Cette œuvre s'inspire de l'univers créé par Pierre Boule dans son roman La Planète des Singes.  

Les astronautes Taylor Scott (Kenneth Raven) et Jane Smith (Brenda Landowski) se trouvait alors dans leur vaisseau " Bobble " quand cette histoire a commencée.  

Ils étaient les deux premiers êtres humains à tenter de défier la vitesse (une précédente mission avait échouée et disparue, on ne sait si ils l'avaient atteint), d'aller si vite que lorsqu'ils rentreront sur Terre, deux cents ans se seront écoulés. Il est temps de prendre place dans les congélateurs, leur permettant de ne pas subir les douleurs dut à la très grande vitesse qu'ils vont atteindre dans quelques instants. Les deux se placent dans leurs cabines respectives. Taylor met en marche le processus. Un rêve infini se met alors en place dans l'esprit de Taylor. Le choc d'un crash le sort de ses pensées, et, en ouvrant les yeux, se retrouve dans une épave. Son casque est fendu, et il pense alors que la mort est là, qu'il est foutu, mais il se rend compte aussitôt que l'air est respirable. Se relevant, il marche quelques pas dans les débris de Bobble, tout en retirant sa combinaison qui l'empêche d'avancer. Le voilà maintenant nu. Il cherche quelques instants Jane, mais ne retrouve qu'un cadavre, dans le cockpit. Il décide alors de sortir pour découvrir sur quelle planète il est tombé. Poussant la porte du sas, il se rend soudain compte qu'il est tombé dans une jungle terrifiante. Il fait apparemment nuit; deux satellites éclairent cette obscurité. Il avance quelques pas. Cette planète n'est pas la Terre, pour sur. La végétation lui est inconnue, en plus des deux lunes qui ne peuvent exister sur Terre. Taylor se rendit alors compte que ses pieds se trouvaient dans la boue. Dégouté, il recule et rentre dans le vaisseau. Il prend alors les vêtements que les astronautes mettent sous leurs combinaisons : pas très lourds, mais qui lui permettrait de ne pas attraper froid. Il met des chaussures, et quitte Bobble en marchant d'un pas énergique. Rapidement, il se rend compte que la jungle où il s'est écrasé est bien plus grande qu'il ne l'imaginait...pourtant, il lui semble en train de marcher dans un chemin; un chemin qui pourrait être balisé par l'Homme.  

Et là, à 100 mètres de lui, il voit un autre vaisseau. Un autre vaisseau écrasé ici. Surpris, impressionné, il accourt vers l'appareil. Il l'examine, et se rend compte qu'il s'agit de "Caesar", le premier vaisseau envoyé dans l'espace contenant un couple de singes : Aldo et Zira. Il lui vient alors à l'idée de regarder à quelle époque il est. Il regarde la montre temporelle à son poignée, qu'il avait complètement oubliée, et se rend compte qu'il est 3156! Il fait un bond en arrière. L'épave de César est usée par le temps, effectivement, ça fait plus d'un millénaire qu'elle est ici! De la terre s'est accumulée dessus, et il ne peut savoir si les corps des deux singes sont ici, où alors si ils se sont échappés. Il lui vient alors à l'idée que "Hope", le premier vaisseau avec des humains envoyé à la vitesse de la lumière. Si ses calculs sont exacts, le vaisseau s'est écrasé là, le couple de singes avec, il y a maintenant dix siècles entiers...  

Taylor se relève et fait demi-tour. Il part à la recherche de Hope, quand soudain, quelque chose bondit sur lui et commence à l'étouffer. L'être est en train de l'étrangler, et Taylor se rend compte que la chose est poilue. Il donne alors un coup de coude dans l'animal, projeté en arrière. Taylor se dégage fébrilement, et se retourne. Il se rend compte que son agresseur a une forme humanoïde...ou plutôt simiesque. Il se relève, tout comme ce qui semble être un singe. La lumière de la lune permet à Taylor de remarquer que le singe est habillé. Habillé d'une tenue de combattant comme on en faisait au Moyen-Âge. Son armure le recouvre de toute part, sauf sur les bras, à l'air libre, qui semblent être des armes meurtrières. Taylor regarde alors autour de lui dans l'espoir de trouver une arme. Il prend alors une grosse pierre et la lance sur l'animal, qui l'esquive sans problèmes et fond tout droit sur Taylor, qui se met alors à fuir. Pas longtemps, le singe le rattrape et l'assomme à l'aide de la même pierre qu'il avait lancé...  

Taylor ouvre les yeux. D'abord, il voit un toit, brun et boueux. Il relève son torse et remarque qu'il est à nouveau nu. Il était sur une planche de bois parfaitement taillée, semblable à un lit, mais sans drap. Il regarde autour de lui. La pièce est close, sauf une petite fenêtre à barreau qui donne lieu vers un mince brin de lumière. Il s'approche de la fente, et tente de regarder à travers. Alors que ses yeux sont prêt à voir ce qui se trouvent à l'extérieur, quelqu'un donne un coup sur les barreaux avec quelconque objet en métal, ce qui oblige Taylor à reculer. Il ne sait pas ce qui lui prend, mais il lâche une grossièreté. Alors, il voit apparaître le visage d'un singe derrière les barreaux, avait un casque sur le crâne. Celui-ci écarquille les yeux et après deux ou trois secondes part en courant. Taylor décide alors de regarder à travers la fenêtre. Là, il remarque qu'il est dans une prison : un couloir donne lieu à des tas de petites fenêtres comme pour lui, et il se rend compte que la fenêtre est disposée sur une porte. Il tente de la pousser mais un cadenas semble la retenir. Il donne alors un grand coup de pied dedans mais commence à entendre des voix. Il tend l'oreille et regarde dans le couloir. Là, il voit le gardien au casque parti en courant, son agresseur de toute à l'heure et un singe plus âgé habillé comme un Roi. Il fait alors un bond en arrière lorsqu'il les voit se tenir debout comme des Hommes, et entretenir une discussion dans sa propre langue. Les trois singes s'arrêtent devant sa porte, et la poussent. Le gardien est en train de parler au vieux :  

- ...vous dit que j'ai donné un coup sur les barreaux, et il s'est mit à jurer! J'ai pas rêvé! Et quand j'ai regardé pour voir si c'était bien un Homme, il s'est mit à me regarder...mais comme un être intelligent! Pas comme les autres Hommes!  

- Nous allons voir ça, Causius, répond le singe âgé.  

Ce dernier s'approche de Taylor et le regarde nu, fixer le singe âgé comme si il s'agissait d'un extra-terrestre. Le vieux singe se tourne alors vers l'agresseur qui s'était tue jusqu'alors.  

- Ravus, vous l'avez trouvé habillé, n'est-ce pas ?  

- Oui, votre Singerie, il rodait près du Grand Temple, il portait des vêtements blancs, les mêmes que ceux d'Aldo et Zira sur les représentations saintes. Je me suis jeté sur lui mais il a commencé à se débattre, et j'ai dut l'assommer. Il n'a rien dit, même pas un grognement.  

Le vieux singe se tourne à nouveau vers Taylor.  

- Montre que tu sais parler, si tu veux la vie sauve.  

Taylor ne dit d'abord rien, puis, dans un soupir, il lance:  

- Vous...vous parlez ?  

Le vieux singe, Causius et Ravus écarquille leurs yeux. Ils le fixent tous trois avec l'étonnement le plus profond, comme si Taylor était la plus grande découverte qu'ils avaient jamais faite.  

- Emmenez-le à l'institut des Sciences, dit alors le vieux singe. Mettez lui quelque chose sur sa gueule pour qu'il ne l'ouvre pas.  

Causius et Ravus acquissent tous deux, et prennent Taylor par les bras, Causius prenant soin de mettre sa main poilue sur la bouche de Taylor. Ils traversent le couloir de la prison, suivis par le vieux singe qui marche derrière eux. Ils arpentent le corridor et sortent dans un bureau qui les mène à une porte donnant à l'extérieur. Taylor n'en revient alors pas : des battisses, tout autour de lui, dans une matière semblable à de la boue séchée. De la paille ou du bois sert de toit, et des singes aux démarches humanoïdes arpentent les rues. Un soleil étouffant assomme son visage. Du sable leur sert de terre. Et là, il n'en revient pas lorsqu'il voit un Homme, semblable à lui, mais presque à quatre patte, tenu en laisse par un singe en pleine discussion. L'Homme est nu, comme lui, et ne semble pas conscient de ce qui lui arrive. Il a un regard vide, et garde la bouche ouverte comme un attardé mental. Taylor en voit plusieurs autres sur le chemin qui le mène à "L'institut des sciences". Ils y arrivent après cinq minutes de marche. L'institut était une bâtisse bien plus haute que les autres (deux fois plus grande, au moins), mais le plus spécifique restait sa construction : effectivement, elle était faites en pierre, en vraie pierre, comme sur Terre. Des fenêtres gigantesque laissaient entrer de la lumière, ce qui semblait assez rare sur une Planète où les Singes avaient visiblement décidé de vivre dans des maisons sombres et humides. Deux gardiens semblables à Causius (grand et fort, ce qui les différenciaient de Ravus, petit et agile) se trouvaient de chaque côté d'une grande porte faite dans un bois très esthétique. Le vieux singe passa devant Taylor et les deux singes, et se mit à dire des choses aux deux gardiens, qui au fur et à mesure qu'il parlait, jetaient des regards intrigués et terrifiés à Taylor. Après une minute, les deux gorilles poussèrent les portes, laissant entrer le vieux singe, toujours suivit de Taylor et de ses gardiens. Le Hall disposait d'un toit relativement haut, et on ne pouvait y voir que quelques singes discutant, mais Taylor sentait leurs regards se poser sur lui : un Homme - si il avait bien compris la place de son espèce dans cette société - dans un tel lieu devait paraitre étrange et mal élevé. Ils n'eurent pas fait dix pas quand un singe grand et maigre, dans un vêtement le faisant passer pour un gentleman anglais, accourut vers le vieux singe et commença à critiquer sa démarche d'apporter un Homme à l'institut sans autorisation. Le vieux singe se tourna alors vers Taylor, et il fit signe à Causius de retirer sa main. Le gorille s’exécute et la remue (il semble avoir des crampes). Le vieux singe le regarde dans les yeux, et semble lui faire signe de parler. Taylor lâche alors, la première chose qui lui vient à l'esprit:  

- Bonjour, je m'appelle Taylor Scott.  

Un grand sourire prend place sur le visage du vieux singe, et le gentleman fait un bond en arrière, la même expression sur son visage que les autres singes ayant découvert que Taylor disposait de la parole, et de la même langue qu'eux, qui plus est. Le gentleman regarde le vieux singe, et lui fait signe de passer. Causius tente de remettre sa main sur la bouche de Taylor mais le vieux singe lui fait signe que ce n'est plus la peine. Ils continuent d'avancer, et des dizaines de regards sont maintenant tournés vers eux, ébahis. Ils avancent alors vers une porte plus grande que les autres, qui semble être la plus importante, car en face de celle d'entrée.  

Le vieux singe la pousse, sans que le gardien ne bronche, et Taylor se rend compte qu'il s'agit d'une grande salle de conférence. A leur entrée, les singes âgés et barbus, qui semblent être des savants, poussent des cris de protestation. L'être simiesque qui était en train de faire une conférence est coupé et ne semble pas en revenir que son élocution soit coupée par un Homme, qu'il fixe pendant plusieurs secondes. Le vieux singe s'avance alors sur l'estrade, et lance:  

- Calmez-vous, mes amis! Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Silverus, Directeur et Gardien en chef de notre chère Prison! Il se trouve que moi et mes singes (il montre Causius et Ravus) avons fait une découverte capitale et révolutionnaire (l'assistance montre quelques rires étouffés). Oui mes amis! Nous avons découvert, accrochez-vous, un Homme capable de parler!  

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Kenneth Raven : Taylor Scott  

Brendan Badelt : Le Roi des Singes  

Anastasia Gislason : La Femme  

Brenda Landowski : Jane Smith