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InShadow Production™ présente
The Spiderman

New York, reconnue il y a de cela, deux ou trois dizaines d'années, comme l'une des villes les plus puissantes du monde. La grosse pomme dirigeait le monde, avant de se faire croquer par quelques hommes, aux cruelles et égoïstes intentions. Désormais, cette poignée d'hommes dirige la ville, appauvrissant ses habitants. Ainsi, de plus en plus d'hommes et de femmes se retrouvent littéralement dépouillées, faibles, et seuls dans les rues de la ville, qui ne dormait jamais ...  

 

Dans un laboratoire, un homme (Anton Freeman) est assis sur un tabouret, ses mains sur son visage. Soudain, une mélodie envahit les lieux. Elle se répète, jusqu'à ce que l'homme, vêtu d'une blouse blanche, daigne se lever et ouvrir la porte donnant sur son atelier. Un homme (Harvey Winter) entre. Ce type, c'est son meilleur ami, le Dr. Emil Nikos. C'est en collaborant avec cet homme, qu'il a eut le Prix Nobel de Chimie, sans payer, qui plus est. Les deux compères échangent une franche poignée de main. S'il vient jusqu'ici aujourd'hui, c'est parce que Michael lui a dit « que c'était urgent » ! Michael Morbius, brillant scientifique, a aujourd'hui le visage grave. Il vient de découvrir qu'il est atteint d'une maladie unique, ou plutôt d'une mutation, certainement due à sa surexposition à des produits hautement toxiques. Cette mutation touche ses cellules sanguines. Michael Morbius s'approche d'une mort douloureuse. Mais si son ami est présent, c'est parce qu'il ont un remède, ou plutôt parce qu'ils pensent en avoir trouvé un. Michael va chercher un carton, d'où émanent d'irritants couinements. Il plonge sa main dans la boîte, munit d'un gant de protection, et en ressort avec une chauve-souris. Il la tend à Emil, qui s'en empare. Il empoigne une seringue, et la plante dans le corps de la chauve-souris qui continue d'hurler et de se débattre, au grand dam de Nikos, qui semble craintif de « la chose ». Après avoir extrait le fluide du corps de l'animal, il s'enfonce à son tour, l'aiguille, cette fois en s'injectant le contenu. Michael ferme les yeux attend de voir si le malaise qu'il ressent depuis l'apparition de son trouble, disparait. Il a le souffle coupé.  

 

« Et alors ?» demande Emil, les sourcils courbés.  

Morbius fait un geste de la tête, faisant comprendre que rien ne s'est passé. Intimement, le jeune homme sait que sa vie ne tient plus qu'à un fil. Pourtant, devant son compère, il tente de ne pas perdre pied, il essaye de ne pas paraître abattu, avant l'heure, pourtant proche. Mais soudainement, son regard habituellement vif, se ranime. Il vient d'être parcouru, par un éclair de génie. Il pense que si le sérum n'a pas agit, c'est parce qu'il n'a pas été «stimulé». Emil a comprit, et exécute les ordres que Michael n'a pas encore donné ; ils se connaissent depuis toujours. Morbius se couche sur une plaque en métal. Il prie pour ne pas être incurable. Il pense à sa fiancée, et à tout ce qu'il pourra vivre avec elle, s'il guérit. Mais d'un coup, il s'évanouit. Emil vient de le soumettre à un choc électrique, capable d'activer le sérum. Exposé à une telle tension, Morbius pourrait peut-être expirer. Mais le risque en vaut véritablement la chandelle. Les secondes passent, et l'exécuteur de l'opération commence à ressentir un véritable stress. Il est plus qu'angoissé, lorsque le souffle de Michael revient, peu à peu. Emil s'approche. Mais brusquement Morbius se remet sur ses pieds, saute sur son ami et le frappe jusqu'au trépas. Emil saigne, et Michael semble être attiré par son sang. Il commence à lécher les blessures mortelles, puis finit par y planter ses canines.  

 

Au même moment dans la cave d'un édifice délabré de Staten Island, Peter (Adam Andrews) se réveille, à l’intérieur de ce qui se révèle être un cocon. Il s'étire, se sent bien, dans ce noeud de soie humide. Mais après quelques minutes, il commence à se questionner sur ce qui l'entoure. Il commence à se débattre, écoeuré par cette enveloppe bouillante, lorsqu'il arrive à transpercer la toile, et se retrouve étendu par terre. Il s'essuie la peau encore mouillée. Il a des vertiges, mais essaye de se rassembler. Son cerveau est tout nébuleux. Il tâte les murs, tentant de trouver la sortie. Il réussi à trouver une issue et s'enfuit, de ce lieu, dont il ne sait rien : ni comment il y est arrivé, ni qui l'y a mené ...  

 

Il avance, dans les rues sombres de la ville. Il regarde où il marche, histoire de ne pas écraser la main d'une petite fille dormant par terre. Sur les trottoirs, de nombreuses planchettes cartonnées servent de lit, à des gens tombés dans la misère. Il arrive devant la porte de l'immeuble où il vit, et enfonce la clé dans la serrure, avant de s'engouffrer dans le couloir qui mène à son appartement. Il se sent mal, ses paupières se ferment, contre son son grès. Il est sur le point de s'évanouir, lorsqu'il entre dans sa chambre.  

 

Le lendemain, Peter se réveille, sans aucune peine. Il est en pleine forme. Il jaillit hors de son lit, et s'habille en vitesse. Il semble ne pas se souvenir de ce qu'il a vécu la veille ...  

Il se prépare et prend ses jambes à son cou jusqu'à la station de métro. En sortant de la rame, il est projeté contre un mur. Il pousse sur ses bras, pour ne pas chuter, mais ceux-ci restent collés à la parois carrelée. Ses mains refusent de se dissocier du mur, alors Peter commence à forcer, et à s'énerver ; il ne comprend pas ce qui lui arrive. Soudain, ses mains «lâchent) le mur. Peter reprend son chemin, sans vouloir comprendre ce qui s'est passé. Il marche vite, et arrive près de l'avenue où il travaille. Sur la route, deux jeunes enfants traversent sans se soucier de ce qui les entoure. Soudain, Peter ressent un sentiment étrange, indescriptible. Il se jette sur la chaussée, prend les deux enfants sous le bras, et les sauve, d'une berline filant à toute allure. C'est comme si il avait suivi son instinct ...  

 

Plus tard, dans les bureaux d'AM New York, quotidien matinal New-yorkais  

 

Peter se rhabille, tandis que sa secrétaire, Betty (Rebecca Faulconer), quitte son bureau. Il est épris, pincé. Il l'aime. Il aime ses lèvres, ses yeux, son déhanchement ; il aime tout en elle. Et il souhaiterait que cet amour soit publique, pour pouvoir le vivre pleinement, mais il ne peut pas. Une relation au travail, entre un rédacteur et sa secrétaire, ce serait mal vu. Puis même s'il n'ose pas se l'avouer, ça l'excite...  

 

Le téléphone sonne. C'est Betty. Elle lui explique qu'un agent de police l'attend. Il le rejoint donc, sans savoir à quoi s'attendre. Le vieil homme (Barry King) se présente et annonce, en tentant d'être le moins brutal possible, la mort de son oncle, ainsi que de sa tante. Ceux-ci ont péri, sous les coup de mitraillettes d'un gang venu cambrioler la banque où ils étaient venu retirer le peu d'argent qu'il restait sur leur compte commun. Le jeune homme s'effondre, il est en larme. Ce sont eux, qui l'ont élevé. Il lui ont tout donné. Ils étaient sa seule famille. Il se saisit de son manteau et s'en va, prendre l'air ..  

 

Il se promène, pense. Au détour d'une rue, et alors qu'il contemple l'enseigne d'une boutique de fringue, il est bousculé contre un immeuble, par un vulgaire pickpocket, sans doute repéré par une de ses victimes. Et encore une fois, ses main s'accrochent au mur, comme si il y avait une attraction. Lorsqu'il arrive à s'en défaire, il décide d'aller au fond d'une ruelle, vérifier si ses mains réitèrent l'exploit. Il les pose et comprend qu'elles accrochent suffisamment, pour pouvoir supporter le poids de son corps. Il veut monter, mais ses mains ne coopère pas ; il doit forcer pour les détacher. Mais au bout de quelques minutes, Peter comprend, et arrive à ramper sur les parois verticales. Il grimpe, jusqu'en haut de l'immeuble. Arrivé au sommet, il s'assied et contemple ses mains. «Qu'est-ce qui lui arrive ?» Il est excité, mais aussi horrifié ...  

 

Huit longues et fines pattes velues, enroulent un fil de soie, autour d'un homme. Elles s'éloignent. Puis l'arachnéen revient pour dévorer le contenu d'un cocon, proche de celui qu'elle vient de tisser ...  

 

Peter se réveille en sursaut, il vient de faire un cauchemars horrible, le même qu'il a fait la veille, ainsi que l'avant-veille, à peu de choses prêt. Il se lève, prend un cachet, afin de faire passer ce mal de crâne, qui vient de le gagner. Les araignées, c'est une des choses, qui le dégoute le plus. Une véritable aversion, et une totale antipathie pour ces petites choses, qu'il n'hésite pas à écraser du bout de son pied. Mais dans ses rêves, la bestiole n'est pas la même, elle est beaucoup, beaucoup plus grosse.  

 

Il se lève, il sait qu'il se rendormira pas, et allume donc la télé. CNN - l'info en continue. Ca tombe bien, cela fait quelques temps qu'il ne se tient plus au courant de ce qui ses passe. Après les résultats des élections dans le Wisconsin, et les résultats aux derniers matchs de la NFL, la présentatrice annonce qu'un tueur en série rode dans les rues de New York ; « Toutes les victimes ont été retrouvée, presque vidées de leur sang, avec certaines parties du corps, broyées, par ce qui semble être une mâchoire, humaine ... Les victimes, des prostituées ainsi que des mendiants, ont été assassinés, sauvagement, c'est pourquoi nous vous recommandons de passer le moins de temps possible, dans les rues, dans les parcs, dans les squares de la ville, et cela, jusqu'à ce que le coupable soit trouvé puis exécuté ... »  

 

Peter est abasourdi en regardant son poste ; un cannibale rode en ville. Il fait encore nuit, il décide d'aller se faire couler un café. Par peur d'être aveuglé, il n'allume rien, et avance dans le noir. Il avance sans tâter les murs, il sait où il va : il voit dans le noir. Mais Peter ne s'en rend pas vraiment compte, comme si cela était naturel, comme si cela avait toujours eu lieu. Il se fait couler un café, et retourne dans son lit, devant la télévision, où il finit finalement par s'endormir ...  

 

Elle revient, une nouvelle proie coincée entre ses mandibules. Comme les précédentes, elle l'enrobe de toile, pour mieux la dévorer ensuite. Sa tâche accomplie, elle s'en va, sans doute pour chercher de nouvelles réserves de nourriture. A peine est-elle sortie de la pièce, qu'un cocon commence à s'agiter. Soudain, une main le transperce, suivit d'une deuxième, puis de tout un corps. L'homme respire. Il semble perdu, et dans un certain malaise. Il se relève et l'on découvre son visage.  

 

Peter se réveille, une fois n'est pas coutume, en sursaut, les yeux écarquillés. L'homme qu'il vient de voir dans son cauchemar, c'était lui. D'un coup, tout lui revient. Il se souvient de la scène, pour l'avoir vécu. Il se souvient de cette cave, de ce cocon. Mais surtout, il comprend d'où proviennent les « capacités » qu'il a acquit, ces derniers jours. Ce rêve n'en était pas vraiment un, c'était plus un message. Des dizaines d'hommes ont du mourir, dans le ventre de cette chose, mais pas lui. Est-ce un signe ?Son destin ? Peter est perdu, presque autant que lorsqu'il était dans cette cave. Rien n'arrive pas hasard, et si aujourd'hui un homme peut stopper ce massacre, ce ne peut être que lui … Peter enfile une veste, et couvre sa tête d'une capuche. Il a bien l'intention de retrouver ce monstre ...  

 

Il s'engouffre dans les ruelles sombres, et glauques de la cité. Il tente de se remémorer le chemin qu'il a fait, pour revenir de cette fichue cave. Il est décidé à vaincre cette araignée, à vaincre sa peur, sa phobie. Subitement, il se fige. Au loin, à l'angle du boulevard, une femme crie, hurle de souffrance. Un homme la bloque contre un mur. Peter s'approche, puis décide de grimper sur les façades de la rue, pensant être plus discret. Soudain, l'homme se penche sur la jeune femme, et plante ses crocs dans son cou. Peter n'en croit pas ses yeux, c'est lui, « le cannibale ». Dans un élan de courage et de bravoure, Peter l'interpelle. L'agresseur se retourne et laisse apparaitre un visage froid, blanc, indifférent à la souffrance de celle qu'il est sur le point de tuer. Ses lèvres, ainsi que toute la partie inférieur de son visage, sont recouvertes d'un sang noir. C'est Morbius, Michael Morbius ! Les deux hommes se regardent. Morbius lâche sa victime, qui tombe sur le sol. Elle commence à perdre son sang, qui se répand sur les pavés. À la vue de cette abondance de plasma, Michael ne peut résister, et continue ce qu'il avait entrepris. Peter s'avance, avec un pas décidé et rapide. Il commence à crier, afin d'éloigner Morbius, de sa proie. Mais ce dernier ne réagit pas, il savoure. Alors Peter n'hésite pas, et s'approche encore et encore. Et dans un excès de nervosité, il décoche un coup, à son adversaire. Michael commence à saigner, mais très vite, l'éraflure cicatrise. Peter enchaine alors les coups, ne laissant aucun répit à son adversaire, qui, si il souffre, ne communique rien. Mais au moment où il s'y attend le moins, Morbius sert son poing, avant de tamponner son visage. Peter commence à saigner, et comprend que l'hémorragie peut lui être fatale. Il recule, s'enfuit en courant, sautant sur les murs.  

 

Il pense être à l'abris sur le toit d'un haut gratte-ciel. Il est certain de l'avoir semé. Il tripote son né, comme pour vérifier s'il n'est pas cassé, lorsque Michael surgit de nul-part, certainement appâté par l'odeur de l'hémoglobine. Un combat semble s'engager. Mais au loin, le soleil commence à se lever. Morbius semble être dépourvu de toutes ses facultés à la vue de l'astre. Il finit alors par s'enfuir, laissant Peter seul, et à vrai dire, soulagé, d'autant plus qu'il vient de découvrir son « talon d'Achille» ...  

 

Lorsque Michael rentre chez lui, il a retrouvé une forme normale, habituelle. Il entre dans sa chambre, se déshabille, nettoie son visage, et va se coucher, aux côtés d'une charmante jeune femme (Lara John). Celle-ci se réveille, et l'embrasse. Aucune question, aucune suspicion, elle lui fait confiance. Quelques minutes plus tard, elle se lève et va prendre une douche. Il l'observe, plein d'amour, puis se regarde dans un miroir, placé en face de lui. Il s'en veut, il se dégoute. Il sait ce qu'elle risque à ses côtés mais il n'ose rien lui dire, et il reste avec elle, par égoïsme, pensant que le simple fait de s'en éloigner la nuit tombée suffit ...  

 

De son côté, Peter pense aux semaines passées. Entre le meurtre de ceux qui l'ont élevé, par d'insignifiants gangsters de bas-étage, l'apparition d'un tueur en série assoiffé de sang, et la découverte d'une araignée géante, chassant bien plus que des mouches, il se dit que la ville a besoin de plus qu'une simple police. Il lui faut un héros. Et si cette tâche lui était destinée, lui qui ne devait être qu'un repas de plus pour un monstre tout droit sortie de légendes urbaines ... New York vient de trouver son justicier masqué ; Spider-Man est né.  

 

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Spider-Man est un personnage de fiction, créé par Stan Lee et Steve Ditko, et édité par Marvel Comics, depuis 1962.  

 

Produit et distribué par InShadow Production, en association avec ManDown Productions.  

Scénario : (1 commentaire)
une série A fantastique (Comicbook) de Lindsay Kristian

Adam Andrews

Rebecca Faulconer

Anton Freeman

Lara John
Avec la participation exceptionnelle de Harvey Winter, Barry King
Musique par Heather Lathan
Sorti le 01 juin 2024 (Semaine 1013)
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