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Guards Brothers présente
2897

2897...Le Monde est dirigé par les Robots. On ne sait plus maintenant quand c'est arrivé, pourquoi, où ça, certains ont même tendance à oublier que ce sont les humains les créateurs des premiers robots...On trouve des robots humanoïdes aux commandements, dans les administrations, aux postes importants, afin de bien les différencier. Des robots pas très fins très grands pour servir de guerriers, de soldats, car ils sont forts, et, en tant que robots, ne ressentent aucune émotion. Des robots idiots comme les humains les créaient il y a fort longtemps pour les travaux manuels les plus simples, qui ne sont cependant pas concédé aux humains par précaution - comme la fabrication d'armes - et des robots géants pour attraper les humains dangereux, ou simplement les massacrer. Ces Robots se servent des humains comme esclaves, en les entassant dans des camps de concentration, regroupement de tentes et de cabanes vétustes, des bidonvilles loin des villes... Des esclaves qui font toutes les taches les plus difficiles, les plus dures, qui ne méritent pas d'être faites par un robot, bien que... La population de ces humains est en déclin, du fait que les Robots commencent à les tués en masse, des massacres ignobles, pour que leur travail imparfait soit remplacé par ceux de Robots simples sans intelligence, qui feront un travail parfait.  

 

Derrière cette menace terrible, Ben 54-D, un des derniers humains, découvre l'existence de ces massacres : il rencontre un étranger venant d'un autre camp qui a échappé à ce massacre. Blessé à mort, l'étranger disparait mystérieusement dans les heures qui suivent. Ces massacres, il doit les arrêter...mais comment faire ? Il est seul, et son action restera anecdotique.  

Trouvant de l'énergie dans la belle Zoé 78-E, la femme qu'il aime, voisine de trois cases de sa tente commune, Ben décide de se rebeller contre ces robots prétendus comme invincible pour paraitre comme un héros auprès des autres humains. Il infiltre le soir même le poste de garde, et, tuant le robot en retirant sa puce, lui vole une arme. Quelques secondes plus tard arrivent des autres droïds, alertés par la perte du signal de la puce. Mais Ben s'est déjà enfuit, vers le camp, furtif.  

Déconnectant les pisteurs de l'arme, il réussit à se l'accaparer et à l'adapter à lui même. Il contacte un ami, Guy 12-Z, un afro qu'il connait depuis son enfance, et lui fait part de son plan. Malgré de l'incompréhension, puis de la réticence, de la part du Guy, Ben réussit à le convaincre de l'aider dans cette révolution contre les Robots.  

 

Malheureusement, les deux hommes ne sont que...deux justement, et les Robots sont déjà près de deux milliards, se créant à la chaîne, par un simple clic par des ordinateurs. Comment faire ?  

Une arme à elle seule ne sera qu'anecdotique, mais Ben et Guy gardent espoir, et, trois jours après le vol de l'arme, sortent en mitraillant du camp de concentration, explosant littéralement les deux malheureux droïds qui passaient par là.  

Mais des renforts arrivent vite, et Ben et Guy sont obligés de se cacher, regardant ainsi ces robots idiots pas faits pour réflechir les chercher par tout, sauf où ils se trouvent réellement. Après plusieurs heures de recherche, les bots décident d'entrer dans le camp, à plusieurs, et rassemblent alors peu à peu les humains. Ben sait alors ce qu'il se passe : les Robots ont décidé de commettre un massacre comme il s'en produit depuis quelques années : c'est plus sur et plus radical.  

Ben est éperdu : resté là, terré comme un rat, ou tenté d'arrêter les robots géants qui arrivent pour sauver la population humaine et surtout, Zoé ? Choix qui relève du libre arbitre, inconnu des robots.  

Ben convainc Guy de le suivre, et ils sortent de leur cachette pour rejoindre le camp. Toutes les cabanes et tentes ont déjà été vidés, et les humains rassemblés en attendant l'arrivée des Robots géants.  

 

Ben et Guy s'approchent peu à peu du regroupement, furtivement, sans un bruit. Les hommes, femmes, et enfants sont regroupés dans une seule et même masse, et, une peur à l'unisson s'affiche sur leurs visages éplorés de prisonniers condamnés.  

Mais, brusquement, les deux hommes entendent un bruit derrière eux : deux robots intellectuels humanoïdes les suivent, et se trouvent derrière eux, à les fixer. Ben sort son arme mais remarque trois robots soldats à l'arrière qu'il n'avait pas encore vu.  

 

Sans un mot, un robot soldat vient les prendre de force, sans les tuer, malgré la réticence des deux hommes. Les deux robots intellectuels regardent la scène d'un œil intéressé et amusé. Ils sentent alors une seringue se planter dans leur dos, et perdent alors conscience.  

Ils se retrouvent dans une salle. Une salle carrée sans ouvertures, ils sont l'un à côté de l'autre, allongé sur un sol froid. Lorsque Ben se relève, Guy n'est pas encore sorti de son sommeil, et, une porte camouflée dans le mur se met à coulisser, laissant entrer l'un des deux robots humanoïdes de tout à l'heure. Le robot s'approche de Ben, et, de sa main métallique, lui touche le nez, le visage tout entier, comme si l'être informatique admirait sa création.  

Brusquement, venu d'une sortie sonore branchée au robot que Ben n'avait pas encore remarqué, s'échappe un son  

«Bon-jour», dit la voix robotisée en deux temps «Mon nom est im-pro-non-çable dans votre lan-gue, appelez moi Bot».  

Bot avait dit ça, avec une lueur d'intelligence dans les rayons rouges qui lui servaient d'yeux : était t-il conscient ? de s'exprimer à un humain ?  

Ben, surpris d'abord des paroles du robot, qui étaient pacifiques, répond alors :  

«Ben 54-D»  

Un grésillement sort des enceintes branchés à Bot, puis la voix reprend :  

«Bon-jour Ben 54-D»  

Ben sourit. Ce robot est mille fois plus intelligent qu'un humain, mais sa voix robotisée enfantine le fait passer pour un attardé mental. Ressent-il les émotions ? Est-il gêné de la moquerie de Ben ?  

«Nous voudri-ons vous étu-dier», ajoute Bot. «Vous a-vez été assez in-tel-ligent pour voler nos armes»  

Sur ce, Bot se relève, et sort de la pièce. La porte camouflée s'ouvre à nouveau, et Bot ressort de la pièce, laissant Ben seul, à côté de Guy, toujours assoupi. Brusquement, la lumière (dont la source restait un mystère pour Ben) s'éteint. Et des milliers de petits points rouges s'illuminent sur les murs. Ils laissent une lumière rouge autour de Ben. Il se met alors debout et s'approche des murs. D'où vient cette lumière ?  

 

Ben passe sa main froide sur le mur. Il la retire aussitôt : le mur est bouillant. Brusquement, la porte s'ouvre à nouveau, et les lumières éteignent.  

Bot est à nouveau dans l'encadrement de la porte, il fixe Ben, d'un regard posé, comme si il tentait de garder en cage son animal de compagnie.  

Il avance alors d'un pas fluide vers Ben. Le côté robotique de sa marche est encore très visible, et malgré ses formes d'androïdes, cela reste évident qu'il s'agit d'un robot. Bot s'arrête alors face à Ben. L'enceinte est toujours attachée à lui :  

«Bon-jour Ben», lâche t-il.  

«On ne dit par habitude qu'une seule fois Bonjour, par jour», répond Ben, amusé.  

Bot reste de marbre dix bonnes secondes. Ben se demande ce qu'il prend au droïd, mais ce dernier reprend :  

«Mer-ci Ben»  

Il y a long temps d'arrêt, encore une fois, et Bot sort une seringue de son dos. L'homme ne l'avait pas encore remarqué et fait un pas en arrière. Mais le robot est plus rapide, et plante la seringue dans le bras de Ben, et lui fait une prise de sang.  

Retirant l'instrument, le Robot le met devant son visage. Ben est encore abattu par la force de l'impact. Bot complète alors :  

«A-D-N»  

La poigne du robot prend alors le poignet de Ben, et semble le tirer vers la porte. Ne sachant d'abord pas quoi faire, Ben choisit de suivre le Bot. Ils sortent alors de la pièce tous deux, laissant Guy seul, encore allongé. La porte se referme. Il n'y a aucune source de lumière dans le nouveau lieu, à part les yeux de Bot. Un noir complet règne, et Ben n'a aucune information sur la nature de l'endroit : taille, couleur, fonction...  

Alors, comme pour répondre à ses interrogations, une lumière apparaît : la source ? Aucune idée, mais elle est puissante, et apaisante à la fois.  

Ils sont dans une salle très grande, trois, voir quatre fois plus spacieuse que le bidonville qu'ils ont quitté. Ben ne serait pas étonné qu'elle mesure plus d'un kilomètre sur un kilomètre, et elle est totalement vide. Le plafond est assez haut lui aussi, peut-être cinquante mètre.  

Ben avance d'un pas dans l'espace grandiose. La lumière donne une certaine majestuosité au lieu, et on ne peut rester de marbre.  

«Venez», sort la voix robotique de Bot, qui marche dorénavant vers l'autre bout de la salle d'un pas très lent.  

 

Ben se met alors à ses côtés, et marchent avec lui, d'une vitesse semblable.  

«Nous vous avons choi-si», ajoute Bot. «Chefs veulent tuer les autres hom-mes, vous et l'au-tre humain allez être seuls survivants hu-mains»  

Ben s'arrête alors. Impossible. Lui, Ben 54-D et son ami, Guy 12-Z, les deux derniers représentants de l'espèce humaine ?  

«Tuer dan-ger» ajoute Bot. «Hu-mains devenir trop dange-reux, vous l'avez dé-montré»  

L'homme n'en revient pas. Lui et le robot se sont arrêtés, et se regardent chacun différemment : Bot a presque une lueur de compassion dans ses deux ampoules rouges. Ben, lui, fixe le Bot de travers, le dévisageant.  

«Mais...mais...on va disparaître...nous sommes...sommes deux hommes !» lance alors Ben.  

Bot sort alors la seringue de sang de tout à l'heure et répond alors :  

«Clones. Comme nous. »  

 

Un silence s'abat alors entre les deux êtres. Ben est révolté, et la sagesse étrange de Bot l'en dissuade.  

«Nous cloner? » s'exclame t-il.  

Bot répond d'un signe de tête approbatif.  

«Vous clo-ner.» ajoute t-il.  

Bot lui fait signe de le suivre à nouveau, et de reprendre la marche qu'ils avaient entrepris. Elle fut longue cette marche, d'un bout à l'autre de la salle très spacieuse. Arrivés à l'autre bout, ils se retrouvent devant une porte.  

«Une fois cette porte passée, vous al-lez vous endor-mir à nouveau» dit Bot.  

Sans réfléchir, Ben avance, et, tombe une nouvelle fois dans un sommeil profond.  

 

Il se réveille dans une nouvelle salle. Mais, cette fois ci, elle est bondée de robots. Il est sur un chaise, devant eux. A sa droite, Bot le regarde tout en émettant des ondes à un certain nombre de robots humanoïdes en face d'eux.  

Remarquant que le sujet s'est éveillé, Bot branche son enceinte et se remet à parler :  

«Vous allez de-voir être testé» lui dit Bot.  

«Tester ?» s'étonne Ben.  

«Un peu comme un» commence Bot, et, après une longue pause, il ajoute : «procès.Devant la co-mmu-nauté scien-tifique »  

«Quand ?»  

«En ce moment. Vous êtes main-tenant réveillé, vous allez pou-voir leur parler, je tra-duirait en ondes.Le-vez vous. »  

Un peu éperdu, Ben se lève.  

«Qu'est-ce que je dois dire ?» demande Ben.  

«Nor-malement, vous devez défendre votre cau-se. Mais si vous vou-lez, c'est même mieux, dites n'impor-te quoi, j'arran-gerai.»  

Ben prend son souffle et commence :  

«Je...je suis Ben 54-D» commence t-il. «Je suis un être humaine, et, selon Mr. Bot, je suis aussi l'un des deux derniers...»  

Ben va parler, longtemps, très longtemps. A la fin du discours, Bot le regarde fixement. Il admire un humain. Cet humain l'a impressionné.  

Le Procès est presque terminé, et le Jury doit se retirer pour délibérer de la vie ou de la mort de Ben, et de Guy, donc du sort de l'espèce humaine...

Scénario : (3 commentaires)
une série B de science-fiction (Asimovienne) de Némo

Sam Boston

Annie Hayes

Johnny Knopfler

Sophia Birwin
Musique par Virginia Raven
Sorti le 17 octobre 2020 (Semaine 824)
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