En 1863. Une guerre s'est déclanchée il y a maintenant trois ans entre deux pays, deux royaumes. L'un se trouve à l'Ouest et l'autre à l'Est. L'océan sépare les deux pays. Soit disant un malentendu dans lequel le pays de l'Ouest a refusé de donner des vivres au pays de l'Est. Mais ce que l'Est ne sait pas, c'est que l'Ouest est en pleine guerre civile. Les paysans se sont révoltés contre leur royaume. Ils trouvent que les riches ne donnent pas assez aux pauvres profitant de leurs faiblesses.  

Voulant attaquer tel que le cheval de Troie, l'Est a envoyé un homme se fondre dans le moule pour tuer la Reine de l'Ouest... L'homme se nomme Christian Fundanse...  

Christian Fundanse (Anton Freeman) est un jeune comédien. Adorant son peuple de l'Est, il s'est porté volontaire dans cette mission afin de découvrir le pourquoi du comment l'Ouest refusait de faire ce qu'il avait à faire. Tuer la reine (Hilary Bell) fera peut-être avancer les choses. En plus, sa capacité à s'adapter à l'environnement qui l'entourent facilite énormément la tâche. A l'entrée du pays de l'Ouest, il traverse facilement la frontière en charette accompagné d'un chauffeur complice. Le chauffeur le laisse seul et retourne dans son pays.  

Au bout de quelques jours, traversant de villes en villes et d'auberges en auberges sans que personne ne se soucie qu'il soit solitaire, Christian s'approche dangereusement du château. Mais un incident change littéralement ses plans, il bouscule par mégarde un homme à coup d'épaule et fait tomber ses pommes sur le sol boueux. L'homme aux pommes lui demande des explications et des excuses. Mais Christian ne connait pas du tout la langue et cherche à éviter la bagarre en reprenant son chemin. L'homme pousse Christian qui atterrit dans une caisse à légumes. La foule, témoin de la scène, encourage la bagarre. Ce qui fait intervenir la sécurité qui emmène les deux hommes devant la reine pour donner des explications. Christian n'a toujours pas dit un mot mais il sait que sa situation est critique. Il ne sait plus vraiment quoi faire. Les mains liées derrière son dos - comme l'homme aux pommes, il tente de se défaire grâce à un petit couteau dans sa poche arrière. Les deux hommes cavaliers de la sécurité ne se doutent de rien.  

Au bout d'un moment, Christian réussit à s'en défaire et fait une tentative d'évasion. Mais elle ne dure pas longtemps, l'homme aux pommes hurle, ce qui fait réagir un cavalier. Le cavalier se sert de son pistolet, un tir en l'air pour prévenir ne suffira pas. Il tire une seconde fois en direction de Christian. Christian ressent une douleur à l'épaule gauche, il comprend qu'insister le conduira à une mort certaine. Il s'avoue vaincu, il verra la reine et là, il se doute qu'il mourra. Il a échoué dans sa mission.  

Dans le château, la reine demande des explications de l'origine de la bagarre. L'homme aux pommes commence à parler dans des mots trop incompréhensibles, il parle trop vite. La reine le fait taire en hurlant un "Silence !" impressionnant. Elle demande la version de Christian. Mais un silence de mort s'installe. Un garde donne un petit coup dans son dos en l'ordonnant de parler mais rien ne se passe, Christian ne dit pas un mot. Mais le même garde le frappe plus violemment, ce qui provoque un grommellement de Christian. Même si ces grommellements peuvent paraître incompréhensible aux oreilles de la reine, l'homme aux pommes, assit juste à côté de lui, a compris qu'il n'est pas du pays, que c'est un étranger. Il se lève brusquement en le disant.  

- C'est un étranger ! Un homme de l'Est ! hurle l'homme aux pommes.  

Les personnes dans la pièce ne savent pas comment réagir mais Christian est découvert. La reine demande de faire venir un traducteur afin de savoir pourquoi Christian est là, même si au fond d'elle, elle s'en doute.  

Une recherche d'un traducteur est lancée aux alentours du château.Ce sont les même deux cavaliers qui ont trouvé Christian Fundanse qui sont chargés de le trouver. Ils demandent à tous les passants : Parlez-vous la langue de l'Est ? C'est en passant devant une pièce baptisé "Les sept Merveille" qu'ils le trouvent. C'est un auteur qui répond à la demande des deux cavaliers. Il s'appelle Gérard Merveille (David Reyes), l'aîné de sept enfants. C'est en faisant des tournées dans le continent qu'il a appris cette langue.  

Gérard monte à l'arrière d'un des deux cavaliers et les trois hommes se dirigent en direction du château. Devant la reine, la reine demande de traduire les dires de Christian Fundanse. Christian avoue tout de A à Z, du comment il est arrivé ici à la tentative de meurtre sur la reine. Le récit ne plait guère à la reine mais elle ne veut pas le sacrifier à la guillotine ni à la pendaison. Elle va en profiter pour détourner l'Est. De rompre définitivement les relations entre l'Ouest et l'Est si ils exagèrent, ou bien envoyer des vivres si besoin est. Cette tentative de meurtre lui a ouvert les yeux aux rapport actuel avec l'Est.  

La reine demande deux marins, un poète et un cavalier. Ils accompagneront Christian - en prisonnier- et Gérard. Six hommes seront envoyés pour cette mission. La mission est simple, voir clairement la situation de l'Est pour savoir si ils exagèrent ou non. Ils iront en bateau afin d'arriver tranquillement sans risque inutile de rencontrer des gens de l'Est plus tôt que prévu.  

Les hommes partant pour l'aventure sont le capitaine Louis Cannasucre (Ju Dah), le marin Henri Jolywood (Andrew Barton), la poétesse Catherine Chicagole (Kerrilyn Hoenig), le cavalier Fernand St Propez, le traducteur Gérard Merveille et bien sûr l'étranger Christian Fundanse.  

Au moment du départ, la reine explique bien à la poétesse Chicagole de bien tout noter, d'écrire ces aventures pour que les gens du futur connaissent ces histoires. Catherine commence a écrire immédiatement les noms des passagers du bateau. Cannasucre à la barre, il ordonne à son collègue Jolywood d'hisser le pavillon avec le logo CJ dessus - les initiales de Cannasucre et Jolywood. Louis et Henri sont amis depuis leur enfance.  

La durée est prévu pour trois jours et les passagers souhaitent qu'ils se passent dans la plus grande sérénité. Fundanse est ligoté dans la cale, Chicagole écrit les petits évènements, Cannasucre dirige, Jolywood obéit pendant que St Propez et Merveille regardent l'océan bleu comme jamais.  

Mais de gros nuages noirs qui recouvrent le ciel de façon étonnante inquiète le capitaine Cannasucre.  

- On n'aurait jamais dû partir de notre pays ! annonce Louis à ses hommes. Une énorme tempête va nous tomber dessus demain si ce n'est pas cette nuit !  

L'équipage entier s'inquiète. Louis Cannasucre n'a pas dit ça de façon très rassurante, une inquiétude évidente s'est laissé entendre.  

Comme annoncé, un vent violent se lève dans la nuit faisant pivoter brusquement le bateau de la gauche vers la droite, de l'avant vers l'arrière. Même si le capitaine reste à la barre, il ne peut rien faire face à la violence de l'océan. Comme de façon miraculeuse, Louis a réussi à lutter toute la nuit mais rien n'est parfait, le bateau s'est perdu au milieu de l'océan. Louis ne sait pas où ils se trouvent. L'océan désormais calme, le capitaine navigue dans l'inconnu jusqu'au jour où Henri Jolywood crie :  

- Terre ! Terre à tribord !  

Tout l'équipage se précipite à droite du bateau pour voir une île. L'île semble dans un premier temps inhabitée.  

Une fois le bateau arrêté près de l'île, l'équipage part explorer les lieux. Une forêt recouvre entièrement l'île à part sur les bords où la plage rend le lieux légèrement magique. L'allure de la forêt laisse "froid". Fernand St Propez se propose de prendre les devants afin de garantir un minimum de sécurité, il mène la barque.  

Au bout d'un moment, des bruits se font entendre - des bruits de pas mais aussi un cri de guerre. L'équipage se retrouve encerclés par une tribu d'Hommes presque nu armé d'une sorte de tomahawk. Christian Fundanse profite de ce moment pour faire une nouvelle tentative de fuite mais un homme de la tribu lance son arme derrière Fundanse qui s'écroule évanoui. Un homme, qui semble être le chef, ordonne à l'équipage de le suivre. Le trajet se passe sans encombre. Au bout du trajet, ils se retrouvent devant une sorte de camp. Un temple mis en évidence semble être l'objet le plus précieux de ce peuple. Gérard Merveille tente une approche curieux de voir de quoi il s'agit, il est suivi de Christian Fundanse puis de la poétesse Chicagole. Le chef de la tribu les remarque mais il laisse faire. Cela semble être comme une sorte de spectacle dans lesquels quelques personnes font des mises en scènes, des mimes. Gérard s'approche du chef de la tribu, se présente sous forme de geste et explique comment l'équipage et lui sont arrivés ici. Ensuite, il prend le risque de faire un de ses numéros de comédien en simulant un soldat de guerre qui vient de se faire tuer. Immédiatement, St Propez, Cannasucre, Jolywood, Fundanse et Chicagole se prêtent au jeu et font une mise en scène qui illumine le peuple de la tribu. Le peuple de la tribu les glorifie.  

L'équipage décide de passer la nuit avec le peuple et repartir le lendemain matin pour faire part à leur découverte à la reine. Mais une mauvaise surprise trahit leur plan, le marin Henri Jolywood a disparu. Tout le monde part à sa recherche et remarque que le bateau de Cannasucre a disparu aussi. Ce qui signifie que Jolywood s'est échappé laissant le reste de l'équipage.  

N'ayant plus aucun moyen de rentrer chez eux, Louis Cannasucre, Christian Fundanse, Gérard Merveille, Catherine Chicagole et Fernand St Propez se sont intéressés à la culture de ce peuple : les mises en scène. En seulement quelques jours, Gérard et Christian ont réussi à faire transmettre leur culture dans ce domaine. Ce qui ne déplait pas au peuple. Une sympathie évidente est née entre l'équipage et eux. La poétesse Chicagole a même écrit quelque chose de gentil sur eux.  

Quelques jours plus tard, un homme du peuple arrive en courant de la plage en criant des choses incompréhensibles pour l'équipage. Mais dans le ton dit, cela ne parait rien de bon. Des hommes sont envoyés pour voir ce qui se passe, Gérard et Louis les suivent. Arrivés à la plage, les hommes remarquent des dizaines de bateaux sur l'océan, des bateaux familiers.  

- Tu crois qu'ils sont venu nous chercher ?demande Gérard à Louis.  

- Non, je crois qu'ils sont venu envahir. C'est Henri qui est derrière tout ça, il a prévenu la reine, répond Louis.  

La question que se pose Louis, c'est comment Henri a réussi à retrouver le pays alors qu'ils étaient perdus. Il fonce vers le chef de la tribu en essayant de se faire comprendre pour expliquer la sale situation dans laquelle ils se trouvent. Mais le temps de préparer une contre-attaque, l'armée mis en place par la reine terrasse les pauvres gens de la tribu.  

La bataille n'est pas équitable. Le seul avantage du peuple est la connaissance du bout des doigts de la forêt mais le nombre des ennemis est hélas bien trop grand pour eux. Pour l'envahisseur, c'est comme si ils étaient vingts contre un. Et puis, ils sont mieux armés. Pour cette occasion, la reine a fait le déplacement et cherche le capitaine Cannasucre afin d'avoir des explications du pourquoi ils n'ont pas voulu revenir au pays. Mais Louis ne comprend rien à tout cela, il comprend que Henry a menti sur toute la ligne. Croyant à une trahison, la reine demande l'exécution de Louis Cannasucre. Cannasucre se prend deux balles dans la poitrine de la part d'un soldat et s'écroule sans signe de vie.  

L'armée réussit sans problème à neutraliser le reste du peuple et fait aligner à genoux un par un les survivants sur la plage. En regardant les survivants, la reine cherche une personne de l'équipage, elle tombe sur Catherine Chicagole. Elle lui demande ses écrits, Catherine les lui donne sous le sourire malsain de Henri Jolywood qui est resté à l'écart. Sans le lire, aveuglée par la soi-disante trahison, elle demande l'exécution de tout l'équipage ainsi que les autre survivants.  

C'est seulement quelques jours après que la reine se rend compte de l'énorme erreur de son acte. En lisant les écrits de Catherine Chicagole, elle a compris que son frère Henri Jolywood a doublé tout le monde pour se faire bien voir et gracié par sa soeur. Il sera exécuté sur le champ et des quartiers seront baptisés en hommage par le nom de chaque membre de l'équipage. La reine s'en fera un en son nom par occasion et mettra le nom complet à Gerard Merveille pour tout ce qu'il a donné à ce peuple. La culture aura évolué au fil du temps, Gérard Merveille et Fundanse seront les deux plus grande villes. Jolywood aura été la première capitale car la reine s'y est installée.