Oliver et son meilleur ami, Paul, regardent le ciel d'un œil attentif. Les étoiles brillaient tels des guirlandes de Noël et le temps leur semblait inexistant. Ils s'ennuient profondément. La télé est en panne, les parents en train de manger et de discuter. Rien à faire.  

Brusquement, un sifflement coupe le silence nocturne et s'amplifie. Les deux garçons s'excitent et regarde le ciel, dans tous les sens.  

- Regarde ! lance Paul, montrant de son doigt une lumière bleue passant à vive allure dans le ciel.  

Elle passe au dessus d'eux, puis part loin, à plusieurs dizaines de kilomètres de là. Elle semble s'écraser, et on voit au loin une explosion bleutée.  

Il est 11 heures du matin. Le père d'Oliver entre dans la maison avec le pain et le journal, qu'il dépose sur la table. Oliver s'amuse avec quelques petits soldats en plomb.  

Lorsqu'il voit le journal arriver, il saute dessus, sous l'étonnement de son paternel. Il feuillette le canard, et tombe enfin sur ce qui l'intéresse :  

Une explosion dans les bois Valley  

[...]les autorités affirment que "rien d'important [...] une simple fuite de gaz." Cependant, certains fermiers affirment que la C.I.A. serait sur les lieus...  

Oliver ne fait ni une ni deux, et demande à ses parents si il peut aller dormir chez Paul. Ceux-ci acceptent sans broncher, et le garçon se rend alors chez son meilleur ami.  

Il traverse le bourg, et, arrivé devant la maison de son ami, toque à la porte. Paul ouvre la porte.  

- Qu'est-ce que...  

- Tu sais l'explosion hier ? s'exclame Oliver. Ils en parlent dans le journal, la CIA est déjà là-bas!  

Paul baille.  

- Ouais, et ?  

- Prépare toi un sac, dit que tu vas dormir chez moi.  

Paul lève les sourcils.  

- Je vais dormir chez toi ?  

- Non, idiot, on va là où y a eu le crash.  

Le jeune garçon s'excite tout d'un coup, fait signe à Oliver de se cacher, et va demander à ses parents si il peut dormir chez un copain.  

Après quelques minutes, les deux garçons sont prêts, et se mettent en route.  

- Tu sais où c'est ? demande Paul.  

- Près de Valley. Dans la forêt. On coupe à travers le chemin, après la gare. De toute façon c'est indiqué.  

Ils marchent, et après la gare, tournent dans le chemin de terre battue. La route est longue. Ils marchent pendant cinq heures, ne s'arrêtant que pour les besoins urgents.  

Ils arrivent enfin dans la forêt de Valley. Ils continuent à suivre le chemin, puis entendent des bruits de pas et de discussions incessant à cinq cents mètres. Ils se mettent à couvert, et avance en rampant, en tentant de faire le moins de bruit possible.  

Des barbelés finissent par les bloquer, alors Paul sort des cisailles de sont sac, et coupe un trou assez grand pour qu'ils puissent tous les deux passer.  

Des voitures et des tentes sont plantés partout, ils ne voient rien à part cela.  

Mais brusquement, une main se pose sur l'épaule d'Oliver.  

- Ah ! crie t-il.  

Ils se retournent tous deux, un homme avec une barbe et un cigare dans la mâchoire les fixe d'un regard noir.  

- Vous faites quoi, les nains ?  

Oliver tente alors de s'échapper mais l'homme l'attrape par le col et le recolle à terre.  

- Répondez.  

- On...commence Paul, stoppé par le regard d'Oliver.  

- On quoi ?  

- On s'est perdu, répond Oliver.  

L'homme le fixe alors dans les yeux. Des gouttelettes s'écoulent sur le front d'Oliver.  

- En rampant ? Me ment pas gamin; Alors ? Vous faisiez quoi là, bande de pauvres clopins ?  

- C'est pour les Marciens, dit Paul.  

- Les...quoi ?  

- On a vu l'objet bleu s'écraser, hier soir, commente Oliver.  

- Suivez-moi, dit l'homme.  

L'homme à la barbe les emmène dans une tente proche. Ils les fait assoir sur deux chaises. Un homme en costume cravate, qui a l'air plus jeune, entre après eux.  

- Bonjour mais enfant, dit l'homme en costume. Je suis l'agent Smith. Notre ami, l'agent Johnson (il montre le barbu) m'a fait part de ce que vous avez vu hier, dans la soirée. Et, vous nous dites avoir vu des Marciens, s'écraser dans la forêt.  

Smith sourit. Un sourire moqueur.  

- Les enfants...pourquoi être venus ?  

- Pour les marciens, répond activement Paul.  

Johnson rigole dans sa barbe mais stoppe immédiatement après que Smith l'ait regardé.  

- Les enfants. Moi et Mr. Johnson allons sortir quelques instants pour nous entretenir. Vous ne bougez pas.  

Les deux agents sortent de la tente.  

Paul et Oliver s'échangent un regard. Ils se lèvent de leurs chaises, vont vers le côté de la tente, la soulève, et sortent. Ils se retrouvent entourés de plusieurs voitures à l'arrêt.  

- Ça doit être par là, dit Oliver en montrant sa droite.  

- Ok, je te suit, répond Paul.  

Ils courent vers la droite. Quatre murs blancs s'élèvent alors. De plusieurs mètres de haut, leur accès n'est possible que par des tubes en plastique. Les deux amis prennent alors l'un d'eux, et au bout du tunnel, se retrouvent face à une soucoupe volante. Elle fait dix mètres sur dix mètres, et une vitre qui lui sert de toit est brisé.  

- Eh, vous !  

La voix vient d'une autre entrée. Un agent coure alors vers eux. Paul et Oliver rebroussent rapidement chemin, mais à la sortie, Paul montre une tente, avec un vigile à l'entrée.  

- Les aliens sont peut-être là dedans, propose Paul.  

- Ok, on va voir.  

Ils vont vers la tente, passent sous le mur, et là, font une découverte grandiose : un extra-terrestre, en chair et en os.  

Les deux enfants vont alors décider de l’emmener avec eux, mais avec des agents de la CIA aux trousses, ça ne va pas être facile.