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Morcar Prod présente
Secret Action in Brazil

Sous le soleil brûlant de ce début d'après-midi, le convoi avançait au milieu de la circulation dense de la mégalopole brésilienne, en direction de l'aéroport où le criminel devait embarquer à bord d'un avion qui le mènerait droit aux Etats-Unis où il devait être jugé pour les crimes dont on l'accusait. Cela faisait plus d'un an que les forces américaines et brésiliennes mettaient tout en oeuvre pour capturer Césare dos Anjos (Weston Gold), l'homme à la tête d'un puissant cartel brésilien, et au terme de cette longue collaboration, l'homme avait enfin été arrêté au cours d'une lourde intervention armée.  

Considéré comme responsable de la mort d'une soixantaine de civiles américains en Floride, Dos Anjos allait être rapatrié aux USA, comme prévu dans l'accord entre les Etats-Unis et le Brésil. Lorsqu'un an plus tôt, lors d'une tentative d'arrestation d'hommes du cartel de Césare, ceux-ci avaient ouverts le feu en pleine rue de Miami, l'affaire avait fait beaucoup de bruit dans les médias américains. Pendant plusieurs jours, des vidéos amateurs de cette véritable scène de guerre qui avait eut lieu dans les rues de Floride étaient passées en boucle à la télévision. Le Président Williamson (Benjamin Ziller) avait alors immédiatement engagé des moyens considérables pour accélérer la capture du criminel à la tête du réseau responsable de ces crimes, et faire un exemple de son cas dans la lutte de son pays face aux narcotrafiquants.  

Voilà comment au terme d'un long travail de collaboration entre les Etats-Unis et le Brésil, ils étaient enfin parvenus à mettre la main sur ce baron de la drogue. Et à l'approche des élections présidentielles américaines, nulle doute que cette réussite allait faire gagner beaucoup de points au Président sortant, qui se présentait pour un nouveau mandat à la Maison Blanche.  

 

A la tête de la mission visant à capturer Dos Anjos, le capitaine Curtis Taylor (Brian Harper) observait autour de lui à travers la vitre du véhicule à bord duquel il avait embarqué, craignant une attaque des hommes de Césare, pour le libérer. Dans la circulation dense de la mégalopole, le danger pouvait être partout. A l'arrière du fourgon, le criminel se tenait assis, et menotté. Lui aussi s'attendait à une attaque imminente visant le convoi, mais ce n'était selon lui pas ses hommes qui attaqueraient. Car Dos Anjos affirmait détenir des éléments impliquant de manière indirecte dans son trafic des hommes haut placés dans le gouvernement américain, des éléments qu'il avait jusque là conservés en guise d'assurance, mais qu'il dévoilerait sans aucune hésitation lors de son procès à venir. C'est la raison pour laquelle Césare était convaincu que les hommes en question ne le laisseraient pas parler, et qu'il ne poserait jamais le pied vivant sur le sol américain.  

Ignorant les affabulations du trafiquant de drogue, Curtis Taylor restait concentré sur sa mission, s'assurant par contact radio que chaque homme était bien en position. Sous le regard fixe du Christ Rédempteur qui surplombait la ville, le convoi avançait doucement. Le fourgon blindé, encadré par plusieurs véhicules banalisés, suivait l'itinéraire indiqué en temps réel par Curtis. Il était le seul à savoir quel itinéraire ils devaient suivre, et ne l'avait lui-même appris qu'une heure avant leur départ. Tenant à tout prix à ce que la mission soit une réussite, le Président avait insisté pour qu'on assure au maximum la sécurité autour du rapatriement de Dos Anjos.  

 

Soudain à un carrefour, un fourgon noir s'arrêta face au convoi, suivi de trois autres fourgons identiques, desquels jaillirent des hommes cagoulés et armés qui tirèrent à l'arme lourde sur les véhicules transportant le criminel. Surgissant à leur tour des véhicules banalisés, les hommes du Capitaine Taylor tirèrent en direction des mercenaires, et un véritable affrontement armé eut lieu en pleine rue de Rio. Au volant du fourgon blindé, Bruce Russel accéléra et tenta de forcer le passage, mais au coeur de la circulation qui s'était soudain bloquée, les civiles paniqués se cachant à l'intérieur de leurs voitures désormais immobiles, il était impossible de bouger.  

A l'aide d'une énorme pince mécanique, l'un des attaquants tenta d'ouvrir la porte de la cabine du fourgon. Bruce saisit alors son arme et se prépara à tirer, mais l'homme ne lui en laissa pas le temps. A peine eut-il la possibilité de glisser le canon de son arme dans l'habitacle, il tira sur les hommes à l'avant du véhicule, tandis que ses compagnons continuaient de le couvrir en tirant sur les hommes de Taylor.  

 

Camoufflé dans un fourgon blanc banalisé situé à plusieurs mètres de là, Curtis Taylor n'en croyait pas ses yeux. Devant lui avait lieu un affrontement d'une violence inouïe, une véritable scène de guerre en pleine rue de la mégalopole brésilienne. De sa position, il entendait dans son oreillettes les échanges entre ses hommes qui luttaient face aux criminels, sans pouvoir prendre part au combat pour ne pas détruire sa couverture. Il observa l'homme qui venait d'abattre le chauffeur du fourgon blindé, et se dirigeait à présent vers les doubles portes arrière du véhicule. Ce qui se passa lorsqu'il ouvrit les doubles portes laissa alors le capitaine sans voix. Car sans laisser aucune chance de s'échapper à celui qui se serait trouvé à l'arrière du fourgon, si jamais Césare avait été réellement embarqué à bord de celui-ci, l'homme vida le chargeur de sa mitrailleuse dans l'habitacle, avant de s'apercevoir qu'il était vide.  

A bord de son fourgon banalisé, Curtis n'osait pas croire ce à quoi il assistait. Qui étaient ces hommes qui attaquaient le convoi ? Il était impossible que ce soient des hommes de Césare dos Anjos. Mais alors pour le compte de qui travaillaient-ils ? Suivant le plan qu'ils avaient mis en place, Curtis Taylor et le chauffeur de son fourgon, restèrent immobiles, espérant passer inaperçu au milieu de tous les véhicules civiles présents sur place. Sous leurs yeux, l'affrontement entre les militaires américains et brésiliens, face aux mercenaires qui avaient attaqué le convoi, se poursuivait avec autant de violence. Des hommes tombaient de part et d'autre, mais rapidement, l'issue de l'affrontement se dessinait, les hommes de Curtis ne parvenant pas à faire face aux trop grand nombre de mercenaires et tombant les uns après les autres.  

 

Le capitaine tentait de comprendre la situation. Etait-ce possible que ce qu'affirmait Césare soit vrai ? Voulait-on faire taire le narcotrafiquant parce qu'il était au courant d'éléments encombrant pour certains dirigeants des Etats-Unis ? Ou bien tout ceci n'était peut-être qu'un coup monté ? A en juger par ce qui se passait actuellement, ces mercenaires semblaient informés du trajet du convoi pourtant gardé secret jusqu'au dernier moment, mais n'avaient pas été mis au courant de la procédure décidée par le Président en personne pour mettre en place un leurre avec ce fourgon blindé vide.  

Celui qui semblait être le chef des mercenaires commença à comprendre la situation, et observait autour de lui à la recherche d'un élément lui indiquant où se trouvait Césare, sa cible. Lorsqu'il ne resta plus qu'un seul des hommes de Curtis en vie, le chef des mercenaires ordonna de ne pas l'abattre. Il tenait à le garder en vie pour l'interroger. Curtis observa la scène, toujours aussi impuissant, car sa consigne était claire : il ne devait en aucun cas détruire leur couverture et révéler où se trouvait l'homme qu'il devait rapattrier.  

Le dernier homme de Curtis fut touché au bras. Ne pouvant plus tenir son arme, il lui était impossible de se défendre. Le chef des mercenaires s'approcha alors de lui, tandis que des sirènes de police retentissaient au loin, et le saisit par l'arrière du crâne pour le faire parler. Une seule chose lui importait : où se trouvait Césare dos Anjos. L'homme de Curtis résista et ne répondit pas malgré la douleur. Il surprit tout à coup son agresseur et se redressa d'un mouvement rapide pour lui arracher la cagoule qui lui camoufflait le visage. Furieux, le chef des mercenaires l'abattit alors d'une balle dans la tête, sans autre forme de procès, avant de remettre en place sa cagoule à la hâte, mais Curtis Taylor eut le temps malgré tout de voir son visage.  

 

Assis à l'avant de son véhicule, le capitaine ne comprenait plus rien. Il connaissait cet homme, à la tête des mercenaires. Il s'agissait de Woody Jensen (Rhiam Finch), un ancien collègue d'Afghanistan qui avait été mis à pied suite à une affaire dans laquelle on l'accusait d'avoir abattu un prisonnier sans défense. Que venait-il alors faire dans cette affaire ? Et au service de qui travaillait-il ?  

Jetant un oeil à l'arrière du fourgon, il observa Césare dos Anjos qui se tenait toujours tranquillement à l'arrière, et le regardait avec un air résigné, comme pour lui dire "Je vous avais prévenus". Ne sachant plus quoi penser de la situation, Curtis restait sans bouger, lorsqu'une voix retentit dans son oreillette, celle de Jensen. "Curtis, je sais que tu es là. Laisse tomber, tu ne peux plus rien pour Dos Anjos." Tout en prononçant ces phrases, Jensen continuait d'observer autour de lui, à la recherche d'un moindre mouvement lui indiquant où se trouvait sa cible. Son regard s'arrêta alors soudain sur le fourgon de Curtis, dont il croisa le regard. A travers la cagoule du mercenaire, le capitaine reconnut ce regard glacial que l'homme avait déjà à l'époque où ils se connaissaient.  

A présent, il n'y avait plus de temps à perdre. Ils étaient découverts, et ils devaient fuire au plus vite les lieux. Curtis ordonna à Guillermo, le chauffeur du fourgon, de filer au plus vite. Celui-ci accéléra alors et défonça la glissière de sécurité qui séparait la route de son accotement. Sous les tirs des mercenaires, le fourgon banalisé fila loin de la scène de guerre, tandis que les mercenaires embarquaient à bord de leurs véhicules, en emportant avec eux les corps de leurs co-équipiers morts, pour ne laisser aucune piste derrière eux, et poursuivirre les fuyards.  

 

A bord du fourgon, Curtis ne savait plus quoi penser. Devait-il faire part de sa position à ses supérieurs ? Car si des hommes du gouvernement américain étaient réellement impliqués dans cette tuerie, ceux-ci auraient vite fait de renvoyer ces mercenaires après eux si jamais il révélait l'endroit où ils se trouvaient. Le capitaine s'en remit alors à Guillermo, lui demanda de trouver au plus vite un endroit où se planquer. Le brésilien fila alors droit vers la favela où il avait grandit, et qu'il connaissait comme sa poche. Là-bas, ils trouveraient un endroit où se planquer, et prendre le temps de réfléchir à la situation et à ce qu'il fallait faire. Il savait déjà qui aller voir pour lui demander de l'aide.  

Au volant du fourgon, Guillermo semblait mal en point. Curtis l'observa alors et remarqua qu'il ne tenait le volant que d'une seule main, sa main gauche était plaquée sur son ventre. Il comprit alors que le temps était d'autant plus compté pour eux car Guillermo allait rapidement avoir besoin de soins. Tandis que le fourgon entrait dans le bidonville où le chauffeur avait passé toute son enfance, Curtis observait à l'arrière du fourgon le criminel qu'il transportait. Celui-ci semblait étrangement tranquille pour un homme qu'on tentait d'abattre.  

 

Informé de la tournure de la situation, le Président Williamson jura de rage dans le bureau oval. Comment ces hommes avaient-ils pu ainsi attaquer leur convoi, et qui étaient-ils ? On soupçonnait qu'il s'agissait d'hommes de Césare, mais on n'avait pour le moment pas plus d'informations. Selon les hommes arrivés sur place, tous les membres du convoi avaient été abattus. Seuls manquaient le capitaine Curtis Taylor, et le chauffeur du fourgon banalisé à bord duquel il se trouvait. Et malgré les tentatives d'entrer en contact avec le capitaine Taylor, celui-ci ne répondait pas. Des témoins de la scène affirmaient pourtant que le fourgon blanc avait filé, échappant à leurs agresseurs.  

Le Président ordonna alors la mise en place d'une nouvelle mission pour tenter de retrouver la trace de Taylor et Césare dos Anjos. Un groupe d'hommes menés par le capitaine Eli Stern (Avi Elias), promu suite à sa mission au Mexique, se tenait justement prêt à partir immédiatement pour le Brésil. Le Président ordonna qu'ils embarquent au plus vite à bord d'un avion pour Rio. Car il tenait à ce que Césare dos Anjos soit jugé aux Etats-Unis comme il l'avait promis à la population américaine, et il refusait d'abandonner alors qu'il était si près du but.  

 

Claudia Ortiz (Kindy Meaux) n'en crut pas ses yeux lorsqu'elle vit débarquer chez elle ce fumier de Guillermo, celui-là même qui avait arrêté son frère trois ans auparavant. Mais en voyant son ex-petit ami descendre du fourgon en se tenant le ventre, la main couverte de sang, elle oublia soudain toute sa rancoeur et laissa momentanément de côté la discorde qui les opposait depuis cette arrestation, et suite à laquelle ils s'étaient séparés. Sans emploi, elle était retournée chez sa mère suite à cette séparation, et c'est à elle que Guillermo avait pensé en premier pour demander de l'aide. Il savait qu'il pouvait avoir toute confiance en elle.  

Sans lui poser aucune question sur ce qui était arrivé, elle le fit entrer chez elle, ainsi que Curtis Taylor et Césare dos Anjos, qui l'accompagnaient. Avant d'entrer à l'intérieur, Taylor jeta les clefs du véhicule au premier gars qui se trouvait là. "un regalo", lui dit-il. Sans attendre que le militaire change d'avis, l'homme monta alors à bord du fourgon et fila loin avec celui-ci, tandis que Curtis Taylor entrait dans la maison de Claudia en poussant devant lui le criminel qu'il devait rapatrier, et s'interrogeant sur tout ce qui se passait. Il allait devoir éclaircir tout ça, avant d'envoyer comme prévu le criminel à l'aéroport, et pour ça, il allait devoir mener sa propre investigation.  

A l'intérieur, Guillermo était salement blessé, et avait déjà perdu beaucoup de sang. Claudia cachait son affollement tant qu'elle pouvait, mais on voyait bien à son visage qu'elle ressentait encore beaucoup de choses pour cet homme, et qu'elle était terrorisée à l'idée de le voir mourir sous ses yeux. Tandis qu'elle tentait de stopper les saignements avec des gros pansements, elle ordonna à son petit frère de filer chercher leur médecin. Le petit garçon partit alors en courant sans perdre un instant.  

 

Furieuse d'apprendre l'échec de la mission de Jensen, Nadia Cavacanti (Annie Martinez) tenta de conserver son plus grand calme, consciente que le fait de n'avoir pu prévenir le mercenaire qu'au dernier moment du fait que le fourgon blindé n'était qu'un leurre était en grande partie responsable de cet échec. Mais il fallait réparer cela au plus vite, et la jeune femme ordonna à Jensen de retrouver au plus vite Curtis et Dos Anjos. Désormais, le capitaine ayant vu le visage du mercenaire, il n'était plus question de le laisser en vie, car il ne fallait absoluement pas qu'on puisse remonter jusqu'à elle. Sans ça, tout le travail que la conseillère du Ministre de la Défense avait effectué depuis des années serait réduit à néant. Car grâce aux excellents résultats du Ministre de la Défense au cours de son mandat, fruit d'une collaboration avec Dos Anjos par l'intermédiaire de sa conseillère, l'homme était en passe de devenir le futur vice-président si jamais Williamson était réélu. Grâce à cette collaboration, Dos Anjos s'était débarassé d'un certain nombre de concurrents, et le Ministre avait gagné l'estime du Président. Tout le monde s'y retrouvait, mais il ne fallait absoluement pas que cet accord se sache par quiconque.  

Car s'il venait à se savoir que le Ministre de la Défense avait indirectement collaboré avec un cartel brésilien, d'autant plus celui qui était responsable de tous ces morts en Floride, s'en était fini de sa carrière. Et pire encore, il risquait d'emporter avec lui dans sa chute le Président lui-même, bien que ce dernier ignorait tout de cette collaboration. Le Ministre et sa conseillère avaient conscience que l'arrestation de Dos Anjos aurait un impact plus que favorable sur l'opinion publique pour les prochaines élections, mais ce qu'il révèlerait s'il était arrêté aurait un impact bien plus néfaste encore. Entre deux maux, ils avaient donc choisi le moindre, et cela passait par la suppression pure et simple de ce criminel notoire, et de toute autre personne risquant de les compromettre.  

 

Sur le tarmac, Eli Stern se préparait à embarquer pour le Brésil avec son équipe. Son objectif était de terminer la mission à laquelle Curtis avait échoué, en ramenant Dos Anjos aux USA, et ramener Curtis Taylor qui allait devoir répondre de ses actes à ses supérieurs. Mais avec ces deux hommes abandonnés en pleine nature, la mission du capitaine Stern n'allait pas être simple. Pour le moment, leur seule piste était la puce GPS du fourgon banalisé du Capitaine Taylor, mais Eli Stern se doutait que l'homme s'en était rapidement débarassé. Il ne se doutait pas que tout cela cachait quelque chose de bien plus complexe encore, une affaire qui risquait de bouleversé jusqu'aux plus hautes sphères du gouvernement.

Scénario : (1 commentaire)
une série A d'action de Fabrice Rye

Brian Harper

Kindy Meaux

Weston Gold

Annie Martinez
Avec la participation exceptionnelle de Avi Elias, Rhiam Finch
Musique par Wolfgang Buchanan
Sorti le 13 avril 2024 (Semaine 1006)
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