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Mimi Production présente
Le collectionneur

L'ex n°1 de San-Francisco (si si, c'est bien notre production !) continue ses ressortit des films créés par Mimi Production GM (production sœur à GérardMerveille) avec aujourd'hui le deuxième plus gros succès de la fille à Mimi Production. Nous parlons bien sûr de Le collectionneur et de ses (presque) 10 millions de téléspectateurs. Ce film est d'ailleurs toujours à l'affiche dans la 1ère ville cinématographique du Cinéjeu Island !  

 

AFFICHE ORIGINALE DE GCP ARTS, MODIFIÉE PAR LA PRODUCTION POUR LA RESSORTIE !  

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Le musée était bien sombre et calme cette nuit. Seule la lune éclairait les cranes de carnotaurus, vélociraptor et autres lézards disparus. Au milieu de toutes ces reliques, un homme marchait seul, un revolver à la ceinture. Il avançait en surveillant le moindre mouvement grâce à sa lampe-torche. Comme d'habitude il ne se passait rien et le gardien s'ennuyait. Mais il le fallait bien s'il voulait nourrir toute sa petite famille en ces temps de crise. Il soupira. Il continua sa ronde quotidienne en laissant son esprit voyager dans tout un tas de méditations. Une quinte de toux. Le gardien se retourna rapidement et éclaira tout les recoins de la salle avec sa lampe. Il ne vit rien. C'était sûrement le fruit de son imagination. Il repartit dans sa ronde et dans ses pensées. Il aperçut le crâne d'un dromæosaure qui le regardait d'un air confiant. Presque rassurant. Un éternuement. Cette fois il n'avait pas rêver ! Il avait bien entendu un bruit ! Même que ce bruit venait du hall d'entré ! Le gardien prit son revolver dans la main droite et se mit à courir. Il traversa les salles à une vitesse folle sans même prendre le temps de respirer. Il était presque arrivé dans le hall... Plus que quelques mètres... Il s'arrêta brutalement. Un vieil homme (Marc Mesnil) se tenait debout, face à lui. Ce dernier dévisageait le gardien de nuit en souriant d'une étrange manière. Presque ironique. Cette homme portant simplement une chemise rentrée dans un pantalon-velours ne bronchait pas. Il restait parfaitement immobile. Jusqu'au moment où le gardien ouvrit la bouche. L'homme s'empressa alors de parler. Comme s'il ne voulait pas que le gardien pose de questions.  

" Bonjour monsieur ! Sauriez-vous où ce trouve la sortie ? On m'a dit que le musée fermait bientôt ses portes mais justement, je ne les trouves pas.  

Le gardien croyait rêver. Cet homme s'était fait enfermé dans le musée sans s'en rendre compte ! Ça devenait grave, il était peut être temps que son médecin lui ordonne de partir en maison de retraite ! Le gardien tenta de ne pas s'énerver et parler le plus calmement possible.  

- Mais... Enfin... Monsieur, le musée est fermé depuis plus de deux heures ! Vous ne devriez plus être là. Sortez d'ici je vous prie !  

- Mais comment ?  

- Je vais vous ouvrir les portes. Suivez-moi ! "  

Le gardien raccompagna le vieil inconnu jusqu'à l'entrée, qui n'était que quelques mètres plus loin, et ouvrit la porte grâce à son trousseau de clés. L'homme au velours remercia son sauveur et partit en direction de la seule voiture qui était sur le parking, la sienne. Le gardien referma la porte, tourna la clé deux fois dans la serrure et retourna dans la salle qu'il avait quitter deux minutes plus tôt. Tout en marchant, il repensa à cet homme qui avait été enfermé dans le musée. Ni le personnel de journée, ni la femme de ménage et ni même lui ne s'en était aperçu avant. C'était vraiment étrange... Mais le monde entier était si étrange aujourd'hui ! Rien n'étonnait plus le gardien. Il continua de marcher et arriva enfin à l'endroit exact où il avait entendu l'éternuement : à côté du crâne de dromæosaure. Le gardien tourna la tête comme pour le saluer et voulu le regarder dans les yeux. Ou devrais-je dire dans les orbites. Mais à la place, il poussa un hurlement terrible ! Ce n'était pas possible. C'était juste invraisemblable ! Le crâne n'était plus sur son présentoir...  

 

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Stephen se leva de son lit brutalement. Ce n'était pas les bruits de circulation à l'extérieur qui l'avait réveillé. Ni les voisins du dessus qui faisaient la fête comme tous les samedis soirs. C'était simplement son téléphone qui sonnait juste à côté de son réveil. Stephen traversa sa chambre en courant pour rejoindre sa commode sur laquelle il avait posé son portable. Il s'empressa de répondre, se doutant déjà de qui l'appelait si tardivement. A peine avait-il collé le portable contre son oreille qu'une voix grave hurla dans le haut-parleur :  

" Inspecteur Marx ? C'est le capitaine John à l'appareil. "  

C'était la personne à laquelle Stephen s'attendait. Le capitaine l'appelait toujours au milieu de la nuit pour le féliciter ou lui dire qu'il n'avait pas encore rendu son rapport d'enquête ! Qu'est-ce qu'il avait encore bien pu inventer pour déranger notre ami inspecteur pendant son sommeil ?  

" J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle Marx. La bonne, c'est que votre enquête va avancer. La mauvaise, c'est qu'un nouveau vol a été commis. Rendez-vous au 12 rue de la gare. Vous avez cinq minutes. Je contact aussi Madame Smith. "  

Le capitaine n'attendit pas de réponses et raccrocha au nez de Stephen. Ce dernier laissa échapper le mot de Cambronne (m***e pour les éventuels lecteurs qui n'avaient pas compris). Il allait encore devoir enquêter au milieu de la nuit, et après le capitaine s’entonnera que ses hommes sont épuisés et qu'ils font des dépressions ! Mais heureusement, c'était avec la jolie Julie Smith que Stephen allait enquêter. Il l'aimait beaucoup sa Julie. Mais hélas, "sa" Julie n'était pas pour lui. Elle était avec une femme depuis quelques mois. Elles vivaient ensemble dans un petit appartement de banlieue et partageaient tout. Elles s'aiment et personne ne pouvait les séparer. Pas même tout ces gens qui se moquaient, les insultaient et les agressaient parce qu'elles étaient homo-sexuels. Elles s'aiment et personne ne pouvait rien y changer. Stephen aurait pourtant aimer se retrouver lui aussi seul dans une chambre avec Julie. Mais ce n'était pas possible. Il pouvait quand même essayer... C'est beau de rêver parfois ! Il s'habilla donc du mieux qu'il pu en mettant ses plus beaux habits, se coiffa avec attention et sortit de son appartement en courant car il était en retard pour son rendez-vous.  

 

Stephen arriva sur le lieu du vol quelques minutes plus tard. Deux voitures de polices étaient déjà arriver. Il y avait aussi une voiture de civil, sans doute celle de Julie. Cette dernière était justement entrain de discuter avec un homme âgé d'une vingtaine d'années. Elle notait tout ce qu'il disait. Elle était belle avec son petit crayon entre les doigts... Mais ce n'était pas le moment de rêvasser ! Stephen s'empressa de la rejoindre en faisant attention de ne pas se faire remarquer par le capitaine. Il salua l'homme et fit la bise à sa collègue qui lui reprocha son retard :  

" C'est pas trop tôt ! Ca fait cinq minutes que je t'attends !  

- Excuse-moi, j'ai pas pu être plus rapide. Qui est cette homme ? Un témoin je suppose ?  

- Le gardien de nuit. C'est lui qui m'a appelé, il dit ne rien avoir vu. "  

Stephen demanda au gardien de lui raconter ce qui s'était passé dans les moindres détails et en racontant seulement la vérité. L'homme s'exécuta immédiatement tandis que Stephen notait tout ce qui lui paraissait intéressant. Lorsque enfin le récit fut terminé, les deux inspecteurs demandèrent une description de l'homme qui avait été enfermé dans le musée.  

" Cette homme... Il était assez âgé et avait des cheveux blancs. Ah oui, il avait aussi une barbe blanche rasée court.  

- C'est les seuls informations que vous pouvez nous donner ? Vous ne savez pas sa taille ou la couleur de ses yeux ?  

- Je ne me rappelle plus de ses yeux mais je sais qu'il était de taille moyenne. Comme moi à peu près. "  

Julie nota la description et tenta de faire un premier portrait-robot à la main. Elle obtint un résultat plutôt réussi et ressemblant du voleur. Stephen n'oublia pas, bien évidemment, de la féliciter et de la complimenter sur ses talents de dessinatrice. Les deux inspecteurs libérèrent le témoin après avoir pris ses informations personnels.  

Le capitaine John rejoignit ses deux inspecteurs pour vois où en était les recherches.  

" Alors cette enquête ? Ça avance ? "  

Stephen répéta à son tour l'histoire qu'avait vécu le gardien sous l’œil attentif de sons supérieur. Puis Julie montra le portrait-robot qu'elle avait réalisée et dicta les notes qu'elle avait prise. Mais John ne semblait pas très satisfait de l'avancement de l'enquête. En réalité, il semblait même très en colère mais pour ceux qui le connaissaient, ça ne changeait pas de d'habitude. Il hurla alors que nos deux amis inspecteur formaient un très mauvais duo, qu'à ce rythme là l'enquête ne serait jamais conclue et que si l'enquête n'était jamais conclue le coupable ne serait jamais attrapé et donc les enquêteurs aurait failli à leur mission et qu'ils auraient honte toute leur vie et que personne ne leur accorderait plus jamais confiance. N'ayant plus d'air dans les poumons, John dû s'arrêter là dans les critiques mais croyez-moi que s'il avait pu continuer sans reprendre sa respiration, il l'aurait fait ! Après un bref instant de calme, le capitaine eut une soudaine illumination : il demanda aux deux inspecteurs s'il n'avait pas d'autres éléments pouvant faire avancer l'enquête. Stephen répondit qu'il avait bien trouvé un détail plutôt étrange...  

" Vous savez comme moi que c'est le troisième cambriolage de musée en seulement un mois mon capitaine ? Et bien même si les trois musées ont été cambriolé grâce à trois techniques totalement différentes, il y a bien un point commun que j'ai remarqué...  

- Et... qu'est-il ? "  

Stephen prit sa respiration. Il entendait déjà son capitaine crier que ce détail n'était pas important et qu'il confirmait simplement que les trois vols avaient été commis par la même personne, ce que tout le monde se doutait déjà. Mais pour Stephen, ce détail était bien plus important. Ce détail était peut être la clé de l'énigme... Il l'annonça donc à son supérieur :  

" Il semblerait que le voleur soit une sorte de collectionneur... A chacun de ses vols, un crâne de dinosaure a disparu. Mais ce n'est pas n'importe quel crâne, à chaque fois c'est un crâne de la même famille que celui du T-rex : un crâne du sous-ordre Theropoda... "  

 

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Le vieil homme regardait la télé depuis maintenant une bonne demi-heure. C'était la première émission de Ce soir au Platinium, présenté par le grand Gérard Cousin. C'était la rediffusion d'un étrange film d'animation de MMP qui racontait la vie d'animaux communistes... Spécial mais réussi ! Le genre de film que notre collectionneur (car oui, c'était bien lui) adorait ! Il faut dire qu'il était très nostalgique... Tandis qu'un paresseux parlait, quelqu'un frappa à la porte d'entrée. Le vieil homme quitta l'émission avec regret et alla ouvrir. Une jeune et belle femme attendait debout devant la porte. Elle salua son hôte et entra dans la maison sans même en demander l'autorisation. Elle s'assit sur le canapé de cuir du salon et éteignit la télé. L'homme protesta :  

" Mais laisse l'émission ! Qu'est-ce qui te prends Elsa, c'est du MMP !  

- Et alors ? J'ai jamais aimé le cinéma ! Tu le sais pourtant Pat' "  

Ce n'était pas pour regarder la télé qu'Elsa était venu. Mais c'était pour tout autre chose de beaucoup plus secret... Elle observa tout ce qu'il y avait autour d'elle puis posa les yeux sur ceux du collectionneur. Pat' comme elle l'appelait sourit soudainement et commença à baisser son pantalon. Elsa n'en fut pas étonnée mais protesta :  

" Non, pas tout de suite. Tu me donneras ma récompense tout à l'heure. "  

Sa récompense, vous l'avez je pense tous compris. Mais pourquoi y avait-elle droit ? Et pourquoi c'était ce genre de récompense ? Ce que vous devez savoir cher(s) lecteur(s), c'est qu'Elsa travaillait pour Pat'. Certaines nuits elle l'aidait à cambrioler les musée ; c'est elle qui avait dérober le crâne de dromæosaure pendant que son patron faisait diversion. Le reste du temps elle était chargée de surveiller l'avancement de l'enquête de la police, vérifiant qu'il n'y ai pas trop d'indices découverts. Pour cette mission, elle avait été obligé de se mettre en couple avec un inspecteur... qui n'était autre que Julie Smith ! Elsa passait donc sa vie amoureuse avec quelqu'un qu'elle n'aimait pas et qui ne pouvait donc pas lui offrir les mêmes plaisir qu'un homme. C'est pour cela qu'une fois par semaine, elle avait rendez-vous chez Pat' qui lui préparait un réconfort. Vous comprenez donc maintenant qu'elle était le rôle d'Elsa ; c'était une sorte d'espionne, une agent-double !  

Mais Elsa n'était pas le cerveau du groupe. Elle n'était pas au courant des plans de Pat' et ne savait même pas pourquoi ce dernier voulait garder des crânes de dinosaures. Elle savait juste qu'elle était payée quelques milliers d'euros par mois et récompensée pour ce qu'elle faisait, et c'était le principal. Mais cela l'intriguait tout de même... Elle posa donc la question qui lui trottait dans la tête depuis quelques jours :  

" Pat', que vas-tu faire de ces trois crânes ? Et pourquoi ne prendre que des crânes de dinosaures du sous-ordre Theropda alors qu'on pourrait en prendre bien d'autres ? "  

Le collectionneur ne répondit pas. Il se contenta de rallumer la télé pour regarder la suite de Ce soir au Platinium. Elsa commençait vraiment à douter de son patron. Ce dernier lui cachait beaucoup trop de chose et elle n'aimait pas ça... Elle n'aimait pas ça du tout... Mais elle ne pouvait pas " démissionner ". L'argent qu'elle gagnait ici était sa seule source de revenu. Et sans ça, elle se retrouverait à la rue. Elle devait donc rester dans l’ignorance. Elle tenta tout de même d'en savoir un peu plus et supplia Pat' de la rassurer :  

" S'il-te plaît Pat'. Soit sympa pour une fois, donne-moi une réponse...  

- Tu partages ta vie avec une flic, ce serait trop dangereux pour toi comme pour moi que je t'explique mon projet. Mais ne t'inquiète pas, tout sera bientôt prêt... "

Scénario :
une série A policier de Stefanie Horowitz

Monsieur Loose

Brenda Koppel

Jackson Camacho

Estelle Black
Musique par Danny Bradley
Sorti le 29 avril 2062 (Semaine 2991)
Entrées : 17 949 093
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