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Gérard Cousin Prod présente
One Armed Gunman

Tu peux courir pendant longtemps...  

Courir pendant longtemps...  

Tôt ou tard, Dieu te punira...  

("God's Gonna Cut You Down")  

 

 

Une respiration haletante, une douleur immense envahit son corps, battu, mutilé et ensanglanté. Pourtant, à plat ventre, il continue de se trainer sur cette piste, loin de tout, avançant petit à petit, laissant derrière lui une longue trainée sanglante. De son bras droit, il s'aggripe au sol pour avancer, se blessant encore profondement mais refusant de "lacher". Attiendre la ville serait illusoire tant la distance est immense mais l'horizon de John se borne à une chose: Avancer! Des sabots de chevaux... Serait-ce eux? De toute façon, il n'a plus de force...  

Alors la mort va certainement l'accueillir en son sein...  

Le cheval s'arrete, un homme en descend. Il s'accroupit vers John, le retourne et constate l'état pitoyable dans lequel ses agresseurs l'ont mis! Le cavalier regarde aux alentours mais il n'y a personne. Le blessé doit souffrir le martyre! Alors il décide de "l'achever"...  

L'homme sort son Colt, arme le chien et appuie le canon contre le crâne de John...  

Puis de longue secondes se passe, l'homme ayant toujours l'arme contre la tête du blessé, hésitant visiblement...  

Finalement, il ramène le chien à sa position initiale, range le Colt et traine John jusqu'au cheval...  

 

-1885, Tenessee- La petite communauté Noire de Freedom Pass essaye de vivre de son mieux. Constituée d'esclaves affranchis devenus fermiers et marchands, Freedom Pass est un lieu où ils peuvent vivre entre eux sans subir les brimades et humiliations des "blancs". Car même s'ils sont affranchis, même s'ils sont des hommes libres, ils ne restent pour la plupart que de "sales nègres"...  

Surtout ici, dans le Tenessee, ancien état Confédéré. Abigail Brown (Alisa Lanyce) marche en direction de "son" saloon: Batit par son défunt mari, c'est devenu l'un des commerces les plus florissant de Freedom Pass. Elle rentre dans l'établissement, jette un oeil sur John (Mark Bancou), le barman, le voit servir des clients de son unique bras. En le voyant, la jeune femme a toujours un pincement au coeur: Elle le revoit comme il est arrivé en cette nuit d'orage...  

 

Les éclairs illuminent le ciel, c'est un véritable déluge qui s'abat sur la petite communauté de Freedom Pass. Un cheval avance difficilement dans la boue, dessus, deux hommes, un noir en sang et un vieux blanc. Il arrete le cheval devant le saloon, descend l'homme en sang de la selle et penètre dans la salle enfumée. Les conversations s'arretent, tous regardent le nouveau venu, blanc, portant ce noir mutilé et en sang...  

-"Je crois que cette homme a besoin de soin..."  

Abigail se précipite et aide le vieux pistolero à monter le blé  

essé dans l'une des chambres. Elle fait venir le médecin du village, un noir devenu "médecin" car il était l'assistant d'un "vrai" médecin durant la guerre civile...  

Autant dire qu'il est loin de faire l'affaire mais ils n'ont rien d'autre à Freedom Pass...  

La jeune femme demande des explications au vieux pistolero: Il lui explique qu'il l'a trouvé sur la route, se trainant...  

Et les seules chosent qu'il a dit sont assez incohérentes...  

Peu désireux de rester ici, le vieux s'apprète à partir lorsque Abigail l'en empeche:  

-"Je ne connais même pas votre nom! Peut-être voudrat-il le savoir s'il s'en sort... Car vous etes son sauveur..."  

Le vieux serre les dents en entendant ces mots et dit juste en partant:  

-"C'est plutot lui qui m'a sauvé..."  

La jeune femme ne comprend pas vraiment de quoi il veut parler. Alors qu'il commence à descendre les escaliers, il dit finalement:  

-"Django Barrett... On m'appelle Django Barrett..."  

Alors que l'orage se déchaine au dehors, Abigail regarde ce vieux pistolero partir puis reporte son attention sur le blessé: D'après le médecin, il n'est même pas sur qu'il passe la nuit...  

 

John sourit en voyant sa "patronne" entrer dans le saloon: Par la force des choses, il est devenu barman du saloon lorsque le vieux Jim a cassé sa pipe, pour aider celle qui le nourrit, le loge et cela sans la moindre raison! Alors quand il a pu, il a décidé de l'aider à son tour! Bien sur, il souffre de son handicap, physiquement et moralement, consumé à l'intérieur par la colère, la haine, l'instinct de vengeance...  

Jamais il n'aurait pensé il y a trois ans qu'il serait barman dans un saloon d'un village "noir"...  

 

John Freeman et sa femme Sarah (Alexandra Kumar) obtinrent du gouvernement Fédéral, un bout de terre, que John commença à cultiver, espérant ainsi devenir rien d'autre qu'un fermier comme il y en avait des tas dans le pays. Lui comme son épouse ne ménagèrent pas leurs efforts pour y arriver. La fierté de John, c'était de faire quelque chose comme les autres, sans se "cacher" dans un village communautaire "noir". Le bonheur frappa soudain à sa porte: Sarah était enceinte! John avait toujours espérer avoir une famille à lui, être le début de quelque chose et non la fin...  

Mais un jour, John et Sarah virent les silhouettes de cavaliers venir en direction de la ferme: John n'a jamais aimé les visiteurs impromptus et ceux-là ne lui disaient rien qui vaille... John a déjà sa main gauche sur son Colt: Mieux vaut être sur ses gardes...  

Il est rassuré d'un certaine manière car il sait que peu d'homme sont plus rapides que lui...  

Les cavaliers s'arretent et l'un d'eux s'avance vers John et Sarah:  

-"Pouvons-nous faire boire nos chevaux, "monsieur"?"  

Un léger ricanement parcours les autres cavaliers...  

John accepte et leur indique l'abreuvoir. Le fermier reste sur ses gardes, Sarah est blottie contre lui, les nouveaux arrivants ne lui semblent pas très "sympathiques"...  

Ils font boire leurs chevaux. Celui qui a parlé à John fait boire son cheval sans quitter Sarah des yeux...  

Il s'approche de John et d'un ton neutre lui propose un "deal" étrange:  

-"Combien pour ta femme? Mes hommes et moi sommes depuis des jours sur nos chevaux, loin de tout... Et comme tu t'en doutes, les femmes nous manquent..."  

Il a un léger sourire sur le visage, John lui ne sourit pas. Ces types ont visiblement bu de l'alcool avant d'arriver, leur état en atteste...  

-"Alors, l'ami, combien tu veux pour nous preter ta femme?"  

John bouillonne intérieurement: Il sort son Colt et le pointe vers le pistolero:  

-"Toi et tes fils de putes, montez sur vos chevaux et barrez vous!"  

Le sourire ce dissipe du visage du pistolero...  

Il tourne les talons et va vers son cheval...  

Mais au dernier moment, il se retourne, sort son arme et touche John qui s'écroule! La balle lui a traversé la jambe! Les pistoleros entourent le blessé: Le "chef" attrape Sarah, la frappe et l'attire vers la maison: Elle se débat, elle crie mais elle est inexorablement tirée vers la ferme.  

-"Les gars, je commence, puis ce sera votre tour! En attendant, amusez vous avec le négro!"  

Alors que sa femme est en train de se faire violer, John est tabassé par les autres, les coups pleuvent, le sang coule, le fermier est comme dans un état second lorsque le "chef" ressort de la maison, remettant son pantalon:  

-"A vous les gars!"  

Deux des cavaliers foncent dans la maison avec des cris de joie! Dehors comme dedans, le calvaire de John et Sarah continue...  

Le groupe s'auto-émule dans la violence et c'est de pire en pire...  

Alors que tous les types ont violé Sarah, un coup de feu retentit dans la ferme...  

Puis entouré de ses hommes, le "chef" a un regard "mauvais": Il voit le billot et une hache plantée dedans...  

Il dit à ses complices de trainer John jusque là...  

Déjà à moitié mort, John ne se rend pas bien compte de ce qui va lui arriver...  

Puis la douleur immense, intense lorsque la hache tranche son bras gauche! Mais les os résistent et le "chef" s'y prend à trois fois pour détacher le bras du corps de John! La douleur, Les rires, voila tout ce que John ressent...  

Un nom s'incruste dans sa tête "Douglas Cole", celui du "chef" de ce groupe...  

Puis ils le trainent dans la ferme, au coté du cadavre de Sarah et mettent le feu...  

Les cavaliers quittent la ferme, "satisfaits" d'eux-même...  

John est toujours dans un état second mais comme s'il été habité d'un instinct de survie, il se traine du mieux qu'il peut au sol, sortant du brasier, petit à petit il sort de la ferme, se traine sur la piste, ne se rendant compte de rien, essayant juste d'avancer...  

 

Le soir, alors qu'il vient de fermer les portes du saloon, John se sert un verre: Abigail le voit et vient vers lui.  

-"Qu'est-ce qui ne va pas ce soir? Tu étais étrangement distant avec les clients..."  

John ne peut retenir ses larmes et tombe en sanglots comme un enfant: Il n'arrete pas de penser à Sarah, à ce qui lui est arrivé, à leur enfant qui n'a jamais vu le jour...  

Il n'en peut plus, il craque: Il est né "esclave", a été séparé de ses parents en bas age car "vendu" à une autre plantation, toute sa vie ne s'est résumée qu'à de la merde et quand il pensait que les choses allaient s'améliorer, cela n'a fait qu'empirer! Des fois, il a envi de se mettre une balle en pleine tête...  

Il a essayé mais n'a pas pu...  

Les deux restent comme ça dans le saloon désert, la jeune femme essayant de consoler son employé...  

Le soleil est déjà haut lorsque Abigail se rend compte que le saloon n'est toujours pas ouvert: D'un coup elle imagine que John s'est donné la mort...  

Mais en arrivant dans sa chambre, il n'y a rien ni personne...  

Et surtout aucun cadavre! Il est parti avec ses maigres possessions et un cheval...  

 

-Tupelo, Mississippi- Dans le saloon crasseux et presque vide, une table est pourtant pleine: Des types jouent au poker. Parmi eux, un vieux, un type à l'air fatigué, épuisé même: Django Barrett (Nolan Andrews) vide un verre de whisky en gardant les yeux sur les cartes usées qu'il tient en main. Une légère quinte de toux. Puis Django a un grand sourire en posant ses cartes victorieuses sur la table:  

-"Messieurs, je crois que j'ai gagné!"  

Mais ses adversaires ne semblent pas de cet avis: Les mains descendent vers les armes...  

Django a déjà la sienne!  

-"Je vous le déconseille!"  

Le Colt et la main tremble...  

Ses adversaires s'en rendent compte: Ils partent dans un rire gras, "humiliant" pour le vieux pistolero: Depuis longtemps, cette vieille baderne de Barrett ne fait plus peur à personne! Il est vieux et "fini"! Les différents joueurs se lèvent en lançant un cinglant:  

-"Garde tout, vieillard! T'en aura sbesoin pour le sanatorium!"  

Ils s'en vont en riant, Django reste silencieux et range son Colt: A une époque, la simple mention de "Django" glaçait le sang. Nul n'aurait tenté de le menacer...  

Mais c'est une autre époque...  

C'est vraiment con de vieillir...  

Il se verse un nouveau verre puis lève les yeux en entendant qu'un type rentre dans le saloon: C'est un noir, manchot...  

Le sang se glace chez le vieux pistolero: Il est sur que c'est ce nègre qu'il avait trouvé sur la route voila des années...  

John va vers le barman et demande:  

-"Django Barrett est-il ici? Au bureau du shérif, on m'a dit qu'il était souvent là..."  

Le barman, d'un hochement de tête désigne le vieux assis à la table de poker désertée. John remercie et va vers lui. Django se lève, ramasse ses gains, paye le barman et s'apprete à quitter les lieux: Il n'a pas envie de discuter avec l'homme qu'il a "sauvé"...  

John le suit dans la rue:  

-"Je sais que vous m'avez aidé, vous m'avez sauvé mais j'ai encore besoin de votre aide!"  

Django ne se retourne pas, John marche toujours derrière lui.  

-"Aidez-moi à trouver ceux qui m'ont fait ça! Aidez-moi à me venger!"  

Le vieux pistolero s'arrete, se retourne et sort son Colt: John tente maladroitement de faire de même mais est beaucoup, beaucoup plus lent que le vieillard! Django a un ricanement:  

-"T'es plus lent qu'un type comme moi! Comment veux-tu te venger? Retourne à Freedom Pass et oublie tout ça!"  

John refuse: Ils ont gaché sa vie, ont martyrisé son épouse, brulé sa ferme! Il devrait faire comme si rien ne s'était passé? Django reste de marbre:  

-"Quand on est pas capable de se venger, on oublie, c'est la seule solution..."  

John assure qu'il ne se pardonerait pas! Il doit se venger de ces hommes! Django, l'air fatigué, affirme au contraire:  

-"Avec le temps, on se pardonne tout même l'impardonnable si on vit assez longtemps..."  

La nuit est rude pour le vieux pistolero: Il ne trouve pas le sommeil. Il pense à sa vie, à ce "nègre" qui vient lui demander de l'aide...  

Contrairement à ce qu'il affirme, on ne se pardonne rien avec le temps: On est juste "rongé" par la culpabilité, rien d'autre...  

 

John est déçu de la réaction du vieil homme: Il va devoir accomplir sa vengeance "seul" et s'il y laisse sa peau, cela n'a aucune importance! Il s'apprete à monter sur son cheval quand Django arrive dans sa direction:  

-"Si ça t'intéresse toujours, je vais venir avec toi..."  

John acquiesce, cachant du mieux qu'il peut sa joie. Sur les pistes poussièreuses du Mississippi, les deux hommes sont cote à cote: Près du fleuve, ils font un feu, font boire les chevaux. Le vieux pistolero en profite pour expliquer certaines choses à John:  

-"Actuellement, si nous nous battions en duel, tu n'aurais aucune chance! Et ce pour deux raisons!"  

John le regarde, avide des conseils d'un type comme lui.  

-"La première, c'est que tu semble être gaucher: Les mouvements de ton unique bras, le droit, montre que tu n'es pas à l'aise avec lui..."  

John ne pensait pas que ça se voyait tant que ça...  

-"La deuxième raison, c'est que même si tu dégainais vite, tu ne pourrais pas tirer vite: Sur les Colts le "chien" est très dur! Le faire avec le pouce est impossible! Raison pour laquelle, on utilise la paume de son autre main! Mais comme tu n'en a qu'une, il va falloir trouver une solution "technique"..."  

Les deux hommes descendent le fleuve, en direction de La Nouvelle-Orléans. John se demande ce qu'ils vont faire là-bas...  

Les deux hommes vont jusque dans le "Vieux Carré", le quartier Français, quartier "créole" et métissé où Django ne se sent pas à l'aise malgre tout. Il frappe à la porte d'une vieille demeure coloniale, une jeune femme noire vient leur ouvrir:  

-"On vient voir Jean Duplessis..."  

La jeune femme fait entrer les deux hommes. Puis les conduit à travers le batiment très délabré. Finalement, elle les conduit dans une pièce immense, qui a dûe être un salon ou une salle de réception il y a longtemps. Devant le feu, un fauteuil roulant, dans le fauteuil, un homme sans jambe. Il se retourne:  

-"Tiens, mais ce serait pas ce fils de pute de Django?"  

Un grand sourire illumine le visage de Duplessis (Gérard Cousin)... Jusqu'à ce qu'il voit John: Son regard devient menaçant:  

-"Tu conduits des "nègres" devant moi maintenant? Mais tu sais que je n'ai plus de plantation? Et puis que veux tu que je foute d'un manchot?"  

John bout intérieurement mais Django lui fait signe de se calmer:  

-"Jean, j'aimerais que tu me prépares une arme, que tu transforme un Colt comme tu l'as fait pour le capitaine Beauregard durant la guerre civile... Tu en est toujours capable?"  

Reniflement méprisant de Duplessis:  

-"Bien sur... Mais c'est pour qui? Pour ton "esclave"?"  

Django hoche la tête. L'homme en fauteuil prend des mesures de John, son poids, sa force, sa taille...  

Pendant des jours, John et Django restent les invités de cet étrange personnage qu'est Jean Duplessis. John a de plus en plus de mal à supporter les insultes racistes de l'homme mais Django lui demande d'être calme: Sa vengeance passe forcément par là...  

-"Qui est ce type?"  

D'après Django, c'est un "génie" des armes à feux: Armurier pour la Confédération Sudiste, ce Cajun fut célèbre pour avoir créer une arme à feu que le capitaine Beauregard: Ce dernier eut le bras arraché par un obus. Il était devenu incapable d'utiliser une arme! Mais ce guerrier-né, demanda à l'armurier de lui en faire une, adaptée à son handicap...  

Ce que Duplessis fit avec brio...  

Mais avant la fin de la guerre, l'armurier fut blessé et ses jambes furent mal soignées: Coupées pour éviter la gangrène. Issu d'une riche famille de Louisiane, il a tout perdu avec la défaite Sudiste à l'exception de cette demeure...  

Il voue une haine farouche aux noirs qu'il ne voit que comme des "esclaves" et des inférieurs. Mais c'est un homme de "parole": Il sait ce qu'il doit à Django et c'est la raison pour laquelle il a accepté de fabriquer cette arme pour John... Lorsqu'enfin, l'arme est prete, John l'essaye: Par un ingénieux mécanisme, le chien se ramène seul grace à une pression du pouce! De plus, allégé et "refait", le Colt est plus léger, tient mieux dans la main de John que son vieux flingue...  

Si son "handicap" est en partie gommé par cette arme, il reste à s'entrainer et surtout à retrouver la piste des assassins.  

Le voyage continue pour John et Django, le vieux pistolero apprend les "ficelles" à John pour lui permettre de se venger et peut-être, trouver la paix...  

 

Grace au nom que John avait entendu, les deux hommes réussissent à trouver la piste de ce Douglas Cole (Harvey Winter): C'est un homme qui serait shérif du coté de Jonesboro, Arkansas et il serait marié à une certaine Cordélia (Anya King). Mais ce qu'ils découvrent, c'est que cet homme a un passé "glorieux" et honorable: Il s'est battu pour le Nord, a sauvé des esclaves en fuite, les as aidés à s'établir...  

John s'imaginait que ce type était une ordure, un type détestable, peut-être l'un de ces dégénérés du Ku Klux Klan ou un pistolero recherché dans plusieurs états...  

Mais non, c'est un homme de loi au passé glorieux...  

John veut néanmoins aller au bout: Retrouver Douglas Cole et ses complices pour qu'ils payent...  

En découvrant le passé de leur "proie", Django trouve que Dieu, le ciel, le destin ou je ne sais quoi d'autre a un drôle d'humour: Un couple de noir fut sauvagement agréssé par un type qui s'est battu pour eux durant la guerre, qui en a sauvé... Alors que lui, Django Barrett, l'ancien "chasseur d'esclave", un type raciste les haïssant au plus haut point, ayant gagné beaucoup d'argent en ramenant les fuyards vers leurs "maitres", les brutalisant, aide la victime à se venger...  

A un moment de sa vie on peut être quelqu'un d'honorable puis se comporter comme un salaud, ou bien être un salaud et à un moment de sa vie, se comporter honorablement...  

Cela confirme ce qu'il pensait lorsqu'il a ramené John à Freedom Pass en cette nuit d'orage: Il ne l'a pas tué car il lui a rappeler un homme qu'il a traqué il y a bien des années...  

Un homme qu'il a pendu pour la seul raison d'être noir et d'aimer une femme blanche, la fille de son maitre...  

John va peut-être sauver son ame en l'aidant, Django se sauve lui même par cette quête ressemblant à une quete redemptrice...  

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Pour ce remake du film "Le Pistolet De La Vengeance" sorti à GM en 2008, c'est le mythique Maurizio Gira qui réalise ce western sombre, violent et amer! Au générique, on trouve Mark Bancou, Nolan Andrews, Alisa Lanyce, Harvey Winter, Anya King, Alexandra Kumar sans oublier le caméo de Gérard Cousin lui-même! La musique est l'oeuvre de Wayne Kirkhope, alors que le générique est la chanson "God's Gonna Cut You Down" interprétée par Johnny Cash! Quete vengeresse mais aussi redemptrice dans le Sud des USA pour un pistolero Manchot: C'est "One Armed Gunman", le nouveau western de Gérard Cousin Prod!

Scénario : (2 commentaires)
une série A d'action (Western) de Maurizio Gira

Mark Bancou

Alisa Lanyce

Nolan Andrews

Anya King
Avec la participation exceptionnelle de Alexandra Kumar, Harvey Winter
Musique par Wayne Kirkhope
Sorti le 29 juin 2024 (Semaine 1017)
Entrées : 17 925 245
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