Le convoi présidentiel roulait en direction de l'aéroport international de Mexico. A bord de la berline, le Président Vargas, accompagné de sa femme et de sa petite fille, se rendait aux Etats-Unis où il devait signer un accord avec le Président Williamson (Benjamin Ziller), donnant aux USA des droits grâce auxquels ils pourraient améliorer leur lutte contre le narco-trafique. Bien que beaucoup de citoyens mexicains voyaient en cet accord une prise de pouvoir des USA sur leur pays, le Président Vargas avait fait de celui-ci une priorité, pour respecter son engagement présidentiel de lutter contre les trafiquants de drogue qui gangrennaient le pays. Sa Ministre, Gabriela Rojas (Cassandra Kane) s'était déjà rendue sur place à la Maison Blanche, pour tout préparer, afin que le Président n'ait plus qu'à venir pour la signature. Voilà pourquoi il se rendait à l'aéroport, accompagné de sa famille.  

La voiture avançait sur le boulevard, encadré par deux autres véhicules et quatre motos. Les tensions au Mexique étant de plus en plus importantes depuis plusieurs semaines, la sécurité autour du Président avait été accrue. Les Etats-Unis avaient même envoyé des millitaires à l'aéroport, pour assurer la protection du politicien dès qu'il approcherait de l'appareil.  

Une explosion retentit soudain, et le véhicule présidentiel se retourna. C'est une plaque d'égoût qui avait explosé, au moment même où la berline passait au dessus. Des cris de panique retentirent alors dans la rue, tandis que le convoi s'arrêtait. Alors que les gardes du corps du Président Vargas bondissaient hors des deux véhicules qui encadraient le sien, des hommes cagoulés surgirent avec des armes lourdes et les prirent par surprise. Des tirs de mitraillettes retentirent dans la rue, et les hommes du gouvernement s'écroulèrent les uns après les autres, abattus par les terroristes.  

Tandis que la population alentour s'enfuyait en courant, deux hommes cagoulés s'approchèrent du véhicule du Président et ouvrirent la porte arrière de celui-ci. L'un d'eux saisit alors la petite fille du Président et la passa à son collègue, puis il attrappa l'épouse de Vargas et l'emmena avec lui. Avant de partir, il pointa un pistolet sur le frond du Président, à moitié inconscient. Celui-ci le regarda en le suppliant, pour qu'on ne fasse rien à sa famille. Le terroriste prononça alors une seule phrase à l'attention du chef du gouvernement, avant de baisser son arme et de s'en aller : "Si tu veux revoir ta femme et ta fille vivantes, refuse cet accord que tu t'apprêtes à signer". Après ça, il rejoignit le fourgon dans lequel ses collègues étaient déjà montés, pour quitter les lieux au plus vite.  

Le Président Williamson était assis à son bureau, lorsque son plus proche conseiller entra en trombe, pour lui annoncer la nouvelle. Le convoi du Président Vargas avait été attaqué, et sa famille prise en otage. Alors que l'accord avec les Etats-Unis et le Mexique devait être signé d'ici quelques heures, cet évènement allait tout bouleverser. Nul doute qu'il s'agissait là d'un acte terroriste ayant pour but d'empêcher la signature de l'accord.  

Gabriela Rojas entra à son tour dans le bureau ovale, ayant été convoquée en urgence. Elle venait d'apprendre la nouvelle elle aussi, et s'inquiétait pour son Président. Mais pour le moment, il ne fallait rien faire, selon elle, pour ne pas mettre en danger la vie de la femme et de la fille de Vargas. Le Président américain Williason était du même avis.  

Mais son conseiller l'informa alors d'une nouvelle qui allait peut le rassurer. Car sur place se trouvait un homme qu'il connaissait trop bien, bien qu'il n'avait plus entendu parler de lui depuis plusieurs années.  

A l'avant du véhicule présidentiel, John Armstrong (Bjorn Ferris) retrouva ses esprits peu de temps après l'explosion. Jetant un oeil autour de lui, il remarqua que le chauffeur de la berline était mort dans l'accident. Et à l'arrière du véhicule, seul le Président Vargas était toujours là. Que s'était-il passé ?  

Cela faisait deux ans déjà qu'Armstrong avait été engagé parmi la protection rapprochée du Président Vargas, peu de temps avant le début de sa campagne présidentielle. Au fur et à mesure de ces deux années, il avait prouvé qu'il était un homme de confiance, à tel point que Vargas en avait fait son plus proche garde du corps. Voilà pourquoi il se trouvait à l'avant du véhicule présidentiel, aux côtés du chauffeur, au moment de l'explosion.  

Encore étourdi par l'accident, John s'extirpa du véhicule pour constater les dégâts qui l'entouraient. Les corps de ses hommes étaient étendus à terre, gisant dans des mares de sang qui se répendait sur la route. Sur la route les gens avaient abandonné leur véhicule, pour s'enfuire le plus loin possible. Le décors semblait apocalyptique.  

Un coup de feu retentit, et manqua John de peu. Par réflexe, il se protégea derrière le véhicule présidentiel qui gisait à l'envers sur la route, et saisit son arme. Le fourgon à bord duquel avaient été emmenés la femme et la fille du Président s'en alla en trombe, suivi par une lourde berline. Armstrong visa alors le véhicule et tira vers le chauffeur. S'il le rata les deux premières fois, la troisième balle fut la bonne.  

Le véhicule des terroristes alla alors s'encastrer dans une voiture abandonnée sur le bord de la route. Ignorant la douleur qui lui traversait le crâne, Armstrong bondit en direction de la berline de laquelle quatre hommes s'échappèrent. Une nouvelle fusillade s'engagea alors en plein coeur de Mexico, entre le garde du corps et les terroristes.  

Mais face à un spécialiste tel que John Armstrong, formé par le meilleur des hommes, les criminels ne firent pas le poids. Après de nombreux échanges de coups de feu, John abattit les hommes les uns après les autres. Lorsqu'il n'en resta plus qu'un, il prit cependant soin de ne pas le tuer, le mettant seulement hors d'état de nuire pour pouvoir l'interroger. Au sol, l'homme se tordait de douleur. Armstrong le frappa alors au visage, puis lui demanda pour qui il travaillait. Evidemment, le terroriste ne voulut pas répondre. Il perdait beaucoup de sang, et n'allait pas tenir longtemps. Si l'ancien millitaire voulait tirer quelque chose de lui, il ne devait pas perdre de temps. Mais malgré son interrogatoire musclé, l'homme ne décrocha pas un mot, et succomba rapidement à ses blessures.  

John Armstrong examina alors le corps, à la recherche du moindre indice lui permettant de découvrir une piste. Un tatouage sur le bras de sa victime attira soudain son attention.  

Il avait déjà vu ce genre de tatouage lors d'une mission il y avait des années de ça, à la frontière du Guatemala. Ne sachant pas quoi faire, Armstrong retourna vers le véhicule présidentiel pour s'assurer que Vargas allait bien. Celui-ci était blessé, mais sa vie n'était pas en danger. Il s'adressa alors à son garde du corps de manière franche, et lui demanda de tout faire pour retrouver sa famille. Vargas savait trop bien ce que ces hommes allaient faire de son épouse et de sa fille, et il ne pouvait pas l'accepter, comme il ne pouvait pas accepter de céder aux terroristes.  

John promit alors au Président mexicain de lui ramener sa famille vivante. Il allait alors devoir suivre la seule piste qu'il avait, ce tatouage. Et pour ça, il allait devoir retrouver une vieille connaissance : Carina Almeida (Victoria Fitch).  

Le Président Williamson bouillait intérieurement. Comment Armstrong avait-il pu se retrouver là ? Cet ancien soldat américain avait claqué la porte au nez du Président après avoir été libéré de Corée du Nord. Le moins que l'on pouvait dire, c'était qu'il était le digne héritier de Chuck Striker, aussi tête brûlée et incontrôlable que son formateur.  

Mais le savoir sur place ne rassurait pas le Président américain. Car il savait de quoi était capable son ancien soldat. Or la Ministre Rojas avait demandé explicitement à ce que rien ne soit tenté contre les terroristes. Si jamais les USA tentaient quoi que ce soit sur le terrain mexicain, cela serait interprété comme une attaque contre le pays, et détruirait toute la relation qui avait été construite entre les deux états. Le Président ne pouvait pas se permettre de réduire à néant tout le travail qui avait été fait autour de cet accord.  

Aussi avait-il donné l'ordre à ses hommes sur le terrain de retrouver au plus vite John Armstrong et de l'arrêter.  

Le fourgon arriva, avec à son bord l'épouse du président et sa fille. Carlos Astorga (Joel Gould) se réjouissait de la réussite de son plan. A la tête du plus gros Cartel du pays, il ne pouvait pas laisser le Président signer cet accord dont il faisait la promotion depuis des mois. Il appela alors son contact pour lui confirmer que tout s'était déroulé comme prévu.  

Le lieutenant Eli Stern (Avi Elias) avait appris la nouvelle en même temps que le reste de son unité. Le Président Vargas n'arriverait jamais jusqu'à l'aéroport où ils avaient été envoyés pour assurer sa protection jusqu'aux USA. Il pensait être rappelé au pays, lorsqu'il apprit qu'une autre mission leur était confiée : retrouver et arrêter John Armstrong avant qu'il ne détruise tout le travail du Président Williamson.  

Eli fut surpris d'apprendre la présence de John au Mexique. Issus de la même promotion, tous les deux formés par Chuck Striker, John et Eli avaient perdu le contact depuis bien des années. Se retrouver dans une pareil situation était assez étrange, et donnait à Eli un mauvais pressentiment. Dans ses souvenirs, John était un des hommes les plus intègres qu'il connaissait. Evidemment, il avait pu beaucoup changer durant toutes ces années, d'autant qu'Eli avait eut vent des épreuves que son ancien ami avait du traverser, mais malgré tout, il avait du mal à croire qu'il puisse mettre en danger le Président sans raison.  

Les ordres ayant été donnés, Eli était prêt à les exécuter. Pourtant, il avait une curieuse impression, comme si les choses étaient bien plus complexes qu'elles ne paraissaient.  

Le téléphone de Gabriela Rojas sonna, et la Ministre s'éloigna du Président Williamson pour mieux entendre. Elle avait demandé à être tenue informée directement de l'état de santé du Président Vargas. Celui-ci avait été envoyé jusqu'à l'hôpital, et effectuait encore des examens. Mais selon les médecins, il était hors de danger.  

A peine eut-elle raccrochée, son téléphone sonna de nouveau. Elle répondit sans perdre un instant, attendant les nouvelles. Carlos Astorga lui confirma que le fourgon était arrivé avec l'épouse et la fille du Président. Tout s'était déroulé comme prévu...  

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La franchise "Big Trouble" est de retour pour fêter les dix ans de sa création pour un dizième film qui marque la fin d'une époque et peut-être la fin tout court...  

Réalisé par Logan Berger, le créateur de la franchise avec Gérard Cousin, on retrouve pour la troisième fois Bjorn Ferris dans le rôle de John Armstrong avec à ses cotés Victoria Fitch, Joel Gould, Cassandra Kane, Avi Elias et Benjamin Ziller! Le musique est l'oeuvre de Gary Collins. Dans une ambiance crépusculaire, ce dizième opus est surtout un bouquet final d'action, de cascades et d'émotions!