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Guards Brothers présente
Monkeys

L’orage grondait, au-delà des mers, au-dessus de baies perdus de l’immense océan qui s’étendaient devant eux, à des lieux et des miles, là où aucun d’entre eux ne mettrait jamais les pieds. Ou peut-être Kirk l’Aventurier, qui se tenait droit, le torse bondé, devant eux, sur des rochers aux couleurs argent, dans ses yeux brillaient le bleu des récifs cyan entourant l’île. Il était imposant, magnifique, et de ses larges épaules ne transparaissait que les multiples péripéties qu’il avait affronté durant sa vie fort mouvementée. Il regardait ses deux compagnons à l’aide un air légèrement hautain. Le premier de ces deux hommes, c’était Gonzales, qui derrière son teint olivâtre qui laissait imaginer son ascendance originaire d’Amérique Latine. C’était un homme fort et brut, mais loyal et fier. Il n’avait pas beaucoup de jugeote mais il se servait aisément des cases qui lui restaient pour se tirer des situations les plus complexes. Le deuxième homme se prénommait Figues. Du moins c’est le nom que lui avait donné l’Aventurier : le premier jour, l’homme était tombé sur ce qu’il pensait être un figuier mais cela s’était avéré être un arbre dont les effets toxiques des fruits n’étaient plus à démontrer.  

Depuis l’Aventurier l’avait surnommé Figues.  

Mais ils n’avaient plus le temps de rigoler.  

Les Singes. Les Singes du Démon.  

Les cris provenant du cœur de la jungle leur arrivait toujours dans leurs oreilles. Figues déglutit. Il jeta un regard inquiet à Gonzales, lui aussi semblait quelque peu déconcerté. Cela faisait deux semaines qu’ils fuyaient l’âme de cette île, ces Singes, et ils n’étaient toujours pas morts. C’était positif de ce point de vue, certes, mais ils pouvaient mourir à chaque instant – le seul à rester de marbre, à sourire à l’écoute de ces cris de folie, c’était Kirk l’Aventurier. En voyant les mines des deux autres, il déclara : « N’ayez pas peur ! Je suis avec vous ! » Il sortit une clope – probablement l’une des dernières qu’il possédait, l’alluma et la fuma, comme s’ils ne se trouvaient pas au cœur de l’un des endroits les plus sauvages et dangereux du monde connu.  

Les cris montèrent en intensité. Ils devinrent des hurlements. En contrebas, le cœur de la jungle par rapport au volcan semblait lointain, mais ils savaient que les Singes pourraient être ici en un instant. « On devrait peut-être partir en contrebas ? » tenta Gonzales. Kirk lui jeta un regard ingrat un instant puis éclata d’un rire sonore – si bruyant qu’il réussit à couvrir les hurlements des singes.  

« Tu veux fuir, clampin ? » Il pointa son fusil à canon scié droit sur Gonzales. « Fuis. » Il est fou. Il est aussi fou que les Singes. Figues frémit. Il n’osait plus piper un seul mot. Kirk était le seul des trois à être armé. Mais ses peurs furent coupées par un cri plus fort que tous ceux qu’ils avaient pu entendre auparavant. Les trois têtes se tournèrent vers sa source. Plus bas, un Singe était sorti de la forêt. Il les fixait soigneusement. Puis il se mit à courir vers eux. Figues voulu crier mais sa voix fut étouffée dans ses pas de course. Gonzales partit dans la mauvaise direction : Figues savait qu’il fallait suivre Kirk pour survivre, et il le fit.  

Ils dévalèrent la pente opposée à la jungle. Gonzales disparut plus à gL’orage grondait, au-delà des mers, au-dessus de baies perdus de l’immense océan qui s’étendaient devant eux, à des lieux et des miles, là où aucun d’entre eux ne mettrait jamais les pieds. Ou peut-être Kirk l’Aventurier, qui se tenait droit, le torse bondé, devant eux, sur des rochers aux couleurs argent, dans ses yeux brillaient le bleu des récifs cyan entourant l’île. Il était imposant, magnifique, et de ses larges épaules ne transparaissait que les multiples péripéties qu’il avait affronté durant sa vie fort mouvementée. Il regardait ses deux compagnons à l’aide un air légèrement hautain. Le premier de ces deux hommes, c’était Gonzales, qui derrière son teint olivâtre qui laissait imaginer son ascendance originaire d’Amérique Latine. C’était un homme fort et brut, mais loyal et fier. Il n’avait pas beaucoup de jugeote mais il se servait aisément des cases qui lui restaient pour se tirer des situations les plus complexes. Le deuxième homme se prénommait Figues. Du moins c’est le nom que lui avait donné l’Aventurier : le premier jour, l’homme était tombé sur ce qu’il pensait être un figuier mais cela s’était avéré être un arbre dont les effets toxiques des fruits n’étaient plus à démontrer.  

Depuis l’Aventurier l’avait surnommé Figues.  

Mais ils n’avaient plus le temps de rigoler.  

Les Singes. Les Singes de la Peur.  

Les cris provenant du cœur de la jungle leur arrivait toujours dans leurs oreilles. Figues déglutit. Il jeta un regard inquiet à Gonzales, lui aussi semblait quelque peu déconcerté. Cela faisait deux semaines qu’ils fuyaient l’âme de cette île, ces Singes, et ils n’étaient toujours pas morts. C’était positif de ce point de vue, certes, mais ils pouvaient mourir à chaque instant – le seul à rester de marbre, à sourire à l’écoute de ces cris de folie, c’était Kirk l’Aventurier. En voyant les mines des deux autres, il déclara : « N’ayez pas peur ! Je suis avec vous ! » Il sortit une clope – probablement l’une des dernières qu’il possédait, l’alluma et la fuma, comme s’ils ne se trouvaient pas au cœur de l’un des endroits les plus sauvages et dangereux du monde connu.  

Les cris montèrent en intensité. Ils devinrent des hurlements. En contrebas, le cœur de la jungle par rapport au volcan semblait lointain, mais ils savaient que les Singes pourraient être ici en un instant. « On devrait peut-être partir en contrebas ? » tenta Gonzales. Kirk lui jeta un regard ingrat un instant puis éclata d’un rire sonore – si bruyant qu’il réussit à couvrir les hurlements des singes.  

« Tu veux fuir, clampin ? » Il pointa son fusil à canon scié droit sur Gonzales. « Fuis. » Il est fou. Il est aussi fou que les Singes. Figues frémit. Il n’osait plus piper un seul mot. Kirk était le seul des trois à être armé. Mais ses peurs furent coupées par un cri plus fort que tous ceux qu’ils avaient pu entendre auparavant. Les trois têtes se tournèrent vers sa source. Plus bas, un Singe était sorti de la forêt. Il les fixait soigneusement. Puis il se mit à courir vers eux. Figues voulu crier mais sa voix fut étouffée dans ses pas de course. Gonzales partit dans la mauvaise direction : Figues savait qu’il fallait suivre Kirk pour survivre, et il le fit.  

Ils dévalèrent la pente opposée à la jungle. Gonzales disparut plus à gauche dans les broussailles et on ne le vit pas réapparaître. Kirk et Figues se jetèrent de l’autre côté d’un torrent avant d’arpenter sur la largeur la longue façade de la montagne sur laquelle ils avançaient. Kirk se tourna vers Figues. « Planques toi où tu peux derrière l’un de ces arbres. » Devant eux s’étalaient une longue rangée de troncs. Figues s’exécuta et se cacha aussitôt derrière l’un d’eux.  

Il vit les Singes approcher, au loin. Il tremblait de tout son corps, il avait coupé sa respiration. Ils n’étaient plus très loin. L’un d’eux se posta si près de lui qu’il crut un instant avoir été repéré. Il dû rester figé ici pendant au moins trois minutes avant que l’intégralité des Singes se désintéressent du lieu et partent plus loin. Il avait perdu Kirk de vue.  

Figues sortit de derrière l’arbre et vit que Kirk l’Aventurier faisait de même. Ils s’échangèrent un long regard en silence avant de se rejoindre et de marcher dans la direction d’où ils avaient vu Gonzales disparaître. Figues n’arrêtait pas regarder autour de lui – un coup d’œil derrière, un coup d’œil à gauche – l’image des Singes le hantait. Ils arrivèrent près de la broussaille où l’homme s’était jeté, et ils n’avaient pas fait trois pas qu’ils tombèrent sur la dépouille de Gonzales, gisant, mort, inerte.  

On n’entendait plus les Singes et malgré la dépouille de Gonzales, Figues se sentit rassurer, surtout qu’il était accompagné de Kirk l’Aventurier. Le soleil baissait à l’horizon, sur l’océan, et il ferait bientôt nuit. Le moment le plus dangereux. Ils peuvent vous sauter au cou pendant votre sommeil.  

Il inspira profondément et, se sentant plus courageux, parti trouver un coin sécurisé pour passer la nuit à la suite de l’Aventurier.  

 

Figues et Kirk l’Aventurier marchaient dans la direction de la plage. C’est à ce moment que les hurlements des singes reprirent de plus belle. Plus fort que jamais, plus terribles, plus fous, plus horribles que jamais. Ces pensées glacèrent le sang de Figues, qui sentit tout son courage s’envoler subitement. C’est alors qu’il le vit, derrière un arbre, un peu plus, Gonzales avançait vers eux. Kirk l’Aventurier fut aussi étonné que Figues, et en marchant vers lui, au milieu de l’herbe rayonnante qui jonchait le sol, il ne put se répéter N’aie pas peur, n’aie pas peur… Gonzales arriva à leur niveau et demanda : « Pourquoi ces têtes ? »  

« Tu étais mort. » fit Figues en tremblant. Il est un zombie, un mort-vivant, un fantôme de ton esprit… Mais l’Aventurier aussi semblait voir Gonzales.  

« J’étais mort. Je suis en vie. »  

La vision se brouilla… Gonzales, Kirk, les Singes…  

Puis trois femmes apparent. Figues remarqua qu’il n’était nulle part, vraiment nulle part. Les trois femmes étaient très belles. Il les regarda fixement – elles faisaient de même, un large sourire s’affichant sur chacun de leurs visages angéliques.  

Entends nos voix, Figues…  

Entends nos voix…  

N’aie pas peur, ne sois pas courageux.  

C’est comme si elles chantaient. En fixant d’avantage le visage de l’une d’elle, Figues cru voir sa mère, sur le visage de la seconde, il crut voir les traits de sa femme, et à travers la troisième, sa propre fille.  

Figues, n’aie pas peur, ne sois pas courageux.  

Il voulut crier, mais de sa bouche ne sortaient que les mêmes mots des trois femmes.  

 

John Figues était assis derrière la poubelle, figé de peur, ne voyant plus que les Singes, Kirk l’Aventurier et Gonzales. Perdu dans les méandres de son esprit. Le haut immeuble qui se tenait derrière lui proposait son ombre, et l’odeur alentour le répugnait. Fou. Fou ! Il repensait aux deux hommes qu’il avait tué : le premier, un mexicain, avait fui mais il avait réussi à le tuer tout de même. Le second était plus courageux et s’était défendu, mais lui aussi était mort. Maintenant, il voulait réparer ses erreurs, il voulait revoir sa fille, sa femme et sa mère. Il voulait échapper aux hommes qui le pourchassait pour des crimes que des inconnus l’avait obligé à commettre. On l’avait traité de fou. Fou. Fou ! Mais il savait qu’il n’était pas fou, il y avait ces singes, il les voyait.  

 

Sur l’Île. Cette Île dont il ne pouvait plus s’enfuir, entouré par l’inconnu et pourchassé par ses ennemis, entouré de ses craintes et conseillé par son amour.  

 

 

Marcus Lee Bampton : Kirk l’Aventurier  

Raphaël Lillard : Figues  

Dirk Gold : Gonzales  

Ezra Monet, Gillian Kagel, Tori Hunter : Les trois femmes  

Scénario : (2 commentaires)
une série A fantastique (L'Antre de la Folie) de Tobbie Whiskey

Marcus Lee Bampton

Ezra Monet

Raphael Lillard

Gillian Kagel
Avec la participation exceptionnelle de Tori Hunter, Dirk Gold
Musique par Eileen Constantinescu
Sorti le 20 janvier 2029 (Semaine 1255)
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