Une nouvelle journée se lève sur les quartiers de Manhattan , la température moyenne de cette douce matinée s'élève à 4°C, et on signale quelques pluies sur les hauteurs de New York. La mairie conseille à ses concitoyens, spécialement les personnes âgées, de passer au centre hospitalier passer un diagnostic suite à la découverte en début de semaine d'un virus à priori anodin, mais qui peut s'avérer fatal sur certaines personnes. En bref, une fusillade a fait plusieurs victimes dans les quartiers...  

James(Samual Pietrantonio) coupa la radio, sans était trop des nouvelles pour aujourd'hui.Il prit son écharpe, ses gants en cuir, ses clés et vérifia ses bagages. La porte entrouverte, il jeta un dernier regard à son appartement. Tout y était, rangé en ordre. Pas un grain de poussière, pas un bruit, lumières éteintes et fenêtres fermées.  

Il esquissa un sourire, poussa un rire faussement ironique, et ferma la porte.En descendant l'escalier, il se rappela des visages qu'il a pu y croiser... Son pote de toujours, Merton et Jamies, qui venaient souvent chez lui avec une poignée de bouteilles avant de ne repartir au plus tôt que le lendemain matin. Tous étaient déjà venus. Que de bons souvenirs dans cet univers sombre.Il pensait également à tous ses anciens "collègues de travail" qu'il a côtoyé dans les pègres les plus influentes du pays.Les souvenirs se mélangent, mais défilent dans sa tête sans se couper... Certains visages défilaient, mais les noms ne lui revenaient pas... Enfin. Il était arrivé en bas des 7 étages. Saleté d'ascenseur en panne.Il monta dans sa limousine, mit la clé dans le contact et fit tourner le moteur. La voiture démarra et s'enfonça une fois de plus dans les rues pavées de la vile, capitale du crime... Les mêmes rues sur lesquelles son père était décédé. Mort, abattu comme un porc par la rivalité. Il avait lui-même essuyé des tirs de mitrailleuses, mais avait réussi à fuir.  

L'omerta... une chose qu'il avait gravée en tête. Tous ces visages qui défilaient sans cesse dans ses pensées. Depuis son règne le sang avait bien coulé. Combien d'hommes étaient morts sur ces rues pavées? Manhattan, une ville paradisiaque, une ville sous l'emprise criminelle. Il avançait sur la main street et avait toujours ces visages en têtes. Celui de sa femme froidement assassinée. Celui de l'homme qui l'avait abattu avant de l'agresser. Celui de ce pourri de commissaire corrompu responsable du poison qui circulait dans les rues. Il esquissa un sourire en entendant le bulletin de nouvelles annonçant de nouvelles fusillades. Il prît son arme et puis tira... Manhattan, une autre journée souillée de sang. Une autre ville souillée par les criminels de bas étage. Empire de la mafia et lieux de folie pour ces satanés touristes qui assèche et empoisonne la ville. Manhattan, sa ville, sa fierté, mais surtout son règne...  

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Texte par Mikey Pietrantonio  

Affiche par Samual Pietrantonio