"Scream Queen" (litt. "Reine du Cri") : actrice devenue populaire en étant associée à des films d'horreur, en tant que personnage récurrent ou remarquable, comme victime ou apparence régulière en tant que principal protagoniste féminin. (Wikipédia, trad. de l'anglais)

2007 : Une nouvelle école vient de s'ouvrir dans la ville de Gerardmerveille, la Scream Queen Academy.
Celle-ci est destinée à former les troupeaux de jeunes filles qui se feront tuer "pour de faux" de la plus vile manière dans les films des producteurs locaux.
L'inauguration a lieu avec moults discours. Le maire lui-même y va de sa petite larme, submergé par tant d'émotion à la vue des photos des premières postulantes : "Gerardmerveille se dote aujourd'hui d'un outil concurrentiel qui améliorera encore la qualité des films produits en son sein".

Les producteurs les plus influents à l'origine du projet viennent faire coucou, accompagnés de quelques "guest-stars" qui déclenchent l'hystérie de la foule amassée au portail de l'établissement. La presse est ravie, le commerce local se félicite, les politiques ont serré la pogne de vedettes : bref, tout le monde est content.

La semaine suivante, le calme est retombé sur la belle bâtisse victorienne qui abrite les locaux et le pensionnat des jeunes filles. La rentrée se déroule sans accroc et les cours débutent dans une ambiance studieuse.

Très vite pourtant, une rumeur s'amplifie au sein des étudiantes : une des leurs qui était attendue pour la rentrée aurait été assassinée dans les sous-sols de l'endroit. Rose (Rose Flanagan) n'est pas du genre à se laisser aller à ce genre de considérations. Pour elle, ce type de rumeur doit participer à l'ambiance, forcément un peu inquiétante, de la place - histoire de forger les caractères et les rôles futurs des comédiennes...

Pourtant, elle ne peut s'empêcher de trouver curieux les agissements nocturnes du directeur de l'établissement, Mr Hemmings (David Hemmings).
Souffrant elle-même d'insomnie chronique, elle l'avait récemment aperçu dans les couloirs, murmurant à l'adresse de quelqu'un qu'elle n'avait pu distinguer des paroles incompréhensibles. Il avait semblé troublé. Rose n'avait pas cru bon de se révéler. Bien lui en avait pris : elle l'avait revu régulièrement depuis, effectuant toujours le même trajet, des caves à ses appartements, répétant sans cesse les mêmes paroles à ce même individu aux contours flous.

Il y avait mystère. De là à dire que les filles étaient en danger, il y avait un pas que Rose se refusait à franchir.
Ca, c'était avant qu'elle ne trouve la main coupée sous son lit... (Script original)