Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Gérard Cousin Prod présente
Le Fantôme de Paris

Le bruit est assourdissant dans cette tranchée: Les explosions, les balles qui sifflent à ses oreilles, le sang qui coule dans ses yeux...  

Rien ne l'arrete pourtant: Il poursuit cette ordure dans ce dédale transformé par les cadavres en cimetière labyrinthique, donnant une ambiance des plus troublante. L'homme qu'il poursuit se retourne et tire: La première balle ne l'atteint pas! La deuxième vient se loger dans sa jambe! Il chute au sol, s'écrasant dans la boue! Il essaye pourtant de se relever de continuer la poursuite, pour ses camarades d'infortune morts par la faute de ce salaud! L'homme armé vient vers lui pour "finir" le boulot: Il est le dernier à savoir ce qui s'est passé, à connaitre son secret. Alors qu'il va tirer, une gigantesque explosion pulvérise cette partie de tranchée...  

Erik rouvre les yeux: En contrebas, Paris est endormi. En ce glacial mois de décembre, la neige tombe drue sur la capitale Française. Dans les ruelles sombres, un groupes d'individus se faufile discretement, se rapprochant de leur but, de leurs nouvelles victimes...  

Malgre leurs précautions, ils n'ont pas vu au dessus d'eux, au milieu des flocons de neige, un homme se tenant enroulé dans une large cape: Son visage recouvert d'un masque blanc le rend parfaitement inexpressif. Seul son regard semble de braise: Il regarde ces hommes, ces "Apaches" se rendent chez leurs prochaines victimes...  

La silhouette dans la cape saute à contrebas dans la neige et se met à marcher, dans la même direction que le groupe d'individus, les suit dans les ruelles sombres du 18eme arrondissement. Discretement, les hommes penetrent dans une modeste maison, l'homme dans sa cape les observent: Ce sont bien eux...  

Dans la maison des cris de femme, du mobilier cassé, l'homme au masque accélère le pas: Ils lui ont échappé le soir précédent mais pas cette nuit...  

Les "Apaches" ont ligoté leurs victimes et l'un d'eux chauffe déjà un tisonnier pour les faire parler...  

Un large sourire édenté se dessine sur le visage de l'un des jeunes voyous lorsqu'il regarde la jeune fille qu'il vient de sortir du lit: A n'en pas douter, il n'a pas juste envie de la torturer à l'aide d'un tisonnier...  

La porte s'ouvre avec fracas: Les flocons de neige s'engouffrent dans la pièce ainsi que l'homme masqué dans sa cape...  

L'édenté se jette dans sa direction, son surin en pogne...  

Mais il s'arrete d'un coup comme bloqué: L'homme au masque vient de le transperce d'une lame...  

Le corps tombe lourdement au sol alors que l'homme masqué commence à se battre contre les autre Apaches, évitant avec maestria le tisonnier brulant, assénant des coups d'une violence inouie aux agresseurs. Puis tout redevient calme dans la modeste demeure... La famille est soulagée lorsque l'homme masqué les délivre de leurs liens. Les Apaches eux sont encore vivants pour la plupart...  

Nul ne peut voir le rictus de satisfaction derrière le masque blanc...  

Alors que le jour se lève sur Paris et que l'homme masqué s'engouffre dans les égouts, des ombres macabres sont accroché à la Tour Eiffel: Pendus à l'arche, les corps sans vie des "Apaches"...  

 

-Paris, 1920- La rumeur enfle de plus en plus depuis presque un an: Dans les milieux populaires, un "mythe" est né, celui d'un Fantôme qui "hanterait" les rues de Paris, un être vengeur protégéant les populations contre les voyous et les criminels! Un mythe renforcé par les cadavres que la police retrouve bien souvent au petit matin pendus sur cette immense tour d'acier! Georges Lazare (Mickael Glau), chef de la police de sûreté de la préfecture, regarde ses hommes essayer de décrocher les cadavres de l'arche de la tour: Pour lui, laisser cette "chose" d'acier relève de l'absurde maintenant que l'exposition universelle est passée! Cela ne peut donner que des idées à tous les dingues de la ville! Entre ce soit-disant "fantôme", les "Apaches" et les autres criminels, Lazare se dit que cette ville devient complétement folle...  

 

Dans les profondeurs de la ville, sous l'opéra Garnier, Erik (Enzo Vitali) essaye de retrouver son calme, buvant frénétiquement de l'absinthe: Entouré de ses automates, ses créations mécaniques, seuls "compagnie" de cet homme reclus vivant en dehors du monde des vivants, ce dernier est extrémement perturbé: C'est une jouissance à chaque fois qu'il tue un criminel, qu'il parcourt les rues de Paris à la recherche de cette fange, cette fange qui le soulage si peut lorsqu'il les élimine...  

Erik est un véritable génie, musicien accompli, illusionniste des plus doués, il était surtout un génie "mécanique": Capable de créer des systèmes d'engrenages très poussés, ses automates ont fait le bonheur de nombreuses personnes, petits et grands, à une époque où il avait encore un visage...  

Mais les choses ont changé, la guerre l'a changé: Elle lui a pris sa famille, ses amis, son honneur et son visage! Il est devenu cette chose "infame", c'est abérration, ce défiguré se cachant derrière un masque...  

Certaines fois, il se dit qu'il est en train de perdre la raison, ici dans les souterrains de Paris, sous l'opéra, entouré de rats et de ses créations, sombrant chaque jour un peu plus vers la folie...  

Ses mains tremblent, arrachent le masque de son visage et va contempler son visage ravagé, rongé, détruit devant un miroir: Il se rappelle de ce jour, il se rappelle de la douleur, il se rappelle de la poursuite dans la tranchée...  

Une petite voix dans sa tête lui dit Tu n'as pu sauver tes compagnons d'armes... Ne refais pas la même erreur en te prenant pour le "protecteur" d'une ville entière...  

D'un coup violent il fracasse le miroir, s'entaillant la main, son sang coulant, il se sent apaisé, apaisé de ne plus voir ce visage meurtri...  

 

En cette nuit glaciale, l'hotel particulier du Vicomte Raoul de Chagny (Alec Lederman) est illuminé de mille feux: Le vicomte y donne une fête somptueuse! Tout ce que Paris compte de membres de la haute société, des capitaines d'industrie, des dignitaires étrangers...  

Bref, c'est le gratin qui est invité à cette gigantesque fête! Le vicomte parle avec certains de ces invités les plus prestigieux lorsque son regard se pose sur une jeune femme rousse, légèrement effacée, seule, comme si elle ne se sentait pas vraiment à l'aise dans cet environnement même si étrangement, il lui semble "familier". Le vicomte s'excuse auprès des gens avec qui il parler pour se diriger vers cette sublime jeune femme.  

-"Passez-vous un bonne soirée, Madame?" dit-il de son ton le plus charmant. La jeune femme esquisse un léger sourire géné:  

-"Oui..." balbutie-t-elle. Raoul se demande qui elle est, cherche dans sa mémoire qui peut être cette beauté rousse? N'y parvenant pas, il décide de ce présenter:  

-"Je suis un bien mauvais hote en ne me présentant pas: Je suis le vicomte Raoul de Chagny et je suis ravi de vous rencontrer madame...?"  

La jeune femme se présente à son tour, avec son accent charmant:  

-"Mademoiselle Christine Daaé..."  

Raoul se souvient à présent: C'est la jeune soprano Suédoise! Il l'a vue lors d'une représentation et s'est promis d'en faire sa maitresse! Raison pour laquelle elle fut invitée à cette fête! Et vu la jeune femme que c'est, naïve et facilement impressionnable, Raoul est sur qu'il n'aura aucune difficulté à faire ce qu'il veut...  

Voyant le visage troublé de Christine (Kara Milovy), Raoul ne peut s'empecher de lui demander la raison:  

-"Je suis déjà venu dans cette maison il y a quelques années... Et j'étais proche d'Erik de Derville dont la famille était propriétaire de cet hotel particulier... Et malgrè les années, j'espérais le revoir..."  

En entendant parler d'Erik, le sang de Raoul se glace mais il ne laisse rien paraitre. Christine lui demande s'il sait ce qui est arrivé à cette famille. Après un silence, Raoul répond:  

-"Erik de Derville a trahi sa patrie et ses compagnons d'armes durant la guerre: Il vendait des secrets militaires aux Prussiens et, alors que certains des hommes sous ses ordres s'en aperçurent, il les tua de sang-froid... Par chance, il mourut sur le front... Sa famille eu de gros problèmes, son père se laissa mourir, hanté par le déshonneur de son fils... C'est tout ce que je sais: Je n'ai racheté cet hotel particulier qu'il y a peu..."  

La jeune femme est sous le choc de ces nouvelles dramatiques concernant Erik...  

La tristesse l'envahit peu à peu...  

Alors qu'il parle avec Christine, l'un de ses domestiques vient le trouver:  

-"Pardonnez-moi monsieur le vicomte mais une certaine personne souhaite vous parler..."  

D'un ton dur, Raoul fait comprendre à son domestique que ce n'est pas le moment de le déranger! Mais le domestique insiste et fait comprendre à son maitre que c'est "le monsieur habituel"...  

Raoul s'excuse auprès de la jeune femme et suis son domestique dans les couloirs de l'hotel particulier pour rejoindre les arrières salles, réservées aux employés et aux "invités" moins préstigieux...  

 

Dans une petite pièce, sorte de bureau guère luxueux, un jeune homme, l'air peu sympathique est assis sur le bureau d'un air nonchalant. Raoul entre dans la pièce, referme derrière lui: Il est seul avec son étrange visiteur.  

-"Sacré fête de "rupins", Raoul!" dit le visiteur d'un ton goguenard. Le vicomte va vers lui, lui attrape la tête et la tape contre le mur violemment!  

-"Tu oublies qui je suis? Je croyais t'avoir inculqué le respect depuis le temps!"  

Abel Laurent (Johnny Arzanavelegger) dit la "Terreur de Belleville" s'excuse comme un gosse pris en faute devant le vicomte...  

Il le haït mais il sait aussi de quoi il est capable. Et sans lui, ses "Apaches" ne seraient pas si puissants dans Paris.  

-"Pourquoi tu es venu me déranger ce soir?"  

Abel lui explique que ils ont encore perdu des gars le soir précédent: Retrouvés pendus à la Tour Eiffel...  

Raoul se moque éperdument du nombre de ces voyous qui meurent que se soit en bagarre ou avec ce mystérieux "Fantôme"...  

Néanmoins, il va falloir découvrir qui "s'amuse" à faire cela, c'est "dérangeant" pour quelqu'un comme lui que ses seïdes se fassent tuer par un fou laché dans les rues! Le vicomte réfléchit à tout ça, l'air ailleurs puis il demande:  

-"Tu aura assez de gars pour recevoir les armes?"  

Abel affirme que oui. Raoul de Chagny malgré son rang, ses relations dans le beau monde est au bord du gouffre: Le jeu et les femmes ont fait disparaitre sa fortune et ses activités "illégales" sont devenues ses rentrées d'argent numéro 1. Il finance et arme un gang d'Apaches, mené par Abel, en les dirigeant d'une main de fer, en les armant et s'en servant pour faire ses basses besognes. Et justement, ces "Apaches" doivent récupérer une cargaison d'armes en provenance d'Allemagne, des armes qui jusque là ont équipées les soldats durant "La Der des Ders". Avec cela, ses "Apaches" n'auront aucun mal à prendre sous leur coupe le racket, le proxénétisme et le reste aux autres gangs de Paris.  

 

Dans un quartier populaire, sous un pont enjambant la Seine, une péniche est amarée: Une activité intense et frénétique l'entoure: Des hommes montent et en descendent de lourdes caisses qu'ils montent dans un camion garé non-loin. Abel regarde ça d'un regard impassible, leur lançant de temps en temps un Bougez vous le cul! pour qu'ils se pressent. Depuis le pont, au dessus, Erik les regarde: Des "Apaches"...  

Il ne sait pas ce qu'ils trafiquent mais il va le savoir bien assez vite...  

Erik s'élance par dessus la rembarde et attérrit sur le pont de la péniche. Les "Apaches" sont d'abord surpris puis certains, surs que c'est le Fantôme, préférent filer... D'autres, sortent leurs surins, prèts à buter cet importun... Derrière son masque, Erik sourit...  

Il se lance contre eux, évite les coups, frappe fort, les os de ses adversaires craquent, puis Erik fait jouer l'un de ses "mécanismes": Une lame rétractable sort de ses manches, s'enfonçant profondément dans les chairs de ses adversaires... Dans ces moments de lutte, de violence et de sang, Erik se sent "vivant", plus vivant qu'il ne l'a jamais été...  

Un coup de feu puis un autre...  

Sur le quai, Abel et plusieurs de ses sbires ont ouvert une caisse et attrapé les armes qui s'y trouvaient! Les balles fusent en direction d'Erik mais il n'a aucune peur...  

Il attrape une lampe à pétrole et la lance avec fureur en direction de ses assaillants: En explosant au sol, elle envoie des gerbes de flammes sur eux! Ils hurlent, cris, certains se jettent dans la Seine...  

Derrière son masque, Erik a un léger sourire en les regardant se débattre dans les flammes...  

 

Dans les profondeurs de l'Opera, Erik est dans un état second: L'absinthe consommée en grande quantité est une maitresse très dangereuse...  

Mais plus que ça, il en consomme pour oublier: Oublier le monstre qu'il est devenu, oublier cette foutue guerre, oublier qu'il n'a pu sauver ses camarades, oublier d'avoir provoqué la chute de sa famille...  

Il pourrait massacrer tous les "Apaches", leurs faire subir les pires tortures, rien ne changera jamais le passé...  

Jamais Erik ne retrouvera ce qu'il a perdu à cause de cette ordure...  

Une voix cristalline résonne dans les sous bassements, sort quelque peu Erik de sa léthargie. Plus il remonte vers la surface au travers des dédales de l'opéra, plus la voix, belle, émouvante, emplit les oreilles d'Erik. Finalement, il débouche dans les couloirs, se faufile et il la voit...  

Christine...  

Erik n'en croit pas ses yeux! Son amour perdu, celle qu'il aime encore...  

La revoir maintenant est extremement cruel! Il la regarde, sublime, ses cheveux roux tombant en cascade sur ses épaules, chantant magnifiquement, sublime ange à la voix cristalline...  

Puis la répétition prend fin...  

Erik ne peut détacher son regard d'elle, veut profiter le plus possible de cette chance...  

Un homme monte sur scène pour dire quelques mots à la jeune femme: Mots qui provoquent un léger rire de Christine. Puis l'homme se retourne: Erik n'arrive plus à respirer en voyant son visage! C'est lui! L'homme à qui il doit sa déchéance, sa monstruosité! Il quitte les lieux avec la cantatrice. Erik les suit depuis les toits, les observent...  

Il sent le mécanisme et les lames retractables contre ses bras: Il serait si simple de sauter en bas, les sortir et éventrer ce type! Pour qu'il paye pour ses crimes contre ses frères d'armes et contre la France...  

Mais Erik n'en fait rien: Il essaye de se controler...  

L'homme ramène Christine devant son hotel. Il tente une manoeuvre d'approche mais la jeune femme se détourne.  

-"Merci Raoul de m'avoir raccompagnée... Mais je pense qu'il est trop "tôt" pour ce genre de choses! Nous ne nous connaissons si peu..."  

Gentleman, Raoul comprend parfaitement...  

Ou plutot fait mine de comprendre! Il salue la jeune femme et quitte les lieux avec son automobile. Erik le suit, veut voir où ce type va. En voyant l'hotel particulier, celui de la famille de Derville pendant un siècle et demi. Erik est envahi par la rage alors qu'il comprend que l'homme à qui il doit sa monstruosité et aussi celui qui a disgracié sa famille et l'a spolié! Erik disparait et s'en retourne dans son refuge souterrain. Torse nu, couvert de sueur et de blessures sanglantes, Erik affronte ses automates pour évacuer sa rage, sa souffrance! Il va falloir qu'il trouve des infos sur ce type et nul n'est plus à même de lui trouver des infos que cette chère Domino (Jessica Conors)...  

 

Dans la haute société Parisiènne, tout le monde connait la comtesse Carmilla Artoff! Veuve d'un prince Russe, cette belle jeune femme pleine d'esprit et de charme est incontournable! Mais bien peu connaisse la "vérité" sur elle: "Aventurière", entendez par là, "manipulatrice et criminelles" connue sous le nom de Domino a gommé son passé par la force et a éliminé ceux qui savait pour ses origines peu glorieuses. Domino va rejoindre ses invités lorsque du bruit se fait entendre derrière elle: Discretement, sa main se porte a un stylet, une arme mortelle pour qui sait s'en servir...  

Puis elle voit le masque blanc, inexpressif et remet le stylet en place:  

-"Erik, tu devrais passer par la porte..."  

Erik vient vers elle:  

-"Tu te souviens de ce que t'ai raconté à propos de la mort de..."  

Le visage de Domino pourtant si beau se crispe à cette seule évocation: Elle a été une seule fois amoureuse d'un homme...  

Puis la guerre les a séparés, lui dût aller au front...  

Il n'en revint pas, exécuté par son supérieur pour haute trahison...  

Mais Domino le connaissait parfaitement: Il avait une trop haute idée de l'honneur et jamais il n'aurait trahi sa patrie pour de l'argent ou quoi que se soit d'autre! Et lorsque Erik est réapparu, il lui a tout raconté...  

La seule chose qui manquait à Domino et à Erik, c'était le nom du responsable de tout ça!  

-"Domino! Je sais où il habite! A l'hotel Derville..."  

La jeune femme bout intérieurement: Impulsive comme elle l'est, elle serait capable d'y aller sur le champs!  

-"Je veux juste que tu te renseignes sur lui! Je me chargerais de lui après..."  

Domino connait bien Erik et l'apprécie beaucoup: Elle accepte d'utiliser ses réseaux pour en apprendre plus sur cet homme...  

Et lorsque se sera fait, Erik le "détruira" comme ce type l'a "détruit"...  

-------------------------------------------------------------------  

Plongez au coeur du Paris des années 20 pour découvrir "Le Fantôme de Paris", librement inspiré du "Fantôme de l'Opéra" de Gaston Leroux! Réalisé de main de maitre par Carla Cerruti, on trouve au générique de ce film Enzo Vitali, Kara Milovy, Alec Lederman, Jessica Conors, Johnny Arzanavelegger et Mickael Glau entre autres! La musique, symphonique et épique, est l'oeuvre de Alix Fahey! "Le Fantôme de Paris", le nouveau film de Gérard Cousin Prod!

Scénario : (1 commentaire)
une série A fantastique (Action) de Carla Cerruti

Enzo Vitali

Kara Milovy

Alec Lederman

Jessica Conors
Avec la participation exceptionnelle de Johnny Arzanavelegger, Mickael Glau
Musique par Alix Fahey
Sorti le 13 mai 2028 (Semaine 1219)
Entrées : 21 448 921
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=17643