Voilà je n'avait maintenant plus qu'à attendre... attendre la mort. Il était trop tard pour reculer j'allais maintenant mourir. Je vous dis tout ça, mais vous ne savez pas qui je suis. Je suis Jonh Row et je vais mourir dans 36 heures. Mes heures étaient comptées. Ma vie aura été courte, mais parfois si longue et pénible. Et dire que j'avais la vie parfaite, il y a peine un mois. Comment j’avais pu tomber aussi bas? Les minutes passaient et je savourais chacune d'entre elles, regrettant peu à peu mes gestes. Ce soir-là, je n'avais envie de rien. Simplement faire le vide dans mon esprit et partir en paix. Je pouvais m'imaginer le poison circuler tranquillement dans mon sang. Je n'éprouvais ni peine ni haine, je voulais simplement partir.  

Je m'assoupis sur le divan et regarda un vieux feuilleton télé. Dehors la pluie tombait et venait s'égoutter sur la fenêtre. Je la regardai tomber pendant plusieurs heures comme si ces gouttes m'avaient hypnotisé. À ce moment je ne sais pourquoi, mais je me suis mis à verser quelques larmes qui coulaient le long de mes joues. L'atmosphère était maussade comme dans un salon funéraire, sinon plus... Il ne restait plus que 26 heures avant que le poison n'agisse.  

Je n'éprouvais aucune et même au contraire j'étais plutôt heureux d'enfin quitter se minable monde qui m'avait tout pris. Ma femme n’en savait rien et c'était peut être mieux ainsi... Après tout, comment lui dire que lorsqu'elle se réveillera, se serra la dernière fois qu'on pourra s'embrasser et se dire au revoir. Je l'aimais d'un amour inconditionnel et je ne savais comment lui dire. Les minutes passaient encore et encore et je me rapprochais peu à peu de cette mort souffrante, mais de courte durée... En l'absence d'occupation, je m'endormis quelques heures. C'était ma dernière sieste. À mon réveil, je serai prêt à accueillir la mort. J'ouvris les yeux quatre heures plus tard. Réveiller par l'alarme du réveil de ma femme. Il était 6 heures du Matin.Plus que 18 heures à vivre. Je salua ma femme et l'embrassa pendant de longues minutes comme si c'était un au revoir... et sans était un...  

(...)  

Je pouvais sentir le poison circuler dans mon sang.Mes jambes étaient molles et j'avais la nausée.Le poison agissait tranquillement.Il ne me restait que quelques heures à vivre. J'étais littéralement pétrifié par la peur.Je regrettais vraiment de m'être injecté ce produit, mais il était trop tard... J'allais mourir, et ce, dans moins de quatre heures!