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Guards Brothers présente
Salt Bath

Présenté au premier festival international du film d'horreur de Gérardmerveille  

 

La question qui se posa pendant plusieurs années après l'explosion sur le marché du Sel de Bain, et encore plus lorsqu'on fit la découverte des effets secondaires à sa consommation, ce fut "Pourquoi l'avoir appelé comme ça ?". De multiples pseudo-philosophes du gouvernement passèrent à la télévision sur le JT tous les soirs quand l'épidémie commença et expliquèrent que c'était une référence religieuse : les effets, sitôt après commencés, mettraient environ deux semaines à disparaître totalement des corps infectés. Bonne Blague.  

Malgré le mythe culturel créé autour du Zombie et de ses dérivées dans la légende populaire - ceux l'ayant découvert en 1968 le voyaient comme doué d'une certaine forme d'intelligence, ayant pour seul but de dévorer le cerveau de ses victimes, les plus jeunes le voyaient très athlétique mais profondément con - puis y avait les autres, ceux qui ne le nommèrent pas Zombie mais Drogué.  

 

Après les évènements de Miami on ne s'inquiéta guère du phénomène "Sel de bain". Il y eut bien quelques geeks fan du fils Brooks et de la mythologie Romero qui eurent une sorte d'érection devant leur écran en voyant sur Google Actualités qu'un junkie s'était transformé en une sorte de cannibale se rapprochant étrangement du zombie, mais le fait divers fut oublié après quelques semaines et au bout de quelques années, tout le monde semblait avoir complètement oublié cet évènement.  

Jusqu'au Jour J.  

 

Le Sel de Bain avait pris du terrain et avait pris place à la fois comme l'une des drogues les plus en vogue du moment, mais aussi comme l'une des plus répréhensibles - on en trouvait partout, et même si les effets secondaires avaient été revus à la baisse, ils restaient toujours dangereux. Si vous croisiez un "Cannibale" (nom que la communauté trouva bientôt aux junkies consommant le sel de bain), il fallait mieux l'éviter - agressif, possédant une force plus puissante... Si les "cannibales" étaient devenus presque courants, personne ne vu rien arriver.  

On ne sait pas vraiment où commencèrent les premiers cas. Certains parlaient de l'Asie, si bien qu'on considéra rapidement tous les Asiatiques sur le Sol Américain comme des "Putain de Junkies" - mais c'était rejeté la faute, car au fond, tout le monde savait que si le sol asiatique avait été le plus fortement et le plus rapidement touché par le Sel de Bain, il y avait tout autant de ces drogués aux Etats-Unis, en Europe et même en Afrique.  

 

Partie 1 - Aube Meurtrière  

 

Il fallait être fou pour sortir de nuit, car tout le monde savait que les Drogués avaient une vision nocturne sur-développée, contrairement aux gens "normaux". Les Survivants. Les Hommes avec un grand H. Pourtant la pleine lune, cette nuit là, était éclatante - livrant son aura sur la route vierge et les champs de blés noircis de chaque côté de la chaussée.  

Sur cette route, Logan, marchant d'un pas relativement peu rassuré, une arme à feu de fortune à la main - trois balles dans le chargeur, deux pour des Drogués, la troisième pour lui. Logan avait quitté la ferme ce matin : à court de nourriture, à court d'eau. En plus il avait aperçu un groupe de Survivants à quelques kilomètres, et avait décidé de dégager en vitesse.  

Car si il y avait une menace au moins aussi dangereuse que les Drogués, c'était bien ceux qui ne l'étaient pas. Mais desquels était-il, lui, Logan ?  

Là-bas il voyait un Drogué assis sur le bord de la route qui semblait dévorer avec passion un morceau de viande provenant de son propre corps - ça arrivait de plus en plus d'après ce qu'avait remarqué Logan sur les quelques Junkies isolés près de la ferme. Par nature, ils ne se mangeaient pas eux-mêmes, et encore moins leurs semblables, mais lorsqu'ils commençaient à manquer de nourriture ils semblaient se jeter sur ce qui leur restait. Il y a dix jours il en avait vu deux, errant autour de son abri, se jeter l'un sur l'autre, s'entre-dévorant sans prêter le moins attention à l'action de l'autre.  

Il était évident que celui qui se trouvait là, dès qu'il apercevrait Logan, allait fondre sur lui, alors il prit son arme et visa son crâne. Il savait qu'en tirant il attirerait l'attention de tous les Drogués de la région. Il allait de voir courir, le plus vite possible.  

En un tir, la balle atteignit sa tête et le corps s'affaissa sur lui même, la gueule du Droguée encore emplie de son propre sang. Logan se mit alors à courir. Encore et encore, pendant bien dix minutes. A la fin, ça ne ressemblait guère plus à de la marche rapide mais il ne devait pas s'arrêter. Il vérifia alors derrière lui qu'aucun Drogué ne l'avait suivi puis repartit à allure normale.  

 

Il marcha. Encore. Deux kilomètres. Trois. Quatre. Cinq. Dix. Vingt peut-être. Il faisait toujours nuit, et le soleil ne semblait pas près de se lever. Il remarqua alors qu'il avait faim et s'assis sur la chaussée pour déguster la conserve de fayots qu'il avait emporté.  

« A terre, gamin. »  

Logan faillit s'étrangler dans sa bouffe. Il eut un instant envie de pleurer, ou de fuir, ou de se retourner en un instant, de dégainer son arme et de tuer l'homme.  

Mais il n'en fit rien et s'allongea sur le sol. Il entendit quelques cliquetis derrière lui, il n'osait pas se retourner. L'homme fouillait dans son sac et prêtait une attention rabaissée à son égard. C'était le moment ou jamais. Il se retourna en un instant et il y eut un coup de fusil. Pas le sien. L'homme avait tiré et l'avait atteint au genoux. Logan se jeta sur lui. Il était fortement trapu, un début de barbe fleurissant sur son menton, mais l'effet de surprise fit prendre le dessus à Logan qui réussit à arracher l'arme des mains de son agresseur. Il la pointa sur l'homme.  

« Putain t'es un fichu asiat'! T'as du en consommer de c'te drogue. Allez avoue. Tu vas me laisser ici et quand tu vas perdre tes moyens tu vas me bouffer le cerveau. Allez avoue, face de citron! »  

Dans ses yeux fusait du sang, il fixait Logan avec une haine sans égal. Sa position de victime permis au jeune de l'examiner. Il portait des habits l'apparentant à une sorte de cow-boy. Des cicatrices sur son visage et sur ses bras trahissait qu'il avait dut se faire attaquer maintes fois par des Drogués, mais visiblement il n'avait pas dut recevoir le gêne muté - ou alors il y a peu, mais aucune blessure récente ne se trouvait sur lui. Quoique les effets était plus ou moins rapides suivant les personnes. Logan savait qu'il ne devait courir aucun risque, encore moins s'encombrer d'un prisonnier. Il savait qu'il devait lui loger une balle dans le crâne, savait aussi qu'après le coup de feu, tous les Drogués de la région allaient se rameuter à toute allure vers les deux hommes.  

« Marchez devant. Un geste de travers et vous servirez d'entrée à un Junkie. »  

L'homme passa devant Logan qui tenait l'arme de son prisonnier dans le dos, la sienne tendue droit devant lui, le canon dirigé vers le buste de l'autre.  

« Votre nom ? » demanda Logan. L'homme eut un petit rire nerveux.  

« Appelle moi Stup. » répondit-il d'un ton enjoué, en total désaccord avec sa position de prisonnier.  

Ils marchèrent longtemps et alors que le soleil commençait à peine se lever, Stup s'arrêta. Il ne bougea pas pendant trois secondes et malgré les protestations de Logan ne répondit rien. Après un silence de quelques instants qui sembla durer des siècles, il dit d'une voix forte, mais quelque peu tremblante :  

« Demi-tour, le viet'. Y a la drogue qui rôde la bas. »  

Effectivement, au loin se dessinait la silhouette d'un gros bourg. Devant sillonnaient des junkies qui semblaient en train de dévorer du bétail. Ils étaient trop occupés pour repérer les deux compagnons mais si par malheur ils levaient les yeux, Logan et Stup se retrouveraient avec une dizaine de drogués aux fesses.  

Logan décida de les contourner. De manière discrète ils coupèrent à travers le champ adjacent à la chaussée. Cette vaste étendue, où jadis poussait surement du blé, était aujourd'hui envahi par des herbes hautes, permettant aux deux hommes de se baisser et d'être les moins visibles possible.  

Ils n'avaient pas fait trente mètres quand un rugissement surgit sous le Soleil levant. Un rugissement à vous glacer le sang. Instinctivement, Stup et Logan se relevèrent et ils purent voir alors deux Junkies foncer droit sur eux.  

« Passe moi une arme, gamin! Vite! »  

Logan eut un bref temps où il hésita. Mais, entre se prendre une balle en pleine tête et se faire dévorer vivant par des Drogués, il préférait encore la première possibilité. Il lança son fusil à Stup qui visa le premier Junkie et lui envoya une balle en pleine tête. Logan fit de même mais la balle arriva dans le torse du Drogué. La seconde lancée par Stup lui fut fatale.  

Il était évident que les trois coups de feu avaient surement rameuté tous les Junkies de la ville. Ils se regardèrent un instant et fuirent dans la direction inverse. Au loin se dessinaient des hautes collines. Mais il était déjà trop tard. De derrière eux surgirent des hurlements encore plus forts et plus nombreux que ceux des deux premiers Junkies. Logan se retourna juste une courte seconde et vit alors bien cinq poursuivants. Ils couraient bien plus vite qu'eux. Et bien plus longtemps aussi, par expérience. Stup était devancé, il courait beaucoup moins vite que Logan. Ils se regardèrent dans les yeux un instant et Stup cria : « J'ai cinq balles ! » Il s'arrêta alors et se retourna, pointant son fusil sur un des drogués. Il l'atteignit sur le crâne. Il en fut de même pour le second, mais sa troisième balle rata sa cible. Logan courait, lui. Il avait mit bien cent mètres de distance entre lui et l'homme qui tirait alors sa quatrième balle, touchant le drogué en pleine tête. Une dernière détonation tua le quatrième.  

Mais il en restait toujours un. Et d'autres au loin qui arrivaient, encore plus nombreux.  

Mais il ne fallait pas s'arrêter. Le junkie se jeta sur Stup et ce fut la dernière image que Logan eut de lui. Du sang giclant, ses cris de douleurs perçant l'air jusqu'à ses oreilles. Tous les drogués se jetèrent sur lui, ignorant leur deuxième proie.  

 

Partie 2 - Noires Journées  

 

Zacharias était à la fenêtre de l'appartement. Dehors erraient nombre de cannibales, certains dévoraient la nourriture de l'épicerie en face, d'autres ne faisaient que marcher sans but. Il y en avait un qui tentait avant de traverser un mur mais il se cognait sans cesse depuis bien dix minutes.  

Zacharias quitta la rue des yeux et ferma le rideau. Le jour venait de se lever. Au fond de la pièce se trouvait Chang qui regardait avec amertume le plafond. Il ne s'appelait pas Chang, mais puisqu'il ne parlait pas depuis que Zacharias l'avait trouvé, il lui avait attribué ce nom. Il était d'origine asiatique, d'où le Chang. Chang étant le seul nom propre asiatique que Zacharias connaissait.  

Les deux hommes formaient un drôle de couple. Chang était assez âgé, totalement muet et presque inconscient du monde qui l'entourait. Zacharias était noir, la quarantaine, et avait toujours aimé parler. Chang le complétait pourtant d'une certaine façon, puisqu'il était surement le seul interlocuteur qui ne l'interrompait pas. Zach avait beau lui parler sans cesse, de sa vie passée, de ses interrogations, de ses théories sur le Sel de Bain, Chang ne lui répondait pas et ne faisait que le regarder fixement. L'écoutait-il ? Peut-être était-il aussi sourd et ne mimait une certaine attention que pour lui donner un certain respect, mais peut importait.  

 

Comme chaque jour depuis tant d'autres, les deux hommes piochaient dans la réserve de nourriture, réduite de jour en jour. Zach lisait les mêmes livres, Chang le regardait faire. De temps en temps ils voyaient passer un Survivant dans la rue, ce dernier se faisant dévorer quelques instants après.  

Ils dînaient tous deux ce soir là. Zach avait sortit une conserve d'haricots. Chang avait l'air de les apprécier. Lorsqu'ils finirent le repas, ils restèrent tous deux à se regarder dans les yeux. Attendant surement que l'autre se lève avant de faire de même. C'est alors que Zach parla :  

« J'étais marié avant, tu sais. Elle s'appelait Tania. Son père était charpentier dans le Queens. On s'est rencontré au Lycée, et dès qu'on a eut vingt ans, on s'est mariés. Avant l'arrivée des Cannibales, on avait fêté nos vingt ans de mariage. En vingt ans, on a pas eut un seul enfant. On a été voir des médecins, des psychologues, tout le monde - ils nous ont tous donné la même réponse : Il faut essayer. Ils croyaient quoi ? Qu'on restait les bras croisés l'un en face de l'autre à croire qu'on allait procréer ainsi ? Mais avec le recul, je me dis que finalement, c'est bien que je n'ai pas eut d'enfants. Quand Tania... » Il s'arrêta un instant puis reprit son souffle et continua : « J'étais abattu. Mais je n'ai pas vu mon fils ou ma fille mourir. Tu imagines ça, Chang ? Rien que ma femme, alors imagine si j'avais aussi perdu un enfant. Imagines ça. Peut-être même que ça t'es arrivé, à toi aussi. Tu me dis pas grand chose, ça se trouve toi aussi tu avais une femme, un fils. Un petit fils même! Tu as quoi, soixante balais ? C'est largement possible. Des fois je me demande Et si ça n'était pas arrivé. Je me demande si on se serait rencontrés un jour. »  

 

Chang gigota sur sa chaise. Il regardait Zach de la même façon qu'hier, et qu'avant-hier. Puis c'est alors qu'il ouvrit la bouche. Zach crut d'abord que c'était pour parler mais ce fut pour avaler un haricot qui restait dans son assiette. Les deux hommes se regardèrent encore. C'est alors qu'un cri de femme surgit au-dehors. Un cri de détresse.  

 

Partie 3 - Rencontres au crépuscule  

 

A coté de Logan se trouvait la jeune fille. Il l'avait trouvé dormante, près d'un arbre, au crépuscule, quelques jours après avoir fuit Stup. Il l'avait réveillé et, après lui avoir annoncé qu'il ne lui voulait aucun mal, lui avait proposé de l'accompagner. En faites, c'était surtout parce qu'il l'a trouvé plutôt jolie. Avec ses longs cheveux roux, son regard tendre et son magnifique sourire.  

Elle s'appelait Sonia. Elle n'avait comme arme qu'un revolver usé trouvé dans le tiroir de son père, et il ne lui restait que six balles. Ce qui, additionnées aux deux balles de Logan, leur laissait six tirs de rab'.  

 

Rapidement, ils en vinrent à une seule conclusion : il leur fallait rejoindre les grandes villes, où se trouvaient à la fois des survivants comme eux, mais aussi de la nourriture. Celle-ci devenait de jour en jour de plus en plus rares et ils en étaient venus à manger un jour sur deux.  

Après des jours de marche ils arrivèrent près d'une ville gigantesque. Son nom, ils le connurent rapidement au vu des bâtiments célèbres et des nombreux panneaux d'indications. La ville était pleine de drogués mais ils parvinrent à y pénétrer par des routes dérobées. En rampant, et en inspectant à chaque fois les lieux où ils voulaient se rendre, ils réussirent à atteindre une première épicerie sans encombre. Ils en fermèrent l'entrée et y récupèrent tout ce qu'ils avaient besoin. La faim les gagnant, ils s'installèrent au fond et y cassèrent la croûte. Comme à chaque repas, Sonia lui parlait sans cesse de ses interrogations sur la drogue.  

« Si il y a toujours un gouvernement, ils vont finirent par trouver un remède. Ils passeront en avion au-dessus des villes et en videront dans l'air, la plupart redeviendront normaux et ceux qui sont trop gravement blessés décéderont. J'pense que si ça arrive, y aura plus que la moitié de la Terre encore en vie. J'pense qu'ils foutront les Drogués dans des grosses prisons, et qu'ils leur feront des tests et leur mettront des trucs dans leurs cerveaux pour les dégoûter de la Drogue. »  

Ils sortirent de l'épicerie et se faufilèrent à travers les multiples rues, remplissant des sacs entiers de quoi survivre. Boîtes de conserve, munitions, boissons... Ils se demandèrent même si ils ne pourraient pas s'installer dans l'une de ces grandes tours, mais l'idée fut rapidement balayés quand, lorsqu'ils voulurent voir ce qui se trouvait à l'intérieur de l'une d'elles, ils furent attaqués par un junkie. Ils l'enfermèrent et partirent en vitesse, le laissant japper derrière des vitres d'entrée indestructibles.  

 

Ils virent une grande surface - plus grande que les épiceries elle devait sans doute être remplie de junkies. Mais ils pourraient y trouver d'avantage de conserves, et tenir plusieurs mois avec les réserves dont ils disposaient désormais.  

De nombreux drogués rodaient devant l'entrée, mais ils se faufilèrent entre les poubelles renversées et arrivèrent à pénétrer à l'intérieur.  

Ils récupèrent quelques boîtes et sortir. Tout avait déjà été récupéré, et il ne leur restait que les miettes. C'est alors que Logan s'écroula sur le sol. Sa tête le démangeait. Sonia arriva à ses côtés. « Logan! Logan! Ça va pas? »  

Il souffrait. Sa tête. Son ventre aussi. Tout ça le démangeait. Il avait envie de mourir soudain. Puis il se souvint. Ce mercredi. Avec Dean. Ce mercredi. « Sonia. » dit-il. Elle le regardait, inquiète, terrifiée. « Sonia. J'en... »  

Il eut un spasme et poussa un bref cri de douleur que Sonia étouffa en posant sa main contre sa bouche. « Qu'est-ce...qu'est-ce qui t'arrives ? »  

Logan souffrait. La douleur. Cette douleur. « Avant l'épidémie. J'en ai pris. Du sel de bain. » C'est alors que surgit de derrière une caisse deux junkies. Sonia ne réfléchit pas, elle n'avait pas le temps de dégainer son arme, et Logan était impuissant sur le sol. Alors elle cria. De détresse.  

 

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Benjamin Hughes : Zacharias  

Camilla Klein : Sonia  

Lee Wong : Logan  

Alex Kruger : Chang  

Kara Milovy : Eleanor  

Vyacheslav Grinkoz : Stup

Scénario : (2 commentaires)
une série A d'horreur (Mort aux Junkies) de Jessica Ponthieux

Benjamin Hughes

Camilla Klein

Lee Wong

Kara Milovy
Avec la participation exceptionnelle de Alex Kruger, Vyacheslav Grinkoz
Musique par Annie Hoskins
Sorti le 01 novembre 2025 (Semaine 1087)
Entrées : 21 870 150
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