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Gérard Cousin Prod présente
Adelita

-1911, Mexique- La ville est en flamme, les cris des soldats et des mourants se font entendre entre les murs des batiments encore debout. Les derniers rebelles et les villageois se sont réfugiés dans l'église: Elle est désormais entourée par les soldats. Entouré de ses officiers, le général Hugo Urieda (Mickael Glau), gouverneur tout puissant de la province du Nuevo León, a les yeux fixés sur l'église: Se pourrait-il "qu'Elle" s'y trouve? Ses soldats attendent ses ordres, Urieda reste pourtant silencieux. Le vent souffle sur les ruines en flammes entourant l'église donnant un aspect irréel à la scène. Si les rebelles sont prets à mourir pour la cause, les pauvres villageois pris au milieu de cette "révolution" n'en ont eux aucune envie! Une femme tenant contre elle son bébé sort, espérant la clémence des soldats. Urieda la regarde et fait un geste en direction de ses soldats qui sont déjà en joue. La femme supplie de les épargner, elle et les gens de son village. Urieda s'avance vers elle et hurle en direction de l'église:  

-"Que toutes les femmes et les enfants sortent de là immédiatement!"  

La femme remercie le gouverneur, se confond en bénédiction sur lui et sa famille. Les femmes et les enfants sortent de là, quelque peu terrifiés. L'un des officiers leur indique de se mettre toutes sur une ligne. Les peones, trop contents de s'en sortir vivants, obtempèrent. Le général Urieda passe devant chacune, dévisageant les jeunes femmes d'un air qui n'est guère avenant...  

Finalement arrivé en bout de la ligne, un air de mépris sur le visage il lance à ses soldats sans se retourner:  

-"Refoutez-moi tout ça dans cette église et brulez le tout!"  

Les soldats se jettent sur les malheureuses et les conduisent de force dans l'église: Les enfants pleurent et hurlent, les coups de feu résonnent puis les portes de l'église sont barricadées. Le général Urieda ne se retourne pas pour voir l'église en flammes, ne s'émeut pas des cris de ses victimes...  

La seule chose qu'il dit à l'un des officiers proche de lui c'est  

-"Adelita n'est pas ici..." d'un ton si las que cela semble lui briser le coeur de le dire...  

 

Dans ce Mexique ravagé par la révolution, y'a toujours moyen de se faire de l'or et des dollars! C'est la raison qui a poussé Jeb Books (Nolan Andrews) à quitter le Texas pour rejoindre ce pays. Le Mexique est devenu le pays des opportunités où un simple bandit de grand chemin devient un chef de guerre respecté, un "révolutionnaire", légitimant ses actions toujours aussi hors-la-loi sous couvert de batailler pour la liberté, une liberté aussi inexistante de ce coté de la frontière que de l'autre...  

S'il avait eu trente ans de moins, il aurait plongé à fond dans cette guerre, se serait fait un nom, serait devenu quelqu'un...  

Mais c'est trop tard! Et en y repensant, il est déjà quelqu'un: Jeb Books, le pistolero, qui fut tour à tour chasseur de prime, criminel selon les états, rapide avec un flingue pour donner la mort...  

Que reste-t-il de ce Jeb là? Pas grand chose à dire vrai: L'alcool lui a rendu la main pas très sure, sa vue n'est plus ce qu'elle était et l'arthrose engourdit ses doigts...  

Et comme si cela ne suffisait pas, il est rongé par la maladie d'après le doc et il devrait être dans un sanatorium. Mais le "légendaire" Jeb n'a pas envie de finir comme ça, comme un vulgaire minable crachant ses poumons jusqu'à en crever dans un lit d'hopital...  

Le vieil homme sait qu'il a un pied dans la tombe mais il espère tenir assez longtemps, le temps de gagner des dollars, beaucoup de dollars! Pour les envoyer à Sarah...  

Lui qui a parcouru l'Ouest à la grande époque, il se retrouve désormais seul face à la mort, la faute à une vie bien remplie mais bien égoiste aussi...  

 

Entre ses séjours en prison, ses "coups" avec sa bande, il a abandonné Thérésa, la seule personne qui l'a aimé dans cette chienne de vie. Il lui a fait un enfant et s'est barré, la laissant se débrouiller, seule...  

Ce n'est que des années après qu'il découvrit qu'il était le père d'une petite fille nommée Sarah (Alona Cannon), le soleil de sa vie déjà déclinante. Il l'a vue deux fois, la dernière il y a six mois lorsqu'il a appris que ses jours étaient comptés. Il s'est rendu là où elle vit avec son mari, un homme bien, sérieux et travailleur, pas un "minable" de pistolero dans son genre! La jeune femme sait qu'il est son père mais elle le méprise de tout son être. L'entrevue tourna court. Jeb est bien persuadé que jamais il ne la reverra...  

Mais cela n'a pas vraiment d'importance désormais: Il va trouver le moyen de gagner de l'argent et il lui enverra, tentative bien vaine pour rattraper vingt ans d'absence...  

Mais c'est la vie: On fait des erreurs que l'on regrette et qui nous rongent petit à petit telle la maladie qui le ronge sans que l'on puisse s'en défaire.  

 

S'il se trouve dans la province du Nuevo León, ce n'est pas sans raison: Alors qu'il est à cheval, la poussière de la piste le faisant tousser plus que de raison, Jeb sort de sa poche un papier grossiérement plié: Dessus, écrit en espagnol, on peut lire "Rechercher morte ou vive" Un joli visage de femme est dessiné avec marqué en dessous "ADELITA". Elle est recherchée pour trahison. Certainement l'une de ces rebelles. Jeb relève la tête et arrete son cheval: Non loin de la route, il voit un homme assis près d'un arbre où son cheval est attaché. Jeb porte instinctivement la main droite vers son Colt à son ceinturon: Un vieux reflexe qui fait qu'il est encore en vie! D'un coup d'éperon, il fait avancer son cheval en direction de l'homme. Mille questions arrivent dans la tête du vieil homme: C'est un bandit de grand chemin? Un type qui veut éliminer le légendaire Jeb Books? Un simple voyageur fatigué? S'il est terrifié à l'intérieur, Jeb reste de marbre en passant vers l'homme assis: Vétu bien modestement, ses vétements sont couverts de poussière. Assis en train de fumer, il fait un petit coup de chapeau à Jeb lorsque se dernier passe devant lui. Le pistolero lui rend par politesse. Le cheval continue sur la piste, Jeb se méfie: Le type va certainement vouloir le flinguer dans le dos...  

Oui, ça doit être ça! Tous ses sens sont en éveil, les secondes s'égrennent lentement... Finalement, une fois hors de portée, Jeb se retourne et distignue au loin l'homme, toujours assis, toujours en train de fumer... Avec l'age, il doit devenir un peu paranoïaque: Il éperonne son cheval et au galop se dirige vers le village de Santa-Anna.  

 

Ricardo (Charles L. Brown) toise ses adversaires du regard: A genoux dans le sol poussiéreux dans leurs beaux uniformes, le bandit devenu révolutionnaire se dit qu'il adore ce pays: Tuer, violer, piller deviennent légitimes quand c'est pour se battre contre l'oppression! Lui se moque de la liberté: Il était un criminel avant, il le reste et n'a pas envie de changer! Mais maintenant, ses "actions" sont justifiées par sa soif de "liberté"! Dans les faits, cela ne fait aucune différence! Il fait signe à ses hommes, des peones facilement manipulables et des types qui comme lui ont vu tout le bénéfice à tirer de cette révolution, pour qu'ils exécutent les prisonniers, de vulgaires conscrits arrivés depuis Mexico pour calmer la révolte au Nuevo León. Les rumeurs veulent aussi que le gouverneur, le sinistrement célèbre général Urieda, est en train de sombrer chaque jour un peu plus dans la folie. Une ambiance de fin de regne qui sied à Ricardo: La folie du général fait qu' une partie de l'armée a décidé de déserter, ne voulant plus parcourir la région à la recherche d'une fille, une dénommée Adelita...  

C'est devenu l'obsession du général, se déplaçant lui-même avec ses soldats, regardant chaque prisonnière, chaque cadavre de femme, la recherchant inlassablement...  

A ce qu'il parait, il a même mis sa tête à prix pour qu'on lui ramène cette fille...  

Mais cette obsession fait que la région entière risque de basculer dans l'anarchie ou plutot, la "liberté" comme la voit Ricardo: Il se verrait bien en libérateur de la province! Il lui faut juste quelques partisans en plus et il va mettre cette province à feu et à sang!  

 

Dans le palais du gouverneur à Monterrey, le général Urieda se morfond dans ses appartements: Il vient de revenir avec ses soldats d'une "expédition" punitive contre ces maudits rebelles...  

Mais de cela, il se moque pas mal: Que lui importe cete province si Adelita n'est pas à ses cotés? Des larmes de rages coulent le long de ses joues, s'en voulant de ne pas avoir prévu cette fuite, de ne pas l'avoir empechée...  

Pourtant jamais il n'aurait imaginer qu'elle le trahisse! Jamais! LUl qui l'aime plus que tout au monde et elle a fui, le laissant seul face à une révolution...  

Dans un état de fébrilité et d'excitation des plus maccabre, Urieda remonte sa manche, révélant un bras portant de larges scarifications assez anciennes, attrape un couteau trainant sur son bureau et s'entaille le bras...  

Alors que son sang coule, il se sent apaisé, se dit qu'Adelita va venir, lui dire qu'il ne faut pas faire ça et elle le soignera...  

Comme elle l'a bien souvent fait...  

Urieda est comme dans un état second, dans ses rêves où il voit le visage de celle qu'il aime et cette dernière l'aime en retour...  

La dégradation de l'état psychologique du gouverneur inquiète de plus en plus les officiers sous ses ordres: Pourra-t-il donner des ordres en cas d'attaque des rebelles? Déjà, le colonel Armando Manera (Harvey Winter)et plusieurs officiers se tiennent prèts à prendre la place et la fonction d'Urieda, juste au cas où...  

 

Le village de Santa-Anna est typique des villages Mexicains: Les petites maisons blanches, la poussière, la chaleur accablante...  

Jeb descend de son cheval, l'attache, essuie son visage plein de sueur à l'aide d'un mouchoir sale. Une quinte de toux déchirante le prend...  

Si Jeb est venu dans ce village des plus banal, c'est qu'il a encore des contacts, grace à sa gloire pasée, et ces contacts lui ont affirmé que cette fille qu'il cherche pourrait se trouver ici...  

Le vieux pistolero n'en est guère convaincu: Si cette Adelita est autant recherchée dans cette province, il serait étonnant qu'elle s'y trouve encore! Elle aura certainement filé vers le Texas ou dans une autre province...  

A moins que ce soit une putain de révolutionnaire auquel cas, la logique ne s'applique pas: Certains préféreront crever plutot que de partir...  

En tout cas, si tel est le cas, Jeb n'hésitera pas: Il la tuera...  

Jeb rentre dans la cantina, s'asseoit: La salle est vide, seul un gros barman moustachu se tient derrière le comptoir. En voyant ce "client", il hurle un -"¡Maria, ven aquí!" retentissant. Une frele jeune fille sort des cuisines et vient en direction du vieux pistolero: Jeb n'a pas à regarder l'avis de recherche pour être sur! Cette Maria n'est autre qu'Adelita!  

-"Assied-toi!"  

La jeune femme n'a pas l'air d'être d'accord:  

-"Je ne suis que serveuse, señor, pas une putain..."  

Jeb ne la quitte pas des yeux. Il sort son Colt et le pointe vers elle:  

-"Assise!"  

Finalement, Adelita optempère. Jeb l'observe: C'est fou mais elle doit pas être plus agée que sa propre fille...  

C'est paradoxal mais la mort de cette fille au Mexique va permettre à Sarah et à son mari de bien vivre...  

Le monde est étrange...  

Une quinte de toux prend le vieux pistolero.  

-"Ta tête est mise à prix, gamine!"  

Il jette l'affiche pliée sur la table. Adelita ne la regarde même pas.  

-"Tuez-moi tout de suite, señor! Je ne retournerais pas là-bas! Cela ne me dérange pas de mourir!"  

La détermination se lit sur le visage de la jeune femme: Jeb est impressionné.  

-"Moi ça me dérange de transporter un cadavre jusqu'à Monterrey..."  

Le vieil homme se lève et frappe la jeune femme d'un coup de crosse: Adelita s'écroule au sol. Le barman tente de réagir mais le Colt de Jeb l'en empeche. Alors qu'il a solidement ficelé la jeune femme, Jeb décide de partir immédiatement pour Monterrey. Mais une nouvelle quinte de toux le fait presque basculer de sa selle. Cela lui déchire le torse, il souffre le martyr. Les villageois de Santa-Anna le regadent, se demandant ce qu'a ce vieux "gringo". Finalement la toux passe un peu et le voyage peut enfin commencer! Alors qu'il quitte le village, il croise une nouvelle fois l'homme qu'il a vu sur la route arriver à son tour... Jeb continue son chemin comme si de rien n'était.  

 

Plus les heures passent, plus Jeb aimerait en apprendre plus sur cette gamine: Un gouverneur met sur sa tête une forte somme et malgre tout elle reste dans la province...  

Elle n'a pas peur de mourir mais n'est pas une "rebelle" armée jusqu'aux dents...  

Mais surtout elle ne veut pas retourner à Monterrey comme si c'était de là-bas qu'elle venait...  

Le soir, autour du feu, Jeb réflechit: Le boulot qu'il est en train de faire est un boulot de salaud! Il ne connait pas cette gamine, qui pourrait être sa fille, et il l'amène vers la mort pour de l'argent...  

Adelita reprend conscience, toujours attachée. Une nouvelle quinte de toux déchirante se fait sentir: Jeb essaye de se calmer et de respirer calmement. Peu après, Adelita lui demande ce qu'il a. Jeb lui répond agressivement:  

-"Tuberculose..."  

Mais étrangement, il s'en veut: C'est vrai, cette gamine n'y est pour rien après tout...  

Plusieurs jours de voyages plus tard, Adelita et Jeb passent pas mal de temps à discuter, n'ayant rien d'autre à faire durant le voyage. Ce qui trouble Jeb, c'est qu'il a plus discuté avec une parfaite inconnue qu'avec sa propre fille...  

La vie est étrange parfois...  

Si Monterrey est encore loin, à mesure que le voyage avance, Adelita en vient à supplier le vieil homme de l'abattre plutot que de la ramener vivante là-bas...  

 

Dans les immenses couloirs du palais de Monterrey, une petite fille court, espérant échapper à celui qui la maltraite, qui lui fait du mal...  

Mais comme à chaque fois, il réussit à l'attraper...  

Il l'entraine dans la chambre et...  

Adelita se réveille en sursaut: Elle est à coté du feu, Jeb est en face d'elle, fumant une cigarette, l'observant l'air navré. Le silence est pesant entre eux. Puis c'est le vieux pistolero qui le rompt:  

-"Qu'est-ce qu'il y a à Monterrey qui te fait plus peur que la mort?"  

Au début, Adelita refuse de parler mais finalement, ça doit sortir, cela fait trop d'années qu'elle vit avec: Issue d'une grande famille de Monterrey, elle eut une enfance heureuse jusqu'à la disparition de sa mère. Dès lors, elle se retrouva seule avec son père, un homme qui repporta sur l'enfant tout l'amour qu'il avait pour sa défunte femme...  

Cet enfant n'était plus sa fille mais son nouvel amour, sa nouvelle petite femme...  

Adelita raconte ça les yeux pleins de larmes, ce qu'elle a subi durant tant d'années: Elle hait le général Urieda, son père! Elle le hait au plus haut point! Le peuple entier le hait pour différentes raisons mais elle lui en veut pour ce qu'il lui a fait subir de son enfance jusqu'à son "évasion"! Vivant enfermée dans le palais d'Urieda, gardée par ses soldats, Adelita a même pensé mettre fin à ses jours pour lui faire mal mais l'occassion s'est présentée et elle a saisi sa chance de fuir! Jeb ne dit rien, continuant de fumer sa cigarette: Il s'est toujours consédéré comme un salaud sans honneur, un type qui a fait bon nombre de saloperies durant sa vie mais jamais "ça" ne lui serait venue à l'idée...  

-"Pourquoi être restez ici? Il te suffisait de passer la frontière pour mettre de la distance entre lui et toi?"  

Adelita baisse la tête avant d'expliquer que si au début elle voulait juste fuir, sa haine est si grande qu'elle veut le voir mort...  

Elle veut être là pour assister à sa "chute", cette révolution prenant de plus en plus d'ampleur...  

Jeb se lève, va couper les liens de la jeune femme puis va se rasseoir. Adelita est la première surprise. Le vieil homme lui dit que l'honneur, c'est tout ce qu'il lui reste:! Il est pas un saint et si l'enfer existe, y'a de grandes chances qu'il y aille d'ici peu...  

Mais quand il y a quelque chose de "juste" à faire, un homme le sent...  

-"Je t'aiderais à éliminer Urieda..."  

Au fond de lui même il éspère aussi de l'argent pour Sarah. Cette quête qu'il décide d'entrependre, c'est aussi une manière de se racheter auprès de sa propre fille: Il n'a jamais été là pour Sarah, il va l'être pour Adelita...  

Le vrai courage consiste à vivre quand il est juste de vivre, à mourir quand il est juste de mourir....  

 

Alors que le pays s'enfonce chaque jour un peu plus dans la révolte, Ricardo et ses bandits veulent marcher sur Monterrey, Urieda se morfond seul sans sa fille dont il est fou amoureux, des complots commencent à s'ourdir contre lui, Jeb Books et Adelita entament eux aussi leur quête, une quête qui sera un chemin bordé de larmes et de sang...  

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A la lisière du "Drame Antique" et du "Chambara", découvrez le western de Kenji Hattori! Au générique de "Adelita", on trouve Lorna Hayek, Nolan Andrews, Charles L. Brown, Alona Cannon, Harvey Winter et Mickael Glau dans le rôle du Général Urieda! C'est le compositeur Brandon Leroy qui s'occupe du "score" dans lequel on peut notamment entendre l'Ouverture du Messie de Handel! Sur fond de drame, suivez la quête de différents personnages dont le destin se croise lors d'une période de révolution, suivez les fusillades et les batailles avant un final dantesque! "Adelita", le nouveau western de Gérard Cousin Prod!

Scénario : (2 commentaires)
une série A d'action (Drame/Western) de Kenji Hattori

Nolan Andrews

Lorna Hayek

Charles L. Brown

Alona Cannon
Avec la participation exceptionnelle de Harvey Winter, Mickael Glau
Musique par Brandon Leroy
Sorti le 15 septembre 2023 (Semaine 976)
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