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Gérard Cousin Prod présente
Le Syndrome de Janus

Dans les couloirs de la clinique, la jeune femme essaye de courir mais ses problèmes pulmonaires l'empêche de prendre de l'avance sur son agresseur. Elle entend ses pas se rapprocher, sa respiration est rauque, elle essaye de reprendre son souffle, s'appuie contre une porte, espérant qu'au bout du couloir, voir une infirmière...  

Mais à cette heure avancée de la nuit, tout est désert...  

Elle n'entend plus les pas de son agresseur: Serait-il partit? Un fol espoir l'envahit...  

D'un coup, la porte derrière elle s'ouvrent et une main gantée se plaque sur sa bouche: La dernier chose qu'elle voit, c'est le scalpel s'approcher de sa gorge...  

 

-1973, Rome- Dans une banlieue "chic" de Rome, le commissaire Gabriele Massari (David Reyes) arrive sur les lieux, précédé par les carabiniers. C'est pas tous les jours qu'une femme est massacrée en pleine nuit dans une clinique! Il monte lentement les escaliers menant à la scène de crime et constate avec horreur que le type qui a fait ça n'y est pas allait de main morte: En plus d'avoir égorgé sa victime, il lui a totalement ouvert la cage thoracique, laissant apparaitre des poumons légerement bleutés par endroit...  

Les carabiniers montrent les armes retrouvées près du corps: Un scalpel et une scie à os...  

Faut être un putain de malade pour faire un truc pareil... Gabriel en vient presque à regretter la brigade anti-gang... Pendant qu'il observe le cadavre, un homme en blouse blanche s'approche: C'est le docteur Stefano (Nicholas Courage), le directeur de cette clinique. Gabriele lui demande s'il sait pourquoi certaines parties des poumons sont bleues et le docteur ne peut s'empecher un petit rire amer: Dans cette clinique, il soigne des personnes atteintes du syndrome de Janus, une affection pulmonaire propre à certaines maladies cardiaques d'origines congénitales. Voyant le ton condescendant du docteur, Gabriel lui dit que qu'il en avait déjà entendu parlait, même si en vérité, il ne connaissait pas du tout cette patologie...  

Le docteur Stefano esquisse un sourire, comprenant que cet idiot de flic le baratine...  

 

Pendant que le corps est mise sur un brancard pour la morgue, Gabriele pose des questions au docteur: Des marques d'effractions? Sinon comment rentrer dans une clinique en pleine nuit? Stefano lui répond que mis à part lui et certaines infirmières, personne n'a les clés! Et plus personne ne rentre ni ne sort après vingt heures: Les portes sont vérrouillées! Dans cette clinique, il y a des personnes "importantes" dont les familles versent beaucoup d'argent et espèrent que la sécurité des résidents est assurée pour ce prix...  

Un cri fait se retourner Gabriele: Une jeune fille ayant du mal à reprendre son souffle s'approche du branquard où le cadavre a été disposé. Les carabiniers tentent de s'interposer mais elle soulève le drap rouge de sang recouvrant la victime et voyant son visage s'écroule au sol, en larmes...  

Gabriele et le docteur Stefano se précipitent et ensemble, la conduise dans sa chambre, la 231. Reprenant un peu son souffle, continuant à pleurer, Alexandra (Lucie Gauthier) n'arrive pas à dire un mot...  

Le docteur prend à part Gabriele et lui explique que la victime était la plus proche amie d'Alexandra...  

Cette jeune fille de bonne famille a été placée là quand elle n'était qu'une enfant et ne quitte que très rarement la clinique: Un peu refermée, elle était devenue très proche de Graziela, la victime du meurtre et avait peu d'amis dans la clinique: Exeptée Graziella, elle ne parle qu'a Gloria et Sabrina...  

Elles étaient comme des soeurs...  

Alors forcément, la vision du corps mutilé l'a vraiment choquée...  

Gabriele rentre de nouveau dans la chambre et regarde Alexandra: Ses larmes lui font un peu de peine, tout comme le fait qu'elle vive ici, dans cette clinique depuis des années...  

A 19 ans, on a la vie devant soit...  

Mais visiblement, pour Alexandra la vie se limite à cette clinique...  

 

Gabriele tente d'engager la conversation avec la jeune femme mais elle n'a visiblement pas envie de parler, regardant les yeux plein de rage le docteur Stefano: Gabriele lui demande de partir, ce que fait le directeur de la clinique. Il faut quelques minutes pour qu'un dialogue s'installe entre Gabriele et Alexandra. La jeune femme commence à reprendre son souffle et explique au policier quelle personne merveilleuse était Graziela, attentive et gentille: Pour elle, enfant unique placé dans cette clinique, elle faisait vraiment office de soeur en plus d'être sa confidente. Comprenant qu'il ne tirerait pas grand chose d'elle, Gabriele prend congé, croisant en quittant la chambre une infirmière jolie mais au visage dur, visiblement contrariée par la fait qu'il sorte de la chambre d'Alexandra...  

Olivia (Isabel Julyan), l'infimière, va refermer la porte lorsque la petite voix d'Alexandra interpelle le commissaire: Elle lui demande de revenir la voir, elle n'a pas vraiment l'habitude de rencontrer des personnes qui ne font pas partie du staff médical ou des autres malades...  

Dans un sourire, Gabriele lui promet de revenir, la porte se refermant devant son nez du à Olivia...  

Il n'empeche, plusieurs choses tracassent le commissaire: S'il n'y a pas eu d'effraction, soit il possède les clés soit il était déjà dedans avant la fermeture des portes! Et il s'est éclipsé avant que les carabiniers n'arrivent, au moment où les portes se sont ouvertes...  

Dans ces conditions, le type pourrait revenir et c'est la raison pour laquelle il décide de laisser deux carabiniers dans la clinique pour les prochaines nuits...  

Il ne se passe absolument rien!  

 

Gabriele revient à la clinique, pour honorer sa promesse auprès d'Alexandra: Il lui apporte un bouquet de fleurs et la jeune fille est ravie! Il l'accompagne se promener dans l'immense parc entourant la clinique, écoutant ce qu'Alexandra lui explique, notant mentalement ceretaines choses. D'un coup, Alexandra a du mal à respirer: Gabriele l'aide à s'assoir sur un banc de pierre, espérant qu'elle aille mieux. En fait, elle est visiblement terrifiée: C'est normal, c'est le contre-coup du choc! Pendant qu'elle reprend son souffle, Gabriele lève la tête vers la clinique et voit au travers des fenètres de son bureau le docteur Stefno, les observant...  

Pas longtemps après, Olivia arrive pour ramener Alexandra dans sa chambre...  

 

A la morgue, Gabriele discute avec le médecin-légiste de ses observations et c'est édifiant: Après avoir été égorgée, la victime a été violée avec un objet tranchant, certainement le même qui a servi à lui ouvrir la gorge...  

Gabriel a un haut-le-coeur: Les photos que lui montre le légiste le mettent mal à l'aise. L'agresseur s'est vraiment archarnée sur la pauvre Graziela...  

Le légiste, voyant le trouble sur le visage du commissaire le rassure un peu: Si au début elle était encore vivante, ce n'était plus qu'un cadavre quand son bourreau avait fini de la violer au scalpel...  

Après, il s'est acharné sur le corps, lui ouvrant la cage thoracique...  

Le légiste en regardant les parties bleutées des poumons de la victime dit qu'il est amusant d'avoir donné à cette pathologie le nom d'un dieu Romain ayant deux visages, l'un bon, l'autre mauvais...  

Gabriele n'apprécie pas vraiment ce genre d'humour et quitte la morgue.  

 

Les deux carabiniers font leur ronde dans les couloirs déserts de la clinique à cette heure avancée de la nuit: Ils discutent du dernier match de la "Roma", espérant que le prochain derby contre la "Lazio" tournera en la faveur des rouge et noir...  

Ils croisent Olivia, l'infirmière, qui les salue vaguement, inspectant une dernière fois les chambres avant la fin de son service. Leur ronde finie, les deux carabiniers se posent sur leurs chaises et ouvrent chacun un journal, histoire de passer le temps. Une ombre se faufile dans les couloirs, essayant de sa main gantée d'ouvrir les portes des chambres. Mais elles sont fermées...  

Toute sauf une: La chambre 231...  

La silhouette penètre dans la chambre, sortant de sous son long manteau un scalpel lorsque la lumière du couloir envahit la chambre: Olivia a vu l'ombre à l'autre bout du couloir et s'apprete à donner l'alerte mais l'agresseur est déja contre elle, plaquant l'une de ses mains sur la bouche de l'infirmière, perforant à de multiples reprises l'abdomen de la jeune femme avec le scalpel...  

 

Des pleurs sortent les carabiniers de leur lecture: Alexandra court dans le couloir, sa chemise de nuit couverte de sang! Reprenant difficilement son souffle, elle leur explique qu'un homme a massacré Olivia! Le cadavre se trouve dans sa chambre! Et puis il est sortit de la pièce! Le corps se trouvant devant la porte, il a fallu que la jeune femme pousse le corps de l'infirmière! L'un des carabiniers sort son arme et va faire un tour dans les couloirs, espérant trouver le tueur, pendant que l'autre reste avec Alexandra et téléphone au commissaire.  

 

Sans vraiment réflechir, Gabriele appelle le docteur Stefano pour qu'il vienne avec ses clés mais personne ne répond...  

Le commissaire quitte son appartement et fonce vers la clinique au volant de son "Alfetta". A son arrivée, tout parait calme: Il essaye d'ouvrir la porte mais elle est fermée! Il sort son arme et tire dans la porte vitrée! Il se faufile à l'intérieur, arme à la main et va là où doivent se trouver les carabiniers...  

Etalé sur le sol, l'un d'eux se vide de son sang, la gorge tranchée! Gabriele s'approche de lui et une énorme douleur se fait sentir: Il reçoit plusieurs coup de scalpel dans le dos! Il tombe sur le cadavre du carabinier, entendant les pas de leur agresseur descendre les escaliers...  

Gabriele a du mal à respirer, il perd beaucoup de sang: Il se dit qu'il va peut-être créver là, étalé sur le cadavre d'un collègue...  

Des pas résonnent et se rapprochent: C'est l'autre carabinier! Il se précipite vers le téléphone et appelle du renfort. Sortant de l'ombre à l'autre bout du couloir, Alexandra est totalement appeurée: Elle a tout vu! Elle s'est cachée quand le tueur s'en est pris au carabinier! Elle se précipite vers Gabriele et lui parle: La douleur ne permet pas au commissaire de tout saisir...  

 

Gabriele a eu beaucoup de chance: Même s'il a perdu beaucoup de sang, aucune vertèbre n'a été touchée et il ne devrait pas avoir de séquelle...  

Par contre, Olivia et l'une des malades appelée Gloria ont subi le même sort que Graziela...  

Le commissaire est troublé par un point: Pourquoi le docteur Stefano n'a pas décroché le téléphone? Ou plutot, il en a bien une idée: Difficile d'être chez lui s'il se trouvait à la clinique! Gabriele le fait arreter et amener au commissairiat: Il lui pose de nombreuses questions mais Stefano assure qu'il était chez lui! Il prend des sommnifères et n'a pas entendu la sonnerie du téléphone, voila tout! Voyant que ça ne mène à rien et comme il n'a aucune preuve, il le relache...  

De toute façon, c'est très confus dans la tête de Gabriel: Pourquoi ce docteur ferait ça? Pourquoi si c'est lui, il l'aurait violée avec un scalpel? pourquoi ouvrir la cage thoracique? Est-ce qu'il y a un rapport avec de ce syndrome de Janus? Il se dit qu'il devrait aller voir Alexandra: Tous ces événements vont la traumatiser à jamais!  

 

Effectivement, la jeune femme fait peine à voir: Elle refuse de parler à quiquonque ainsi que d'avaler la moindre nourriture! Mais çà cause de sa pathologie, il est essentiel qu'elle s'alimente! Gabriele vient la voir et Alexandra le serre dans ses bras, faisant souffrir le commissaire à cause des blessures de son dos. Des carabiniers arrivent pour prévenir le commissaire que le docteur Stefano vient de se suicider dans son bureau! De sa voix la plus douce, il explique à Alexandra qu'il va la laisser mais qu'il va revenir! Le cadavre de Stefano git sur son fauteuil, les veines tranchées, un simple mot laissé sur la table: "Je ne peux plus vivre avec ça! J'en ai trop fait...".  

 

En fouillant le bureau, Gabriele trouve le long manteau, et un jeux de scalpels du même type que ceux utilisés pour les meurtres...  

Mais il aimerait bien comprendre le fin mot de tout ça: Ce qui sera difficile à trouver! Il fait emmener les dossiers du docteur au commissairiat puis va voir Alexandra: Il préfére ne pas lui dire que son amie Gloria a trouvé la mort l'autre nuit, elle est déja assez traumatisée comme ça! Idem pour la mort du docteur. Le commissaire lui promet de revenir la voir et un léger sourire éclaire le jolie visage de la jeune femme.  

 

Il est plus de minuit et pourtant Gabriele est toujours au commissairiat, épluchant les dossiers du docteur Stefano, espérant trouver quelque chose qui lui expliques ces meurtres... Des lettres manuscrites attirent son attention: Elles étaient visiblement destinées à Graziela. Ces lettres parlent d'un amour fraternel fort mais au fur et à mesure des pages, le ton change, l'accusant d'être une "trainée", se vautrant dans la luxure quand elle quitte la clinique, la trahissant, prouvant ainsi qu'elle n'avait pas de coeur, l'auteur des lettres souhaitant vérifier qu'elle en ait un en lui ouvrant la cage thoracique! Et ce n'est pas tout: Dans un autre dossier, Gabriele découvre que de nombreuses lettres du même genre concernaient Gloria et Sabrina! L'une des lettres les plus violentes est pourtant signée et c'est avec effroi que le commissaire voit le nom d'Alexandra! Et les paroles du légiste lui reviennent en tête: Le dieu Romain ayant deux visages, l'un bon, l'autre mauvais...  

Il attrape son arme et fonce à l'extérieur du commissairiat: Il va falloir qu'il fasse vite s'il veut sauver Sabrina de la folie d'Alexandra...  

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Giallo sanglant et morbide dans la grande tradition du genre, "Le Syndrome de Janus" est le nouveau film réalisé par Maurizio Gira! Il retrouve David Reyes, qu'il a eu l'occassion de diriger dans "Le Dernier Sang" et dans "Desolation On Earth", le reste du casting se composant de Lucie Gauthier, Nicholas Courage et la débutante Isabel Julyan entre autre! Tout aussi débutant, Vincent Danna signe là une musique angoissante à souhait, dans la droite ligne des musiques des giallos des années 70! Meurtres sanglants et malsains, intrigue complexe, suspens à couper le souffle: C'est "Le Syndrome de Janus"!

Scénario : (1 commentaire)
une série B d'horreur (Giallo) de Maurizio Gira

David Reyes

Lucie Gauthier

Nicholas Courage

Isabel Julyan
Musique par Vincent Danna
Sorti le 02 avril 2016 (Semaine 587)
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