Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Walken Production présente
L'Ombre : Ennemie à Abattre
Suite du premier volet de la saga L'Ombre, Le Commencement de la Peur


«Dans le monde d’aujourd’hui, la peur est monnaie courante. Ceux qui n’ont pas eu peur sont morts, les autres vivent toujours, au prix d’une grande peur».

Je suis le matricule 0-2 (Karl Blakstad). Je n’ai plus de vrai nom, depuis notre accession au pouvoir. Certes, l’Ombre me surnomme affectueusement « Le Tigre », mais cela n’empêche pas la perte de mon identité. Aucun des membres de la Peur n’a eu le droit de garder son nom d’origine après les événements nucléaires de 2007. En fait, non, au moins un homme a eu le droit, le matricule 0-22, Mike Hamilton, mais son cas est vraiment particulier. Incorporé dès l’âge de 10 ans dans les patrouilles, aidé par une déformation physique avantageuse, il était à l’origine de bien du renouveau dans notre organisation, à commencer par l’exportation obligatoire de toute l’humanité en Eurafrasie, sous la menace d’une mort inopinée. Au départ, j’avais montré une certaine réticence au projet, normal étant donné mes origines australiennes, mais je m’étais vite plié aux ordres de l’Ombre, qui elle trouvait l’idée ingénieuse. Je me souviens, lorsqu’elle a ordonné l’exécution des réticents. Il y avait moi, à l’avant-plan, chef coordonnateur des opérations, le matricule 0-13 (Kellie Vrana), une brésilienne sans âme, et le matricule 0-22. Tout ceux qui n’avaient pas craint nos menaces étaient morts. Je n’avais pas regretté. Hamilton, lui, ne s’en était pas remis. Il avait commencé à vieillir, rapidement, avant de prendre la fuite on ne sait où.

Depuis ce temps, j’étais redevenu le numéro un dans l’estime de l’Ombre, qui avait besoin plus que jamais d’une garde efficace. Car bien que notre suprématie soit désormais incontestable, il existait toujours des lambeaux de furieux, les fils et les filles de ces milliers d’américains assassinés froidement. Des tracts circulaient en quelques endroits. Londres, Paris, Madrid, tous disaient la même chose : «L’Ombre : Ennemi à abattre». Avec mon assistante, le matricule 0-13, que j’appelais Tango, nous traversions le monde, à la recherche de ces individus. D’un certain côté, je comprenais leur haine envers le chef de la Peur, mais Tango avait le don d’enlever ces idées de ma tête, surtout lorsque nous prenions un homme sur le fait, en train de placarder une affiche propagandiste sur le mur d’un édifice. Alors, tuer devenait une routine, et faire du cadavre une bannière devenait plus simple que de faire le déjeuner. Il fallait faire régner la peur en maître, et nous le faisions à merveille.

La patrouille de l’Ombre était composé de quelques centaines d’agents seulement, un bien faible nombre en comparaison de ce qui restait encore de l’humanité. Pourtant, l’organisation n’avait jamais trouvée d’adversaire capable de lui tenir tête. À preuve, la première fois où nous fûmes vraiment ébranlé, un an après la disparition d’Hamilton, le responsable fut identifié par les enquêteurs comme étant obligatoirement membre de la patrouille de l’Ombre. Deux de nos agents avaient été tué, à moins de cinq kilomètres du QG. Il n’y avait aucune trace d’infraction sur le vaste terrain désert entourant la Tour de la Peur, située en Italie. Tango et moi fûmes immédiatement affectés à l’affaire, ainsi que les agents 0-30, dit «l’Oeil» (Joel Miller), et 0-32, dit «Placide» (Shannon Neil).

Il ne s’agissait plus de vendettas de pauvres orphelins n’ayant rien à perdre, l’affaire était sérieuse, il en allait de la stabilité même de l’organisation. Seulement, j’ignorais à quel point celle-ci était déjà sur de mauvais rails, et à quel point nos standards de recrutement étaient à revoir…
Scénario : (2 commentaires)
une série B d'action de Virginia Huang

Karl Blakstad

Shannon Neil

Joel Miller

Kellie Vrana
Sorti le 28 décembre 2007 (Semaine 156)
Entrées : 16 338 266
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=1236