Guards Brothers présente The Last Rainbow On dit que l'homme a disparut de la surface de la Terre vers 2026...C'est totalement faux, cette date est dépassée depuis maintenant vingt ans et je vis toujours. Je m’appelle Dean McReady (Aurélien Delgrange), je suis écossais, et je crois que je suis le dernier écossais, le dernier Roi d’Écosse, et je pense aussi l'un des derniers hommes sur Terre. Trêve de papotages, je vais vous raconter mon histoire, et aussi celle des derniers mois de l'humanité.
Tout a commencé en fin d'année 2024, décembre je crois - il me semble bien, je me rappelle bien que mon frère Harry m'avait demandé ce que je voulais à Noël...Je me souviens même plus quoi, mais je sais que je l'ai jamais eu. Bref, tout a commencé entre le 1er et le 24 décembre 2024. J'étais devant mon poste de télévision, je regardais une émission un peu idiote, produite à Londres et diffusée jusque chez nous...Le type avait déjà gagné quelques centaines de livres et jouait pour en gagner deux milles, ce qui, pour l'employé de maintenance qu'il était, devait être très agréable à recevoir (Ça l'est surement pour beaucoup de monde.). Et là, tout d'un coup : «toudoudoutoudoudou...Flash Special. Chers spectateurs, pardonnez l'interruption du programme, mais nous venons d'apprendre une nouvelle très grave...» Le type de la télé avec une mine grave, patientant surement aussi son chèque pour être envoyé devant la caméra à quinze heures alors qu'il devait être en train de jouer avec son labrador ou de baiser sa femme, commençait son discours. Il dit plein de mots, j'avais pas tout compris à l'époque, et surement comme beaucoup, j'attendais de voir les images pour savoir concrètement ce qui avait coupé les yeux émerveillées de l'employé de maintenance. En faites, c'est bien simple, des extrémistes islamistes, que la plupart des occidentaux appellent des "arabes", avait envoyé une bombe dans plusieurs trains et avions de la planète. Les compagnies ferroviaires et aérienne américaines, anglaises, espagnoles, françaises, japonaises ou encore canadienne comptait donc la perte de vingt appareils en moins d'une heure, un pure massacre chronométré. J'en sais pas plus. D'ailleurs, personne n'a jamais sut si c'était réellement les arabes qui avait été à l'origine du massacre de Décembre 2024.
Mais voilà, on voyait un paquet d'avions au sol, des trains déraillés, des flammes, des pompiers courant dans tous les sens (du terme ?), et bien sur, des interviews de nos bons vieux confrères bouffeurs d'Hamburgers, interviewés près des lieux des accidents, disant à l'antenne «Inhumain. On aurait dut les atomiser après le 11 Septembre. Il y a tellement de morts que je crois que les atomiser aurait fait moins de tombes!» Tout en sachant bien qu'en atomisant quelqu'un, il y a rarement grand chose à enterrer à part des photos. Mais passons, c'est l’élément déclencheur, de même manière que l'assassinat de je-sais-plus-quel-bonhomme-neveu-d'un-autre-d'Autriche-Hongrie avait déclenché la première guerre mondiale, ou alors l'attaque d'Hitler de la Pologne avait mit en colère Churchill et son homologue français pour former quelques jours plus tard la Seconde Guerre Mondiale.
Comme on dit " Jamais deux sans trois ", il y a eu deux Parrains dans les années 70, il y en a eu un troisième quinze ans plus tard, il y a eu deux présidents américains, il y en a eu...quatre, mais c'est pas loin. Vous m'avez compris, et comme toute trilogie qui se respecte, on voit "The End" à la fin, ainsi on pourrait nommer cette nouvelle guerre comme "Troisième Guerre Mondiale" ou encore "Dernière Guerre Mondiale", puis qu'en suite, à part contre les oiseaux, on aurait du mal d'en faire un quatrième volet.
Ne faisans ni une ni deux, les amerlocks ont bombarder les arabes s'en se demander si ils avaient oui ou non pété les avions et déraillé les trains (Les cow-boys le faisaient aussi. Les Dalton étaient américains!). Quelques heures après, le QG terroriste islamiste et ses trois cents kilomètres alentours n'avaient plus âme qui vive. Le truc, c'est que bien sur, les gouvernements arabes ont pas été très heureux du feu d'artifice détruisant une bonne partie de leurs terres, et ont bien sur répliqués avec les forces armées. Je sais pas exactement ce qui s'est passé ensuite, le tout s'est enchaîné en à peine une semaine, et avec la technologie actuelle, au bout de dix jours, il n'y avait plus d'armées, plus de gouvernements, nul part. Tout le monde ne savait pas quel clan intégrer, tout le monde attaquant tout le monde, et se sentant obliger d'y participer. Plus qu'un conflit liés aux attentats de décembre, ça a été un règlement de comptes, et tous ceux qu'avaient un petit différents en ont profiter pour taper sur le voisin. Selon quelques rumeurs, les Russes en auraient profité pour coller la photo de Ben Laden sur leurs ogives, puis les envoyer sur New York en faisant croire que c'était les arabes, puis faisant mine d'aider les américains en allant taper sur les islamistes après.
Mais évidemment, personne n'a eu l'idée de bombarder l’Écosse. Je me suis barricadé seul dans ma maison paumée à dix kilomètres du voisin, et j'ai attendu. Au bout de trois semaines, quand mes réserves sagement amassés avant le clac se sont épuisées, je suis ressorti. Ça ne m'a pas frappé tout de suite, du fait que nous étions en Écosse et que j'y étais habitué, mais le ciel était et restait gris. Il l'est encore aujourd'hui. Les radiations, les bombes chimiques, et tout, et tout, avait complètement pourri l'atmosphère. J'ai pris ma voiture et j'ai roulé jusqu'au village. Déserté. L'armée avait dut passer pour les emmener dans des camps de réfugiés, j'en avait entendu parler avant que la TV ne soit coupée...J'imagine que la plupart de ces camps ont été rayés de la carte, après ce ne sont que des hypothèses...J'ai roulé, roulé. Rien, personne, des animaux errants, de la végétation mourante. Il m'a fallut rouler jusqu'à Braemar pour croiser des gens. Une famille qui, quand elle m'a vu arriver, s'est barré en courant dans un paysage en ruines. Oui, car c'est aussi à partir de Braemar que j'ai put voir des vestiges de cette guerre. J'en ai profité pour passer par Aberdeen, et là, tout était rasé. Des ruines n'excédant pas cinq mètres pour les plus hautes.
C'est à Aberdeen que j'ai rencontré Kathy (Amy Hereman). Elle n'a jamais voulut me dire son nom de famille. Nous nous sommes croisés dans une rue, elle est montée à bord de mon véhicule, nous avons discuté, puis, nous avons fait l'amour, puis nous sommes repartis, chacun de notre côté. On croit qu'on ne voit de tels situations (post-apocalyptique) que dans les films d'Emmerich, mais non. Tout était détruit, c'était un peu chacun pour soi. Je me rappelle avoir croisé un vieux geek, j'ai parlé avec lui : il allait voler dans des magasins londoniens les films, jeux-vidéos, et comics qu'il n'avait pas eu le temps de découvrir du vivant terrestre. L'électricité ne tarda pas à manquer, et je pense qu'il ne joue plus depuis longtemps, et s'est pendu à une poutre. On se croise tous dans les rues, on se parle, puis on repart. Je cherche encore une colonie, des lieux utopiques qui font offices de rumeurs, où des survivants se réuniraient. Ceux qui ne sont pas tués. Ce film raconte mon périple, à travers ce monde désolé, à la recherche de ces colonies, là où j'ai découvert ma femme (Yaelle Genre), où j'ai vu naître mon fils (Wayne Sylvester), où j'ai vu l'apparition constante de meurtres, tuant mes seuls refuges cités précédemment...Le Monde était devenu une terre cruelle, qui mérite cependant qu'on se batte pour lui.
Durée : 3h40 une série B dramatique de Némo
Sorti le 13 mars 2021 (Semaine 845) Entrées : 5 463 062 url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre§ion=vueFilm&idFilm=16811 |