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The K.O.M. Prod présente
Le Pacte des Passeurs

Paris, le 9 novembre 1785, le Conseil d’État prononce la suppression et l’évacuation du cimetière des Innocents. Ce sont d'anciennes carrières sous Paris qui seront choisies pour recueillir les ossements du cimetière jugé insalubre. Parallèlement aux travaux de consolidation entrepris par l'inspection générale des Carrières, des puits sont creusés afin de déverser les ossements. Lors du forage de l'un de ces puits, les ouvriers tombent sur une surface métallique. Aussitôt l'ordre est donné de déterrer cette chose, l'élite intellectuelle de Paris est appelé sur place, ainsi que les savants, et les spécialistes du travail des carrières.  

 

La raison de toute cette agitation est que, dés le départ, il avait été clair que cet objet de métal trouvé là avait été façonné par la main de l'homme, mais comment avait il pu se trouver ici, là où encore personne n'avait creusé jusqu'alors. Et plus le désenfouissement de la mystérieuse chose avançait, plus les questions se multipliaient car l'objet paraissait de plus en plus grand.  

 

Les ouvriers travaillant sur le chantier furent tenus au secret sur tout ce qui concernait la "trouvaille", il fallut plus d'un mois pour dégager ce qui s'avéra être une porte circulaire de deux mètres de rayon, penchée à trente degrés par rapport à l'horizontal, posé sur un socle de marbre noir dont l'étendue ne put être sondée tellement elle allait loin - des puits creusés à d'autres endroits permirent de découvrir encore cette surface noir et lisse, et d'après les observations des savants qui analysèrent les différents points où l'on trouva cette surface, différentes hypothèses furent émises, et celle qui revenait le plus décrivait une sphère de marbre noir enfouie sous Paris, et dont l'entrée devait être la "Porte".  

 

Mis à part la sphère gigantesque, la porte elle-même restait un mystère. On ne trouvait aucun système qui aurait permit le pivotement de la chose, et un étrange système de fermeture, constitué d'engrenages de pistons et autres mécaniques improbables, la bloquait, et restait une énigme complète à elle seule.  

 

Quand les ouvriers eurent dégagé une surface suffisante autour de la porte, des locaux souterrains furent installés, et seul les savants restèrent - certain à résidence, pour étudier l'objet, et son système de fermeture. Par quel moyen pouvaient ils débloquer cette serrure ? Quel type de clé ? Comment fonctionnait toute cette mécanique ? Le groupe réduit qui cogitait autour de la porte travailla des mois à échafauder des théories qui s'écroulèrent les unes après les autres contre le métal de cette porte, des experts mécaniciens furent appelés des quatre coins de la France, accompagnés par d'autres chercheurs et savants venus du reste de l'Europe. Rien n'y changea, la porte restait hermétique aux efforts combinés des hommes qui perdaient peu à peu espoir.  

 

Puis un jour, un érudit autrichien arriva de Viennes. Cet homme, qui ne se déplaceait jamais seul, était venu avec un de ses amis, qui lui venait de Suisse, et avait tenu à ce que celui-ci l'accompagne jusque dans la salle secrète de l'objet. L'érudit en question, une fois qu'il eu observé la porte, fit savoir qu'il ne changerait rien, et qu'il arriverait aux mêmes échecs que ses confrères ici présents. Par contre il se tourna vers son ami, qui lui souriait. Cet homme était horloger, et il ne lui fallut que quelques minutes d'observation pour déterminer quelle était la clé qu'il fallait, ou plutôt quelle était la pièce manquante. Jusqu'à ce moment là, les savants n'avaient pas envisagé la possibilité que le mécanisme de fermeture ait pu être conçu comme le mécanisme d'une horloge, et quand l'horloger leur eut expliqué sa théorie, les savants retournèrent à leurs hypothèses et trouvèrent finalement le moyen de faire fonctionner le mécanisme de la porte.  

 

Et ce mécanisme se mit en fonctionnement.  

 

Les rouages et engrenages bougeaient certes, mais d'une lenteur déconcertante pour les têtes pensantes se trouvant là. Pourtant, le déverrouillage de la porte était en route, et d'après les calculs savants de l'érudit autrichien et de son ami Horloger, il faudrait attendre quelques petits siècles avant que la porte ne puisse être ouverte.  

 

Le temps passa, et la porte tomba dans l'oubli, sauf pour une équipe de savants qui se renouvelaient de générations en génération. Entre la fin du 19eme siècle et le début du 20eme siècle d'autres porte de ce genre furent découvertes dans d'autres villes. en 1897, dans les sous sols de Londres, 1901 à New York, et en 1915 à Tokyo, pendant la construction du métro de chacune de ces trois villes. Des cellules secrètes furent ouvertes dans chacun de ces pays, et en 1920, toutes ignoraient encore tout des trouvailles et des recherches des autres équipes dans les autres villes, sauf peut être pour un horloger de central parc qui venait de faire un petit pèlerinage dans divers pays. Il était passé au japon, en compagnie de Miko Myazaki, la responsable de l'équipe de recherche sur la "trouvaille" sous Tokyo, en Angleterre, invité par Mary Brown qui faisait partit des scientifiques qui étudiaient cet étrange artéfact trouvé lors de la construction du Métro Londonien, en France ou il retrouva la porte qu'il avait mis en route quelque temps (d'après sa conception du temps) avant, et surtout en Suisse, sa terre natale.  

 

Cet homme, celui là même qui avait observé et débloqué la porte sous Paris, qui aida les scientifique de NY. Cet homme qui se trouva aussi à Berlin, avec son ami l'érudit, en 1953 lors des extensions du réseau occidental du métro, pendant l'après-guerre. Puis ce fut l'érudit, travaillant avec Anushka Samarine de Moscou, que l'on retrouva, plus tard, lorsque les russes déterrèrent une autre porte sous un terrain d'essai nucléaire. L'érudit, Hans Leiner qui ne connaissait toujours pas grand chose au mécanisme des portes, mais qui savait plus de choses sur, par exemple, comment les franchir correctement, et cela d'expérience. En Allemagne, Katje Bartholomaeus supervisa les fouilles sur le site de la "porte de Berlin".  

 

En aout 1970, pendant que Hans prenait des vacances sur l'île de Wight, Karl Brunner, l'horloger et Mary Brown, se donnaient rendez-vous sur la terrasse d'un café de Londres. Les portes avaient été mises en marche dans leur totalité, il ne restait plus qu'à attendre.  

 

En 2042, les six, Karl, Hans, Mary, Miko, Katje et Anuska, qui se nommaient eux-même les "passeurs" depuis qu'ils étaient arrivés dans ce monde, étaient réunis à Rio de Janeiro. Ils étaient arrivés il y a plusieurs siècles pour accomplir une tâche : faire passer les "égarés" dans leur monde. Les "égarés", des êtres qui sont nés humains, mais qui auraient dû naitre ailleurs, dans un autre monde, le leur ou un autre. Ces personnes-là peuvent vivre des siècles sur terre, attendant un passage, ce qui était le travail des six, retrouver les portes, faire passer les "égarés", et faire disparaître les portes, et la dernière étape avant le passage commençait là, ils devaient retrouver les "égarés".  

 

Les choses se compliquèrent lorsque Katje retrouva le premier égaré, à Dublin, mort... elle pensait jusque là que ces futurs passagers des portes ne pouvaient mourir dans ce monde là, elle devait à l'évidence revoir ses théories sur le sujet. Il fallait qu'elle rencarde les autres, peut-être s'agissait-il d'un "accident", elle ne voulait pas croire que ceux qu'elle cherchait étaient visés. Pourtant ses premiers doutes se confirmèrent lorsqu'elle contacta Miko, qui avait retrouvé un autre égaré mort, à Prague. Les deux avaient été assassinés à l'arme blanche. Il fallait que les six se réunissent de nouveau. Prenant contact les uns avec les autres, ils apprirent que d'autres clients au passage avaient été tués. Tous se mirent d'accord pour une faire réunion d'urgence, et décidèrent qu'il se rencontreraient à Québec. Mais au rendez vous Karl et Hans sont absents, et restent injoignables. Elles attendirent trois jours en vain.  

 

Alors que le jour du passage arrivait lentement mais surement, Mary, Miko, Katje et Anuska commençaient à douter, non seulement quelqu'un, ou plusieurs personnes tuaient les égarés, mais deux d'entre eux avaient disparu. Elles allaient devoir tout mettre en œuvre pour savoir à quoi elles avaient à faire, pour le neutraliser avant de terminer leur travail.  

 

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Karl Brunner, l'horloger : Bruce Colonese  

Hans Leiner, l'érudit : Julien Daxi  

Mary Brown : Julie Carrera  

Miko Myazaki : Lou Rosenmeyer  

Katje Bartholomaeus : Julia Tilford  

Anushka Samarine : Sharon Winstone

Scénario : (2 commentaires)
une série A fantastique de Stefanie Keith

Bruce Colonese

Julie Carrera

Julien Daxi

Lou Rosenmeyer
Avec la participation exceptionnelle de Sharon Winstone, Julia Tilford
Musique par Joel Hoskins
Sorti le 01 mai 2015 (Semaine 539)
Entrées : 16 747 261
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