sans succès. A un point insurmontable de douleur, l´homme perdit connaissance. La femme avait raison, il se rappela de ce qui lui était arrivé.  

 

Walter était assis à la même place, la scientifique en face de lui. Elle avait une hachette dans une main et une seringue dans l´autre. En face de lui se trouvait une table avec d´autres outils. Walter ne comprit pas ce qu´il disait à ce moment-là. La seule chose qu´il entendit, c´était des mots de grâce. Il était en train de supplier la femme de ne pas le couper la main droite. La scientifique posa la seringue sur la petite table métallique et commença à aiguiser la hachette. Walter éclata en sanglot et supplia de plus en plus fort. Après cinq minutes d´aiguisement et de demandes de grâce, la femme posa la hachette et prit la seringue. Elle s´approcha du cou de Walter qui se débattait, multipliant injures et menaces de mort. Elle souriait à pleine dent. En un court instant, elle planta la seringue dans le cou du « patient ». Les pupilles de Walter se dilatèrent. Il sentait léger et ailleurs. La scientifique prit la hachette, s´approcha de l´homme drogué qui ne savait plus où il se trouvait. Elle leva l´arme et l´abattit sur la main droite de Walter. Ce dernier poussa un cri énorme et des larmes coulèrent sur ces joues. Il reprenait peu à peu conscience. Le docteur remplit alors la seringue d´un liquide rouge. Cette fois-ci, elle piqua le bras gauche de l´homme attaché. Walter oublia aussitôt la douleur et retourna dans l´état dans lequel il se trouvait. La main droite gisait au sol et du sang coulait au niveau de l´intersection de la main, fraîchement coupée, et le poignet. Rapidement, une mare de liquide écarlate se forma. La femme essuya le sang qu´elle avait sur les mains et chercha un objet sur la table. Elle attrapa un petit objet noir et rectangulaire. Elle regarda Walter, totalement stoned, et lui dit : « Votre rêve se réalisera, Walter. Vous serez l´homme le plus important sur Terre. ». L´homme la regarda bêtement, ne comprenant pas ce qu´elle veut dire. Le docteur enfonça, alors, le petit objet à l´endroit où se tenait avant la main droite de Walter. Ce dernier cria une nouvelle fois à cause de la douleur et, subitement, s´évanouit.  

 

Walter se réveilla en sursaut. Voilà donc pour sa main droite. Mais que voulait dire la scientifique sur « Vous serez l´homme le plus important sur Terre. » ? Cette femme était vraiment cinglée. Soudain, il entendit à nouveau le bruit des talons martelant le sol. Elle allait revenir. Mais pourquoi cette fois ? Entendant les pas se rapprocher, Walter éclata en sanglots. Allait-il sortir vivant d´ici ? Trop de questions ! Il se posait trop de questions ! Il devait trouver un moyen de sortir de cet enfer. Il vit, alors, un couteau sur la table métallique qui était là lorsqu´il se fit couper la main. L´arme blanche n´était pas loin mais la femme, aussi, était proche. Il allait attendre que celle-ci s´en aille. Alors qu´il pensait que sa porte allait s´ouvrir à l´arrêt des pas, une porte s´ouvrit. Cependant, ce n´était pas celle en face de lui. C´était une autre porte dans le couloir. Un cri de peur, de femme peut-être vu la fréquence, surgit. Walter n´était pas seul ici. On entendit la porte se refermer et les cris de la femme devinrent étouffés. Tout d´un coup, la lampe, se trouvant au dessus de Walter, clignota deux fois avant de s´éteindre brusquement. « Putain, elle utilise de l´électricité », s´écria, dégoûté, Walter. Pendant ce temps, les pleurs de la voisine augmentèrent de volume. La pièce était horriblement inquiétante à cause de l´obscurité et, surtout, des cris de la victime. La « chanson » était insupportable pour les oreilles de Walter. Alors, il décida de s´enfuir de cette merde. Il essaya d´attraper le couteau, situé sur la petite table à sa gauche. Il échoua à plusieurs reprises. Son bras gauche lui faisait terriblement mal. Pourtant, il ne voulait pas abandonner, surtout au son des décharges électriques, semblerait il, et des pleurs de la femme. Enfin ! Il attrapa le couteau, celui qui a servi à aiguiser la hachette, et coupa ses liens. Cependant, il attendit avant de sortir de la chaise car il entendit la porte s´ouvrir avec les pleurs de la femme. C´était encore plus horrible. Ensuite, les talons recommencèrent à marteler le sol en rythme jusqu´à s´arrêter une nouvelle fois. Une porte s´ouvra. Un gros « non », masculin, s´éleva et la porte se referma.  

 

Walter prit son courage à deux mains et ouvrit, doucement, la porte de la pièce. En face de lui, se trouvait un couloir, sombre, avec de nombreuses portes sur les côtés. Aussitôt qu´il posa un pied sur le sol en pierre du couloir, de violents vertiges l´accablèrent. Il tenta de se tenir au mur afin de ne pas faire trop de bruit. Des flash-back le secouaient le crâne. Il était couché sur un brancard, la scientifique poussait le brancard. La vision de Walter était brouillée et il voyait tout au ralenti. Ensuite, une porte s´ouvrit et le flash s´arrêta là. Assis par terre, contre le mur et derrière un petit meuble, Walter tentait de reprendre ses esprits quand la porte s´ouvrit. La scientifique sortit, sans la moindre injure de la part de l´homme qui se trouvait dans cette pièce. Que lui avait-elle fait ? La femme s´arrêta, scrutant le couloir. Walter tentait, lui, de retenir sa respiration haletante. Elle regarda dans la direction du meuble en bois. Après cela, elle esquissa un sourire, laissa tomber un papier et s´en alla vers des escaliers. Walter attendit qu´elle monta à l´étage supérieur et puis, il alla chercher ce papier, qui était, en fait, une lettre...adressée à Walter Dyan. Plus il se rapprochait de sa cible, plus il entendait des appels à l´aide. Devait-il les aider ? Mais une évasion serait beaucoup plus sûre seul. Il stoppa son accès de conscience, prit la lettre et la lit.  

« Cher Walter Dyan, ce qui devait se passer arriva, finalement. Tout est prévu dans la vie, Walter. On n´est pas maître de son destin mais il y a plusieurs chemins avec d´autres chemins plus petits. Aujourd´hui, vous avez choisi votre route mais il vous faut faire encore d´autres choix. C´est pourquoi je vais vous donner un conseil : Fuyez Walter ! Fuyez aussi vite que vous le pouvez ! Ils vous voudront quand ils comprendront la raison de ces expériences. Oui, vous n´étiez que des cobayes mais vous, Walter, votre destinée était écrite. Vous découvrirez les réponses quand le moment sera voulue. N´oubliez pas, Walter, vous êtes, à présent, la chose la plus précieuse sur Terre. » signée Tara Verdock, inventrice de l´expérience la plus importante jamais réalisé sur Terre. « Elle n´a, en tout cas, pas un énorme égo. » ironisa Walter avant d´éclater en sanglots à la pensée de les horreurs qu´il a subi. Soudain, il entendit des bruits en-haut, comme si on jetait par terre quelque chose. On jetait quelque chose de lourd vu le bruit sourd qu´il fait. Au bout d´un moment, le bruit de destruction fut remplacé par le bruit des talons. La scientifique avança un petit peu avant de s´arrêter. Elle dit, du haut des escaliers : « Bonne chance Walter ! »et la détonation partit.  

 

Le corps du docteur Verdock descendit les escaliers à une vitesse fulgurante. Walter s´approcha du cadavre de Verdock. Elle s´était tirée une balle dans la tête. L´arme dévala, à ce moment, les escaliers. Après le bruit sourd qu´ont causer la détonation et la chute du corps sans vie, les cobayes ont redoublé le volume de leurs appels à l´aide. Walter vit un téléphone portable, sûrement celui de Verdock, et le prit. Il regarda les derniers appels et vit le « 9-1-1 » comme dernier appel. Aussitôt, il descendit les escaliers à la recherche d´une sortie, avant l´arrivée des secours. Oui, il avait suivi le conseil du docteur, sans trop savoir pourquoi en fait, mais elle devait certainement avoir une bonne raison pour conseiller à Walter de fuir. Et puis, elle avait déjà écrit une lettre alors qu´il était encore attaché à la chaise. Il courait, à la recherche d´une porte menant vers l´extérieur, pendant que les sirènes commencèrent à se faire entendre. Walter allait fuir, échappant aux hommes, il voulait voir une dernière fois sa femme, avant de partir en quête de réponses. Mais d´abord, il devait quitter cet endroit. Cet endroit où il n´était, au début, qu´un simple cobaye avant de devenir l´homme le plus intéressant du monde. Il avait trouvé une porte, qui semblait mené vers l´extérieur. Pendant qu´il courait vers sa direction, il réfléchit à ce que Tara a dit à la fin de sa lettre : « Ne vous inquiétez pas Walter, avancez et le monde vous sourira... pour l´éternité. »  

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Good Films Production est fière de vous présenter "Cobayes", notre film d´horreur concourant dans la catégorie "Epouvante" du festival de l´effroi. On retrouve Alex Goodlifer à la réalisation ainsi que Robert Jones et Carrie Wryn à l´affiche. La musique est l´oeuvre (IRL) de Alex Goodlifer dont le thème principal est disponible sur le forum, dans le fil de Good Films Production.

Scénario :
une série Z d'horreur (épouvante/thriller) de Alex Goodlifer

Robert Jones

Carrie Wryn
Sorti le 21 octobre 2045 (Semaine 2129)
Entrées : 6 024 796
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