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Loupieau Production France présente
Mission Kirkeskov

Londres – 1798  

 

La pluie tombait sans relâche depuis des heures entières sur la capitale britannique. Les grands boulevards étaient vides, comme morts, les parcs, délaissés. Là, à quelques pas à peine d'Oxford Street, se dressait fièrement un immeuble cossu, à l'entrée marquée par une lourde porte de fer forgé. Il y avait de la lumière au deuxième étage. Une douce lueur envoûtante et enivrante, qui laissait deviner deux silhouette qui semblaient beaucoup s'amuser. Jack Portey (Alan Pover) dévorait du regard Lisbeth Salsbury (Rebecca Faulconer), sa collègue de travail. Elle leva les yeux de son assiette, et plongea ses doux yeux couleur amande dans ceux de Jack.  

- Lisbeth, I'm désolé pour ce qui s'est passé in France.  

- No problem.  

Il avança ses lèvres vers les siennes, quand tout à coup, tout deux furent aspirés par une trappe. Ils se retrouvèrent vite par terre, dans un bureau qu'ils connaissaient bien: celui de leur supérieur.  

- Jack, j'ai une mission pour vous! Oh my God, Lisbeth! Tu m'étonnes que je n'arrivais pas à vous trouver chez vous! Lisbeth, vous...with...Enfin, je veux dire...  

- No!  

Jack ravala bien sa déception et se concentra sur sa mission.  

 

Alan Runshald (Howard Kwiat), le directeur des services secrets de Sa Majesté, s'était rassis dans son fauteuil. Il croisa les jambes et joignit ses mains, avant de donner enfin la mission à ses deux agents.  

- Lisbeth, Jack...Selon nos informations, un riche et puissant aristocrate russe est sur le point de découvrir de l'or noir. Beaucoup d'or noir.  

- Mais l'or noir n'a aucune valeur!  

- Ne dites pas de bêtises, Jack! Vous n'avez pas idée des machines de guerre que les Russes pourraient construire avec ça. Vous partez sur le champ en Russie. Voici votre mission.  

Le directeur tendit à Jack le dossier complet renfermant tout les éléments de leur mission. Puis, il appuya sur un bouton de son bureau, et les deux agents sortirent de la salle par une trappe. Alan appuya sur un autre bouton, et un whisky bien glacé lui apparut. Alors qu'il s'emparait du verre, il s’exclama:  

- God Save this fantastic machine!  

 

Moscou - hiver 1798.  

 

Bien emmitouflés dans leurs épais manteaux douillets, Jack et Lisbeth étaient enfin arrivés dans la capitale russe, après quelques jours ennuyeux de voyage. Ils marchaient dans les rues enneigées de Moscou, parsemées par-ci par-là de quelque somptueuse église colorée, monumentale. Ils se rendaient à leur hôtel, avant de commencer leur mission le lendemain. Lisbeth jouait avec son nouveau gadget, un mobile phone. Jack s'en aperçu et s'engouffra dans la brèche:  

- Oh, yes! Tu me passes ton 007, Lisbeth?  

Elle lui sourit d'un air narquois et ne lui donna pas le précieux sésame. La conversation était lancée; ces deux joyeux lurons riaient à n'en plus pouvoir dans la rue, ne passant pas inaperçu parmi les moscovites. Soudain, Lisbeth s'arrêta net de rire. Elle tira Jack par la manche, mais celui-ci ne comprenait pas pourquoi. Alors, elle s'écria:  

- Jack, demi-tour! Quick!  

C'est enfin qu'il aperçut qu'en face d'eux, trois hommes à la mine patibulaires s'agitaient férocement, montrant Jack et sa coéquipière par de grands gestes. Jack se retourna enfin et se mit à courir avec Lisbeth, qui n'en pouvait plus d'attendre. Derrière, on pouvait largement deviner que les trois autres les poursuivaient. Après quelques minutes d'une course harassante, Jack et Lisbeth s'aperçurent qu'ils les avaient semés. Ils s'arrêtèrent et purent enfin regagner leur hôtel.  

 

Le lendemain matin, au réveil, les questions fusaient: qui étaient ces hommes? Que voulaient-ils? Pourtant, les deux agents britanniques ne parvenait pas à trouver de réponse plausible.  

Jack avait de nouveau revêtu son pantalon rouge vif fétiche. Histoire de ne pas se faire remarquer dans l'immensité blanche qui s'étalait à perte de vue. Tout deux sortirent alors, avec l'idée de rejoindre enfin ce lieu isolé dans les montagnes, ce lieu où ils devaient accomplir leur mission. A peine eurent-ils franchi le seuil de l'hôtel qu'ils furent assommés violemment.  

Quand Jack se réveilla quelques heures plus tard, Lisbeth avait disparu. Il devait se rendre à l'évidence, elle avait été enlevée par leurs agresseurs. Et quelque chose lui disait qu'ils n'étaient pas étrangers à leur enquête...  

Plus décidé que jamais, Jack mettait les voiles vers ces terres encore plus profondes et inconnues.  

 

Quelque part dans les montagnes russes.  

 

Un immense chalet surprotégé se dressait devant Jack. C'était là que Lisbeth était retenue prisonnière, il en était sûr. C'était là aussi que le diabolique Roman Kirkeskov effectuait ses recherches d'or noir. C'était là qu'il concevait ses armes, aussi. Un haut mur de pierre entourait l'ensemble, mur lui même protégé par des militaires russes en armes. La tâche s'annonçait ardue. Il fallait en effet rentrer dans la forteresse, trouver Lisbeth, la libérer, détruire le pétrole, et s'enfuir en massacrant au passage un maximum de gardes. Rien de plus facile.  

Jack se résolu donc à adopter la tactique dite «du bourrin» ou «d'Obélix»: on rentre, on défonce tout, on ressort. Il sortit de son sac le fusil à la pointe de la technologie qu'on lui avait fourni. Il n'oublia pas d'y ajouter le silencieux, pour ne pas faire de bruit. Il visa, tira, et les gardes tombaient comme des mouches. Ceux qui étaient encore vivant, pris de panique, se précipitaient auprès de leurs camarades, délaissant leurs postes. Jack, qui était à cours de munitions, en profita pour rentrer dans la forteresse aussi discrètement que son pantalon rouge lui permettait. La première partie du plan s'était bien déroulée.  

 

A peine eut-il mit un pied dans le chalet que des gardes se jetèrent sur lui. Par réflexe, il attrapa sa bombe lacrymogène tout droit venue du futur, et aspergea ses assaillants avec. Les gardes, ne comprenant une nouvelle fois pas ce qu'il leur arrivait, se recroquevillèrent au sol, inoffensifs. Une belle jeune fille (Ezra Monet) avait observé la scène d'un peu plus loin. Jack l'aperçut, elle tenta alors de s'enfuir. L'agent secret n'eut aucun mal à la rattraper, et la plaqua au sol.  

- Où est Lisbeth? Où est-elle? Réponds!  

La jeune fille pleurait. Jack s'aperçut alors de sa bêtise. Désolé, il l'aida à se relever, et s'excusa auprès d'elle.  

- Sorry, je n'aurais pas dû faire ça. Comment t'appelles-tu, petite?  

- Maria. Je...Je sais où est la prisonnière. Mais, par pitié, ne dites pas à mon maître...  

Jack se laissa conduire par Maria, et, en chemin, il apprit que la pauvre petite était l'esclave sexuelle de cet aristocrate répugnant. Il y eut bien quelques gardes, maîtrisé à mains nues par Jack, mais rien de bien méchant. Ils arrivèrent enfin devant la porte où était enfermée Lisbeth.  

- Je... Je vous attends-là.  

- No. Pas question de te laisser toute seule.  

Jack défonça la porte, et fut surpris de voir qui était dans la pièce.  

 

Roman Kirkeskov (Patrick Maidstone) s'était retourné dès que la porte fut ouverte. Il braquait sur Jack une arme semblable à celle qu'il avait eu en France, lors de sa précédente mission.  

- Je me demandais quand vous alliez enfin venir, Mr Portey.  

- Je me demandais bien quel gueule pouvait avoir un salaud comme vous, Mr Kirkescon.  

- Je vais t'écraser à mains nues, sale petite ordure!  

- Ah, non, je proteste! Si vous n'êtes pas armé, la lutte ne sera pas égale.  

Kirkeskov tira, et toucha.  

- Shit!  

- Jack, tu est touché? Demanda Lisbeth.  

- Non, il a fait un trou dans mon pantalon rouge!  

Jack se rua sur son ennemi, le frappa à la tête à de multiple reprise, avant que le gros russe ne lâche enfin son arme. Il était inconscient. Jack, soulagé, entreprit enfin de libérer Lisbeth, alors que Maria osait enfin pénétrer dans la pièce. Elle regardait d'un air dégouté celui qui fut son ignoble «maître» pendant trop longtemps, tandis que, dans l'obscurité ambiante, Jack et Lisbeth s'enlaçaient tendrement et s'embrassaient avec passion.  

 

Le gros dormait toujours à leurs pieds. Jack, après toute cette histoire, avait bien envie de fumer un petit peu. Il sortit de sa poche en paquet d’allumettes et en craqua une. Mais il se brûla et la laissa échapper sur le sol, alors qu'elle se consumait encore. Lisbeth, bien qu'épuisé par sa capture, s'écria:  

- Sortons, c'est que du bois ici! Tout va prendre feu.  

Et en effet, le chalet commençait à prendre feu. Tous les trois se précipitèrent dehors. Alors, Maria eut un flash: le lieu était rempli de pétrole, tout allait exploser! Mais il n'y avait qu'une pente gigantesque qui s'offrait à eux, et ils n'auraient jamais le temps de descendre à temps.  

- Lisbeth, dis-moi qu'il te reste un gadget qui peut nous être utile!  

Elle hésita, puis fouilla dans son sac. Elle en retira trois paires de petites lamelles de bois.  

- C'est quoi?  

- Des skis. Appuies là!  

Jack appuya sur un petit bouton et les skis grossirent. Les deux femmes étaient déjà prêtes à descendre alors que Jack tentait tant bien quel mal de chausser. Il y parvint enfin. Alors, une première explosion se fit entendre. Tout trois partirent en vitesse.  

- Comment on tourne?!  

- T'occupes, et avance!  

Une seconde explosion, gigantesque, se produisit, emportant avec elle des tonnes de neiges. C'était désormais une course à ski contre une avalanche qui se profilait. Quelque chose de tout nouveau pour nos deux agents secrets (et so british) et Maria. Quelque chose de dangereux, aussi.

Scénario : (1 commentaire)
une série A d'action (Fantastique/comédie) de Simon Nober

Alan Pover

Rebecca Faulconer

Patrick Maidstone

Ezra Monet
Avec la participation exceptionnelle de Howard Kwiat
Musique par Shannon Harris
Sorti le 23 février 2024 (Semaine 999)
Entrées : 24 713 505
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