Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Boost Films Production présente
The Sacred Fire

Une envie irrésistible … incontrôlable … incomprise. Je fis promener le briquet entre mes phalanges en attendant le bon moment. Le paquet de cigarette était posé à même le sol tandis que j’étais posté là-haut, sur le toit de l’immeuble situé en face de la Mairie de cette bonne vieille ville de San-Francisco. Trop calme à mon goût … J’attendais l’élément essentiel du désastre qui allait suivre dans quelques instants…  

 

… C’était étonnant comme de nos jours, les personnes confrontées à la mort d’un proche par exemple, préféraient d’une manière ou d’une autre en finir, rapidement, sans avoir à pleurer sur une tombe. Alors beaucoup d’entre eux ont fait ce choix qui était de me confier, à moi Stuart Jenkins, le soin d’incinérer le corps défunt de nos semblables. Bossant donc dans un crématoire, j’étais chargé de préparer le corps bon à livrer au feu purificateur, le feu sacré en quelque sorte … et force était de constater que mon métier était une passion, ma vie comme le feu, les flammes … ce qu’elles engendraient et provoquaient. Bien entendu, le recueillement était toujours de mise mais là aussi, vous seriez surpris de constater le jour de l’incinération, lorsque le proche s’en allait vers sa dernière demeure, comme le ressentiment de chaque personne pouvait ressortir, m’amenant à être témoin de spectacle auquel je prenais un véritable plaisir, machiavélique.  

En l’occurrence il s’agissait du décès d’une retraitée, Marie Paget, officiant il y a quelques années au sein de la Mairie en tant qu’assistante de Direction, et manifestement, sa mort n’avait attristée personne puisqu’aucun individu, même pas un proche parent, famille ou ancien collègue, n’étaient venus pleurer sa disparition, le jour de son départ.  

Enfin si, un simple courrier signé de la main même du Maire actuel … une personne bien plus proche qu’il n’y paraissait.  

Le courrier était court et concis … Il fallait en terminer rapidement, pas de pleurs ni de regrets car visiblement cette femme, en un peu plus d’une quarantaine d’années de service, fut le témoin privilégiée d’un bon paquet d’adultère tout au long de sa carrière « pour le bien de la communauté ». Entre pots de vin et autres accords obtenus via des relations physiques « professionnelles » avec des cadres de société ou autres responsables d’associations pour obtenir une dotation financière, Marie Paget, vit un nombre incalculable de pourritures traverser son bureau pour entrer dans celui officiel de Monsieur le Maire pour « négocier ».  

 

Tous autant qu’ils étaient, chacun d’entre eux connaissaient la discrétion de l’assistante de direction, une qualité indéniable les arrangeant fortement pour leur vie, professionnelle comme personnelle. Cela s’arrêtait là, sur le papier.  

 

Mais je ne pouvais pas le croire, le feu parlait, me parlait en permanence en sans vous tenir palabre pendant des heures sur toutes ces foutaises de renaissance, de phœnix etc … je m’étais mis à fouiller et très vite, j’avais remonté à la surface un dossier compromettant, brûlant … et j’avais compris que la mort de Marie Paget avait des circonstances atténuantes. Elle avait sacrément remué dans les brancards à deux ans d’une retraite amplement méritée. L’assistante de Direction avait préparé son coup, et peut-être était-ce une vengeance longtemps préparée ou non mais celle-ci avait scrupuleusement noté tous les actes et relations qu’elles avaient vu, entendu certainement dans le bureau d’à côté, sans broncher … pendant toutes ces années. Peut-être était-ce le poids de tout cela mais toujours était-il qu’elle s’était mis un nombre certain d’individus sur son dos, menaces de mort à l’appui. Je l’aimais cette femme, à vouloir torcher le cul de toutes ces pontes pendant des années sans broncher et prendre une vengeance toute personnelle des années plus tard … Il en avait fallu du courage et une putain de rage pour mettre au pied du mur tous ces enfoirés.  

Mais Marie Paget était morte, bien qu’elle était allé jusqu'au bout de son initiative et à San-Francisco, le FBI avait mit les pieds dans le plat suite à l’envoi de toutes ces notes révélatrices.  

Marie Paget m’avait tendu la main … Et j’avais pris le relais depuis quelques semaines avant son incinération, les journaux scandant qu’un nouveau type de tueur s’était installé à Frisco, brûlant le domicile de personnes bien précises tout en prenant soin de bloquer chaque sortie de chacune des résidences où était perpétré l’acte pour qu’il ne puisse rester aucun individu vivant, cramant dans leur propre merde, leur cercueil, dans des flammes qui n’attendraient que de dévorer langoureusement ceux qui avaient chèrement payé d’être passé entre les mains et les notes de Marie Paget.  

 

Cependant, les rouages d’une mécanique bien huilée fut tout de même interrompu par ma propre femme Judy, elle avait insidieusement comparée mes longues absences répétées avec les dates des actes meurtriers incendiaires … Tout coïncidait … alors en bon lâche que j’étais … Je décidais de marquer un dernier grand coup … Si elle m’en laissait encore le temps.  

 

… Un grand brasier s’alluma expressément lorsque je jetai ma clope allumée au bout incandescent. Enfin je tournais le dos au moment les flammes commencèrent à lécher distinctement les murs de la Mairie San-Franciscaine … Mes narines laissèrent échapper une volute de fumée  

« Dansaient mes jolies … faites votre travail … Soyez à la hauteur de mon mal brûlant »  

 

--- > Paul Birdnam, Directeur du genre Thriller < ---  

 

Ce thriller était depuis un moment dans nos placards et nous le sortons fièrement ce jour sous la réalisation des frères Bradford encore une fois.  

 

Casting :  

 

Max Kordic dans le rôle de Stuart Jenkins  

Patty Everton dans le rôle de Marie Paget  

Joshua Hamilton dans le rôle du Maire actuel  

Jenny Gold dans le rôle de Judy Jenkins  

 

Musique par Brittani Kirkhope  

Scénario :
une série B thriller de Edward & Maynard Bradford

Max Kordic

Patty Everton

Joshua Hamilton

Jenny Gold
Musique par Brittani Kirkhope
Sorti le 15 mars 2047 (Semaine 2202)
Entrées : 11 693 192
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=52&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=18045