Faut bien le dire, Maurice Chevalier était un porc. Pas seulement a cause de son physique répugnant que par ses pratiques de pervers qu'il pouvait se permettre grâce à son statut. Maurice Chevalier était le doyen de la faculté de sciences humaines de Montréal. Il était directeur de thèse et c'était clair, pour réussir et rentrer dans son laboratoire, il fallait coucher et accomplir ses fantasmes sado-maso. Bref, l'équipe de Maurice Chevalier était à 100% féminin.  

Manon Duclier le savait. Et pourtant, elle n'hésitait pas. Carriériste de première, Manon Duclier s'en foutait si il fallait passer par le fouet, le martinet et concombre dans le cul pour palper 2 000 euros par mois, écrire dans les revues prestigieuses et faire des conférences. Maurice Chevalier lui était sous les charmes de cette brunette atypique, complètement loufoque et à la masse. Trés vite, Manon Duclier devint la préférée du doyen.  

Un soir pourtant, les choses allait se gâter. Complétement grisée par l'alcool, Maurice Chevalier n'y alla pas avec le dos de la cuillère. Manon Duclier ramassa sec et gisa sur le carrelage. Lorsque Maurice Chevalier se réveilla au milieu de la nuit, il ne pu que constater les dégâts. Manon était froide et complétement morte. Il fallait se rendre à l'évidence.  

Maurice Chevalier agit pourtant en véritable pro. Il nettoya les traces et alla jeter Manon Duclier au dessus de la rivière. Quand sa disparition fut signaler, les flics au courant du bonhomme sont bien aller l'interroger mais il passa l'épreuve les doigts dans le nez.  

Maurice Chevalier était de plus en plus hard dans ses pratiques. Et, un soir, ce fut Dolly, une brune américaine qui était en train de recevoir la correction du doyen. Maurice Chevalier picolait pendant qu'il fouettait Dolly ligoter comme un sac de patate et que l'excitation de la voir mourir lui monta à la tête.  

Dans la pénombre dehors, flingue à la main, Dennis Levant, le copain de Manon Duclier regardait la scène d'un air révolté. Il savait maintenant qu'il ne c'était pas trompé. Ce Maurice Chevalier allait souffrir...