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Gérard Cousin Prod présente
Honor En La Sangre

Jessica est assise dans un avion devant la ramener chez elle, aux USA. Elle regarde distraitement par le hublot, met la main dans son sac pour en sortir ses notes. Mais il y a quelque chose dans son sac, une sorte d'enveloppe qu'elle n'y a pas mise! Elle sort l'enveloppe, l'ouvre alors que l'avion se met en mouvement pour commencer son décollage. Dans l'enveloppe, un carnet...  

Jessica l'ouvre et commence à lire:  

-"Quand tu liras ça, il y a de grande chance que je ne sois plus de ce monde..." Des larmes coulent le long des joues de la jeune femme.  

-"Car je m'apprete à les affronter une ultime fois, seul, dans un hotel en ruine du sud de Buenos Aires... Tu as toujours soupçonné quelque chose à mon propos: Tu avais raison... Dans ce carnet je vais tout te raconter pour que tu comprennes et que tu rapportes dans ton pays la "vérité" sur ce qui se passe ici..."  

L'avion décolle et Jessica sait qu'elle ne peut plus rien faire pour celui qu'elle aime...  

Peut-être est-il déjà mort? Elle décide de reprendre la lecture du carnet:  

-"Tout a commencé en février 1974, alors que je rentrais enfin chez moi en Argentine..."  

 

-1974, Buenos Aires- Juan Sanchez (Karl Fitzgerald) marche le long des trottoirs des vieux quartiers de Buenos Aires, cherchant une adresse, un lieu qu'il connait parfaitement. Juan a des sentiments partagés: Il pensait revenir "riche" d'Europe, il ne revient que plus maigre et plus aigri qu'en partant! Il y a dix ans, alors qu'il n'en avait que 17, avec son meilleur ami, son "frère" Gabriel, il a commencé à vouloir faire du fric: Et quand on est issu d'un milieu défavorisé et que l'on est quasi-illettré, y'a pas vraiment d'autre moyen que le crime surtout pour faire de l'argent facile. Mais Juan et Gabriel se sont mis à dos des gens puissants et importants et pour leur survie, ils durent fuir l'Argentine! Embarquer clandestinement sur un bateau, les deux jeunes hommes se retrouvèrent en Italie, seuls et livrés à eux-mêmes. Grace à des "connaissances", les "Argentins", surnom dont leurs complices Milanais les avaient affublé, ils commmençèrent à monter sur des braquages, des enlévements, des affaires sordides où Juan comme Gabriel comprirent que dans la criminalité, il n'y avait aucun "code d'honneur", juste une violence extreme pour faire peur aux victimes et aux autres criminels: C'est ainsi que l'on protége un territoire, c'est ainsi que l'on devient quelqu'un! Les deux hommes avaient vécu leur courte vie de criminelle avec une certaine idée de l'honneur et de loyauté envers ceux qu'ils consédéraient comme des "amis"...  

Mais Juan et Gabriel comprirent à Milan que l'honneur, ça n'existait pas: Eux n'auraient jamais balancé quelqu'un, leurs complices ont fini par les "donner" aux flics...  

Ils allèrent en prison, l'une des pires de Lombardie où ils découvrirent l'enfer...  

Juan fit de son mieux pour "survivre", comprenant encore une fois que seule la violence pouvait résoudre les problèmes, inspirer le "respect". Gabriel fut littéralement "broyé" malgré l'aide constante de Juan...  

Il mit fin à ses jours moins d'un an après leur incarcération. Juan tint bon face aux autres tout en apprenant à lire et à écrire, deux choses qui pourraient l'aider à l'avenir! Après cinq années derrière les barreaux, Juan fut finalement expulsé jusqu'ici, en Argentine, un pays qu'il aime malgré tout...  

C'est chez lui, là où il veut vieillir et mourir...  

 

Juan regarde tout autour de lui: Le quartier n'a guère changé depuis son enfance! Finalement, il trouve la maison qu'il cherche, frappe à la porte: Carolina (Lorna Hayek) ouvre la porte. Si elle reconnait au premier coup d'oeil le meilleur ami de son frère, Juan lui ne la reconnait pas de prime abord! Car maintenant, elle a dans les 18-19 ans...  

Gabriel n'a céssé d'envoyer de l'argent à sa famille, espérant que par ses actes, même criminels, sa petite soeur et ses parents ne manquent de rien...  

Si Juan est venu, c'est surtout pour ramener encore de l'argent: Gabriel et lui avaient un petit "butin" avant d'aller en prison...  

A sa sortie, Juan alla le récupérer! Même si normalement, il aurait pu tout garder, Juan s'est dit que la moitié devait revenir aux parents de son ami défunt. Carolina lui sert du café et lui demande comment c'est en Europe: Lui répond de manière évasive, car c'est surtout le "milieu" qu'il a connu là bas, il n'a pas vraiment fait du tourisme. Elle lui dit que son père bosse toujours sur les chantiers, que sa mère n'a pas survécu à l'annonce de la mort de Gabriel...  

Juan serre les dents: En évoquant Gabriel, les souvenirs "douloureux" de la prison remontent à la surface. Grace à Gabriel et à l'argent qu'il envoyait à sa famille, Carolina a pu aller à l'école et a entamé des études. Juan est ravi d'entendre ça: Il faut que Carolina reste éloignée des "embrouilles". Juan lui donne une enveloppe remplie de billets, des dollars, en espérant que cela va l'aider, elle et son père. Il promet à la jeune femme qu'il viendra de temps en temps, prendre de ses nouvelles et de celles de son père. Surtout, il veut garder un oeil sur elle: Il a promis à Gabriel de "proteger" sa jeune soeur...  

Une promesse à un défunt se doit d'être honorée...  

 

Les semaines s'écoulent, Juan cherche du boulot "honnete" mais n'en trouve guère. Il vit dans un petit appartement miteux, non-loin d'où vit Carolina et son père. Un soir, Juan est réveillé par des coups violents contre sa porte: Il se saisit de son flingue, vieux réflexe, puis va vers sa porte...  

Des sanglots se font entendre, il ouvre et découvre le père de Carolina, en larmes:  

-"Ils me l'ont tuée ces salauds!"  

Juan va avec lui à l'hopital où la jeune femme lutte toujours entre la vie et la mort. C'est un peu l'effervescence dans les couloirs de l'hopital car un grand nombre de bléssés arrivent. Alors que les deux hommes attendent dans le couloir, un gros type vient vers eux: Juan le reconnait! L'inspecteur Hector Rebaque (Mr.Rammstein) avait croisé la route du jeune Juan il y a une dizaine d'années: Il avait laissé Juan et Gabriel fuir le pays, sachant qu'en taule, ils auraient été exécutés par ceux qui voulaient leur peau...  

Le revoir maintenant plonge Juan dans une certaine mélancolie... Le gros flic l'a reconnu aussi, au grand étonnement de Juan. Rebaque lui dit juste:  

-"Je n'oublie jamais un visage..."  

Juan attire le flic à l'écart, pour éviter que le père de Carolina n'entende:  

-"Que s'est-il passé?"  

L'inspecteur lui explique que la jeune femme était à une réunion d'étudiants: Un groupe d'hommes armés est arrivé, est rentré dans la salle et a ouvert le feu...  

Juan ne comprend pas: C'est un réglement de compte, c'est ça? Rebaque veut s'allumer une clope lorsque son regard se pose sur un panneau "Défense de fumer".  

-"C'est pas un réglement de compte... C'est juste l'oeuvre de l'AAA..."  

Juan n'est pas vraiment au fait de ce qui se passe en Argentine ces dernières années: Devant la montée du communisme, un groupe s'est constitué le AAA ou "Alianza Anticomunista Argentina". Créée par José López Rega, un proche du gouvernement du général Juan Perón. Le but de cet "escadron de la mort", c'est d'éliminer les communistes qui "gangrènent" le pays, mais la vérité c'est que le AAA regroupe des dingues de la gachette, dont les membres de cette milice para-militaire portent fièrement sur leurs uniformes l'emblème à tête de mort. Ils torturent ou éxécutent tout ce qui ressemble de près ou de loin à des "dissidents" au régime: Militants de gauche, écclésiastiques, étudiants, criminels, personnes jugées "déviantes", militaires pas complétement acquis à la cause du général, journalistes, juges, etc...  

Tout le monde "sait", les flics, les juges mais pour que leurs familles et eux-même restent en vie, les gens font profil bas. Juan est dépité: Il a quitté un enfer de la violence en Italie pour un autre enfer de la violence...  

 

Sur la terrasse de l'immense villa sur les hauteurs de Buenos Aires, un homme d'un certain age profite du soleil levant: Il attend avec une impatience non-feinte le retour de son "commando". Riche armateur issu de la haute bourgeoisie Argentine, très proche de José López Rega, Felipe Mieres (Nolan Andrews) esquisse un léger sourire en entendant le claquement des bottes venant derrière lui: Le capitaine Emilio Piàn (Kyle Seven) vient lui rendre compte de la dernière "sortie" du AAA. Il lui explique avec force et détails l'élimination de ce groupe de "gauchistes" à l'université. Après un silence, Mieres dit:  

-"La lutte doit continuer! Nous ne devons pas faiblir face aux ennemis de l'Argentine!"  

Le capitaine Piàn hoche la tête avec satisfaction: Derrière son visage plutot beau, se cache un sadique et un criminel extremement dangereux...  

Pour lui, être à la tête de cette section du AAA est une véritable jouissance. Juan se rend tous les jours à l'hopital pour être au chevet de Carolina, espérant que la jeune fille s'en sorte...  

 

Dans les rues, auprès de ses "connaissances", il se renseigne sur le triple A, découvrant chaque jour de nouveaux meurtres, enlévements, "disparitions"...  

Dans son minable appartement, Juan ne trouve pas le sommeil: Il réfléchit...  

Que faire contre le AAA? Que peut-il faire si mêmes les autorités ne font rien de peur de représsailles? En gros, le pays est géré par une "mafia", dominant la population par la violence et la peur...  

En cette nuit étouffante, Juan décide d'aller faire un tour. Presque machinalement, il prend son flingue avec lui...  

Dans les bas-fonds de Buenos Aires, dans un quartier minable, "tenu" par les trafiquants et les proxénètes, un groupe de Jeep arrive et se gare au milieu de la rue. Des hommes portant des uniformes en sortent, armés de fusils et d'armes automatiques: Ils sont là pour "nettoyer" la rue...  

Un premier coup de feu, puis un second, des cris, certains des membres du commando "finissent" d'une balle les blessés...  

Cette rue minable se transforme en enfer...  

Juan marche non-loin, il a entendu les coups de feu. Il sort son arme, fébrilement, ne sait pas vraiment quoi faire...  

L'un des membres du commando le voit et ouvre le feu: Les plombs vont se ficher dans le mur à coté de Juan...  

Comme un automatisme, ce dernier vise et tire...  

L'homme en uniforme tombe au sol...  

Puis Juan en vise un deuxième et tire! Rapidement, Juan en élimine plusieurs mais les survivants le prennent en chasse! Dans les rues sales et exigues, le jeune homme court, pourchassé par la milice para-militaire. Finalement, connaissant mieux les lieux qu'eux, Juan réussit à les semer. Appuyé contre un mur, le jeune homme ferme les yeux: Tuer, toujours tuer, il a l'impression que sa vie entière se résume à ça...  

De retour chez lui, il repense à tout ça: C'est peut-être la solution pour les affronter! La violence contre la violence, la mort contre la mort...  

Juan se procure des armes par des filières "douteuses" et décide de faire une sorte de "contre-guerilla": Pas pour des raisons "politiques", pas non-plus pour l'illusion de justice, non, juste pour frapper ces types qui s'en sont pris à Carolina, pour honorer la promesse qu'il a faite à Gabriel...  

 

Dans les semaines qui suivent, les exactions du AAA dans Buenos Aires tournent souvent au carnage: Désormais, un type les traque et en abat! Ce qui est "nouveau" pour ces miliciens: Ils ont l'habitude d'être les "chasseurs" et non les "proies"...  

Jessica Jackson (Alona Cannon), une jeune journaliste Américaine, est arrivée en Argentine pour enquéter sur ces meurtres, ces "escadrons de la mort"...  

Mais depuis son arrivée, une autre vague de morts sévit à Buenos Aires: En effet, des para-militaires sont retrouvés morts bien souvent, éxécutués à leur tour...  

Elle décide de découvrir ce qui se cache derrière tout ça.  

 

Juan vient voir Carolina: Depuis plusieurs semaines, elle est sortie d'affaire mais elle est toujours à l'hopital: Touchée au niveau de la colonne vertébrale, elle ne pourra certainement plus marcher...  

Juan est là, la soutient, se gardant bien de lui dire ses "activités" nocturnes. En sortant de la chambre, Juan croise l'inspecteur Rebaque: Ce dernier est loin d'être ravi: Il sait! Ou plutot, il se doute! Les deux hommes marchent dans le parc bordant l'hopital.  

-"Tu es complétement fou!"  

Juan marche sans répondre.  

-"Tu est un criminel..."  

Juan finit par réagir:  

-"Ces "escadrons de la mort" n'ont aucun "honneur"... Ils éliminent de manière systématique tout ce qui ne va pas dans leur sens!"  

Mais Rebaque continue:  

-"Et que fais tu actuellement? Tu fais comme eux, tu utilises les mêmes méthodes qu'eux, la peur et la violence! Tu veux qu'ils te craignent, tu veux montrer que c'est "ton" territoire!"  

Juan a déjà pensé à ça mais il estime "honorable" d'affronter ces milices, quelqu'en soit le prix, quitte à se mettre à leur niveau...  

Mais Rebaque a autre chose à lui dire  

-"Ces types vont te retrouver, te traquer et t'éliminer! Car, vu ta discrétion, si moi j'ai pu le faire, ils pourront eux aussi! Et que se passera-t-il? Toutes ces morts auront été inutiles..."  

Juan s'en doute bien mais il n'a pas le choix:  

-"Alors d'aprez vous, mieux vaut ne rien faire?"  

Rebaque le regarde l'air triste: Ces "dingues de la gachettes" sont sur de servir l'Argentine, Juan est sur de faire quelque chose de "juste"...  

Il y a dix ans, il a tout fait pour que Juan et Gabriel quittent le pays en vie, espérant pour eux qu'ils sortiraient de la spirale de la violence...  

Ce n'est pas le cas...  

 

Jessica croise à l'hopital Juan: Elle a discuté avec Carolina, une "victime" des AAA et elle aimerait l'avis d'un proche. Juan trouve cette Américaine des plus mignonne mais n'a pas grand chose à lui dire sur ses sentiments à l'égard des AAA. Elle lui parle aussi des autres meurtres: Juan à l'air détaché:  

-"Qui va s'en plaindre?"  

Alors qu'il s'éloigne de Jessica, cette dernière est sure qu'il ne lui dit pas tout.  

 

Felipe Mieres est en grande discussion avec le capitaine Piàn: Les "meurtres" dont sont victimes les miliciens mettent l'armateur dans une fureur noire: C'est cependant une nouvelle preuve que le pays doit être "purgé", "nettoyé" de sa fange! Piàn, par les réseaux de la police, pense avoir des noms de potentiels "justicieros"...  

-"Vos ordres, monsieur?"  

Mieres lache simplement:  

-"Faites disparaitre toutes les personnes de votre liste, nous serons "surs" comme ça..."  

Le capitaine Piàn salue en souriant puis quitte les lieux: La grande chasse commence donc...  

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Film d'action se déroulant dans un cadre "historique", "Honor En La Sangre" est le nouveau film de la réalisatrice Katrina Debney! Au générique, on trouve Karl Fitzgerald, Alona Cannon, Mr.Rammstein, Lorna Hayek, Kyle Seven et Nolan Andrews! La musique, aux sonorités latines, est l'oeuvre de Wayne Ferris! Plongez au coeur d'un pays en pleine dictature et où les "escadrons de la mort" font la loi... Suivez la quete d'un homme seul face à la violence, une quête qui va littéralement le "ronger... "Honor En La Sangre", le nouveau film d'action de Gérard Cousin Prod!

Scénario : (1 commentaire)
une série A d'action (Drame) de Katrina Debney

Karl Fitzgerald

Alona Cannon

Mr.Rammstein

Lorna Hayek
Avec la participation exceptionnelle de Kyle Seven, Nolan Andrews
Musique par Wayne Ferris
Sorti le 15 juin 2024 (Semaine 1015)
Entrées : 14 672 667
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