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Guards Brothers présente
This is Worth

Film faisant partie de la Franchise Commune Worth créée par Cooran. Le film fait suite aux quatre précédents films mais se déroule trente ans plus tard. Si il n'est pas nécessaire d'avoir vu tous les précédents films, il est conseillé d'avoir vu ou le second volet, Le Roi Serpent, produit par Cooran, ou le troisième, Worth III, produit par Blizzard Productions, pour avoir une idée des références faites à ces volets de la franchise.  

 

« C'tait y a bien trente ans. J'd'vais avoir à peu près ton âge, gamin. C'tait l'époque où y avait encore le Roi Serpent - un sacré bougre celui-là. Mais t'as pas dut le connaître. Moi si. Le Commandant de la Garde Royale nous avait chargé d'aller massacrer ces putains d'elfes, y avait moi, Lame-Rouge, Petit-Cader, Grand-Cader et aussi ce grand blond dont j'ai oublié le nom. On était pas arrivé à Valfeu que des Elfes nous ont tiré dessus. En quelques instants y avait plus que moi et Petit-Cader, on s'était caché derrière un mur et leur balles rebondissaient dessus. L'a fallut attendre dix minutes avant que des renforts arrivent et les capture tous pour qu'on en fasse des exemples. Puis c'est là qu'on l'a vu. Le Sanguinaire. Il était comme les autres elfes, sauf qu'il devait mesurer plus de huit pieds de haut. Il a tué six d'entre nous avant de disparaître. »  

Berror le Gros venait de finir son récit. Les yeux de la moitié des visiteurs du Trancheur d'Elfe le fixait avec passion et respect. Alors que Berror avait commencé son conte à destination de Mecel, sa grosse voix et son sens du spectacle avaient attiré l'attention de nombre de gens, si bien qu'à ce moment-ci, il y eut un tonnerre d'applaudissements.  

Alors Berror leva son unique bras au ciel et commença un chant aux sonorités patriotiques. Quelques autres vieillards défigurés ou mutilés le suivirent et le bar fut bientôt changé en une gigantesque chorale, alors que des plus jeunes connaissant les paroles avaient rejoint les vétérans :  

On l'brûla, l'dépeça,  

Le Reptile finalement creva comme un insecte.  

Et on l'donna aux serpents,  

Aux Serpents!  

La fin du chant sanguinaire écrit il y a près de vingt ans pris fin. Le Sang du Serpent était surement l'une de ces chansons tellement ancrée dans le quotidien de Worth qu'elle en serait une sorte d'hymne, d'hymne aux héros passés, aux héros futurs, et aux héros présents, tout du moins si il en existait réellement.  

 

Après avoir échangé quelques derniers mots avec Berror, Mecel sortit du bar. Certes, depuis maintenant deux ans, il venait souvent au Trancheur d'elfe et connaissait ses habitués comme si c'était ses propres frères, mais il se lassait finalement d'entendre ces mêmes histoires, encore et toujours racontées, identiques à la précédentes, remplaçant des Elfes par des Hommes du Serpent, le Roi par le Grand Intendant, une place bondée de monde par une forêt obscure. Berror le Gros avait été un grand guerrier, mais Mecel savait au fond de lui que la moitié des exploits qu'il contait n'avaient jamais eut lieu.  

A l'extérieur, ce fut comme si Mecel passait dans un autre univers. Plus d'ivrognes hilares, plus de chants guerriers, rien que les hautes tours, le vent, les passants muets et les deux lunes flottant au-dessus de la Tour de Sang. Deux zeppelins flottaient plus loin, dégageant derrière eux une fumée verdâtre. Mecel se mit alors en marche vers le Centre. Mais pas vers le même endroit que d'habitude pourtant. Depuis deux mois désormais, il devait s'y rendre chaque jour, remplir son quota de deux cents heures d'entraînement. Mais cette fois ci c'était différent, il avait reçu un message de son Maître d'Arme - on le demandait au palais. Il en était fier. Son père en serait fier. Son propre fils allait s'engager auprès du Roi.  

Cette simple pensée arracha un sourire à Mecel. Son père avait été Liodin, dit "le Fervent". Mort à la Bataille de Lacnoir, tous les habitués du Trancheur d'elfe n'avaient cessés de lui dire qu'il avait surement été le plus grand guerrier qu'ils aient connu. Mais Mecel n'aurait sut en dire d'avantage, puisque son père était mort alors que lui même n'était pas encore né.  

 

Deux gardes tenaient l'entrée du la Tour de Sang, fameux siège royal de Worth. En haut de celle-ci, le Roi Bercigore, sur le trône depuis désormais sept ans depuis la mort de son défunt frère Ilac II, assassiné dans son sommeil la nuit de ses noces par sa promise.  

Une elfe.  

Il jeta un regard à l'un deux qu'il connaissait plus ou moins - un certain Grun. Celui-ci le reconnu et poussa la porte pour le laisser entrer. Si l'extérieur de la tour était très moderne, le hall lui n'avait pas changé depuis la construction de la Tour de Sang.  

Le sol, dallé de marbre, était si propre qu'il laissait refléter le plafond illuminé de ses peintures rupestres représentant le Couronnement légendaire du Roi Audos. Mecel s'avança dans la pièce. Au fond de celle-ci siégeait un trône, mais aucun Roi ne se trouvait dessus. Sur les côtés, des dizaines de gardes alignés le long de toute la pièce. Un homme qui se trouvait derrière le trône s'avança alors vers lui d'un pas affirmé. Il était âgé et portait une cape grise.  

Il arriva devant Mecel et lui tendit sa main gauche. Visiblement, la droite n'était plus. Mecel la serra.  

« Enchanté. Je suis Bruval, Maître-Espion de sa Majesté Bercigore. Vous devez être le fils du Fervent ? J'ai combattu à ses côtés jusqu'à Lacnoir. Un grand homme. Suivez-moi. »  

Mecel s'exécuta. Il n'avait jamais Bruval mais en avait cependant entendu grandement parler à travers les récits de nombreux guerriers qui avaient ou bataillé avec lui, ou perdu leur comploteur de fils à cause de lui et de ses espions.  

Bruval l'amena dans une pièce annexe. Une porte derrière le trône qui donnait sur une salle relativement vaste, ou au centre se tenait une longue table. Au bout de celle-ci se tenait le Roi en personne. Jeune, charismatique, ses cheveux noirs mal coiffés lui retombaient sur le front alors qui jetait un regard intéressé aux deux arrivants.  

Mecel se mit à genoux. Il n'avait pas prévu de voir le Roi en personne, et de se trouver presque face à face avec lui. Il l'avait déjà vu, certes, de loin, ou à l'entrainement quand sa Majesté observait les futurs membres de l'Armée, de la Garde ou de la Milice.  

Bercigore fit signe à Mecel de se relever et de s’asseoir sur l'une des multiples chaises libres. C'est alors qu'il remarqua qu'ils n'étaient pas seuls. Une jeune femme se tenait là, aussi, elle était assise presque en face de lui et portait portait sur elle les armoiries de Bruval. Une espionne de Bruval. Au fond de la salle, dans l'ombre, se tenait aussi une silhouette adossée au mur. Mecel ne demanda pas de qui il s'agissait puisque le Roi prit la parole.  

« Le fils du Fervent. On m'a parlé de ton père, gamin. Un homme d'honneur, et toi aussi. Deux mois seulement que tu t'entraînes et te voilà déjà dans cette salle, ça veut forcément dire que tu es débrouillard. »  

Mecel ne répondit pas. Bruval s'était assis à ses côtés. Il tâtait sa barbe et regardait le Roi d'un oeil grave.  

« Si vous le permettez, Votre Majesté, j'aimerai expliquer moi-même le plan à nos trois invités. »  

Le Roi hocha du chef et posa quelques feuilles sur la table. Bruval se leva et fit signe à la silhouette de s'approcher. Il avait les yeux bridés, il devait être du même âge que Mecel. Il jeta un regard à chacune des quatre autres personnes présentes et s'assis à l'écart. Bruval s'éclaircit alors la gorge et commença :  

« Nous venons de recevoir une dépêche d'un de nos vassaux. A l'est, derrière les Montagnes, les Elfes sont entrés en mouvement. Leur armée est prête, ils vont attaquer dans l'année, c'est certain maintenant. Cependant, ils n'ont qu'un chef : le Sanguinaire est le seul, mais néanmoins gigantesque, espoir qui leur reste. Si nous éliminons le Sanguinaire, nous écartons la menace Elfe pour encore au moins cinq, voir dix ans, de quoi se préparer à un assaut final. C'est pour quoi, moi et Sa Majesté, ainsi que tout le Conseil de Guerre, avons décidé d'envoyer des personnes qualifiés éliminer le Sanguinaire. »  

Mecel jeta un regard au Roi. Il souriait, comme si tout ça été une simple blague et qu'il venait de faire rire tout l'auditoire. La jeune fille en face de Mecel s'anima et demanda d'un ton élevé :  

« Et à part ça ? On arrive là-bas et on plante un laser dans la tête de cette enflure, on fait demi-tour espérant que personne n'ait remarqué ? »  

« Bien sur que non. » répondit Bruval. « Déjà, on ne peut tuer les elfes qu'avec l'acier. Pas d'armes à feu, pas de lasers, pas de bombes seulement des dagues, des épées, des flèches. De nombreux humains rejoignent les Elfes et on avait prévu de vous faire passer pour des fils de quelconque vassal en soif d'aventure. Bien sur, on va vous expliquer ça en détails dès que vous serez dans le zeppelin. »  

 

Les paysages défilaient sous leurs yeux. Bruval s'était endormi. Mira, la jeune fille au service du Maître Espion, était assise dans un coin de la cabine et fixait le ciel à travers un hublot. Le garçon aux yeux bridés qui semblait s'appeler No et qui venait de l'Est d'après ce que Bruval avait dit à Mecel, était assis sur le sol, à environ deux mètres de Mecel.  

« Tu viens de l'Est c'est ça ? » demanda alors Mecel à No.  

No leva les yeux vers son interlocuteur et répondit d'un ton calme dans un langage approximatif : « Oui. Je suis en exil. Je connais ces terres. Mon père m'emmenait y chasser quand j'étais plus jeune. Votre Roi m'a récupéré dans la rue. »  

Il n'était pas bavard, et apparemment ça l'embêtait que Mecel lui pose ses questions. Alors il se ravisa.  

Le voyage sembla durer des jours. Bruval, après qu'il se soit réveillé, allait et venait de la cabine de pilotage. Aucun des trois assassins ne parlait. Ils se contentaient de se regarder, de se jauger du regard, comme si ils voulaient savoir dans lequel il fallait avoir confiance et ne pas avoir confiance.  

 

Au bout d'un moment, Bruval vint les voir et leur dit qu'on allait arriver. A peine dix minutes plus tard, ils étaient stationnés en haut d'une tour et descendirent tout quatre à une échelle. La Tour était encore plus ancienne que celle du Roi. Il s'agissait sans doute du Siège d'un vassal oriental. Autour des lieux il n'y avait aucun arbre. D'un côté des plaines dénués d'autre chose que d'herbe, et de l'autre de hautes montagnes où semblait régner quelconque maléfice. Un homme les attendait. A ses côtés, deux gardes, qui, en plus de porter leurs armes à feu, tenaient des épées. Il doit être habitué à avoir de la visite des elfes.  

Il était assez jeune mais portait déjà une barbe de belle taille. Il s'approcha et déclara d'un ton enjoué : « Honoré de votre visite. Je suis Robin de Glondes, Héritier du domaine que vous pouvez-voir ici. » Il montra d'un geste les plaines désertiques alors que le zeppelin derrière eux s'envolait pour repartir vers la Tour de Sang.  

Ils descendirent dans les étages inférieurs puis arrivèrent dans ce qui devait être une salle de banquet. De vastes tables se tenaient là. Une sorte de droïde démembré s'agitait vainement au centre, alors que deux gardes siégeaient au fond. Le Lord Robin laissa ses quatre hôtes seuls et s’éclipsa dans une pièce adjacente. Bruval regarda sa troupe et dit : « Vous allez devoir marcher un peu dans les Montagnes. On a atterri assez loin pour que personne ne remarque votre arrivée, mais il vous suffira de faire un mile dans ces monts pour vous faire arrêter par une horde de elfes. Vous connaissez le plan aussi bien que moi. N'échouez pas, l'avenir de Worth repose sur vous. »  

Et il les laissa.  

 

Les Montagnes étaient impressionnantes. Majestueuses et si inquiétantes. Après avoir avancé pendant bien une heure en leur sein, Mecel pouvait déjà voir des silhouettes humanoïdes s'agiter sur des pics rocheux. No était devant et ne sembler pas peiner à avancer. Mira était à l'arrière et ne cessait de jeter des regards en aval. Ils n'avait croisé ni aperçu aucune bâtisse depuis leur départ, comme si tout avait été déserté.  

Le vent venait de se lever et apporta le froid avec lui. Alors que le soleil tendait à se coucher, il y eut un bruit de corne de brume. Très lointain, sans doute, et porté par le vent. Il n'annonçait rien de bon.  

Il se passa alors une minute où tout sembla être redevenu normal, puis tout s'accéléra. Un elfe sauta de derrière un rocher et s'écrasa sur No. Trois autres arrivèrent de la droite et fondirent sur Mecel qui eut juste le temps de dégainer son épée et d'en transpercer un tandis que les autres l'attrapaient et bloquaient au sol. Mira criait et se débattait à côté de lui. C'est alors qu'on lui donna un coup sur le crâne et il perdit connaissance.  

 

Il était nu, il le savait. On l'avait démit de ses vêtements et on les avait cramé. C'était il y a juste deux minutes qu'un elfe avait daigné lui mettre une sorte de cape pour lui tenir un minimum chaud dans ce Château Hivernal. Il n'avait toujours pas ouvert les yeux, de peur, mais savait qu'il se trouvait dans un cachot ou quelque chose de semblable. Il était attaché sur quelconque chaise.  

Lorsqu'il ouvrit les paupières, il remarqua qu'il avait vu juste. La pièce était sombre, et le seul garde qui se trouvait là sortit en courant lorsqu'il le vit revenir à la vie. Il revint deux minutes plus tard accompagné d'une escorte. Ils étaient au moins dix devant le cachot, et le garde fit son entrée accompagné d'un Elfe assez vieux. Il avait une barbe, et ses oreilles pointues dépassaient de ses cheveux. Il avait de grosses épaules, et regardait son prisonnier avec intérêt.  

« Qui es-tu ? Tu portais des armes de Worth. Qui es tu ? »  

Mecel hésita. Il essayait de se rappeler de ce que Bruval lui avait dit. « Me... Mecel Obran. Fils et Héritier de Lord Obran, Seigneur des Îles de l'Ouest. » Le Sanguinaire le dévisagea un instant puis fit signe au garde de le libérer de ses liens. Celui-ci obéit et coupa les cordes de Mecel.  

Il le fit sortir du cachot et ils remontèrent le couloir. Ils arrivèrent dans une salle qui ressemblait beaucoup à celle où l'avait emmené Bruval. Le garde l'assit sur un chaise et le Sanguinaire s'assit en face de lui.  

« Qui étaient les deux autres avec qui tu es venu ? »  

Mecel hésita. Il ne savait plus vraiment quels noms leur avaient donné Bruval. Juste leurs titres. « Un Héritier de l'Est, encore plus à l'Est qu'ici. L'autre est une noble de Worth. Nous voulions vous rejoindre, vous et les autres, nous sommes contre l'oppression que vous fait subir Worth. »  

Le Sanguinaire le regard. Il a un charisme indéniable. se dit Mecel. « Ton ami de l'Est est mort. Il a tué ses trois assaillants alors mes hommes lui ont tiré dessus. On l'a décapité en public ce matin. Si tu veux le revoir sa tête est plantée sur la muraille et n'attend que les corbeaux. La fille pourrit dans sa cellule. »  

Il y eut alors un silence durant lequel les deux s'affrontèrent du regard. Mecel ne savait que dire. No mort ? Ça ne l'étonnait pas tant que ça. Mais que fallait-il faire désormais ? Il n'étaient pas censés se faire attaquer de la sorte, mais simplement être escortés jusqu'au Sanguinaire.  

« Vois-tu, humain, je ne sais si je dois te faire confiance. Tu ne m'a pas l'air de mauvaise fois, mais tu es un humain. Dois-je te proposer une place dans mon conseil ? Dois-je te couper la tête comme je l'ai fait à ton ami ? Dois-je te laisser pourrir dans un cachot et te vendre à ton père ? Tu n'as pas dut faire tant de chemin pour rien, cependant. Qu'est-ce que tu me conseillerai de faire, toi ? »  

Il regarda Mecel profondément dans les yeux, comme pour sonder son âme.  

« Je ne sais, Monseigneur. Choisissez mon destin vous même, vous me possédez désormais, je suis à votre service. »  

Cette remarque arracha un sourire au Sanguinaire.  

« J'ai aussi eut un père, tu sais. Je suis né quand Humains et Elfes cohabitaient encore, plus ou moins bien, certes, mais ils cohabitaient. Ce père me disait une phrase très intéressante tout le temps : "Ce qui est mort ne peut mourir.". J'ai mit du temps à comprendre mais finalement je crois l'avoir cernée. En faites, elle s'adapte à toutes sortes de choses. Je m'en suis servi lorsque je vous ai combattu, vous les Humains, pour signifier les massacres et les drames que ton peuple a fait subir au mien. Mais je pense que je pourrais aussi l'utiliser pour ton cas. Tu sais que je vais te tuer, qu'est-ce qui pourrait t'arriver de pire au fond ? Les tortures ? C'était prévu et tu le sais. Alors quoi ? Tu pourrais me sauter dessus, prendre ma dague et me trancher la gorge. Mais si c'était ton but, tu l'aurais déjà fait, n'est-ce pas ? Alors qu'est-ce que je fais de toi ? Je te tue ou je te fais confiance ? »  

Une lame se posa alors sur son coup, elle s'enfonçait dans sa chair. C'était le Sanguinaire. Il était devant et derrière lui et il poussait de plus en plus l'acier dans son coup. Encore un peu plus et il allait saigner.  

« Meurs ou tues la fille. Qu'est-ce que tu choisis, Mecel ? »  

Il lui déposa sa propre Arme à feu dans les mains et la porte s'ouvrit. Deux gardes elfes tenaient Mira. Elle et lui se regardèrent dans les yeux.  

Meurs ou tues la fille.  

 

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Raphael Lillard : Mecel  

Lisa Edwards : Mira  

Leonardo Scherzo : Sa Majesté Bercigore  

Stjepan Boksic : Bruval  

Tsui Wong : No  

Tori Hunter : Syl, la Fille du Sanguinaire

Scénario : (2 commentaires)
une série A de science-fiction (Fantasy) de Thomas Gabriel

Raphael Lillard

Lisa Edwards

Leonardo Scherzo

Tori Hunter
Avec la participation exceptionnelle de Stjepan Boksic, Tsui Wong
Musique par Valeria Camacho
Sorti le 28 mars 2026 (Semaine 1108)
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