Un scénario de Jared Praden et Rubi Coltrane, avec :  

- Ivan Harrison : William Kephren  

- Malcom Ellman : Piano  

- Morena Christopherson : Lara Newton  

- Annie Hayes : Laura Hedney  

William Kephren, jeune peintre au talent sinistre, entre dans la galerie d'art de Cleamens Street. Il vient pour préparer ses œuvres exposées le lendemain. Alors qu'il croit être seul, une ombre le plaque au sol. Encagoulé, l'artiste ne peut reconnaitre son agresseur, mais il lui semble que cet un homme, tant par sa force, que par sa corpulence musclée. Kephren n'a pas peur, l'inconnu est intrigué, puis d'un bon, il s'enfuit dans la nuit fraîche de fin octobre. Le peintre se relève et découvre la directrice de galerie, Marthe Huppert, morte dans son bureau. Une fine trace noire lui barre la gorge.  

Depuis trois semaines, c'est à dire depuis "l'incident" à la galerie d'art, William Kephren suit attentivement l'enquête que la police mène sur l'homme déjà appeler "le tueur à la corde", puisqu'il prend les vies à l'aide d'une corde de piano. En six semaines, il a déjà causer cinq mort de jeunes femmes belles, intelligentes et influentes.  

Le soir de la mort de Huppert, quand Kephren est rentré chez lui, l'inspiration lui est soudainement venue. On pourrait croire que dans une telle situation, à savoir, voir un cadavre et passé à deux doigts de la mort, on est trop sous le choc pour réalisé quoi que se soit, seul le repos peut nous sauver de nous même. Mais pas pour le jeune artiste. Ce soir là, il n'a jamais crée une si belle œuvre. Elle était fabuleuse, les couleurs se mêlant parfaitement et en même temps avec peine. Kephren était très fier de ce qu'il avait réalisé et était parti se coucher l'âme en paix. A son réveil, il s'était remit à la peinture, mais, à son grand désarroi, plus rien. L'inspiration l'avait quitté aussi vite qu'elle était arrivée. Il comprit très vite son lien avec "le tueur à la corde" et le cadavre de Huppert...  

Depuis qu'il a vu la mort, Kephren hante les scènes de crimes, à la recherche de sensations fortes, se concentrant uniquement sur celles de celui qu'il considère déjà comme sa muse. Il espère apercevoir un cadavre qui le mettrait dans la même transe que le jour du meurtre. Une fois, il a cru y parvenir, mais ce n'était pas suffisant à son goût. Seul moyen de remédier à son manque de génie, trouver, avant la police, ce tueur fou qui l'inspire tant.  

Alors qu'il cherche ardemment à entrer dans la tête du tueur pour découvrir qui peut bien être sa prochaine victime, Kephren pense soudainement à une jeune policière passionnée d'art et par lui-même, qui lui avait donné son numéro deux mois auparavant. L'artiste l'appelle et l'invite à plusieurs rendez-vous pour en apprendre d'avantage sur les meurtres et son idole.  

Il doit emmené Lara, la jeune flic, jusque dans son lit pour qu'elle lui fasse entièrement confiance et lui révèle un élément clé : la police sait, aidé par une section profilage du FBI, quand et où "le tueur à la corde" risque de frapper.  

Enthousiasmé par cette découverte, Kephren plante son amante et se prépare à son entrevue avec celui qui a bouleversé sa vie.  

Le peintre sait qu'il n'aura pas de deuxième chance, s'il n'arrive pas à convaincre le tueur qu'il est là en ami et qu'il faut fuir, soit il se ferra tué, soit enfermé pour complicité de meurtre ou autre.  

Passant par les égouts pour éviter les patrouilles de police, Kephren atteint le centre commercial fermé de nuit, espérant trouver le tueur avant la police. L'artiste erre entre les rayons quelques minutes avant d'être attiré par des bruits. Une jeune femme, surement là pour fermer son magasin, se débat dans les bras de son agresseur qui la strangule à l'aide d'une corde. Kephren attend que la femme s'écroule au sol sans souffle, prend son élan et se lance dans son discours de persuasion.  

Le tueur semble curieux. Il hésite à croire cet homme, même s'il est certain que ce n'est pas un flic, sinon il serait déjà mort ou avec une arme pointée sur lui. L'artiste lui apprend son identité et se présente comme étant l'homme épargné à la galerie. Le tueur se souvient. Kephren l'informe que les flics seront là d'une minutes à l'autre. Ils fuient à grandes enjambées, mais toujours en silence, et rejoignent l'entrée des égouts, par où est passé le peintre. Une fois à l'abri, enfoncé dans les souterrains puants de la ville, le tueur assomme d'un coup de poing son sauveur.  

Lorsque William Kephren se réveille, il est dans une cave humide et odorante, couvert par un drap fin, complètement nu. Le tueur le remercie de l'avoir prévenu pour les policiers et se présente sous le nom de Piano. L'artiste est heureux de cette confiance. Ils ont beaucoup de choses à apprendre et encore plus à partager...  

Piano lui tendit la corde, que Kephren refusa en agitant son pinceau. Les couleurs dégoulinèrent telles du sang tandis que le tueur exécutait sa proie en l'étranglant.  

Depuis trois mois qu'il travaillait "main dans la main" avec Piano, le peintre avait vendu des dizaines de toiles. Les gens lui demandaient sans cesse d'où venait cette inspiration presque divine. Kephren avait alors envie de répondre "maléfique", mais se contentait d'éluder la question.  

Le duo ne tuait plus qu'une fois par moi, le temps de crée une peinture et de la vendre. C'était surtout un moyen pour préparer les prochains meurtres et ne pas se faire attraper par police. Piano arrivait à contenir ses pulsions et Kephren envisageait de se crée une couverture parfaite en épousant Lara, la flic.  

Mais combien de temps encore pourrait durer ce jeu ?