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Gérard Cousin Prod présente
Racers

La NASCAR! Ses pilotes surpayés, placant le nom de leurs sponsors dès qu'ils ouvrent la bouche, "stars" aux yeux de millions de personnes, invités dans des shows, apparaissant dans leur propre rôle dans des séries tv, devenant l'emblème de multinationales qui utilisent leurs images pour vendre des produits, de la cannette de boisson énergétique aux noms de domaines sur internet en passant par des friandises... La "National Association for Stock Car Auto Racing", mondialement connue en grande partie depuis les années 90 à cause du film Jours de Tonnerre de Tony Scott, un film avec Tom Cruise. Mais au moment de la sortie du film en 1990, ce championnat avait déjà une longue histoire qui n'a pas commencé sur des pistes devant les caméras de télévision mais en dehors des lois fédérales...  

Car si la NASCAR existe aujourdhui avec son image "lisse" souhaitée par les sponsors, les origines sont plus troubles car provenant du trafic d'alcool...  

 

Dans l'Amérique de l'après guerre, dans le Sud du pays, il était hors de question pour les fermiers de payer des taxes sur l'alcool et pour cause: Durant la prohibition entre 1919 et 1933, les gens ont pris l'habitude de fabriquer l'alcool qu'ils consommaient et surtout qu'ils vendaient, amélioriant ainsi radicalement les revenus de leur ferme. Et dès les années 30 et malgré la fin de la prohibition, les fermiers ont commencé à trafiquer leurs voitures, les moteurs pour les rendre plus puissants et ainsi semer plus facilement les policiers et leurs voitures "de série"...  

On les surnommait "Moon Shiners" car ces courses-poursuites entre fermiers et policiers se faisaient de nuit, sous la lumière de la Lune. Mais s'il était amusant de semer des flics, à la manière de la série tv "The Duke of Hazzard", certains fermiers voulurent s'affronter entre eux, se jauger, savoir qui avait la voiture qui allait le plus vite, celles qui avaient les meilleures accélérations, celles qui se maniaient le mieux...  

La rivalité entre fermiers était décuplée avec des fermiers des autres états alentours pour livrer leur alcool de contrebande. Dès lors, des promoteurs mirent sur pied des courses entre "Moon Shiners", qui venaient participer avec leurs voitures de tous les jours, qui étaient aussi celles avec lesquelles ils livraient l'alcool...  

Des courses qui se finissaient souvent par des foires d'empoigne car les fermiers/contrebandiers se comportaient en piste et en dehors comme tous les jours et faisaient facilement le coup de poing! Les autorités de plusieurs états imposèrent aux promoteurs des regles, notamment d'exiger aux participants des courses d'avoir un casier judiciaire vierge...  

Les rares promoteurs qui acceptèrent durent surtout annuler leurs courses car il était impossible de trouver des pilotes n'ayant pas de casiers...  

Les courses entres "stock cars" (voitures de séries) se développèrent dans le Sud des USA (Caroline, Missisipi, Tenessee, Georgie, Alabama, Floride...) et c'est cela qui donna l'idée à Bill France, un homme ayant participé à ce genre de course avant-guerre, de mettre sur pied un championnat comportant plusieurs courses pour désigner un vainqueur à la fin...  

Dès 1947, il commença à établir les bases "brouillonnes" de ce qui allait devenir la NASCAR. Les contrebandiers appréciaient ces courses car c'était un bon moyen de montrer qui avait la meilleure voiture mais rapidement, dans la grande tradition des courses aux USA, les primes offertes aux premiers étaient bienvenues pour des gens ayant une famille à nourrir! Et un plus "légal" par rapport au trafic d'alcool! Cet esprit très "terroir" s'exprimait par le drapeau de la Confédération Sudiste sur bon nombre de circuits aux cotés du drapeau Américain, il s'exprimait aussi par une haine farouche envers les pilotes professionnels "Yankee" comme ceux qui pilotaient à Indianapolis ou tout simplement les "étrangers": Créée pour eux et par eux, ils n'avaient pas besoin de ces gens pour les "snober". Le nombre de courses commença à se multiplier (des fois plus de 70 par an!), certains contrebandiers se consacrèrent à temps plein à ces courses, leur voiture de course tirant des fois la caravane où ils logeaient sur les circuits! Mais la raison principale pour laquelle certains se consacrèrent à ça, c'était l'argent bien sur! Des primes de plus en plus conséquantes étant offertes, il était devenu possible d'en vivre, à condition de ne faire que ça, certains n'hésitant pas pour cela à commencer une course après avoir passé la nuit à rouler pour rejoindre le circuit en ayant traversé l'état...  

 

Dès lors, des courses étaient organisées un peu n'importe où: Des hippodromes, des cynodromes même en lieu et place des lévriers, des parkings où deux ou trois ballots de paille avaient été placés là à la hate. Les stars de cette époque avaient pour nom les frères Bob, Tim et Fonty Flock, Ralph Earnhardt ou encore Lee Petty...  

Néanmoins, si certains pilotes arrivent à vivre de ces courses grace aux primes, le peu de retombées médiatiques empeche la série d'intéresser les médias. Après le refus catégorique des propriétaires du circuit d'Indianapolis de recevoir une course de cette "Junk-Formula" comme les pilotes professionnels qualifiaient les courses des anciens "Moon Shiners", Bill France, le créateur et promoteur du championnat, décida de créer de toute pièce sa "grande course", un circuit permanent dédié aux comptétions de stock-cars. C'est ainsi qu'il mit en chantier le superspeedway de Daytona Beach en Floride. Le choix du lieu n'est pas fait par hasard: Depuis les années 30, de nombreux pilotes aux voitures trafiquées venaient sur les plages de cette petite station balnéaire s'affronter dans des courses illégales! Plus grand, plus rapide, plus "tout" en fait par rapport à celui d'Indianapolis pour montrer que bien qu'étant une "Junk-Formula", les pilotes allaient plus vite et prenaient plus de risques! Des risques, ça oui, les pilotes en prenaient: Les gens venaient non, pas voir des courses "propres" mais en espérant le crash, l'accident...  

Et avec le tempérament de feu des anciens contrebandiers, que ce soit au volant ou en dehors, le public en avait pour son argent! Des blessures, des morts, c'était le lot de ces compétitions extremement dangereuses, ce qui rebutait encore plus les "vrais" pilotes professionnels, persuadés d'être en face de jeux du cirque motorisés plus que des courses...  

Et au final, ce n'était pas complétement faux...  

Paradoxalement, ce championnat refermé sur lui-même, refusant les "étrangers" était plus ouvert que d'autres sur certains points: Ainsi, Sara Christian fut la première femme à participer à ce championnat...  

Dès la première course en 1949, alors, à titre de comparaison, qu'en F1 il a fallu attendre 1958 avec Maria Teresa de Filippis ou encore attendre 1977 pour Indy 500 avec Janet Guthrie...  

Idem pour ce qui est des minorités: Même si le drapeau de la Confédération Sudiste flottait sur les circuits, Wendell Scott fut le premier Afro-Américan à piloter dans la NASCAR dès 1961, alors que dans les autres compétitions "majeures", les minorités durent attendre Lewis Hamilton en F1 (2007) ou Willy T. Ribbs à l'Indy 500 (1991)... Sorte de milieu schizophrene, se revendiquant de l'héritage Sudiste, avec un esprit fermé de fermiers du terroir mais qui ont au fil du temps été plus ouvert que les gens réputés "ouverts"...  

 

Les courses, trop longues, ne sont pas retransmises à la tv, ni en direct, ni en différé: Seuls des morceaux sont enregistrés et diffusés, bien souvent dans les actualités. Ce qui peut sembler un peu étrange alors que dans les années 70, les postes de télévisions ont envahi depuis longtemps les foyers Américains! Mais plusieurs choses vont venir "populariser" ce championnat. La première, c'est un homme: Richard Petty! Fils de Lee Petty, l'un des premiers champions, il est devenu un sportif populaire, connu par son nom et par son visage! La raison est simple: Impérial derrière son volant, n'hésitant pas à signer des tas d'autographes (là où son père et la plupart des pilotes envoyaient "chier" les gens!), deux choses qui plurent au public mais aussi aux sponsors et aux constructeurs de voitures! Sans le savoir, il était en train de devenir l'une des premières star sportive. Car avec ces voitures étant sensé être "Stock" (de série), les victoires permettaient de "vendre" des voitures en concessions! "Win on Sunday, Sell on Monday" Voila ce que les contructeurs voyaient! Dès lors, ils commencèrent à plus s'investir que ce soit dans le choix des modèles à utiliser en course ou dans la préparation "courses" des dites voitures. Et évidemment, les constructeurs commencèrent à se battre pour équiper les meilleures équipes et les meilleurs pilotes... Immanquablement, l'argent commença à changer la donne dans ce sport et cette visibilité attira les sponsors non-issus du milieu de l'automobile comme le cigaréttier Winston qui donna son nom au championnat à partir de 1973. Dès-lors, il ne restait plus qu'à conquérir les foyers Américains avec la première course intégrale et en direct, le Daytona 500 de 1979...  

Et les "éléments" aidèrent le championnat: Car en ce dimanche du début février 1979, une grande partie du pays est sous la neige à cause d'une tempete! Comme le championnat de Football est terminé, après le repas dominical, il n'y a pas grand chose à faire alors de nombreuses familles restent bien au chaud, devant leur poste pour suivre la course...  

La course est palpitante mais ce n'est pas ça qui fait que la NASCAR est rentrée dans le coeur des Américains en ce 18 février 1979: Dans le dernier tour, dans le dernier virage, Cale Yarborough et Donnie Allison, les deux leaders de la course, sont cote à cote, leurs portières se frottent, aucun ne veut lacher... Et finalement c'est le crash entre les deux voitures...  

Jusque là, rien d'extraordinaire...  

Sauf que les deux pilotes, très "sanguins", sortent des restes fumants de leurs voitures et se précipitent l'un sur l'autre, se filent des coups de poings, des coups de casques même, le tout en direct dans tout le pays! Et ce n'est pas tout: Bobby Allison, le frère de Donnie, s'arrete à son tour, sort de sa voiture comme un diable et vient preter main forte à son frère et cela se transforme en une baston à deux contre un! Les commissaires de pistes et les policiers présents ont toutes les peines du monde à séparer tout ce joli petit monde! Bien peu de gens s'intéresse ce jour-là à Richard Petty, néanmoins vainqueur de cette course...  

Si dans un premier temps, cette image jugée catastrophique désole la NASCAR, ils se rendent très vite compte que cela a servi le championnat: Dès le week-end suivant, la course affiche complet! Et c'est un carton d'audience à la télévision, les spectateurs espérant certainement une nouvelle baston...  

Dès lors, les audiences ne cesseront de grimper, les sponsors d'affluer et les pilotes de se transformer en véritable "stars".  

 

En ce début des années 80, Richard Petty a fort à faire avec les "jeunes" qui ont débarqué dans la catégorie: Darrell Waltrip, Terry Labonte mais surtout un certain Dale Earnhardt...  

Fils de Ralph Earnhardt, Dale montre rapidement qu'il faut compter avec lui: Doué au volant mais extremement agressif, il n'hésite pas à envoyer ses adversaires dans le mur pour avoir un drapeau jaune et ravitailler ou simplement car ils ne le laissaient pas passer. Haï par beaucoup de spectateurs, qui le surnommeront au cours des années 80 "The Intimidator", Earnhardt est l'exemple même de cette nouvelle génération: Son père trafiquait l'alcool et faisait des courses en semi-professionnel, lui allait devenir un bussiness-man en plus d'être un champion sur la piste: Les contrats de sponsoring de plus en plus énormes, les fans se déplaçant dans tout le pays pour suivre les courses. D'un environnement quasi-amateur au milieu des années 70, c'était devenu un milieu "pro" dès le début des années 80! Les "good ol' boys" d'antan allaient laisser petit à petit la place à des pilotes plus "fades" et plus dans la norme...  

Si les Earnhardt, Waltrip ou Labonte allaient marquer la décénnie, c'est aussi le moment où des pilotes de monoplace commencèrent à délaisser les "Indycars" pour les "Stock Cars". Outre Mario Andretti ou AJ Foyt bien sur, l'un des plus célèbres d'entre eux fut un dénommé Tim Richmond...  

Ce nom ne doit rien vous dire et pourtant, si vous avez vu "Jours de Tonnerres" de Tony Scott, vous connaissez son histoire en NASCAR, le film étant adapté de sa propre vie! Ou tout du moins, la partie la plus réjouissante...  

Car Richmond a subi pendant des années un "blackout" par les autorités de la NASCAR: Drageur et fétard, prenant autant de risques sur la piste qu'en dehors, il choppa une sale maladie qui ne disait pas son nom: Le Sida. Sa santé déclina, l'empechant de prendre part à certaines courses car étant trop épuisé. Dès lors, ses collègues, les autres pilotes, commèncèrent à propager des rumeurs: Il se doperait et ce serait à cause de ça que sa santé était déclinante! La vérité, c'est que certains étaient jaloux de son talent, de ses conquètes et avaient trouver là un bon moyen de lui nuire...  

De plus, étant un ancien pilote de monoplace, il n'était pas du "sérail"! Les officiels interdirent à Richmond de prendre part à certaines courses sauf s'il consentait à une prise de sang pour prouver qu'il ne se drogue pas! Tim Richmond refusa car ils auraient découvert le terrible secret de sa séropositivité...  

Car dans ce milieu qui s'était modernisé mais en restant proche de l'ouverture d'esprit des contrebandiers d'alcool, être séropositif, c'était une "maladie de PD". Bannis de la NASCAR, Richmond n'avait pas tord de redouter ça: Après sa mort en 1989, lorsque la rumeur sur sa séropositivité se répandit, son nom fut quasiment rayé des palmares, comme si sa maladie l'avait rendu "persona-non-grata" auprès de la NASCAR...  

Et pour beaucoup, les rumeurs, infondées, d'homosexualité se propagèrent un peu partout. Il fallu attendre 1998 pour que les officiels le classent parmi les 50 Meilleurs Pilotes de la discipline et il entra finalement en 2002 au "Hall Of Fame": Les temps avaient changé et il n'était plus honteux d'avoir un type mort du Sida dans ses rangs...  

A l'orée des années 90, un changement s'opéra petit à petit, insidieusement: Les jeunes pilotes comme Jeff Gordon ou Rusty Wallace affrontent toujours Dale Earnhardt mais dans une ambiance plus "politiquement correct" imposée par la NASCAR: Les batailles rangées lors des courses sur la piste sont de plus en plus sanctionnées, les pilotes se doivent de donner une bonne image de la catégorie lors des interviews et donc faire attention à leur language, la sécurité se renforçait aussi car un mort ou un blessé, c'est mauvais pour les affaires et risquerait de faire fuir les annonceurs et les télévisions, peu enclins à proposer des programmes où "on se tue" en direct. La sécurité est devenue une obsession frolant le ridicule parfois: Entre les casques intégraux, les arceaux renforcés, les murs "absorbeurs de chocs" ou le système HANS, les organisateurs se vantenr d'avoir un championnat "sur". Dans les années 70-80, toujours avec l'esprit "bricoleurs" des trafiquants d'alcool, certaines équipes remplissaient les arceaux de sécurité de carburant: La NASCAR n'y voyait alors pas vraiment d'inconvénients...  

Certains pilotes comme Dale Earnhardt, dernier "dinosaure" dans un milieu en plein changement, refusa certaines choses "non-obligatoire" comme le casque intégral ou le HANS...  

Pour lui, la course, c'était le risque! Froler un mur de béton à 350 km/h, c'est ça leur boulot! Et ce boulot comporte des risques d'où le salaire très élevé! Le 18 février 2001, Earnhardt percuta le mur dans le dernier tour du Daytona 500 et mourut sur le coup. Haï par les spectateurs de son vivant malgré ses 7 titres de champion, un record le mettant au même niveau que Richard Petty, il devint une légende une fois mort, le dernier des pilotes "à l'ancienne". Avec lui, c'était tout un pan de l'histoire du championnat qui mourrait.  

 

Les pilotes devinrent des sortes de petits singes-savants déclarant pendant dix minutes le nom de chacun de leurs sponsors avant chaque interview, maniant la langue de bois avec une grande subtilité à la manière des joueurs de Football ou de Basket, parlant pour ne rien dire, juste là pour être des "hommes-sandwitch" grassement payés mais surtout, politiquement corrects! L'image qui plait aux sponsors c'est celle de pilote très "pro", père de famille, on n'hésite d'ailleurs jamais à exiber femme, enfants et bébés sur la grille de départ pour donner cette belle image de la famille, image que l'Amérique adore! Et lorsque les faits divers s'invitent, c'est toute la série qui en patit comme avec Jeremy Mayfield: Pilote régulier du championnat à partir de la fin des années 90, il s'avéra qu'il faisait ses courses sous l'emprise de methamphetamine et avait une relation "intime" avec la pilote Erin Crocker, la femme de son patron! Un vrai désastre pour la NASCAR! Après deux controles anti-dopages positifs (plus un dont les résultats furent "modifiés" sous pression de son sponsor!), il fut banni de toute compétition. Mais ce fut loin d'être fini! Ayant eu d'autres démélés avec la justice (pour avoir laché ses cinq chiens sur une postière!), il fut finalement arreté et incarcéré pour port d'arme illégale, pocession de Methamphetamine et pour recel de biens volés (plus de 100 000$ de matériels volés au sein de l'équipe NASCAR Red Bull lors d'un cambriolage). Comme pour Tim Richmond, Mayfield fut "rayé" des palmares, ses actes portant atteintes à l'image du championnat! Car un type au casier judiciaire bien rempli était une "honte" pour la NASCAR...  

Un comble pour un championnat créé pour faire rouler des contrebandiers d'alcool...  

 

A partir de la fin des années 90, pour "lisser" l'image de la NASCAR, le drapeau de la Confédération disparu, peu fédérateur pour s'ouvrir sur le monde et attirer des annonceurs...  

Ce n'est pas non-plus un hasard si à la même époque, des "étrangers" ont pu essayer de se lancer dans ce championnat: Impensable dans les années 60, c'était dans l'ordre naturel des choses...  

Mais encore une fois, le milieu prouve sa schizophrenie: Voulant s'ouvrir sur le monde, les officiels ne sanctionnent pas les pilotes qui montre "violement" en piste que les étrangers n'ont rien à faire là! Quand ces même pilotes étrangers ne se font pas directement sanctionner par la NASCAR pour d'obscurs points de réglement imaginaires...  

Résultat, bien peu reste et mis à part le Colombien Juan-Pablo Montoya et l'Australien Marcos Ambrose, aucun n'a pu faire "carrière". Et aujourdhui, qu'est la NASCAR? Lieu à la fois de courses spectaculaires mais aussi l'un des sports les plus "gangrené" par l'argent-roi...  

Alors que la NASCAR a essayé de "gommer" son passé avec le trafic d'alcool durant les années 80-90, désormais ils le revendiquent, fier de leur "tradition" de la "Vraie" Amérique! Les organisateurs incitent les "anciens" à faire la promotion du sport au travers de Facebook ou de Twitter, saluant lorsqu'un jeune pilote "tweet" en course! C'est un sport où on trouve comme sponsors les National Guards ou l'US Army, ce sport à une image patriotique des plus étrange, c'est le sport mécanique le plus populaire auprès des Américains: Ouvert tout en étant très "fermé" sur le reste du monde, vantant une certaine idée de "l'American Way of Life", ce sport est peut-être simplement le miroir de l'Amérique d'aujourdhui...  

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Documentaire sur l'histoire de la NASCAR, sur ses paradoxes aussi, ce film est réalisé par Katrina Debney! En voix-off, on peut entendre Alec Lederman et la débutante Evalena Noran. La musique est l'oeuvre de Kerrilyn Emerson.

Scénario : (1 commentaire)
une série Z documentaire de Katrina Debney

Alec Lederman

Evalena Noran
Musique par Kerrilyn Emerson
Sorti le 18 mai 2024 (Semaine 1011)
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