En l’an 2024, la planète à lourdement subit le réchauffement climatique. Sa carte géographique en a été profondément modifiée. Des îles ont disparus, d’autres réapparus, la dérive des continents s’est accentuée, et divers cataclysmes ont redessiné le paysage…  

L’Amérique du Nord à perdue la moitié de sa population, dont la plupart ont succombés aux tornades et aux séismes. Dans cet univers apocalypse, quelque part dans ce qui reste de la Californie, des survivants vivent en communautarisme dans un immeuble, le seul restant encore debout. Ils sont une centaine, que ce soit des vieillards, hommes, femmes ou enfants. Chaque individu a une tâche qui lui est attribuée, afin de faire perdurer cette communauté…  

En ce jour de mars 2024, pour ceux qui tiennent encore un calendrier, un énième tremblement de terre se fait ressentir. Au lieu de ne durer que quelques minutes, comme à l’accoutumé, celui-ci dure presque une heure. Une énorme faille déchire le sol, se longeant sur plusieurs kilomètres, et passant sous l’immeuble. Le bâtiment, aussi solide soit-il, ne put résister cette fois-ci. S’affaissant comme un château de carte, l’imposante structure est englouti dans le trou béant de la faille…  

Seuls une dizaine de personnes réchappent miraculeusement à ce drame. Mais dans le lot, deux personnes uniquement s’en sortent entièrement indemne. Karl (Charles Magne) et Lucy (Joan Willhyams), deux personnes que tout opposait avant, vont devoir travailler ensemble afin d’aider leurs semblables à remonter à la surface…  

Tandis que Lucy soigne et réconforte les blessés avec des moyens de fortune, Karl part à l’exploration de l’immense cavité où ils ont échoués. Le décor lugubre qui s’offre à lui n’est guère réjouissant. D’immenses colonnes ocre s’étendent à perte de vue, où il n’arrive pas à entrevoir les sommets. Une faune souterraine tout aussi étrange lui fait glacer le sang…  

Le fond de la faille où ils sont perdus se met à trembler, et les rescapés on peur d’un nouveau séisme, et de se retrouver ensevelis. En fait se sont ses mystérieuses colonnes qui se déplacent comme si c’était des êtres vivants. Karl, horrifié, retrousse son chemin pour alerter Lucy. Mais en vain, certaines colonnes se sont placés de façon à lui barrer la route. De l’autre coté de se mur d’un nouveau genre, il entend des cris…  

En effet, les autres se sont retrouvés dans le même cas, à la différence que des bouches baveuses sont apparues dans ses colonnes, ainsi que des mains en sortant péniblement. Les personnes les plus mal au point ne peuvent se défendre contre ses monstres, et Lucy est impuissante avec son pauvre bâton qu’elle a trouvé dans les débris…  

Un par un ils sont saisis puis dévorés dans d’affreuses souffrances. Les colonnes les plus petites se baissent pour les attraper, faisant apparaître au-dessus d’eux un chapeau végétal. Lucy vient de comprendre, ses monstruosités sont des champignons vivants en quête de chaire fraîche…  

Karl, de son coté, est confronté au même problème, essayant d’éviter de se faire manger…  

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Karl (Charles Magne)  

Lucy (Joan Willhyams)