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Chpom Entertainment présente
The Scalp

 

Réalisé par la Cousins Movie Company.  

Ecrit par Charles Freeman.  

 

Tous les faits racontés sont purement imaginaires.  

 

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1845, Oregon (nord de la Californie). Les troupes états-uniennes ont conquis l’Amérique entière, repoussant ainsi les dernières tribus d’indiens aux limites des territoires : les côtes de l’océan Pacifique. La tribu des Pawnees, originaire du centre du pays, n’a jamais cessé de reculer au cours de la conquête de l’ouest.  

 

Aujourd’hui, reculer n’est plus possible. La plupart des guerriers sont morts, les vieux n’ont pas suivi ou se sont rendus aux Américains en devenant « citoyens »…  

 

Aigle Droit (Stanley Jezek), le jeune Pawnee à l’iroquois gigantesque, avec toute la troupe des derniers guerriers effectuent depuis deux semaines des expéditions punitives dans les villages et villes américaines. Actes de barbarie, de lâcheté peut-être. Ils tuent et scalpent des familles entières, comme pour dénoncer l’invasion qui a entraîné leur extermination.  

 

Le message est passé mais n’a pas été compris, comme souvent.  

 

Assis au fond de la salle, le regard caché par l’ombre de son chapeau, Davidson (Adrian Yusef) écoute d’une oreille le prêtre hystérique qui devient rouge écarlate alors qu’il scande son discours : « Les terres conquises doivent être lavées de leur Mal ! Dieu nous les a données, elles seront nos maisons, nos villes, notre avenir ! L’hérétique n’a pas sa place ici et c’est à nous de faire la loi ! Aujourd’hui, je déclare au nom du Tout-puissant que les derniers Indiens en liberté seront exterminés par les Etats-Unis, légitimes occupants de l’Amérique ! »  

Une ovation s’élève du public, et le prêtre, du haut de la scène montée sur des tréteaux, reprend :  

« Des chasseurs de primes, shérifs et autres hommes d’arme ont juré bonne foi envers Dieu et partiront demain à la recherche de la dernière tribu de sauvages retranchés aux côtes de notre pays ! Pendant ce temps, mes amis, nous nous attèleront à la construction d’une église digne de ce nom… Pour qu’un jour… » Davidson sort, barbé.  

 

Ce vieux con ne sait pas de quoi il parle. Une fois en tenue de guerre, corps et visages peints, ces « sauvages » sont de véritables maîtres de guerre ne faisant plus qu’un avec la Terre, la mort… rien ne peut les faire reculer ! Davidson en sait quelque chose. Ils ont aussi cette fâcheuse habitude de scalper leurs victimes tuées.  

 

Les scalper. Davidson en sait quelque chose.  

 

-Une semaine plus tôt-  

 

Des cris retentissent du fond de la forêt. Plus ils avancent, plus Davidson et ses deux camarades -Gunner et Fred- s’inquiètent. Ils sont ici pour chasser un ours que des villageois ont aperçu dans le coin. Une faible lueur de lune permet d’apercevoir des formes humaines au loin qui disparaissent immédiatement. Leurs fusils pointés vers le noir, les trois chasseurs continuent d’avancer. Soudain, un cri aigu. Davidson se retourne et voit Fred se tenir la gorge. Davidson fait feu vers la silhouette juste à coté et touche sa cible au ventre, l’envoyant dans un vol plané impressionnant.  

Il n’a pas le temps de se retourner qu’un autre Indien lui saute dessus. Son fusil tombe à terre. Il entend Gunner crier de douleur.  

D’un coup de coude violent, il se défait de son agresseur. Il dégaine son pistolet et vide son chargeur sur l’homme qui est au sol. Lorsque le bruit des coups de feu disparaît, le silence total se fait. Davidson est seul au milieu de quatre cadavres. Il s’avance pour récupérer son fusil mais tombe lourdement au sol après avoir reçu un coup violent sur la tête.  

 

Sensation de mort. Davidson est à moitié conscient. Il ne voit pas, il n’entend pas. Il perçoit, juste. Quelques hommes marchent autour de lui. L’un d’eux prend les cheveux de Davidson et à l’aide d’un couteau commence à découper la peau du crâne.  

 

C’est un sursaut qui réveille Davidson. Il inspire fortement, mais du sang se mêle à l’air. Il en a le visage couvert à tel point qu’il a du mal à ouvrir les yeux.  

Au bout de deux heures, il parvient à trouver la force de se relever. Il hurle de douleur lorsqu’il pose son chapeau sur la tête. Il ne comprend pas, il n’a plus de cheveux sur le haut de la tête et son cerveau est comme à découvert ! Ses hurlements résonnent dans la forêt. Il s’affaisse, psychologiquement effondré. Ils ont dû croire qu’il était mort…  

 

Davidson n’aime pas y repenser mais ces souvenirs hantent sa mémoire. Depuis une semaine, sa propre femme (Maude Lester) ne le comprend plus. Il est devenu lunatique, craintif. Presque animal. On le connaissait avant comme quelqu’un d’amical, un peu borné mais sans plus et surtout comme un humaniste. Il était contre l’extermination des peuples Indiens et chrétien de grande foi.  

 

Depuis une semaine, il n’a pas quitté son chapeau qui semble ancré sur sa tête meurtrie. Il n’a de cesse de répéter qu’il les tuera tous et qu’il les scalpera, un par un.  

 

Cette après-midi, il se rend chez l’armurier. Il doit acheter un nouveau fusil ainsi qu’un revolver.  

Bizarre. Ce n’est pas l’armurier qui tient la boutique mais son « assistante », une asiatique (Anastasia Buffett). Davidson la regarde lourdement, méfiant. Il ordonne de lui apporter leur meilleur fusil et un bon pistolet. Il dit que c’est juste un emprunt, qu’il les rapportera. La femme exige 10 dollars. Il les lui donne.  

 

Il a pris un couteau de cuisine. Il va se joindre aux hommes d’armes qui mèneront l’offensive de demain avec la ferme intention de récupérer son revolver, son fusil personnel gravé. Et surtout ses cheveux.  

 

 

Scénario : (4 commentaires)
une série B d'horreur (Western) de La Cousins Movie Company

Adrian Yusef

Maude Lester

Stanley Jezek

Anastasia Buffett
Musique par Barclay Buffett
Sorti le 28 janvier 2017 (Semaine 630)
Entrées : 19 551 973
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